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    States of Grace
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    254 critiques spectateurs

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    Zoé B.
    Zoé B.

    442 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2014
    Il faut féliciter les gens de Version Originale / Condor, le label de distribution, d’avoir eu l’idée de ce beau titre, "States of Grace", inventé tout exprès pour l’exploitation française. Plus évocateur que le titre original, "Short term 12", du nom du foyer pour adolescents en difficulté où se déroule l’histoire. Mais très juste aussi, puisque le personnage central en est bien Grace, la jeune responsable de l’équipe d’éducateurs, dont nous découvrons la personnalité pour le moins contrastée : une autorité et une bienveillance à toute épreuve dans l'exercice de son métier, et une vulnérabilité extrême quand il s’agit de sa propre vie. Un des portraits les plus sensibles et les plus délicats que j’ai vus depuis longtemps. Grâce, c’est Brie Larson, aperçue dans "Don Jon" et "Spectacular Now", mais qui se révèle littéralement ici. Une comédienne en état de grâce ! Un bon titre donc, mais surtout un sacré bon film, mon coup de coeur de ces derniers mois.
    Elliot Alderson
    Elliot Alderson

    14 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2016
    Un très beau film marqué par un réalisme bluffant notamment grâce à l'interprétation de ses acteurs, d'un naturel qu'on croirait voir un documentaire. Un film qui traite un sujet délicat sur les foyers d'enfants en difficultés avec brio, une certaine mélancolie marier avec une touche d'humour, mais jamais dans l’excès. Une émotion garantie.
    vincenzobino
    vincenzobino

    95 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Aborder le sujet des centres pour ados en difficulté n'est pas des plus simples, tant la TV propose de tels sujets dans des reportages divers.
    L'exercice présenté par Destin Cretton (ayant lui-même été éducateur) est dans l'ensemble convaincant. Le réalisateur réussit parfaitement du point de vue photographique son insertion dans ce "short term 12" et peut effectivement compter sur des interprètes tous au top, mention spéciale à Brie Larson et surtout à Kaitlyn Dever qui m'a rappelé une certaine Jennifer Lawrence à ses débuts et m'a bouleversé par moments.
    Certains clichés présents dans le film m'empêchent d'attribuer la note maximum mais je vous le recommande malgré tout pour sa pudeur et son tact effectivement présents.
    nicoreflexo
    nicoreflexo

    7 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Étant moi Éducateur spécialisé dans une Maison d'enfants à caractère social depuis 7 ans, j'avais hâte de découvrir ce film. Hormis Polisse et le gamin au vélo, peu de films m'avaient plu sur l'enfance maltraitée . States of Grace est un beau film, très bien interprété. Certaines scènes sont très fidèles à la réalité que je vois au quotidien (scarifications, peur des 18 ans et de la majorité, fugues, TS, erreurs des stagiaires, l'écriture de chansons ou de contes en guise de support à la communication, similitudes entre vie professionnelle et vie privée, pourquoi faisons nous ce métier? Etc...) Quelques bémols qui empêchent que les étoiles soient plus nombreuses : la solidarité dans l'équipe éducative est vraiment magnifique et si rare en réalité, le système social américain est il fidèle au film? Ou est ce surjoué? Car en France il serait anormal et relèverait de la faute professionnelle qu'un éducateur puisse fouiller dans une chambre d'ado sans sa présence, feuillette ses carnets et "viole"son intimité, qu'il puisse "toucher" un jeune, même si c'est pour lui faire baisser la pression, et enfin qu'il suive un jeune en fugue jusqu'au domicile de ses parents, qu'il s'y introduise et se défoule sur la voiture du "bourreau" à coups de batte de baseball? Hormis ces quelques invraisemblances, ce film reste vraiment à voir, au vu de la rareté et de la justesse du sujet traité. Un petit coup de cœur pour le jeune acteur interprétant le rôle de Markus.
    septembergirl
    septembergirl

    567 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Un film américain indépendant, à la mise en scène sobre et à la belle bande son, qui déborde d’optimisme. Cependant, la réalisation manque d’envergure, proposant un scénario banal et peu consistant. Les personnages ne sont pas suffisamment creusés et le film est plutôt avare de dialogues. L’ensemble est lisse, parfois mièvre, et manque de crédibilité. Un drame maladroit et bien peu novateur, qui ne dégage pas véritablement d'émotion !
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2014
    C'est d'abord un cri de rage venant du coeur. Une délivrance d'une force et d'une puissance inégalables. Destin Cretton réalise un drame bouleversant, car tellement vrai, qu'il est facile de s'attacher aux personnages qui, pendant toute la projection, montrent et subissent, ensemble et en toute innocence, ce qu'ils ont dût vivre. Le propos est impeccable, et surtout jamais outrancier. Brie Larson mériterait l'Oscar, tellement que son application laisse sans voix, et que sa haine envers son père et tous ces soi-disants "parents" qui croient pouvoir frapper leurs enfants avec toute impunité est visible. Et ne pas oublier la mise en scène saisissante, qui nous laissent tremblants à la porte du cinéma. L'un des meilleurs films de l'année, avec Twelve Years A Slave, Dallas Buyers Club et Her. Sauf que celui-ci est un chef d'oeuvre.
    traversay1
    traversay1

    3 114 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Le sujet est périlleux : le quotidien d'un centre pour adolescents en difficulté que States of Grace ne quitte jamais. Moments de crise, instants communautaires plus sereins : le film évolue sans surprise en équilibre instable mais ne verse pas dans le larmoyant ni dans le sordide. Son scénario a beau être parfois prévisible, il ne touche pas moins par sa façon insensible de s'éloigner de ses jeunes protagonistes pour se recentrer sur la personnalité de la responsable du centre qui, tout en se dédiant aux autres, cache un secret douloureux, une cicatrice qui ne demande qu'à se rouvrir. La mise en scène du débutant Destin Cretton est discrète, trop sans doute, privilégiant la parole -les dialogues sont touffus- à l'image. Le film se révèle pourtant émouvant par sa délicatesse, ses souffrances rentrées, cet espoir chevillé au corps. Et il fait découvrir une actrice remarquable à la force fragile : l'étonnante Brie Larson. States of Grace est un portrait de groupe avec dame dont la sensibilité farouche ne peut pas ne pas gagner les coeurs.
    Truman.
    Truman.

    206 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2014
    States of Grace parle de Grace une femme qui travaille dans un centre de jeune défavorisés en proie à divers soucis que les adolescents peuvent avoir dans leur vie de tout les jours .
    On retrouve dans ce film une maitrise des sujets abordés, entre la solitude, la peur, la violence, le suicide et plein d'autres que je nommerai pas, ce film aborde mille et un sujet de la vie des jeunes, mais il sait les aborder .

    Il les aborde avec sincérité, subtilité, tact et franchise, on est touché et ému par ce récit d'une grande simplicité dans la souffrances des jeunes .
    Savoir aborder ces sujets difficiles est la grande réussite et ce film délivre des propos aussi touchants que bouleversants mais arrive toujours à délivrer ses messages avec douceur, légèreté et une grande honnêteté .

    Réaliste et sans superflu on va droit au but sans en faire des tonnes et ceci nous offre un film profondément humain, c'est très beau mais très triste .
    Les personnages sont très bons et n'ont pas été écrit avec les pieds, la réalisation elle offre une photographie très lumineuse et les acteurs sont excellents .

    La force de film est clairement dans les émotions qu'il fait ressortir, plein de bons sentiments mais surtout pleins de vérités, des vérités durs, glacial et qui font froid dans le dos .
    Néanmoins le coté bon sentiment que l'on retrouve ne sombre jamais dans le pathos, le ridicule et la lourdeur, tout est fait avec subtilité, d’où la grande réussite de la profondeur émotionnel du film .

    States of Grace est un film sur la vie des jeunes que l'ont à tendance à oublier au cinéma, ici on leur donne une importance et on explore des sujets souvent boudé par Hollywood .
    Un grand film émouvant et poignant rempli d'humanité .
    Aurélien Vaillant
    Aurélien Vaillant

    13 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mai 2014
    Pourtant largement salué par la critique, on dirait que « States of Grace », film prétendument « social », a été réalisé par de jeunes bobos privilégiés qui ne connaissent de leur sujet que ce qu’ils ont pu en voir dans les séries américaines bien pensantes et lisses des années 90. Tout sonne si faux, qu’on en est estomaqué : les décors (le foyer ressemble à un croquignolet petit campus américain), les costumes (tout le monde est « swag » : converses et petites chemises tendances semblent la mise chez les gamins défavorisés comme chez leurs éducateurs), les acteurs (pour la plupart stéréotypiques au delà des mots), la musique sirupeuse et « bons sentiments » omniprésente… Et cela sans même parler du nœud du sujet traité, à savoir : l’attitude des travailleurs sociaux et le comportement des jeunes qu’ils ont a charge, qui surpassent allègrement les limites de la caricature.
    Un film quasi indécent à l’égard des travailleurs sociaux et des jeunes placés en institution.

    Il semble en effet y avoir plus de lucidité, de sincérité et de réalisme dans 2 minutes d’un film des frères Dardenne (voire dans le moindre documentaire réalisé par des amateurs ayant un jour fait un stage d’une semaine dans un foyer de jeunes) que dans tout « Grace ».

    Les jeunes du foyer sont attachants, calmes et proprets, et semblent la majeure partie du temps se gérer seuls sans aucun problème, voire se montrer capables de se « guérir » les uns les autres à grands coups d’attentions mignonnes (ils font spontanément des cartes d’anniversaire pour l’une des nouvelles qui en a gros sur la patate).
    D’ailleurs hormis quatre d’entre eux, Marcus le jeune dur sensible-au-fond-car-il-aime-les-poissons, Luis le branleur latino qui tchatche, Sammy le petit autiste roux qui joue avec des poupées et Jayden l’écorchée vive surdouée-et-artiste-qui-se-scarifie, les jeunes restent en arrière plan de l’histoire et font de la figuration.

    Les « problèmes » du foyer semblent se borner à la rivalité entre deux jeunes qui se chamaillent (Marcus et Luis), des cas isolés de possession de stupéfiants (sachet de marijuana dans le matelas), des fugues qui se terminent bien sauf une fois (il y en a un qui est mort dans un lointain passé) et des tentatives de suicide où l’on perd 4 gouttes de sang (mais qui nécessitent une prise en charge d’urgence en réa). Presque tout le quotidien du foyer est cliché, toc et fait de broutilles, mais donne lieu néanmoins à exagération grandiloquente (ou à anecdote savoureuse et consensuelle dans la bouche de « Mase », l’éduc-copain-qui-sait-ce-que-c’est-car-il-l’a-lui-meme-vécu).
    On nous parle régulièrement des « horreurs » qu’ont subi les jeunes et des « blessures » occasionnés par ces dernières sans jamais (ou presque) le percevoir à l’écran, la question de leur insertion en sortant du foyer est totalement idéalisée et anecdotisée spoiler: (Marcus trouve, bien sur, un job dans un aquarium, lui qui adorait son défunt poisson rouge)


    Le pire toutefois, c’est la posture des soit disant éducateurs en charge du foyer. Oscillant entre copinage et confidences sans retenue, on peine à percevoir la dimension sécurisante, cadrante et responsable qui est sensé être attachée à leur rôle.
    Nate, le nouveau, fait part à tout bout de champ de ses états d’âmes quand à son job devant les jeunes, Mason passe son temps à faire son copain un peu régressif, voire scato, répétant à qui veut l’entendre l’anecdote du jour où il s’est chié dessus… La palme revenant haut la main à Grace, « l’héroïne » du film. N’ayant jamais, très manifestement, fait de travail sur elle-même spoiler: et son propre passé d’enfant abusé
    , elle semble en demande régulière de pouvoir le faire auprès des enfants perturbés qu’elle à en charge. spoiler: Ca ne fait pas une semaine que la « nouvelle » est là qu’elle a déjà vu les cicatrices de scarification de son « éducatrice », qu’elle sait que cette dernière a été mise enceinte de son père et, même, suprême cerise sur le gâteau de l’invraisemblance, qu’elle est contrainte d’empêcher Grace de tuer son propre géniteur (pendant son sommeil, à coups de batte de base-ball, après effraction à domicile) parce que celle-ci fait un « transfert »!
    Le tout est même tourné comme une expérience positive pour la petite Jayden, qui peut ainsi se reconnaître dans son éducatrice et l’aider à cheminer pour mieux cheminer elle-même.
    Au final, c’est l’enfant perturbé qui prend la place de l’éducateur, et qui aide les adultes (irresponsables et en souffrance) à se reconstruire. C’est la morale de cette fiction navrante et complètement à côté de la plaque, et on est sensé applaudir à une si touchante aventure humaine…
    lucilla-
    lucilla-

    58 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Très beau film, plein de.. grâce. Brie Larson est remarquable et porte un film sensible et juste sur la maltraîtance et le malheur enfantin, vus à travers la vie d'un foyer pour adolescents "en difficulté" et le personnage principal d'une éducatrice, Grace.
    Denis Cretton fut éducateur spécialisé, et ça se sent, et dit puiser son inspiration chez le documentariste Steve James, ainsi que chez des cinéastes comme Lars von Trier ou Thomas ça se sent aussi .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 avril 2014
    Porté largement par une critique très avantageuse, ce film se voulant prétendument révélateur d'une frange de la population semble avoir été produit par des amateurs qui ne maîtrisent pas leur sujet. En effet, les situation présentées ne sonnent pas juste. On effleure le problème de ces jeunes et des éducateurs chargés de s'en occuper. C'est mielleux et cela dégouline de stéréotypes. La réalisation évite de manière presque systématique d'aborder le fond du problème. Ce film ne révèle en rien le travail de ces personnes. Un film quasi indécent à l’égard des travailleurs sociaux et des jeunes placés en institution. En gros c'est un propos bien lisse, bien propret pour convenir à un public convenu. Et ce n'est pas l'histoire d'amour d'une des éducatrices qui relève la chose. A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Auréolé d’une solide réputation acquise tout au long des festivals indépendants qu’il a écumé, States of Grace illustre pourtant les limites de la transposition autobiographique littérale. Ne s’improvise pas metteur en scène qui veut. Aussi c’est sans finesse que Destin Cretton est passé d’un court sur le même sujet à son premier long-métrage. Tout n’est pas loupé, telles ces séquences où sont exaltées la libération par l’art de ces jeunes désœuvrés. Le rap de Marcus provoque même quelques frissons, mais reste comme une rare éclaircie dans la brume. Aussi grave soit-il, ce sujet devait-il être traité par les seuls pathos et grosses ficelles ? À force de survoler tous ses personnages, le film empile les bribes sans s’arrêter en profondeur sur la moindre histoire. À ne pas trancher entre fiction et documentaire, la narration noie aussi la quelconque empathie qui aurait pu naitre. Les scènes se succèdent sans le moindre souci de fil rouge ou de cohérence. Palme de la médiocrité à Mason, personnage interprété par John Gallagher Jr, dont la niaiserie et la candeur transpirent à chaque plan. À mille lieux de la saine ambition que recouvrait ce projet.
    Loskof
    Loskof

    367 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2014
    Moarf... Je pensais vraiment que ça allait être énorme sauf que non... C'est pas archi-mauvais mais c'est tellement loin d'être transcendant que ça ne m'a rien fait. Ce qui m'a gêné c'est que les personnages n'existent pas... Le film s'ouvre sur le copain de Grace qui raconte une histoire de façon totalement artificiel, c'est trop écrit, pas crédible, mal dialogué. Et ça sera un peu comme ça tout le long. Ça se veut documentaire sauf qu'on y croit jamais, le personnage principal est cliché, son background pourrait être intéressant mais c'est surtout cliché.
    Ce qui m'a pas mal gêné aussi c'est le ton très positif du film. En soi pourquoi pas, c'est pas obligatoire de pleurer devant un drame. Mais là rien n'a de conséquence au final, c'est juste gentil ça peut éventuellement donner la pêche à certain mais pas à moi. Tout le monde est beau et gentil, les névroses des enfants ne les empêchent pas d'être gentils, elles ne seront jamais explorés. Les parents sont absents du film. Bref il manque de la matière, à vouloir trop positiver le film oublie de poser son scénario, de l'exposer. C'est trop facile en fait, le film ne va jamais chercher très loin, ne fait pas l'effort de creuser ses personnages, d'adopter un vrai ton et un vrai message.
    Dans le même style (enfants défavorisés), Dog Pound était mille fois mieux, on avait là un vrai fond, pas un mélo mignon tout plein.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    63 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2014
    Le film s'appuie sur une galerie de personnages absolument pas explorés car à vouloir accorder du temps à quasiment chacun d'entre eux, le scénario n'en développe aucun en profondeur et aucune sympathie ne se crée donc envers eux. On se contente de sauter de protagoniste en protagoniste dans un enchainement linéaire de scènes complètement décousues les unes par rapport aux autres et qui ne forment pas un ensemble cohérent. Car c'est bien là le cœur du problème, il n'y a pas de fil conducteur dans ce film, l'intrigue est infinitésimale, on est à la limite d'un documentaire « plongée dans la vie d'un foyer » car Destin Cretton est resté beaucoup trop contemplatif dans son approche. Certes, une sensibilité indéniable se dégage de Short Term 12, mais ça ne suffit pas à compenser un scénario trop superficiel et qui n'a pas su exploiter son potentiel, à l'image du « nouveau » (Nate).
    Caméo
    Caméo

    6 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mai 2014
    "Pourquoi ne doit-elle pas s'enfermer dans sa chambre ?". Cette question lancée par Nate le stagiaire dans ce foyer alors qu'il a déjà effectué une année d'études pratiques est à l'image du film : le spectateur est pris vraiment pour un décérébré. Les personnages sont utilisés pour faire passer un message au spectateur ; et quel message ! La vie est dure, très dure, même avec les éducateurs… La mise en scène ne laisse aucun espace de liberté à ces personnages coulés tout d'une pièce, sans l'once d'une humanité. Dommage car les acteurs, tous très bons, méritaient un vrai scénario et un vrai regard de cinéaste.
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