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TheGambler
13 critiques
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4,0
Publiée le 3 juillet 2016
Très bon film. Jake Gyllenhal et Naomie Watts, 5/5 comme d'hab ! Comment traiter de l'indifférence, de l'absence de sensibilité, du manque d'attention au chose, au monde. Un sujet fort. Très actuel en ces temps de vitesse (inhumaine) qui font passer sur tout sans le temps d'en ressentir quelque chose (d'humain). On pourrait objecter que le film aurait pu aller plus loin. Il faut parfois rendre compte avec simplicité et sobriété, ça n'en reste pas moins efficace, je dirais même que c'est justement là toute la force du film. C'est "un très bon film" !
Au départ, j'aurais mis trois étoiles et demi - ce qui aurait voulu dire: bon film. Au départ, donc il y a quelques heures depuis la projection de "Démolition"... Mais ce film me travaille encore et risque d'encore beaucoup me travailler les prochaines heures et, chose trop rare pour ne pas être soulignée, me pousser à aller le revoir. Donc quatre étoiles et demi. Une œuvre simple et beaucoup plus profonde qu'elle ne le laisse paraître, faite de détails et de subtilités, comportant voire apportant un vrai et émouvant message d'espoir (notamment pour la dernière scène de la course). Une œuvre sur le deuil, sur la réflexion, sur la renaissance, voire (carrément) un magnifique hymne à la vie. Pour moi en tout cas. Car ce qu'il y a de remarquable dans "Démolition", c'est la pudeur secrète et discrète de son message qui donne l'impression de ne s'adresser qu'à quelques uns d'entre nous. Voilà pourquoi je comprendrais tout à fait ceux pour qui "Démolition" ne parle pas. Les comédiens sont sobres, jouent correctement sans pour autant faire d'éclats. Jake Gyllenhaal par exemple, que j'ai toujours trouvé plus que correct dans chacun de ses rôles mais jamais transcendant en comparaison à certains de ses pairs de la même génération (il lui manque un petit "plus"), joue bien mais sa prestation ne donne pas plus de relief au film. Naomi Watts également. Mais ce ne sont là que des détails... Bref, Jean-Marc Vallée avait fait de son "Dallas Buyer Club" mon film préféré de 2014, "Démolition" est une œuvre différente qui a déjà une place à part dans mon top 2016.
Un grand coup dans la gueule, ce film pour moi est un OVNI, l'interprétation de Jake Gyllenhaal, Naomi Watts et du jeune Judah Lewis sont tout simplement exceptionnelles, Jake et Naomi sont pour moi les De niro et Meryl Streep de maintenant, je ne dévoilerai pas le sujet si vous ne l'avez pas encore lu, ne le lisez pas découvrez ce film qui vous colle à votre fauteuil vous remplit d'émotions, de la douceur de la colère du rire et des larmes, de l'émerveillement, la bande son m'a fait découvrir des musiques que je je ne connaissais pas aussi sublimes que le film, notamment the chocolate baby blue et Half moon run Warmest regards. Ne passez pas à côté de ce chef d'oeuvre cinématographique Jean-Marc Vallée qui m'avait déjà subjugué avec Dallas Buyers Club.
Format étonnant et prestation de JG d'une justice désormais classique. On croit cerner de nombreuses empruntes de PNL dans les métaphores et les réminiscences. Quelques très belles scènes qui emporteront les critiques les plus "de glace" ... Superbe musique pour couronner l'ensemble.
L'articulation des reminiscences rend ce film complexe et très peu formaté aux consommateurs de cinéma main stream.
Reproché massivement de ne pas aller au bout de ses idées et de s'appesantir sur sa métaphore du déconstruire, pour reconstruire, Démolition ne rate malgré tout pas son but premier, transmettre l’émotion de ses personnages avec complexité et profondeur.. Jake Gyllenhaal s'en sort parfaitement ou presque. Et Jean-Marc Vallée réussi une nouvelle fois sa signature. A coté de ca, l’écart se creuse encore entre presse et spectateurs. 4/5
Chacun vit la perte d'un être cher à sa façon chose que l'on remarque avec Davis, un personnage assez ambigu qui semble passer par toutes les émotions possibles suite au décès de sa femme. Le personnage est très intéressant et difficile à cerner, il semble perdu, parfois triste ou bien totalement vidé de la moindre émotion et parfois, il a l'air soulagé comme s'il pouvait enfin vivre et se libérer de sa routine, c'est quelque chose de particulier qui fait le charme de ce film. L'histoire est une sorte de métaphore avec Davis qui passe son temps à tout décortiquer comme s'il cherchait des réponses ou à tout détruire comme pour faire table rase du passé afin d'aller de l'avant. C'est un très bon film qui aborde le deuil d'une façon originale avec une histoire sobre, mais émouvante et parfois amusante puis le tout est porté par un grand Jake Gyllenhaal.
Démonter des objets, pour voir ce qu’il y a à l’intérieur. Puis tout détruire, pour aller de l’avant. Davis vient de perdre sa femme dans un accident de voiture. Il ne ressent rien, retourne au travail après l’enterrement, et fait comme si de rien n’était. Il ne l’aimait pas, dit-il. Il écrit pourtant à une société de distributeurs automatiques pour se plaindre et se faire rembourser un paquet de M&M’s. Mais finalement, Davis a-t-il vraiment un cœur de pierre ?
Demolition est une œuvre décousue, pas toujours adroite, et détenant un propos fort. Toujours au plus près des hommes (C.R.A.Z.Y., Café de Flore, Dallas Buyers Club), Jean-Marc Vallée met en scène une forme de déni inédite au cinéma : celle de tout démolir. Egocentrique, Davis se retrouve seul et veut savoir comment les choses fonctionnent en désintégrant tout son appartement, aussi superficiel que luxueux. Au-delà de ces scènes jouissives et redoutables, c’est la vision tronquée de Davis quant à sa relation passée qui fascine le plus. Comme à son habitude, Gyllenhaal livre une prestation monstrueuse, entre implacable rigidité et autisme menaçant.
En s’adressant à la compagnie de distributeurs, il fait la connaissance (pas très bien amenée) de Karen, mère célibataire fragile d’un fils surdoué. Ces rencontres, nous ne les voyons qu’au cinéma. Ce qui dévalue le propos réaliste du cinéaste. C’est d’autant plus dommage que le lien qui unit ces adultes arrive à un moment de leur vie pertinent. Mais Demolition évolue en dent de scies sans parvenir à se défaire de clichés tenaces et de faux coups de théâtre. Le retournement de situation finale, laissant place à une morale bienpensante, dénote avec le ton général du film, au contraire sulfureux.
Le deuil le plus sobre et en même temps le plus déjanté du monde. Demolition, c'est une intrigue originale et plaisante du début à la fin, des personnages charismatiques et surprenants, un cadre très sage mêlé à une ambiance rock, et des répliques aussi cinglantes qu'inattendues. L'aspect psychologique du film est également assez intéressant. Cela part d'un gars du style employé du mois, qui perd sa femme lors d'un accident de voiture, et rentre chez lui un peu après en se servant un bol de corn-flakes, pas plus traumatisé que ça. Ce film ne cherche pas à créer l'empathie chez le spectateur, mais l'amène plutôt à s'interroger sur ce que ressent vraiment le personnage. Et lui-même cherche à découvrir ce qu'il y a au fond de lui. Détruire tout ce qui l'entoure, comme pour connaître le fondement des choses, de sa vie, et de sa personne, c'est devenu la seule chose qui l'anime. Ce film, c'est finalement un drame comique (et non une comédie dramatique) revivifiant.
Deuxième film que je découvre du cinéaste Jean-Marc Vallée après le décevant "Wild" sortit l'année dernière , je suis allé voir ce long métrage pour Jake Gyllenhaal qui est un comédien qui a fait des bons choix dans ses projets jusqu'à présent et "Démolition" m'a plutot bien plu !! Un homme perd sa femme dans un accident de voiture dont il était passager et à l'hopital, voulant manger un "MM'S" bloqué dans un distributeur, il décide d'écrire au dépanneur prolongeant a raconter sa vie, ses problèmes, ce qu'il pense a remédier ou détruire et suspense... une femme le contacte et des liens vont se tisser entre lui et la famille d'elle, enfin disons qu'il va y avoir du pétage de plombs. Dans sa globalité, j'ai bien aimé ce film mème si il a un air de déja vu(ça ne m'a pas géner). Jean-Marc Vallée signe un bon film plaisant ou on ne s'ennuie pas une seconde et les comédiens sont épatants comme le toujours excellent Jake Gyllenhaal, la talentueuse Naomi Watts ou Chris Cooper impeccable. Je le recommande.
Franchement pas mal du tout, le principal rôle d'acteur qui nous a bien touché par sa dépression et son traumatisme. Il a eu tellement blessure à l'intérieur et n'est pas facile de sortir de cette émotion.
Encore une fois cet acteur choisit un rôle difficile et c'est une merveille. Ce film raconte ou montre que nous sommes tous différents face à la mort d'un proche et donc réagissons différemment. Le personnage, un courtier aussi froid que doué jouit de sa réussite professionelle et sentimentale dans l'entreprise de son beau père jusqu'au jour ou tout bascule... Sa réaction est un manque de réaction d'abord puis son auto thérapie va le remettre sur les rails de sa nouvelle vie car il découvre enfin qui il est vraiment et se réveille dans une vie qu'il n'a jamais vraiment aimé. Excellente interprétation drôle touchante sur un sujet difficile.
Jake à son top, un numéro d'acteur éblouissant. Même si l'histoire n'est pas crédible, ce film dit beaucoup de choses de notre vie à la recherche d'un idéal qui n'est pas forcément le notre !
Une approche du deuil plutôt sobre et retenue, avec un Jake Gyllenhaal toujours aussi bon. Le film n'ennuie pas et provoque l'empathie pour ses personnages, même s'il manque parfois de profondeur concernant le traitement des beaux-parents. Sympa.