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StephGFY
9 critiques
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1,5
Publiée le 16 avril 2015
Fade, basique, creux, soporifique.... avec en plus, des non-sens qui au lieu de servir à un bon ficelage du scénario, ne conduisent strictement à rien...
Merci à critikat et les cahiers, je me sens moins seul. J'ai vu tellement d'invraisemblances dans ce film que j'ai peine à croire toutes ces étoiles. Exemple : madame détourne du fric depuis des années et laisse bébel se faire suer à ratisser partout pour acheter ses cuves (bon, elle lui dit quand même vers la fin, et lui, ben y veut pas, il est honnête le monsieur, ,,,, mais c'est bien connu, la nuit porte conseil et au réveil ok baby, aboule l'artiche, on signe. Le p'tit frère, il est gentil lui aussi. Le frangin passe pour une signature : pas de souci, où je mets la croix? Dans la case vide frérot (mais non pas ton cerveau). Au fait, quelqu'un sait-il si un constat a été établi pour l'accident du camion dans lequel il y a un mort? Parce que le proc lui, il s'en fout carrément. Mais le top, c'est quand même le manteau couleur moutarde d'Abel, super top; un résumé vestimentaire des 80's à lui tout seul. J'ai bien aimé aussi la façon diabolique de planquer la compta sous la terrasse. Autres questions pour agrémenter : qui a perdu son flingue dans la neige? qui a ramassé le daim sur la route? Pourquoi ce sont des policiers unijambistes qui poursuivent Julian? Allez j'abrège
Ce film est d'une lenteur qui confine à l'ennui par (longs) moments.
Une réalisation somptueuse et un bon casting, mais c'est tout. Le scénario est vraiment linéaire et sans grand intérêt. Je me suis un peu ennuyé au final.
Après nous avoir proposé ces agréables moments de cinéma que sont "Margin call" et "All is lost" dans des registres bien différents, J. C. Chandor prouve une fois de plus ses prouesses de metteur en scène avec ce très réussi "A most violent year". Le duo Isaac/Chastain fonctionne à merveilles au cœur de cette entreprise passionnante par ses problèmes de financement, de détournement, de concurrence, de justice etc... Tout est là, ce scénario complet et maitrisé entraîne le spectateur d'un bout à l'autre sous cette société en quête de développement, où seule la peur de l'échec hantera son dirigeant. Original et parfaitement construit, "A most violent year" surprendra également par la prestation de sa tête d'affiche. Un réalisateur à suivre de près !
Le film en soit est bon mais je pense qu'il y a deux choses qui l’empêche de faire que ce soit un grand : la réalisation et le scénario - Le scénario effectivement est très linéaire et je trouve qu'il reste assez en surface il creuse pas assez le personnage de Chastain, c'est trop centré sur celui de Isaac tous tourne autour de lui c'est le point central du film, mais le problème c'est que les sous intrigues du coup il n'y en a pas, on a moins de densité et du coup moins d'intensité - La réalisation, elle est très soigné, peut être trop soigné J.C Chandor à choisi de filmer sur un rythme plutôt lent avec peu de coupe au montage, ce qui fait ressortir l'histoire et comme elle est pas dense ça tend à nous amener quelques longueurs. C'est là aussi linéaire il y a quasiment pas de steadycam hors pour nous faire ressortir la tension dans l'intrigue ou dans les scènes de poursuites, pour qu'on se plonge encore plus dedans ça aurait pas été de trop Après c'est bien joué, New-York sous la neige ça donne un style à part entière la photo est belle, puis la caméra lente reste un choix globalement maîtrisé, c'est au spectateur d'interpréter ce qui se passe pour le coup c'est pas la caméra qui le fait à ta place, mais une plus grande densité de l'intrigue et des points de vue de caméra je n'aurais pas été contre 3,5/5
Sur le thème du couple et sa petite entreprise (comme dans Serena), dans un monde où les affaires ne laissent pas de place aux états d'âmes, même si dans les années 80 il y avait tout de même certaines valeurs humaine, nous assistons avec intérêt aux démêlés de cet homme avec tous les problèmes qui lui tombent dessus en même temps.
Quelle claque visuelle, l'esthétique, l'ambiance musicale, l'atmosphère, tout y est mais il manque à ce film un scénario un peu plus fort pour que ce film soit classé dans la catégorie des très grands films. Un Oscar Isaac au sommet, honnêtement un très très bon film qui aurait pu être un très très grand film avec un grand scénario, mais le reste compense tellement bien cette faiblesse. A ne surtout pas rater
La réalisation et la mise en scène sont remarquables, nous rappelant certains classiques old school traitant de gangsters américains. C'est du coup un peu dommage que le scénario ne suive pas. En effet, si la technique est irréprochable, la narration est poussive et l'on sent bien que ce scénario n'a pas grand chose d'autres à nous apporter qu'une histoire assez banale sans rebondissements. Heureusement, le duo Isaac/Chastain est fantastique car sans cela le film perdrait de sa saveur tant ces deux là sont convaincants. Les personnages secondaires paraissent vraiment marginaux en comparaison avec notre duo principal dont l'histoire est l'essence même du film, et l'on s'attache vraiment à ce couple dont on se demande s'ils vont s'en sortir ou pas.
L'originalité et l'ambition de A Most Violent Year est de prendre à contretemps sans cesse le spectateur. Calé dans une atmosphère de film noir, le spectateur a en effet toujours le réflexe d’attendre les ficelles d’un genre codifié, qui pourtant ne sont jamais utilisées. Le film propose tout au contraire la trajectoire à valeur d’exemplum du self-made man probe jusqu’au bout, luttant pour que l’American dream se réalise entièrement par la force du travail. Les agents de la tentation sont pourtant nombreux dans l’entourage d’Abel, à commencer par son épouse, étonnant personnage, fille d’un mafieux à l’ancienne, mais aussi son avocat, qui le pousse à user de voies illégales. Pour incarner ce personnage, Oscar Isaac assure une partition pleine de subtilité.
Si le film ne manque pas de séquences réussies, il n’empêche pas certain ennui, notamment dans la première heure.
Pour une plongée dans l’année la plus sombre de la Grosse Pomme, on pouvait s’attendre à un cadre plus général. Mais JC Chandor fait ici le choix de se concentrer sur le destin d’un immigré entrepreneur pas forcément plus honnête que les autres mais diaboliquement plus intelligent. Grâce à une belle performance d’Oscar Isaac, on suit avec plaisir l’évolution des affaires malgré un climat toujours plus délétère, toujours plus violent, et bien mis en valeur par cette atmosphère sombre qui caractérise ce film. Étant aussi une critique vive contre la corruption du NYPD de l’époque, le scénario ne se contente malheureusement parfois que d’empiler les déboires de l’entreprise sans prendre de recul sur la situation de la ville. L’histoire est globalement sauvée par une belle confrontation entre Isaac et un très bon David Oyelowo dont les calculs politiques sont absolument savoureux. Mélange parfois de violence gratuite et d’un ensemble de détails inutiles, A most violent year en oublie un peu trop le sujet de fond qui est la corruption endémique de la ville et la hausse de la criminalité. Une vue et une mise en scène (notamment par la photographie) plus en retrait de manière générale aurait probablement bénéficié à cette histoire qui se consomme avec grand plaisir cela dit.
A la lecture du synopsis je pensais me retrouver dans un polar sombre retraçant la carrière d'un émigré qui épouse le rêve américain tout en étant plus qu'au bord des limites à l'instar de "il était une fois en Amérique" qui trouvait place dans l'entre deux guerres ou des affranchis dans les années 70, j'attendais de ce film qu'il remonte de façon intelligente et vivante les success stories des émigrés latinos. Au lieu de cela on se trouve dans un film niais emprunt d'une constante morale " je fais des affaires mais sans faire de faux bonds et je dois triompher car je suis le gentil", les protagonistes sont blancs ou noirs, les frontières sont imperméables et leurs actions ne nous laisse jamais surprendre. A éviter, il y a trop de bons films en ce début d'années 2015 pour perdre deux heures avec cette histoire cousue de fil blanc
Film ultra réaliste. Pas de scène d'action haletante, de profusion de sang, de course poursuite. C'est la violence en mode platitude ! Je trouve que le film possède une certaine esthétique, le milieu des affaires, et leur méthode voyou. Les chefs de clan filmés un peu à la façon mafia. Mais on s'ennuie ! C'est trop calme, les dialogues ne passionnent pas et en plus on se fout complètement de l'intrigue.
Un film très réussi un point de vue stylistique qui rappelle les films des années 90 sur la pègre (les affranchis, Donnie Brasco) mais le tout est un peu long et sans réel enjeu.