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Incertitudes
210 abonnés
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4,0
Publiée le 18 juillet 2016
Un film déprimant mais assez révélateur sur notre mode de vie actuel en vogue depuis les années 90/2000. En effet, tout le monde se bat pour faire les meilleures écoles. Avoir le meilleur travail possible. Avoir une jolie femme. Gagner beaucoup d'argent pour pouvoir s'acheter une belle voiture. Une belle maison. Jean-Marc Vallée remet en cause ce schéma peut-être tentant sur le papier mais finalement assez creux en prenant un banquier devenu subitement veuf souhaitant donner un nouveau sens à sa vie. D'accord, la métaphore de la démolition de la maison n'est pas des plus subtiles. Surtout qu'elle revient avec beaucoup d'insistance. Oui, mais ce serait passé à côté de la cruauté du personnage ne semblant nullement affecté par le décès de sa femme à ses côtés dans un accident de voiture et nullement coupable de s'en être tiré à si bon compte. Ce serait passer à côté de sa folie douce qui va lui donner envie de repartir de zéro. De s'attacher à une mère célibataire droguée et de son fils homosexuel. Tour à tour grave, drôle, touchant, donnant à réfléchir sur notre propre vie et sur comment l'améliorer, plutôt que de la démolir, Demolition m'a plutôt donné envie d'aimer la vie, d'aimer les gens, d'aimer les rencontres et de saisir les occasions quand elles se présentent. Et même si ça ne se concrétisait pas, c'est bien d'y avoir au moins pensé le temps d'un film grâce au cinéma.
Original, ce film qui relate la révolte d'un individu en proie à la dépression l'est incontestablement. Mais je ne pense pas que cela suffise à en faire un grand film. Les scènes de destruction sont, par exemple, beaucoup moins jouissives que celle du fameux Mullholand Drive de D. Lynch où le réalisateur détruit à coups de batte de base-ball la voiture de luxe de son producteur indélicat. Pourquoi ? Sans doute parce que la mise en scène n'installe pas suffisamment le personnage et n'explique pas assez l'origine profonde de son malaise. C'est bien pensé, très bien joué (bravo aux acteurs), mais à mon avis trop lisse et je reste pour ma part sceptique.
Nouvelle interprétation magistrale de Jake Gyllenhaal dans ce film qui oscille entre drame et...comédie. Le plan sur son visage lors de l'accident m'a littéralement scotché, je ne m'y attendais pas du tout.... On assiste ensuite à la dérive de ce personnage complètement décalé par rapport à la situation devant des protagonistes totalement médusés par ses différentes réactions... A noter également la très jolie bande son qui accompagne à merveille les superbes plans du réalisateur québécois.
Ce film arrive à nous faire passer au dessus du cliché "associés et gendre d'un riche patron de la finance qui perd sa femme". Outre le jeux épatent de JG et du reste du casting, la musique y est soigné. Et pour un film qu'on attendait triste se révèle avec un côté jouissif, une envie de devenir franc comme lui et de l'aider à "démolir" son mariage.
Demolition suit le parcours d'un jeune veuf détaché et qui se demande bien pourquoi.... Le casting est plus que bon et le plus surprenant est bien le jeune Judah Lewis. On arrive même à comprendre pourquoi il détruit tout ou plutôt pourquoi il déconstruit tout. Un bon film sur la relation à l'autre....Le seul bémol se trouve dans la somme des clichés bien pensants mais étrangement çà passe bien, encore une fois grâce au casting.....
Moi qui n'aime pas du tout les films d'auteur, surtout ceux qui sont particulièrement lents, j'ai très bien apprécié celui-ci. Peut-être est-ce dû au charisme de ses acteurs. Gyllenhaal et Watts ont le talent qu'il faut pour nous faire apprécier n'importe quel scénario. Même le scénario, malgré sa lenteur, est captivant.
Ce film a de très bons moments et une histoire joliment racontée par moment mais je suis resté sur ma faim au final et l'ai trouvé très long à partir d'un moment.
Le deuil le plus touchant, le plus réel, et le plus sincère du cinéma.
Je m'attendais à tout sauf à ça, la bande-annonce m'ayant vendu un petit truc positif, je me suis retrouvé face à un drame rafraichissant et intelligent. Je vais pas m'étaler sur l'histoire, raison principale du pourquoi du comment il faut voir ce film, mais il m'a fait ressentir de belles émotions. La construction des scènes est parfaite, un parfait enchaînement dans le scénario, et les sentiments partagés à l'écran. Les personnages sont suprêmes pour souligner le propos du film, et les acteurs les font vivre à la perfection.
Pour une fois que je ne finis pas frustré à la fin d'un film ! Une belle leçon sur la vie, la mort, l'amour, l'amitié, le couple.
Un très beau film. Qui nous emmène dans une histoire particulière. Ce film est une balade entre joie et tristesse. Pose la question du deuil et de l'amour. Je suis fan de jake gillenhaal et donc peu objectif mais il signe ici une bonne performance dans un role qui prend le contre pied de ses roles habituels. Et enfin mention speciale a la bande son.
Un brillant trader perd sa femme dans un accident de voiture, nous suivons son errance dans les jours et les semaines qui suivent, hélas un sujet grave ne fait pas forcément un bon film
Malgré un pitch vu et revu des milliers de fois, « Demolition » possède ce petit quelque chose, ce petit grain de folie qui le rend particulièrement efficace et plaisant. Entre l’interprétation endiablée d’un Jake Gyllenhaal qui jongle avec les émotions avec une facilité déconcertante, la bande-son très rock’n’roll délicieuse et la mise en scène qui ne laisse aucun angle de tir à l’ennui, « Demolition » est un quasi sans-faute.
ça me semble être un film raté, car les faiblesses du jeu d'acteur de Jake Gyllenhaal apparaissent à force de mettre le personnage central trop en avant avec des plans continus sur lui comme c'est fréquent dans les films américains qui se focalisent sur le personnages principal. Il ressort un manque d'expression manifeste, des yeux globuleux sans âme, un air constamment interrogateur sans raison, il est mono-expressif alors que son personnage original et excentrique à la base est sensé exprimer les divers états d'un homme détruit par la mort de sa femme (scénario pas très original), touchant le fond et reprenant goût à la vie grâce à Naomi Watts dont tous les talents d'actrice ne suffisent pas à repêcher le film.
Après le décès tragique de sa femme, les errements d'un cadre employé dans la finance. Ce film est une vraie déception, on attend qu'il s'emballe et nous sorte de l'ennui, mais en vain. Le lourd couvercle déposé sur le deuil ne se soulève pas vraiment, et nous laisse sur notre fin. J'attendais bien plus de la composition de Jake Gyllenhaal qui reste au stade de l'anesthésie. Est-ce la démonstration d'un deuil impossible que ne décrire que l'étape du déni, de l'anesthésie des émotions ? C'est un peu court pour un sujet de film, en tout cas, la démonstration laisse à désirer...