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Un visiteur
4,5
Publiée le 13 janvier 2018
C'est l'histoire de Davis Mitchell (de Jake Ghyllenhaal) qui perd sa femme dans un accident voiture (lui s'en sort indemne). Mais sa mort ne le fait pas pleurer, il ressent rien. Il écoute un conseil qu'on lui a donné "il faut détruire pour mieux reconstruire". La seule chose qui l'obsède, cest donc démonter/détruire spoiler: tout ce qu'il marche pas autour de lui , il trouve son bonheur comme ca. Les questionnements sur sa vie et son mariage surviennent petit à petit via une correspondance avec une inconnue et son fils. Puis il lie d'amitié avec elle et lui confis toute sa vie. Puis il se rend compte qu'il n'était pas le mari parfait (pas attentionné, a fond dans son boulot dans la finance). spoiler: En détruisant sa maison, il tombe sur une lettre de sa femme ou elle annonce qu'elle est enceinte, mais ça date de plus d'un an. Après une dispute avec ses beaux parents, sa belle mère lui avoue qu'elle avait une relation extraconjugale. Ca le touche vraiment, il se rend compte quil l'aimait. Il essaye de se reconstruire en profitant de la vie et des petits bonheur. Bref très touchant.
Autant j'ai aimé Dallas buyers club, autant là j'ai été déçue, par ce film qui n'a ni queue ni tête. Jake Gyllenhaal passe son temps après la mort de sa femme à démonter ou à détruire, pas de scénario construit, quelques bons passages avec Naomi Watts mais dans l'ensemble très ennuyeux (d'ailleurs je me suis assoupie).
[...] La descente aux enfers ne se fait pas de la même façon pour chacun, et si Chris Cooper en père détruit incarne le chagrin à merveille, le rendu de Davis (JG) est saisissant. Au détour d'une conversation sur la mort de sa femme en bar il parvient à faire rire (discussion du prix des cocktails) [...]
Je n'ai pas été emballé par ce nouveau film de Jean-Marc Vallée, réalisateur de Dallas Buyers Club. Une nouvelle fois un drame ou le personnage principal va se remettre en question; sauf qu'on est loin d'un Dallas Buyers Club. On dirait même que le réalisateur a cherché un titre qui n'existait pas encore, et qu'il a essayé d'en faire un sujet. Le concept n'est autre qu'après une démolition, il faut reconstruire... Pourtant il aurait été possible d'avoir un bon film avec ce sujet très banal, mais c'est pas celui-là. Il n'y a pas de vrai morale ni d'émotion et c'est ce que j'étais venu chercher. Un commentaire a fait notion de la réflexion de devenir moins matérialiste, ce qui m'a attiré pour aller le voir, mais malheureusement j'en ressors pas d'accord avec ce commentaire, la morale n'a rien a voir avec ça. Bref beaucoup de longueur dans ce film où on n'en voit quasiment jamais l'intérêt.
Vallée est audacieux, mais il frôle de peu le film indépendant à la recette magique comme on ne les aime plus... Il ose plein de choses, le récit déglingué, le clip à tir-larigot, le décor comme métaphore de la psyché, mais surtout, il ose par moment ce que beaucoup se refuse désormais : les gestes de l'insouciance. Jake Gyllenhaal et Judah Lewis
Demolition est résolument un film d’acteurs, mené par un Jake Gyllenhaal au top de son talent. Une prestation surélevée par une mise en scène et un scénario entièrement consacrés aux personnages.
Je suis peut-être trop conformiste pour apprécier à sa juste valeur cette rencontre entre un veuf déjanté et la responsable camée d'un service clients, dont le fils jure comme un charretier. Ne supportant plus les apparences belles et fausses, le veuf joyeux désosse tout ce qui lui tombe sous la main comme des gamines éventrent leur poupée pour savoir ce qui se cache à l'intérieur. On peut trouver cela profond voire drôle; j'ai trouvé cela grotesque et ennuyeux.
Jean-Marc Vallée aime traiter des sujets qui titillent les émotions et qui vont fouiller dans les relations familiales et intimes, sans mettre mal à l'aise, au contraire, en ouvrant plutôt l'esprit. Je l'avais découvert avec le délirant C.R.A.Z.Y. en 2005 et j'ai été scotchée par Dallas Buyers Club en 2013. Dans Demolition, il se penche sur le lourd thème du deuil avec Jake Gyllenhaal encore une fois possédé par la folie de son personnage. Ici, pas de transformation physique comme il a pu nous habituer, seulement de la justesse d'interprétation et quelques regards qui donne l'impression que la folie le gagne vraiment. Cet acteur est sûrement l'un des meilleurs de sa génération et il porte cette histoire par la qualité et la finesse de son jeu. L'histoire soulève quelques questions sur notre société où tout va plus vite et où il faut bien rentrer dans des cases prédéfinies. Le personnage de Davis, après avoir vécu un choc brutal, va remettre tout cela en question en commençant par détruire avant de mieux reconstruire. Demolition est une belle histoire originale qui a le don de mettre de bonne humeur malgré le sujet initial sur le deuil. La bande son entraînante donne envie de vivre la vie à cent pour cent, à l'image de Davis, de prendre le temps d'observer les choses et d'être moins matérialiste. Voir la critique complète sur mon blog :
Le film démarre d'emblée par une tragédie, un accident de voiture dans lequel Davis (Gyllenhaal) perd son épouse et suite auquel il s'aperçoit qu'il ne ressent rien, ni tristesse ni amour... Il écoute sans vraiment faire attention un conseil ("il faut démolir pour reconstruire") d'un beau-père avec qui il ne s'entend pas forcément, il s'épanche dans un courrier avec une inconnue, il démonte tout ce qui passe s'il a le moindre besoin viscéral... etc... Jean-Marc Vallée signe un film qui frôle le pur chef d'oeuvre. On y pleure de joie, on y pleure de tristesse, on y rit et sourit et parfois il nous donne une pêche d'enfer. A voir et à conseiller !
Ce film est porté par l'acteur principal Jake Gyllenhaal qui encore une fois nous montre l'étendu de son talent et son potentiel d'acteur. Par contre, je m'attendais a être plus ému, l'antipathie du personnage l'emporte sur l'émotion.
Une histoire peu banale, des personnages intéressants, de beaux plans, d'excellents acteurs, c'est parfois glaçant mais aussi touchant... I love this film...
Tout démolir pour mieux (se) reconstuire… C’est le programme alléchant du nouveau film de Jean-Marc Vallée (Dallas Buyers Club, Wild…). Techniquement abouti, Démolition ne tient pourtant pas toutes ses promesses, le réalisateur québécois fait du burn-out de son personnage principal (à la suite d’un deuil) un divertissement vaguement sympathique et beaucoup trop sage, à des années-lumière du vertige métaphysique que le projet pouvait susciter.
Jake Gyllenhaal est un comédien transcendant et transcendé par ce film singulier.
Une triste histoire de deuil pour David Mitchell. On va l’accompagner dans le déni, la rage puis la renaissance.
Le comédien est subtil et tout simplement incroyable dans cette performance aux multiples visages.
Un scénario parfois déroutant, pas toujours crédible mais tellement puissant que l’on est saisi par l’émotion et la sincérité des personnages et des situations.
Mitchell perd sa femme dans un accident dont il sort indemne physiquement. Il semble d’abord sous le choc, puis comme vide et absent. Une histoire de réclamation va lui permettre d’entretenir avec le « service client » (d’un distributeur de confiserie défaillant) une correspondance bien étrange, comme une thérapie où il se livre sur papier. On le soupçonne d’être un monstre puis on apprend à le connaître pour l’aimer de plus en plus.
Karen Moreno travaille au service client et devient sa confidente puis son amie, une belle rencontre dont chacun va tirer un bénéfice. Naomi Watts, en mère célibataire, est plus naturelle que jamais, un peu barrée mais si aimante et généreuse.
La révélation c’est ce jeune adolescent interprété par Judah Lewis, une découverte renversante qui n’est pas sans rappeler le jeune Dicaprio, il est vif, juste et malicieux.
Un film porté surtout par ses acteurs, évidemment tous bien dirigés, mais très investis. Une BO collé au film et rythmée, qui nous fait danser avec Gyllenhaal
Après l’acceptation de la mort dans « Dallas Buyers Club » c’est la reconstruction de la vie après le décès d’un proche. Jean-Marc Vallée est un conteur d’histoire, il s’égare parfois dans les bons sentiments, mais sa réalisation, son originalité et sa direction d’acteurs font toute la différence. Il fait définitivement partie des meilleurs de sa génération.