Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 23 novembre 2015
Après deux films dans sa Grèce natale, Yorgos Lanthimos réalise un film international avec un casting faramineux. D'abord, le scénario est vraiment labyrinthique, comme d'habitude chez Lanthimos, on ne voit pas dès le départ où il veut en venir mais, à la fin, il y a une vraie réflexion sur notre société. Ensuite, la réalisation est belle avec des cadres biens choisis et une photographie qui colle à l'atmosphère du film. Les acteurs sont tous très bons, Colin Farrell excelle, comme Rachel Weisz, mais ils ne faut pas oublier Jhon C. Reilly, Ben Whishaw ou encore Léa Seydoux. Bref, "The Lobster" est un film puissant de poésie.
Un film bien plus inquiétant que drôle fondé sur un monde absurde qui nous fait réfléchir au couple et à la solitude. Colin Farrell a pris beaucoup de poids pour jouer ce drôle de personnage étrange prêt à tout à se remettre en couple. La vision du sentiment amoureux est renouvelée par l'immersion dans ce monde étrange où les règles du jeu sont arbitraires et extrêmes. Pas le meilleur film de l'année mais une expérience intéressante.
Très bon film avec semble-t-il peu de moyens. Le cocasse et l'absurde sont partout présents. L'extrême cruauté des situations est parfois difficile à vivre même si tout n'est que suggéré
Qu'est-ce qu'un bon couple ? Plus généralement, qu'est-ce que l'Amour et ce qui le déclenche ? Voilà les questions que semble nous poser ce film atypique, décalé sans jamais être long et ne manquant pas d'être émouvant. On s'attache rapidement aux personnages et à leur romance tendre et sans chichi. Une espèce de Roméo et Juliette revisité et complètement déjanté qui nous fait passer de l'horreur au rire en moins de dix minutes. Pour résumer : humour, décalage, sentiments, et réflexions sont les mots qui définirait le mieux ce film. Jolie polémique sans aucune prétention.
Inclassable, ce film partage . Le thème particulièrement singulier qu'il aborde laissera pantois plus d'un. Le terme de fable attribué par la plupart des spectateurs est juste. Sidérant dés les premières images on se doute que l'on va se retrouver dans un univers loufoque à souhait. L'absurdité comme fil conducteur va rappeler aux très anciens les péripéties des Shadocks et des gibis avec cette histoire originale sans "queue ni tête ". Là, la quête de l'âme sœur est motif d'existence sinon....gare ! Si la première partie est prenante, le déroulé menant à la conclusion du propos est moins accrocheur et peut laisser perplexe mais là est la volonté du réalisateur.
Cela commence plutôt bien : un univers (très) original, subtilement inquiétant et développé de façon relativement cohérente, le tout peuplé de personnages étranges interprétés par des acteurs talentueux. Ce qui nous offre plusieurs scènes assez étonnantes, voire réjouissantes, Yorgos Lanthimos exploitant avec un certain talent les différentes possibilités que son point de départ lui permettent. Hélas, spoiler: une fois que notre héros quitte l'hôtel , le film perd quasiment toute sa substance. Il y a beau avoir encore quelques idées, on est loin de l'audace de départ, beaucoup de passages apparaissant même assez gratuits, voire simplement pour meubler un récit qui semble presque fini au bout d'une heure. Après, il y a une démarche, un regard, quelque chose de surprenant jusqu'au bout (notamment à travers cette étrange relation unissant Colin Farrell et Rachel Weisz), mais elle ne suffit pas pour nous tirer d'un ennui poli mais réel, les poses d'auteur jusqu'ici bien évitées par Lanthimos apparaissant de plus en plus évidentes. Intrigant donc, parfois séduisant, mais surtout décevant
On adhère ou pas. À la manière d'un poème ou d'un tableau qu'on ne comprend pas forcément mais qu'on apprécie. Mais il faut reconnaître qu'il y a un style et un univers plutôt original qui n'est pas sans rappeler "Fahrenheit 451". Touché par la vulnérabilité des personnages. Pas simple mais qui sort des sentiers battus de la production actuelle.
Après le superbe et subversif "Canine",difficile de ne pas cacher sa déception:mise en scène paresseuse,fin que l'on ne voit plus venir,et surtout scénario qui tourne à vide et se répète.
J'ai trouvé que la bande annonce est finalement assez représentative de ce que le film a à proposer. Une ambiance et un Univers décalé, des personnages barjos (les acteurs jouent d'ailleurs tous bien leur role, sauf peut être Lea Seydoux mais j'ai du mal à apprécier son jeu d'une manière générale, c'est probablement plus une question de gout personnelle qu'autre chose) et un humour noir bien dosé. Chose assez rare pour être soulignée, tous les gags ne sont pas dans la bande annonce et on trouve quelques bonnes surprises. La bande son est par contre assez étouffante à la longue et je commençais à décrocher au moment du dénouement. Bref, sans être un grand film, le film surprend assez pour qu'il soit drole et sympa. Donc si l'humour noir décalé vous plait et que vous avez accroché à la bande annonce, laissez vous tenter.
Une automobiliste armée d'un pistolet exécute un âne en pleine campagne. Un homme présente son chien comme son frère et énumère les qualités d'un crustacé. Une jeune femme devient un poney à crinière blonde... Dans la thématique "bestiaire au cinéma", ce film trouve une place de choix. Dans la catégorie "objets filmiques non identifiés", aussi. Au coeur du scénario, il y a une réflexion bien singulière sur l'amour, le couple et le célibat, via leurs représentations et fonctions sociales. Le cinéaste grec Yorgos Lanthimos (Canine, Attenberg, Alps...) transforme en systèmes totalitaires les pressions qui pèsent sur deux façons de vivre en société, seul ou à deux. Il développe ainsi deux tyrannies - une tyrannie du couple dans un cadre hôtelier, une tyrannie du célibat dans un cadre forestier - aussi impitoyables entre elles (la fameuse chasse aux Solitaires et ses représailles terroristes) qu'en leur propre sein. Le résultat oscille entre film d'anticipation sociopolitique, comédie surréaliste et drame amoureux. Quelque part entre Orwell et Buñuel... Le réalisateur, loin de partir en vrille sur un mode décalé, déploie un récit très élaboré dans sa "logique absurde". Inventivité romanesque et intelligence critique appliquée aux standards sociaux structurent un récit à la fois très carré et toujours surprenant. Cette inspiration originale et stimulante ne va pas toujours sans une certaine froideur schématique et quelques longueurs didactiques, mais l'humour noir, bien cinglant et sanglant, rend la chose globalement jubilatoire. Cerise sur le gâteau : le contre-emploi de Colin Farrell en bigleux-bedonnant.
The Lobster présente clairement un attrait pour la fable allégorique et une certaine distance ironique qui peut déstabiliser au premier abord. Mais la performance de Colin Farrell, l'une des meilleures de sa carrière, et la mise en scène à la fois crue et élégante emporte le spectateur dans cet univers ultra-restrictif. En bref, un objet cinématographique à la fois fascinant et ennuyeux. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
C'est un film qu'il faut aller voir car, à défaut d'être totalement réussi, il possède une originalité qui le démarque des productions habituelles. L'idée de départ est brillante, le traitement est ensuite légèrement cocasse car le scénario laisse quelques flous, mais cela reste très intéressant à suivre. Le casting est relevé, Colin Farell en tête, et certaines scènes sont excellentes Dans tous les cas, il mérite d'être vu ne serait-ce que pour se faire sa propre opinion.
Très étrange, des scènes très bien trouvées, mais des autres qui m'ont dérangées par leur sadisme et violence. Bref, content de l'avoir vu. Pas sûr que je le reverai.
film étrange, j'ai bien aimé la mise en scène, les beaux paysages, rachel weisz... pour le reste, je prends le film comme une réflexion sur l'amour et la liberté, avec d'un côté une société obligeant ses citoyens à vivre en couple, de l'autre une minorité rebelle de célibataires, où il y a un peu moins de contraintes, mais où l'on est obligé de rester célibataire, du coup où que l'on soit les sentiments sont faux, affectés ou refoulés ; dans un tel monde est-il possible de tomber amoureux et de vivre sincèrement cet amour ? Par rapport aux autres commentaires, je n'ai pas été choqué par le film, plus surpris par sa façon frontale de montrer les mauvais traitements, nous n'y sommes pas habitués. Par contre je ne suis pas arrivé à m'attacher aux personnages et du coup à m'intéresser à ce qui leur arrive.
Une histoire commence bien, pleine d humour noir et de cynisme, mais qui se poursuit avec differentes aberrations de scenario, tendant vers la negativité... Dommage, on aurait souhaité que l histoire prenne une autre tournure. De bonnes idées malgré tout, mais qui ne permettent pas de recommander vivement ce film.