Derniers Avis : The Lobster - Page 16

Aucun intérêt. Je recommande à ceux qui ont du temps à perdre. un univers irréaliste (on peut être transformé en animal) dans lequel on a du mal à se projeter. Un humour malsain qui fait à peine sourire. Des personnages absolument pas attachants. une histoire absurde qui laisse perplexe.

Magnifique ! Une critique de la recherche de l'amour parfait et de la pression sociale qui repose sur les célibataires. L'humour est génial et les acteurs au top ! Un très bon moment :)

Tellement cynique et étrange, on aime ou on déteste. Moi j'ai trouvé ça admirable j'ai beaucoup rit et adoré cette caricature extrême de la société. Cette société qui impose le modèle du couple monogame, où pour survivre il faut donner l'illusion d'être heureux en couple. Les personnages se cherchent un point commun, s'arrêtent au superficiel, et font croire à leur conjoint qu'il l'aime.
Dans la deuxième partie du film, on se positionne du côté des rebelles célibataires radicaux qui refusent l'aide de leur prochain, même pour être enterré (tu vis seul et tu meurs seul). Peut-on feindre d'aimer pour être accepté par la société? Peut-on aimer suffisamment l'autre pour se sacrifier?
Vraiment drôle, noir, scandaleux, absurde.

En Occident, en un temps non précisé (uchronique, futur - plus ou moins proche ?...), il faut maintenant vivre en couple, sous contrôle d'Etat, puisque ce dernier vérifie via sa police les "certificats de mariage" de tout un chacun (avec sanctions, "animalières", à la clé, pour les contrevenants). Les célibataires, veufs et divorcés, à l'aise financièrement, ont à leur disposition des centres ad hoc (ici, un superbe hôtel en bord de mer, au milieu d'une superbe forêt - "giboyeuse"), pour trouver, rapidement (sous 45 jours - délai de base) non pas "l'âme soeur", mais le "partenaire" convenable, par ressemblance objective (les boiteux avec les boiteux/euses - ou, à défaut, les sujettes à épistaxis avec leurs semblables, les hommes à "belle voix" avec les partenaires raccord, les impitoyables avec les impitoyables, etc.) - la seule justification de cet appariement a minima étant que chacun puisse aider sa chacune (avec variables homos, bien sûr...) dans les aléas du quotidien (avec illustrations pour groupes - sous la responsabilité de la directrice de l'hôtel). Préférons cependant y voir une fable, et non une oeuvre d'anticipation, tant le climat y est anxiogène, et le fond ultra malsain ! L'idée est originale (dans son embranchement "lobster" - le choix du "héros", David, alias Colin Farrell), et la première partie ("L'Hôtel"), en dépit de certaines longueurs (et de quelques images répugnantes - cf. le sort du "frère" de David), se laisse regarder. En revanche, la seconde partie ("Avec les Solitaires") peine à intéresser, sur l'air de la "rébellion" spoiler: (société officieuse, aussi absurde et dictatoriale que l'officielle, reprenant les mêmes interdits qu'elle, sauf à les inverser strictement et pathétiquement),
avec en "morale" : l'amour rend aveugle (préparez-vous pour cette révélation-là....). Yorgos Lanthimos ("Canine") cultive le "bizarre". Comme cette fois-ci (coproduction britannico-irlando-gréco-néerlando-française - ouf !) il a du budget, il s'est offert un beau casting (outre CF, Rachel Weisz, Léa Seydoux, John C. Reilly, Ben Whishaw...) et filme "classiquement" la nature irlandaise - seuls vrais atouts de ce qui, au global, est encore une "oeuvre" fumeuse.... Donc un "Prix du Jury" logique, au dernier Cannes.

On rigole devant The Lobster, mais on rit jaune, devant la cruauté et le cynisme de l'ensemble. Un postulat de départ extrêmement original, servi par une belle inventivité et une excellente bande-son, et nous avons un grand film, dont le ton décalé est donné par la très bonne introduction. Dans la première partie, chaque scène est une trouvaille, la deuxième partie est peut-être plus faible, mais surtout plus désespérante.

J’ai parcouru quelques critiques de ce film, et n’en ai trouvé aucune remarquant que le schéma de ce scénario est calqué sur celui de "Fahrenheit 451", film de François Truffaut d’après Ray Bradbury ! Une société futuriste a établi une règle absurde, l’interdiction du célibat, et les opposants à cette société se sont réfugiés dans les bois et adoptent un comportement contraire et pas moins invraisemblable, l’interdiction de l’amour. La petite touche supplémentaire réside en ce que les deux camps appliquent des sanctions extrêmement violentes à ceux qui ne marchent pas droit.

Ce point de départ, qui en vaut un autre, est ensuite illustré par une accumulation de détails et de péripéties ridicules, faisant que le spectateur, d’abord intéressé par les séquences d’exposition, finit par se lasser de tant d’absurdités, d’autant plus que le film les aligne sans aucune logique et sur une durée tout à fait excessive.

c'est pour voir ce genre de film poignant et audacieux que l'on va au cinéma. le sujet est passionnant, les acteurs sont bons et la chute est vraiment intéressante. beaucoup de poésie et de philosophie dans ce film que je recommande donc vivement.

The Lobster est une vraie curiosité. Le réalisateur nous dépeint une société caricaturale, où le célibat est purement et simplement proscrit. Les contrevenants ont 45 jours pour trouver l'âme soeur, sous peine d'être transformés en un animal de leurs choix. La première partie est franchement drôle, avec notamment l'arrivée des célibataires dans le centre où ils seront mis à l'épreuve. La suite est plus grave et plus sombre. Au final, on s'interroge sur l'influence de la société sur nos vies sentimentales. A voir !

Dans un futur indéterminé, chaque célibataire est arrêté et dispose de 45 jours pour trouver son âme sœur. Passé ce délai, il est transformé en l'animal de son choix. Autant par l'originalité de son scénario que sa réalisation, la production européenne "The Lobster" est devenue l'une des révélations du festival de Cannes, décrochant le Prix du Jury. Pour son quatrième long-métrage, le grec Yorgos Lanthimos orchestre comme un pari fou, un sujet profondément orwellien. Tout au long du film, difficile en effet de ne pas songer à l'auteur anglais ; surtout à la vue de ces personnes réunies dans cet hôtel, constamment placées sous les yeux inquisiteurs de leurs geôliers. L'histoire d'amour qui s'immisce dans la seconde moitié du film nous conforte quant à elle dans l'analogie avec "1984". Un cosmos à la fois cynique et effrayant, teinté d'humour noir. Le plus rassurant avec "The Lobster" est qu'il va au-delà de son idée originale. Structuré et constant de bout en bout, l'œuvre dépasse l'originalité de son script pour proposer une histoire passionnante où l'on s'ennuie rarement. Malgré quelques redites et une bande-son un peu répétitive, il tient globalement bon nombre de ses promesses. Divertissant.

the Lobster, est une fumisterie de première primée à Cannes bien sûr et complètement prétentieuse quant au message qu'a voulu faire passer le metteur en scène si message il y a.
On pense au fantastique espagnol des années 50/60 et aux chasses du Comte Zaroff mais cela tourne à Koh Lanta et le sourire en coin de Léa Seydoux qui ne sait plus avec qui tourner est très évocateur; quand au sérieux de Colin Farrel, il est à noter et n'a jamais été aussi crédible. Ce film est une vaste blague avec un humour féroce (à la Peter Greenaway) sur notre société du chacun pour soi au point de mentir et de tuer pour sauver sa peau et être le premier! L'humour(grec ou anglais??) est trop présent pour qu'on croie une minute au sérieux de l'entreprise! Les critiques sont unanimes avec 5 étoiles sauf les Cahiers du Cinéma(ah!!enfin), Télérama, l’Écran fantastique et Libération, ce qui est révélateur! Pour ma part c'est une grosse blague!
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J'ai marché à l'audace de ce film, son décalage, d'où ma bonne note, mais en comprenant qu'il ne soit pas satisfaisant pour d'autres spectateurs. Etrange film. Le principe est de mettre ou remettre les gens en couple lorsqu'ils sont célibataires, divorcés ou veufs. Et tous s'y appliquent, sans rechigner ou alors juste un peu. Nous, dans notre fauteuil, on se trémousse du malaise de ce diktat. Pas eux. On n'envie pas leur obéissance, juste la tranquillité d'esprit que cela donne, d'obéir, juste obéir. Sont-ils encore humains à part entière, d'ailleurs ? Les gens ne marchent pas tout à fait normalement, sans que ce soit exagéré, juste en petite touche d'étrangeté. Ils ont des réactions toujours décalées d'une seconde ou deux, s'insurgent peu contre la "direction". Et surtout, n'ont aucun humour. Pas l'ombre d'un second degré. Ceux qui cherchent à fuir cet univers courent vers le refuge des forêts où des Solitaires vivent en groupe. Enfin de la liberté ? On pourrait le croire et s'y couler, mais l'oppression agit ici aussi, dans le cadre strict d'interdictions féroces. Cela donne deux heures étranges, vraiment attachantes, avec un bel amour qui passe par là, des personnages soignés, et cet habillage de petites touches, surtout dans le comportement, qui nous envoie plus dans un monde parallèle que dans un monde futur. Sans rien dévoiler, je trouve la fin parfaite.

Nota : je n'ai pas vu le panneau "aucun animal n'a souffert pendant le tournage" alors je m'inquiète pour l'âne du tout début. Quant au homard, il parait même que sans son unique prédateur l'homme - et la mayonnaise - il pourrait bien être immortel, car ne souffre d'aucune maladie ni de vieillissement. Et si j'en crois les cours de Phoebe dans Friends, quand un homard rencontre sa homarde... c'est pour la vie à jamais de toujours de l'amour. Bon choix, Colin Farrell !

"...Dans The lobster, première oeuvre du grec tourné en anglais, on met en cause l'idéal absurde du couple parfait et de la inutile réaffirmation dans notre état sentimental, comme s'il était un signe indissoluble de notre identité. Il parle aussi de la voie personnelle que chaque un de nous construit de son propre gré mais fortement influencé par la société. De comment tous nos voix semblent finir dans le même idéale utopique que Lanthimos nous déforme pour nous frapper dans la gueule avec son coté le plus sinistre. Magnifique film avec une charge violente pas apte pour tous..."

Lire la critique en entier sur

Mon avis en quelques mots:
Improbable et inclassable, mais néanmoins captivant et intéressant.

Alors on aime ou on aime pas, je sais pas trop. C'est original, c'est sûr! C'est bizarre et décalé, sans le moindre doute! Cette satire sur la société, la valeur du couple et la tare du célibat a le don de faire réfléchir le specateur, le laissant libre de son jugement et de son opinion jusqu'à la scène final façon "Inception" où il est le seul à devoir décider ou deviner si la toupie tombe ou pas.

Critique complète sur mon blog au lien suivant:

Un film difficile à juger de par la complexité de son univers. Catégorisé dans la science fiction , il parait à mon sens, plus comme un film d'anticipation. Le climat inquiétant entretenu par la bande son, tient en haleine tout le long du film . Les ponctuations d'humour noir veillent à alléger un peu l'atmosphère oppressante et nonchalante. Des passages "chocs" (cf: La scène du suicide raté) mettent en avant un voyeurisme parfois déconcertant. J'y ai retrouvé L'ambiance de la série sf "black Mirror" , qui elle traite des addictions et des dépendances aux technologies de la façon la plus glauque possible. C'est un bon film d'auteur, qui ne fera pas l'unanimité selon moi.

Et pourtant, il était sacrément bien "marketé", pour un film indépendant : deux stars hollywoodiennes en manque d'"alter-notoriété" - le fait de sortir du "mainstream" banal, pour toucher du doigt la "noblesse cinématographique" indépendante -, une récompense (légitime ?) de Cannes, permettant un succès commercial d'envergure, pour les films de ce type, dits "différents" ... une entrée et une mise en scène léchée à la Wes Anderson, un pitch loufoque au possible, laissant entrevoir la lisière de l'imaginaire (par nature, impalpable et infinie) et puis ... tout fait "pschitt" : on ne sort jamais du commun, même improbable ; le réal' nous laisse "en vrac", apprécier son œuvre abstraite, tarabiscotée ... trop !légère pour être approfondie. Trop foutraque, pour être intelligible (était-ce le but recherché ?!).

Pourtant, on voudrait tant ressentir la plénitude cinématographiques, que tant de critiques "tendances" - prescripteurs, à tort ou à raison, d'avis - nous donnent "à boire ou à manger" : hélas, rien ! Non pas que nous soyons de gros beaufs étriqués, insensibles et plats ; juste que ce film est tout bonnement indigeste ... et pour couronner le tout, d'une violence vaine.

En somme, une idée de départ séduisante ... et une finalité inaboutie. Il y avait pourtant de jolis morceaux, matières à développement. A nos actes manqués ...