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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 avril 2016
Tout simplement superbe. Un film extrêmement émouvant et qui en dit long sur le difficile travail de deuil. Jake Gyllenhaal campe un financier en apparence insensible avec brio. Très belles vues de New York et particulièrement de Coney Island. Un vrai beau moment de cinéma.
Un film agréable, qui fait du bien au moral, nous faisant passer du rire (ce qui peut paraître étrange) aux larmes. Jake Gyllenhaal nous fait encore une très bonne performance, Naomi Watts et Chris Cooper sont aussi très bons et le jeune Judah Lewis est très attachant. Très sympa.
Un très bon film de Jean Marc Vallée. La réalisation est soignée malgré quelques longueurs au début du film. L'histoire est intéressante à suivre et les personnages sont hauts en couleurs. Jake Gyllenhall est une nouvelle fois excellent.
Après le sublime dallas buyers club, le quebecquois Jean-Marc VALLEE signe son nouveau film sous l'angle du questionnement post drame. on soulignera la magistrale interprétation de jake gilllenhall, exceptionnel de justesse et qui sait mieux que personne porter aux nues le chagrin sans un fairenun film dépressif. une superbe leçon de différence... à voir
Retour de Jean-Marc Vallée deux ans après Wild (disons plutôt suite de son aventure américaine) avec cette fois, Demolition, l’adaptation d’un scénario « blacklisté » en 2007 (scénario réputés inadaptables) et un personnage principal donné à l’actuel enfant chéri de ses dames : jake gyllenhaal ! ♥♥♥½
Banquier d’affaires ayant brillamment réussi, Davis (Gyllenhaal) a perdu le goût de vivre depuis que sa femme est décédée dans un tragique accident de voiture. Malgré son beau-père qui le pousse à se ressaisir, il sombre de plus en plus. Un jour, il envoie une lettre de réclamation à une société de distributeurs automatiques, puis lui adresse d’autres courriers où il livre des souvenirs personnels. Jusqu’au moment où sa correspondance attire l’attention de Karen (Watts), la responsable du service clients. Peu à peu, une relation se noue entre eux. Entre Karen et son fils de 15 ans, Davis se reconstruit, commençant d’abord par faire table rase de sa vie passée …
Dès les premières minutes, un montage énergique et sous forme de vignettes viennent tonifier un récit qu’on pourrait croire faussement dramatique ! S’ajoute ensuite la sauce Valée à savoir le mélange régulier de scènes fantasmée et flashback jumelées à une musique savamment sélectionnée… On n’est jamais très loin du vidéo clip même si le réalisateur québécois prend bien soin de ne jamais éterniser ses séquences façon Xavier Dolan pour Celine Dion ou Oasis. Au contraire, il trouve même le juste équilibre entre récit et exercice de style. Lui qui avait donné l’impression de s’en débarrasser avec Dallas Buyers Club semble faire fi de la thématique plutôt dramatique pour au contraire élever son film vers une célébration de la vie.
Pendant tout le film, le récit signé Bryan Sipe jongle habilement entre le drame et l’humour : Vallée en profite pour enfoncer le clou. Lui qui a annoncé dans la presse vouloir procurer des émotions avec Demolition et surtout l’envie de vivre, y arrive aisément.
Certes, parfois le trait est un tout petit peu trop appuyé (les accords mineurs et Aznavour planifié une deux puis trois fois pour évoquer la mélancolie, les transitions sous forme de vidéoclip sur la plage de Coney Island…) et on sent l’ensemble très « grand public » mais il permettra aussi au public de s’y retrouver avec cet opus et véhiculera, comme le souhaitait son auteur, une grande envie de vivre : Un anti-Américan Psycho !
Bien que l'intrigue soit intéressante, le réalisateur canadien de "Dallas Buyers Club", ne nous éblouit pas. "Demolition" ne réussit pas à éviter les blagues de sitcoms et les stéréotypes. Les clichés américains gâchent le discours de fond (déconstruire pour reconstruire). L'attrait pour l'histoire disparaît au cours du film et on tombe presque dans les codes d'une grosse publicité pour les assurances avec une mélodie rock, où seul le slogan manquerait.
L'idée originale est formidable, Côme on aimerait tant en trouver dans des nouveaux films. L'interprétation est toute en nuance même si parfois elles déchire, la bande son est juste à tempo. Car il faut surtout voir cette démolition, comme une reconstruction, après chaque étape douloureuse, après chaque griffure, et croire que tout est possible. Alors bien sûr il y a des divagations qui peuvent nous pré (le break de chasse) mais tout compte fait, ce film est une réussite.
Jean-Marc Vallée poursuit sa route hollywoodienne avec Demolition. Un film sur le deuil et la renaissance qui séduit d’abord avant de se perdre en chemin.
4/5 ? Gyllenhaal est au top, les autres ne sont pas en reste. Scénario tout en délicatesse et en force brute. J'ai juste adoré la bande son, et je suis ressortie du ciné la gorge nouée et le sourire aux lèvres.
Jake a force d'interpréter des Feller des dépressifs ou autres déjantés, cela va devenir une étiquette voir un boulet... Il est néanmoins vraiment crédible dans ce gars en devenir en pleine démolition. Naomie w est adorable et ses rides sont terriblement sensuelle et charmant.... Beaucoup de pudeur et de sensibilité à L'adolescence ..... Pourtant cela s'essouffle assez vite et on reste sur sa faim ... Dommage.
Encore un film sur le deuil. Cette fois, dans Demolition, la perte de l'être cher est source de violence à l'égard des objets comme symboles d'une vie passée désormais à jeter, ou plutôt à détruire. L'extravagance et la fantaisie du film de Jean-Marc Vallée auraient pu séduire si le cinéaste avait cru un peu plus à son scénario mais il est vrai que celui-ci n'est guère concluant, surfant sur les états d'âme de son héros déboussolé pour ne pas dire atteint d'une démence douce. Coincé entre le film indépendant et le véhicule à stars (Naomi Watts, un peu, Jake Gyllenhaal énormément mais c'est quand même grâce à lui s'il est regardable), Demolition se fourvoie dans une audace de façade ce que la conclusion, ô combien "rassurante", viendra confirmer. Ce n'est pas pour autant le pire film de Jean-Marc Vallée (souvenir amer de Café de Flore) mais ce n'est pas une consolation pour autant.
film avec des personnages très attachants.Je vous le conseille vivement.L histoire même si elle semble classique et composée de scènes très humoristiques .Merci beaucoup Monsieur Jean Marc Vallée pour ce petit moment de bonheur en salle.
Un film poignant, ingénieux et profond qui, du fait de son scénario réfléchi, amène divers niveaux de lecture. Drôle et dramatique sans tomber dans la facilité, le réalisateur use de métaphores tout en questionnant la condition humaine.
Il existe différentes manières de manifester son chagrin. Dans Démolition, Jake Gyllenhaal (Davis) campe un personnage insensible et brisé qui va écouter son beau-père au sens propre et déconstruire tout ce qui l’entoure pour en comprendre la mécanique.
Davis est formaté à la société, c’est un homme à qui tout réussi et qui prend la vie comme elle vient, sans jamais réellement faire de choix. Mort de l’intérieur car consumé par une société matérialiste, il va s’échapper des conventions en essayant de comprendre ce qui le rend vivant.
Il sera amené à rencontrer une femme perdue (Naomi Watts) et son fils adolescent (Judah Lewis). La relation entre cet enfant en construction et Davis qui se déconstruit pour se réinventer est très intéressante, bien traitée et touchante.
Du groupe Heart à Aznavour, la bande originale est très bien utilisée et apporte via une belle photographie (paysage somptueux) des scènes cultes et des moments émouvants.
Jake Gyllenhaal livre une grande performance (comme à son habitude), Naomi Watts est très bonne et Judah Lewis est à suivre.
Après Crazy en 2005 et Dallas Buyers Club en 2013, Jean-Marc Vallée signe un film coup de poing et par la même occasion son long-métrage le plus maîtrisé.
De très bonnes attentions gâchées.. La réalisation peut être intelligente et belle comme redondente voir gonflante. L'histoire est bonne mais le film, même s'il est beau, manque de rythme. Il est trop plat ce qui le rend long, la musique n'aide pas. Malgré tout, les acteurs sont bons et jouent des rôles intéressants.