Mon compte
    The Lobster
    Note moyenne
    3,3
    6211 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Lobster ?

    414 critiques spectateurs

    5
    29 critiques
    4
    98 critiques
    3
    112 critiques
    2
    73 critiques
    1
    56 critiques
    0
    46 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2015
    The lobster était cette année en compétition officielle à Cannes, et non pas A l'ombre des femmes ou Desplechin. The lobster, découpé sans imagination en deux blocs, nous montre une vision dystopique du futur. Le cinéaste oppose deux échecs futurs, celui d'une société de l'hyper consommation dans la première partie à celui de l'écologie et du retour à la terre dans la deuxième. Il n'y a pas d'échappatoire, sauf celui d'être amoureux quitte à perdre la vue, donc la vision de la réalité. Vivons dans l'illusion. La première partie se laisse voir malgré de nombreuses répétitions et un côté démonstratif épuisant (voir la voix off superflue qui illustre les scènes). En effet, la beauté de la photographie, les cadres (quels beaux endroits) et l'humour très noir maintiennent en éveil le spectateur. La deuxième partie, malgré le charme irradiant de Léa Seydoux qui fait ce qu'elle peut, est d'un ennui abyssal. La bourssouflure du propos et sa prétention accentue encore un net sentiment de malaise. De plus, le film a vraiment un problème avec la représentation de la sexualité. Le cinéaste ne nous épargne aucune de ces scènes inutiles et grotesques tout en cachant le moindre sexe masculin ou féminin. Fausse pudeur ou vraie déviance ? The lobster est un film médiocre plus intellectuel qu'intelligent sauvé par d'indéniables qualités d'une photographie qui rend hommage à des lieux magnifiques.
    kingbee49
    kingbee49

    38 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2015
    Un film monté comme une déroutante proposition de cinéma. Une ambiance clinique à la Kubrick, un concept d'anticipation aux conséquences tragicomiques, une musique agressive, des acteurs aux taquets et une mise en scène à la fois distanciée et burlesque... On sent qu'il y a du travail, de l'application même...Alors, ou est-ce que ça coince ? Dans le rythme. Beaucoup de longueurs, de scènes étirées jusqu'à l'insupportable, de ralentis symboliquement vains et l'impression qu'on perd du temps et qu'on tourne en rond. D'ailleurs, "le" couple du film, Colin Farrell et Rachel Weisz, (au demeurant excellents), doit attendre le dernier tiers pour concrétiser au prix de péripéties angoissantes et surréalistes... C'est vraiment dommage pour un film par moment jubilatoire et inattendu et qui porte malgré tout de belles promesses.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    De beaux plans parfois, des idées mal "exploitées", beaucoup de répétitions, le côté morbide qui se veut humoristique est assez malsain et limite écœurant. Personnellement si c'était à refaire je passerais mon chemin!
    Incommef ..
    Incommef ..

    4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    Très compliqué de noter ce film tant il surprend, dérange, mets mal à l'aise et parfois fait rire. Je suis allé le voir car les commentaires autour de ce film m'intriguaient : je ne suis pas plus avancé car je ne peux pas dire que j'ai aimé ni été déplu par ce film.

    C'est une sorte d'OVNI, un peu lent sur la fin et parfois cruel sans raison mais intéressant sur certains points, notamment le jeux d'acteur qui est exceptionnel.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Ce film est d'un ennuie à MOURIR, l"idée était bonne mais l'ambiance, la BO, les situations sont glauques, irréalistes...Je ne conseille pas!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    On a donc un film qui part sur de l'absurde avec cette idée de transformation en un animal de son choix si on ne trouve pas "l'âme soeur" au bout de 45 jours dans l'hotel où ils sont amenés. Premier problème rien ne se tient, l'idée même d'un côté fantastique un peu science fiction dans un monde où absolument rien ne le justifie et qui semble tout aussi rationnel que le notre fait que ça ne fonctionne pas, il aurait peut être fallu créer un cadre, un monde, un environnement plus solide pour que ça soit crédible.

    Ce n'est plus dans l'absurde, on est dans le ridicule, aussi parce que le film se prend beaucoup trop au sérieux pour faire en sorte qu'on y croit et nous propose beaucoup des scènes glaçantes et gores et non de l'humour. Le film a voulu faire dans l'originalité mais s'égare et fait dans la débilité, là où une exécution pure et simple de l'individu ne trouvant pas de compagnon aurait été beaucoup plus cohérente.

    Les critères qui valident la formation du couple après le délai imparti sont d'une puérilité à pleurer alors même que la société est censée être construite sur la sacralisation du couple et le rejet du célibat, spoiler: on a un couple qui est validé sur base d'un épistaxis (saignement de nez) ou qui le serait sur base d'une myopie ou autre particularité que partageraient les deux conjoints....


    La première partie du film peut laisser juste perplexe et on se dit qu'on a là un film pseudo intello qui se veut certainement une métaphore de la société grossièrement caricaturale jusque dans ses rapports hommes/femmes.

    La deuxième partie continue la descente aux enfers, dans la longueur et l'ennui avec des résistants spoiler: tout aussi extrêmes, dans la caricature puisque non libertaires et criminalisant, mutilant automatiquement les individus pouvant s'aimer avec une Léa Seydoux absolument pas crédible dans son rôle de chef de la résistance
    et un Colin Farrell et une Rachel Weisz et de nouveau Léa Seydoux dont j'ai trouvé le jeu d'acteur vraiment mauvais dans certaines scènes où ils n'avaient pas l'air de croire à ce qu'ils racontaient et à leur histoire plus que moi.

    Conclusion : on a là un film qui est très lourd, très long, ridicule, on sent qu'il se veut intello et élitiste et trouvera très certainement son public de masturbateurs intellectuels aux fesses bien serrées qui y verront une merveille.
    Nitquen57
    Nitquen57

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Une critique qui va sans doute être compliquée pour moi, car je ne suis sans doute pas encore assez armé pour comprendre toute la mise en scène de cette oeuvre, mais let's try.

    Prix du jury au dernier Festival de Cannes, film de science-fiction combinant un scénario plutôt intéressant avec une possibilité de développer de l'émotionnel assez facilement, je me suis laissé tenter.

    Autant le dire tout de suite, je suis assez démuni de constater que j'arrive à apprécier beaucoup de choses dans cette oeuvre tout en restant relativement extérieur à beaucoup de choses, de par le parti pris de réalisation notamment.

    Commençons par là. Ce film est froid. Les couleurs, claires, presque aveuglantes, les décors, parfois à la limite de la symétrie parfaite, tout est très propre, très carré, sas mouvement.
    Le film ne nous offre également que des plans fixes, parfois agrémentés d'un petit zoom, mais c'est la seule trace de vie que vous offrira cette caméra, visiblement déterminée à démontrer la froideur d'un monde sans amour.

    Car oui, le sujet est là. Attention, le film reste beau et très "poétique" dirons-nous, mais l'immersion n'est pas facilitée par cette manière de filmer qui pousse à se forcer à rentrer dans l'oeuvre.

    Dieu merci ! Il y a tant à dire sur l'Histoire.
    Nous arrivons ici dans un monde où les personnes célibataires depuis 45 jours sont transformées en l'animal de leur choix si elles n'ont pas trouvé leur âme soeur dans un Hôtel spécial. Pour contre cela, un groupe de résistants dans les bois qui n'a pas voulu de cette transformation.

    Le long-métrage regorge d'idées intéressantes, surtout dans la partie Hôtel où l'on s'aperçoit que tout est régi par certains codes, par un règlement très strict. Il y a des règles, y compris pour tomber amoureux. C'est tout l'opposé de ce que devrait être le monde réel, ici les gens s'assemblent par leurs particularités communes et non par leurs affinités.
    Mon seul souci est que je ne sais pas ce que veut me dire ce film. Le traitement des relations humaines est très glauque, de par leur rapport à la sexualité considérée comme un tabou et non uniquement à l'hôtel, de par le traitement des personnes transformées également, et tout ça embrouille un peu mon esprit.

    Ce monde est désincarné, toute la chaleur a été absorbée dans une ville où on n'a pas le droit d'entrer, les personnes amoureuses ne semblent pas l'être, les personnes célibataires sont traitées comme des cobayes à qui on veut réapprendre à goûter à la seule chose permise, le couple, par tous les moyens possibles, les résistants ont eux-mêmes un rapport à la vie à deux très particulier.

    Au milieu de tout cela, on se rends compte qu'une relation ne peut se construire aussi simplement, et c'est là que je n'arrives pas à conclure. Le message est-il d'affirmer que l'amour est plus que cela, ou est-il de dire qu'il est source de souffrance ?
    Telle est la question.

    Dans tous les cas, on ressens que chaque plan du film a été pensé pour passer un message. Chaque cadrage est là pour montré la distance que l'on a avec les personnages, certains personnages sont absents du cadre pour montrer le côté "mécanique" de ce monde, chaque mouvement est fait pour redonner un sursaut de vie et d'espoir aux protagonistes, chaque placement à une table a un sens. Et je suis sûr d'avoir oublié pas mal de choses.

    De plus, les acteurs sont tous incroyables. Colin Farrell est méconnaissable. Léa Seydoux, qui progresse visiblement de film en film, est au top de sa forme, Rachel Weisz est très émouvante. Bref...

    Ce long-métrage offre énormément de choses et vous n'en ressortirez pas indifférent. Néanmoins, il est fait pour un public averti, près à s'enfermer deux heures dans un monde lent, froid, et agrémenté de musique classique. De la vraie science-fiction traitée comme un film d'auteur.
    Intelligent, savamment exécuté, mais très subjectif et déroutant au niveau de son message. Trop déroutant...
    Yves G.
    Yves G.

    1 470 abonnés 3 492 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2016
    Dans un futur doucement totalitaire, le célibat n’est plus toléré. Les divorcés et les veufs sont envoyés dans un hôtel de luxe où quarante-cinq jours leur sont laissés pour retrouver une compagne. S’ils échouent, ils seront transformés en l’animal de leur choix. Le homard, c’est l’animal dans lequel le héros, interprété par Colin Farrell, a choisi d’être réincarné.

    Le parti pris de Yorgos Lanthimos est radical. Comme dans "Canine" ou "Alps", ses précédents films, il flirte avec le fantastique et l’absurde. Ici il s’attaque au modèle du couple et à l’injonction que nos sociétés nous adressent de nous y conformer. « Mariez-vous ! Accouplez-vous ! Sinon… »

    Le sujet serait vite épuisé si le réalisateur n’avait l’intelligence de le renverser.
    Car Colin Farrell, après avoir échoué à trouver une compagne, réussi à s’évader pour se réfugier dans les bois, auprès d’une bande de croquants en rupture de ban qui ont décidé d’interdire l’amour et de châtier l’empathie. Dans ce groupe, dirigé de main de fer par une Léa Seydoux en poncho kaki, Colin Farrell tombe vite amoureux de Rachel Weisz.
    Du coup, le film gagne en complexité.

    Entre le modèle du couple et la valorisation de la liberté individuelle, la société nous adresse des injonctions contradictoires. La réponse finale du réalisateur pourra sembler frustrante. Elle est, tout bien réfléchi, la plus intelligente qui soit.
    Regis D
    Regis D

    34 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Je ne pouvais pas aller jusqu'à dire très bien, mais quand même il fallait oser. Ce qui est énorme dans ce film, c'est le traitement sérieux de ce monde dans lequel le couple est une obligation légale, sans quoi, vous serez transformé en l'animal de votre choix.
    Du coup, la cocasserie de la situation nous donne quelques scènes assez drôles mais jamais loufoques.
    Collin Farrell avec son surpoids sûrement voulu pr le rendre moins attirant et donc plus "normal" assure une bonne prestation.
    Pour le message, peut-être est-ce une critique, une version étendue futuriste du modèle standard, presque idéal, ou considéré comme tel de notre mode de vie actuel.
    Quoiqu'il en soit, ce film est bien fait, un petit ovni qui mérite tout le sérieux des spectateurs.
    Bon film !
    Manuel L.
    Manuel L.

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Original et bien fait mais un concept d'humanité un peu trop irréaliste même sur le ton de la fable: pour qu'un couple se forme et dure, il suffit d'un point commun clair entre les deux membres (ex:saignement de nez...); quant à la manière d'enfanter, elle paraît oubliée (les enfants sont fournis déjà assez grands aux couples formés).Pour ne pas parler de la transformation plus vraie que nature en animal de leur choix de ceux qui échouent à trouver l'ame sœur (chien,homard,etc).
    ckcarmen
    ckcarmen

    5 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Un film débile de A à Z. Il n'y a pas matière à réfléchir ni esthétisme. On attend un sens qui ne vient pas. On été complètement dupé par les étoiles attribuées par les critiques, la palme et la bande annonce qui n'est absolument pas représentative de ce film qui est glauque et violent jusqu'au bout.
    Acidus
    Acidus

    724 abonnés 3 711 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    "The Lobster" est une curiosité tant par son histoire que par la façon du réalisateur de la mettre en scène. Tout y paraît surréaliste, absurde mais avec un fond de vérité dérangeant. Malgré une intrigue qui tient presque de la farce, il existe une véritable réflexion (autour de l'amour, du couple et du regard de la société sur ces thèmes) derrière ce long métrage. Ne vous attendez pas à rire face à ce cynisme ambiant ! La tonalité dominante du film est sinistre et sombre. Le réalisateur met alors le spectateur dans une position inconfortable entre la violence des images et des scènes souvent loufoques. Le résultat est certes déroutant mais plaisant dans son ensemble. Il faut aussi mentionner cette superbe BO qui vient appuyer judicieusement les passages les plus "sensibles" et y apporter un dose supplémentaire d'émotion. "The Lobster" ne plaira pas à tout le monde mais c'est son caractère unique et atypique qui le rend si savoureux.
    Septième Sens
    Septième Sens

    85 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Le saugrenu peut avoir du bon. The Lobster, l'un des films les plus étranges de la cuvée 2015 au Festival de Cannes, a beaucoup fait parler de lui. Dystopie déconcertante, le film dépeint le quotidien tragique d'êtres non moins pathétiques. L'amour n'est plus un droit mais un devoir. Et si nous ne trouvons pas chaussure à notre pied, nous sommes changés en animal. Saugrenu, donc. Surtout lorsqu'on apprend que Colin Farrell tient le rôle principal de cette œuvre hybride. Tant mieux, puisqu'il excelle en célibataire introverti et désenchanté.

    Nos sentiments deviennent artificiels et les instances sociales nous poussent à renvoyer à autrui une image parfaite. Comme s'il était anormal et malsain, dans notre société, d'être célibataire ou de vivre seul. The Lobster dénonce ces codes sociaux par un récit annihilé de toutes émotions extérieures. Les cadrages, fixes et ultra-précis, soulignent une certaine rigidité ambiante. Rien ne dépasse dans cet hôtel et tout est orchestré à l'avance. Cette première partie dans ce décor aussi stérile qu'une chambre d'hôpital est pertinente en démontant toutes les valeurs que le couple pense avoir acquis.

    La deuxième partie pourrait presque paraître comme l'anti-thèse de la première. Si le procédé scénique reste le même (l'austérité comme maître-mot de la narration), le message véhiculé prend à contre-pied l'idée d'union naturelle. Ce virage sauvage et morbide montre qu'il faut vivre seul et fuir le contact physique. Certaines séquences (chez les parents de Seydoux notamment) font malheureusement du surplace et délivrent un propos moins percutant. Trop excessif, ce chapitre n'a pas la force de la première partie. Néanmoins, l'apparition de Rachel Weisz ajoute une touche innocente et poétique à ce scénario, au ton acerbe. Face au message schizophrène de The Lobster, c'est par son intermédiaire que les mystères de l'amour seront résolus. Grâce au sacrifice.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 novembre 2015
    Grande déception pour ce film qui surfe sur des métaphores métaphysiques du niveau du homard... la bande annonce n'annonce pas vraiment ce à quoi on pourrait s'attendre.
    Du film pour intellos qui jouent aux intellectuels...
    Z20050122132640703524465
    Z20050122132640703524465

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2015
    pas drôle, long, une envie de quitter la salle ce que d'autres spectateurs ont fait...
    les acteurs jouent bien mais c'est tout, on s'ennuie
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top