Avis : States of Grace - Page 7

Le film essai d’être aussi drôle que possible mais pour m'a part j'ai quand même pas mal essuyé de larmes. Les acteurs arrivent a être parfaitement juste.
Pour autant de nombreux éléments pourraient hérissés qui ne sont acceptables qu'en se détachant de l’idée que 'on voit un documentaire. "States of Grace" reste un film américain avec ses passages obligés, notamment le ressort dramatique qui a semblé nécessaire au réalisateur pour faire avancer l'histoire vers une fin (probable concession au producteur - sans quoi pas de film).
c'est la que ça pêche vraiment. lorsque Grace devient le centre du film à la place du centre et des enfants on commence à dériver de l’excellent film d'auteur à un bon film très plaisant.
spoiler: On ne peut pas passer non plus sur l’invraisemblance majeur du film. Grace de part son vécue et son incapacité à dépasser les violences subies ne pourrait pas être responsable dans un tel centre

ATTENTION petit CHEF D'OEUVRE !! Le quotidien d'éducs spé' au sein d'un foyer pour mineurs en difficulté, avec son lot de situations complexes et poignantes, drôles et tragiques. Un véritable hommage à ces personnes bienveillantes et optimistes qui parviennent à redonner un cadre affectueux et familier à des jeunes désavantagés par la société.
Le casting de nouveaux talents crève littéralement l'écran, largement aidés par un texte criant de vérité, et de vécu (l'auteur/réalisateur a lui-même été éducateur).
Une pépite cinématographique comme on en voit très rarement et qui risque de créer des vocations...
(évitez la bande-annonce, elle est pas top...just trust me :))

States of Grace est un film américain indépendant qui a remporté plusieurs prix. C'est un premier film plein de grâce de Destin Cretton.

Grace est l’héroïne de ce film. Elle dirige, malgré son jeune âge, un centre d'accueil pour adolescents en difficulté. Elle y travaille avec plusieurs collègues, dont Mason qui est aussi son petit ami. Elle parvient à gérer les traumas de ses pensionnaires en maniant avec habileté la force ou la douceur selon les situations auxquelles elle est confrontée.

Jayden, une adolescente dont les parents sont divorcés, arrive au centre. Elle est très renfermée sur elle-même et se scarifie. Grace va essayer de se rapprocher d'elle, la comprendre pour qu'elle s'ouvre à elle. Elle se sent proche d'elle car elle se reconnait en elle, celle qu'elle était il y a seulement quelques années.

En parallèle, la relation entre Grace et Mason va évoluer. On va alors en apprendre plus sur le passé de Grace, son histoire familiale tourmentée qui l'a amenée à devenir assistante sociale.

Ce film est très touchant. Il y a un vrai ton et un peu d'humour malgré le thème difficile. Par exemple, certains jeunes essayent de s'échapper régulièrement du foyer. On assiste alors à des courses poursuites entre les ados et le personnel du centre filmées au ralenti.
La révélation du film c'est Brie Larson qui incarne Grace. Elle est naturelle, forte et fragile à la fois. Elle capte la caméra avec simplicité. Elle était dans la série United States of Tara avec Toni Collette comme mère. Elle me fait penser à Jennifer Lawrence à ses débuts dans Winter's Bone pour sa façon de crever l'écran. A seulement 24 ans, elle a un bel avenir cinématographique devant elle.

States of Grace c'est du cinéma. Ici on n'a pas l'impression d'assister à un documentaire sur une zone sensible. De ce fait il est très délicat de ne pas tomber dans le sentimentalisme, le cliché ou le déjà vu. States of Grace flirte avec certains de ces défauts parfois; mais flirte juste. L'oeuvre ne tombe jamais dans l'un d'entre eux et ce grâce notamment à des interprètes impeccable à commencer par Brie Lawson: à fleur de peau. Des moments de franches rigolades accompagnent également le spectateur a travers ce film sans prétention si ce n'est de raconter certaines réalités. Touchant et positif.

States of Grace doit d’abord sa qualité à son casting. Celui-ci méconnu, interprète de façon remarquable chacun de ses rôles. Le duo Brie Larson et John Gallagher Jr. est touchant et tellement proche de nous. Les ados sont également attachants, en particulier Kaitlyn Dever et Keith Stanfield. States of Grace est une chronique de vie dans un foyer pour ados. Y vivent, des enfants et ados qui n’ont pas un environnement familial adéquat. C’est donc ce qu’essaye de montrer Destin Cretton dans son premier film. Malheureusement, celui-ci n’a pas pu s’empêcher de prouver le dicton des cordonniers les plus mal chaussés. On a donc des éducateurs troublés et en difficultés. Il est certain que cela donne une proximité avec les jeunes, mais ce n’est pas toujours la réalité. Destin Cretton montre des situations difficiles et parfois extrême, mais la réalité est autre. Les jeunes paraissent être en colonie de vacance, or leur quotidien est différent. Si l’on met de côté la véracité de l’histoire, qui n’est pas un documentaire, States of Grace est prenant, attendrissant et choquant. Tout fait de ce film indépendant, une perle du cinéma. La musique, l’histoire, les acteurs, la mise en scène et la proximité avec le spectateur sont irréprochables.
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Beau film sensible et émouvant sur un centre pour adolescents en difficulté, placés là en attendant d'être transférés dans une famille d'accueil. Comme dans l'extraordinaire mini-série de Jean-Xavier Lestrade, "3 x Manon", passée récemment à la télévision, on est ici au plus près des personnages, de leurs tourments, de leurs blessures et de leurs révoltes.
L'équipe d'éducateurs du centre est dirigée par Grace, jeune femme qui apparaît dans un premier temps volontaire et déterminée, mais capable de sensibilité et très à l'écoute des jeunes qui lui sont confiés. On découvrira cependant au cours du film qu'elle-même a vécu une histoire compliquée et qu'elle reste marquée par de profondes blessures.
C'est ce qui fait à la fois la force et la faiblesse de ce film. On est bouleversé de découvrir tant de souffrances chez cette jeune femme, mais on reste quelque peu perplexe... Comment se fait-il qu'un tel centre soit dirigé par une femme si jeune et si fragile, cachant autant qu'il est possible des fêlures aussi profondes que celles dont souffrent les adolescents accueillis? Cela m'a laissé quelque peu dubitatif... Sans parler d'une mise en scène un rien trop classique si on la compare à celle, beaucoup plus inventive, de "3 x Manon".
Reste néanmoins un film très attachant, première réalisation de Destin Cretton, jeune cinéaste prometteur qui, on l'espère, comptera dans le paysage du cinéma indépendant américain. 7/10

States of Grace est un beau film humain et touchant. On assiste à l’effondrement des personnages et leur force à se relever. Les personnages sont à fleur de peau, sensibles. Les sujets abordés sont graves mais évoqués avec beaucoup de tact, l’enfance maltraitée,la détresse, la peur, la violence,la maltraitance psychologique et physique, le suicide, …. Ce n’est surtout pas un documentaire, même si le réalisateur s’est inspiré de la "vraie" vie. La première partie du film est plus intense que la seconde.

Le casting est parfait. Brie Larson joue le rôle de Grace, fragile et forte à la fois. John Gallagher Jr. drôle et sensible. Les jeunes acteurs sont excellents.

poignant, un regard sur ces jeunes violentés et malmenés par la vie. Sensible et humain. A voir

Un superbe film sur un foyer pour jeunes ados en difficulté sociale ou émotive à travers Grace l'éducatrice qui gère la boutique d'une façon admirable entre autorité et un vrai sens de l'observation, de l'écoute etc... Le problème, c'est que c'est un peu le chaos dans sa tête aussi et a beaucoup de mal à avancer dans sa vie personnelle et privée. Sa rencontre avec une ado tourmentée va lui faire remonter certains démons du passé et va devoir trouver la force de réagir pour enfin s'épanouir, et vivre..... Un film poignant, réaliste; et magnifiquement interprété particulièrement Brie Larson, actrice à suivre!

Grace, jeune éducatrice sortie y’a peu de temps de l’adolescence, dirige l’équipe éducative un foyer pour ados en difficulté. Dans son équipe composée d’individus diversement expérimentés, la bonne humeur règne. Parmi les résidents, on retrouve un fanfaron, un taciturne, un bipolaire et une nouvelle venue Jayden, intelligente mais terriblement renfermée. Grace, à un tournant de sa vie personnelle, va se retrouver confronter à son lourd passé avec l’arrivée de Jayden.
Destin Cretton exploite son passé professionnel dans un premier film réussi alternant humour et émotion où il met beaucoup de lui même. L’alternance de séquences puissantes de détresse psychologique de ces adolescents avec des instants de relâchement plus légers, plus tendres et plus chaleureux écartent toute possibilité de chantage affectif. On sent le vécu du réalisateur derrière des scènes et des profils de jeunes très réalistes. Il réussit aussi de ni tomber dans le documentaire ni dans le pathos ; pourtant le sujet se prêtait bien à se type de dérapage. Il maitrise bien son scénario oscillant entre l’intime et le public et un montage bien huilé. Ce petit film indé américain se démarque aussi bien de la production « cinéma social » européen et parvient à atteindre une justesse humaine qui fait souvent défaut au cinéma outre atlantique. Et puis, il est assez malin pour ne pas affronter très frontalement le passé et l’avenir des jeunes ; dans son éventail de subterfuge pour dévoiler leurs passés, il use d’un conte pour enfants, une chanson ou le dessin. Juste quelques facilités dans le parallèle entre Jayden et Grace et d’autres maladresses mais qui n’handicapent en rien ce film sincère.
Un film lumineux et généreux porté par un réalisateur qu’il conviendra de suivre sur un projet moins personnel et aussi une jeune actrice de tous les plans. Beau baptême du feu pour Brie Larson

Pour son second film (après I Am Not A Hipster), Destin Cretton adapte son court-métrage Short Term 12 tourné en 2008. S’inspirant de son ancienne vie d’éducateur dans un centre pour jeunes à problèmes, le réalisateur signe avec States of Grace, un film d’un réalisme si bluffant qu’on se demande parfois si on n’est pas plutôt devant un documentaire. Cretton est d’ailleurs partis de faits réels pour mieux les revisiter tandis que la caméra à l’épaule nous immerge dans son univers. Humain, sensible, nuancé, hilarant, violent, dramatique, surprenant… States of Grace est un véritable bijou cinématographique. Une œuvre maîtrisée de bout en bout portée par un casting touché par la grâce. Brie Larson (The Spectacular Now, Don Jon) est un rayon de soleil dans le rôle de Grace, l’éducatrice en chef qui voit ses démons passés ressurgir à l’arrivée d’une ado en difficulté. Destin Cretton dresse à côté les portraits de jeunes bouleversants et magnifiques comme Marcus, brillamment interprété par Keith Stanfield (rescapé du court-métrage) ou Kaitlyn Dever qui hérite des scènes les plus déchirantes...

Venez découvrir ma critique dans son intégralité sur mon site ScreenReview !

Décidément le cinéma indépendant américain offre de bien jolies surprises. Oh bien sûr, pas de super-héros ni de réalisation tape-à-l'oeil, rien que des gens de tous les jours et des moyens limités qui n'autorisent aucune prouesse technique, mais une simple utilisation intelligente de la caméra à hauteur d'homme et un montage efficace. L'histoire n'a rien de racoleur : un jeune couple d'éducateurs travaille dans un centre pour adolescents caractériels et en proie le plus souvent à des idées de suicide. Un quotidien pas très drôle qu'il faut gérer avec les moyens du bord et surtout une immense dose d'amour et aussi parfois d'humour. Grace a opté pour l'empathie avec les dangers que cela peut comporter. Aussi lorsque Jayden, une jeune fille profondément perturbée par les liens qui l'unissent à son père, fait son apparition au centre, Grace voit-elle une occasion d'exorciser ses propres fantasmes et en particulier de régler ses comptes par personne interposée avec son père. Le film ne fait aucune concession : les crises des pensionnaires sont évoquées avec le plus grand réalisme, donnant ainsi de l'Amérique une vision extrêmement sombre même si l'image est le plus souvent lumineuse. Mais la nuit a ses secrets et ce n'est pas pour rien que l'avant-dernière scène se pare d'une atmosphère de terreur nocturne. Et surtout il y a la nuit intérieure des personnages, de ces ados extrêmement attachants mais tourmentés, en qui soudain s'ouvre une faille, provoquant l'explosion, la crise : à ce sujet le début et la fin du film sont exemplaires, unissant le drame et l'humour. La caméra, jouissive à souhait, saute de plaisir, embrassant dans sa précipitation une jeunesse certes différente, mais qui sait retrouver par moments l'énergie et la vitesse de son âge. Non, malgré le thème évoqué - l'adolescence confrontée à la douleur intérieure -, ce film n'a rien de pessimiste. Il dit avec réalisme et clairvoyance l'autre versant des Etats-Unis, celui que l'on voudrait trop souvent ignorer.

Entre son job et sa vie privée, c'est vrai qu'elle morfle bien la jeune Grace, à tel point que le film aurait pu être too much. Et pourtant non, le film passe bien parce qu'il est simple et sincère et parce que tous les acteurs sont épatants.

Sincérité, authenticité, simplicité. Belle histoire servie par l'excellente Brie Larson, qui a vraiment tout d'une grande.

Pour une fois le changement de titre (qui plus est pour un autre en anglais) paraitra salutaire : c’est bien aux états de Grace, maîtresse à bord d’une arche pour enfants défavorisés – même si le mot est banni – qu’on assiste durant la courte heure et demie de cette petite perle indépendante. Un bijou d’authenticité simple, de vérité pure, où chacun tente de se construire à sa manière, avec son histoire, ses moyens, ses besoins, ses handicaps. Enfants trouvés, martyrisés, frappés, violés, ils ont tous eu une jeunesse très dure, mais ensemble, malgré les disparités, ils parviennent à s’appuyer et se guider l’un l’autre. On les observe, sortes de Detachment de Poètes disparus Entre les murs de l’institut Short term 12, comme le poisson rouge dans son aquarium. A l’image de son héroïne, le film apporte un regard franc et honnête, fragile, profond, d’une infinie délicatesse, qui ne baisse pas les yeux ni se vautre dans les larmes. Inspiré de la propre expérience du jeune réalisateur, qui en a d’abord tiré un court dont il fera sa thèse, ce petit joyau mérite amplement les olas dans les festivals indépendants et les critiques dithyrambiques qui accompagneront sa sortie : on tient bien là un trésor.

Le scénario est touchant dans sa mise en scène, une multitude d’histoire drôle et émouvante, excellent moment cinéma.