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    The Lobster
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    414 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 157 abonnés 5 144 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2016
    Un film fantastique troublant, inquiétant et un peu bizarre: un monde interdit aux célibataires. Glacial comme les crissements des demi-tons du quatuor de Shostakovitch. Cependant le point négatif que je mettrai est un enlisement total de la deuxième partie du film: celui qui aurait été le plus intéressant dans la forêt, un peu comme "la chasse du comte Zaroff". Au lieu de ça on s'y ennuie tant l'incompréhension guette le spectateur.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    110 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2016
    Yorgos Lanthimos, cinéaste grecque à qui l’on doit notamment Canines, revient sur la Croisette, en 2015 avec une production internationale aussi farfelue que prometteuse, The Lobster. Dystopie burlesque, audacieuse, d’un univers ou le célibataire, homme ou femme, se voit changer en l’animal de son choix s’il ne parvient pas à trouver l’amour dans un délai donné, marque d’emblée les esprits de par une mise en scène glaciale et classieuse, dans sa première partie, de loin le plus réussie. Le film bascule, à mi-parcours, vers l’exact opposé du postulat initial, lorsque le protagoniste central rejoint la résistance, des belligérants solitaires vivant dans les bois et qui ne tolèrent aucun attirement, rapprochement d’ordre amoureux ou sexuel entre les membres qui composent la troupe. Il est question ici de rapport aux extrêmes, de maux et bienfaits du regard d’autrui en ce qui concerne la vie de couple, la vie intime. Aimer est une obligation, d’une part, alors que la résistance proscrit complètement le concept. L’histoire même de notre monde, en somme et par analogie à bien des thématiques.

    Il fallait au réalisateur sa pleine fougue créatrice pour parvenir à rendre le concept un tant soit peu tangible sur les écrans. Mais l’on sait pertinemment qu’un tel type de produit, culotté mais surtout aléatoire, ne peut être constant sur toute sa durée. En effet, si Lanthimos parvient parfois à toucher au jubilatoire, question d’humour noir, lorsqu’il est cruel avec ses protagonistes, le cinéaste se perd, à d’autres moments, dans des errements philosophiques pour le moins douteux. Un grain de folie fait du bien, certes, mais la folie n’est pas un aboutissement ou un film se doit d’offrir de réelles velléités narratives. Oui, alors que la première moitié du film, excellente, dresse le portrait concret et très détaillé d’une société fasciste ne tolérant pas le célibat, l’autorité étant déguisée en personnel d’hôtel cinq étoiles, la seconde partie, elle, peine à trouver son cap. De passer d’un extrême à l’autre, le film en pâtit clairement tant les desseins du réalisateur se perdent en route. Sans doute l’effet d’un orgueil mal placé ou d’un élitisme artistique souvent constatable chez les cinéastes de l’absurde.

    Coté interprétation, The Lobster est parfaitement servit par un casting international remarquable. Colin Farrell, dans la peau de la victime, de bout-en-bout, trouve parfaitement la fréquence sur laquelle se doit d’évoluer son drôle de personnage, un individu n’étant ni attachant ni antipathique, juste un individu soumis aux évènements. John C. Reilly, Ben Whishaw, Ariane Labed, Olivia Colman, Léa Seydoux, tous font également un remarquable boulot, se confrontant pour beaucoup aux exigences d’un réalisateur pointu ainsi qu’à certaine séquence difficile à boucler. Impeccable sur ce plan-là, le film vaut également son pesant de cacahuètes de par sa photographie souvent léchée. En effet, si les séquences se déroulant dans les bois ne sont pas les plus captivantes, elles démontrent toutefois le talent indiscutable du directeur de la photographie.

    Bref, s’agissant d’un curieux long-métrage s’adressant à un public à l’ouverture d’esprit maximal, possédant bien des qualités mais aussi bien des défauts, The Lobster est difficilement conseillable à tout un chacun. Il s’agit avant toute chose d’une expérience et comme toute expérience qui se respecte, c’est parfois concluant, parfois désagréable. A chacun de se faire son opinion en sachant néanmoins que le film est repartit de la dernière quinzaine cannoise avec le prix du Jury. 12/20
    Thé H.
    Thé H.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Une belle surprise.Le mieux est d'aller voir ce film en en sachant le moins possible.Très bon casting.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    C'est spécial mais à voir... Ce film fait réfléchir sur notre société actuelle. Alors c'est tellement grotesque que ca en devient fascinant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 septembre 2016
    Je n'en pince pas pour ce Lobster qui n'a pas su m'accrocher.

    -La forme, déjà.
    La forme utilisée est le conte. La narration omniprésente est utilisée de manière outrancière pour nous expliquer ce que l'image et le montage devraient rendre évidents, sans qu'il soit nécessaire d'en rajouter.
    Des effets de ralenti particulièrement affreux viennent parfois souligner un propos de manière grossière.
    Ou encore l'utilisation didactique du montage qui découpe un scène en plusieurs morceaux pour l'intercaler dans le récit afin de bien nous faire comprendre que, oh la la, attention, regardez bien.

    -Le fond, ensuite.
    La dichotomie sur le thème de la société articulée autour d'un principe avec ses pros et ses antis est risible.

    Lire la suite sur le blog de parletoile :
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 août 2016
    1/5 , un demi point pour la recherche esthétique et l'autre pour l'originalité.
    Un film selon moi pseudo intellectuel, un scénario pas cohérent, une intrigue lente et inaboutie.
    J'ai même dû parfois accélérer certaines scènes tant elles n'en finissaient pas.
    Vraiment décevant malgré le synopsis qui m'avait mit l'eau à la bouche !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 août 2016
    Le pire fil que j'ai jamais vu ...
    Alors que l'idée est bonne, le film est une catastrophe.
    Le jeu des acteurs n'est pas crédible.
    Le déroulement des l'histoire n'est pas cohérent (les personnages sont un coup dans la foret au milieu de nulle part, un coup en ville etc ...).
    Le fil de l'histoire est difficile à suivre, on a du mal à savoir ou les personnages veulent en venir, je ne parle même pas de la fin, qui fut une délivrance car c'était fini ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 août 2016
    C'est un film déroutant car très proche du surréalisme. Les dialogues sont extraordinaire de platitude qui rend ce film parfois très drôle. Tout comme la violence et l'inaction des personnages qui assure une tension de l’œuvre permanente. On se dit, mais pourquoi il ne fait pas si ou ça, et l'inévitable arrive. Attend, c'est Colin Farell ? Je l'avais à peine reconnu tant il prend possession de son personnage et de son corps. Le climat est perpétuellement neutre ou pâle, volontairement. Ne pourrait-on pas parler d'anti-poétique à ce propos ? Et pour montrer quoi, que les êtres humains doivent vivre en couples (hétéro et homo) avant tout, malgré une forme de déshumanisation des êtres. Je crois que certains dialogues et certaines scènes vont devenir culte.
    Hastur64
    Hastur64

    225 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2016
    Le cinéma nous a habitués ces dernières années aux films dystopiques (c’est-à-dire aux films où on vit dans une réalité alternative et où la société fonctionne sur des paradigmes plus ou moins totalitaires). Mais souvent issus d’adaptations de romans pour la jeunesse, ils faisaient souvent la part belle à l’action et à la romance cul-cul. Avec ce long-métrage le réalisateur et scénariste Yorgos Lanthimos nous offre un film dystopique pour adulte où l’action à outrance et le romantisme naïf font place à un humour pince-sans-rire et à des questionnements sur les relations humaines. On se retrouve donc dans une société où être en couple est obligatoire et où ceux qui sont célibataires sont envoyés dans des lieux où ils ont 44 jours pour trouver leur moitié à défaut de quoi ils seront changés en un animal de leur choix ; une “chasse” aux solitaires (rebelles qui refusent ce système et se cachent dans les bois) et en outre organisée qui leur rapporte un jour supplémentaire pour chaque solitaire capturé. On le voit le paradigme sur lequel fonctionne cette société est des plus barrés et donne donc des séquences doucement foutraques (séquences théâtrales pour vanter les avantages de la vie à deux, frotti-frotta des employées sur ces messieurs pour stimuler leur libido...). L’intrigue sans être passionnante (on ne va pas se cacher que le film est parfois un peu languissant et aurait gagné à être réduit de dix minutes), offre une belle évocation sur la délicate naissance du sentiment amoureux et sur la difficulté à créer les conditions pour qu’il s’épanouisse. Le héros David, qui largué par sa femme est quand même un peu déprimé, se voit forcé de trouver une compagne dans cet hôtel, sans y parvenir et finit par trouver l’amour dans un endroit où celui-ci est interdit, symbolisant les paradoxes des sentiments humains. Colin Farrell qui l’incarne n’a d’ailleurs pas hésité à casser son image pour nous sortir un moustachu bedonnant assez terne, livrant paradoxalement avec ce rôle d’homme réservé une de ses meilleures performances. Un film dystopique donc qui offre une histoire à l’humour grinçant et qui sous ces dehors loufoques pose des questions sur les relations amoureuses et le couple dans notre société. À voir.
    djnasty
    djnasty

    39 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 juillet 2016
    Mais c'est quoi ce film???? Qui regarde ce genre de trucs??? C'est soporifique, les dialogues sont affligeants, sans emotion et vide de sens, les acteurs sont fades. Certaines scenes sont totalement ridicules (la "rave-party" dans les bois pour ne citer qu'elle...) et le final est merdique (désolé j'ai pas d'autre mot). Bref j'ai perdu 2 heures de ma vie
    Florian E.
    Florian E.

    3 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2016
    Le concept est hyper intéressant. C'est très original et aussi très choquant. Comme les célibataires sont forcés de trouver quelqu'un sous peine de se retrouver transformés en animaux. Du coup, il n'y a plus d'émotion, les relations sont déshumanisés, et on se retrouve avec des gens qui vont se mettre en couple avec des personnes avec qui ils n'ont qu'un léger point commun, caractère, voir même une petite particularité physique. Les sentiments n'entrent plus du tout en ligne de compte. Il y'en a même certains qui se retrouvent à mentir et à manipuler pour faire croire qu'ils "correspondent" à une personne.

    A beaucoup de moments, on se retrouve à être à la fois frustré et comblé, voir même à être assez mal à l'aise. A d'autres moments on se sent largué, mais tout en ayant quand même certains repères. C'est très bien ficelé. L'ambiance est vraiment glaciale (et le mot est très faible). Vraiment très spécial comme film. D'ailleurs je pense que le film doit énormément diviser, si on entre pas dans l'histoire on doit décrocher rapidement. Les acteurs sont excellents, mention spéciale à Colin Farrell (transformé pour le rôle) et Rachel Weisz. C'est le genre de films dont on repense beaucoup après l'avoir vu. Moi j'ai vraiment adoré !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 septembre 2016
    Idée originale et sympathique... qui se perd (et nous aussi) dans le fouilli du scenario et la réalisation.
    Du coup, le jeu des acteurs s'en ressent et vire au pathétique.
    Dawasta
    Dawasta

    66 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juin 2016
    Je n'ai pas aimé du tout. Pourtant j'avais été prévenu. Dès le début on comprend le message de ce monde absurde et cruel dans lequel les gens seuls sont rejetés, où il n'y a pas de sentiment et où l'on condamne l'acte sexuel... Un monde dystopique, grisâtre et sans folie, traduit par une image désaturée et des longs plans fixes. On a bien compris qu'il s'agit de notre société. Mais au final on est quand même devant un film glauque qui tire en longueur (j'ai pas dis chiant). Car si la première demi heure peut nous intriguer, on se lasse très vite. Colin Farrell a pris du gras et joue le jumeau dépressif de Joaquin Phoenix dans "Her". Et Léa Seydoux est vraiment mauvaise, aussi bien en anglais qu'en français. Bref, le temps m'a paru long. (Mauvais)
    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Pour le moins décalé, The Lobster se montre novateur non seulement dans le type de critique sociale qu'il propose mais aussi en l'imprégnant à tout l'univers qui l'accompagne, de la définition des personnages à leur humour en passant par les institutions qui les accueillent et les guident. En revanche, ce ton, aussi attrayant soit-il, devient pesant au cours de la seconde partie du fait de sa monotonie qui, certes, colle parfaitement à l'atmosphère du film, mais ne manque pas de lasser.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 juin 2016
    Dans un monde dystopique, il est interdit d'être célibataire, sous peine de se voir transformer en animal. Derrière ce pitch grandiose se cache un film encore meilleur.
    L'univers absurde fait autant froid sans le dos que rire, tellement il est bien pensé, photographié, joué et mis en scène.
    Le film se divise en deux parties: celle dans l'hôtel, et celle dans la forêt. La première est la plus réussie, car elle nous plonge dans ce système quasi totalitaire, où nous découvrons peu à peu cet univers dans lequel il est par ex impossible de se masturber sans se retrouver la main dans un grille pain. La deuxième, se concentre plus sur cette fuite vers la forêt qui représente une liberté au final biaisé.
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