Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
20centP
17 abonnés
235 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 9 janvier 2015
Le film possède des atouts indéniables : réalisation, ambiance, interprétation, ... mais le scénario manque un peu de densité. En sortant du film, on peut avoir l'impression d'avoir assisté à un pilote très alléchant d'une série. Continuant de creuser la thématique de l'intégrité, JC Chandor parvient ici moins à capter un tournant comme il l'avait si bien réussi dans Margin Call. En dehors de cette réserve, le film est très réussi. Oscar Isaac campe un personnage attachant avec un look en décalé par rapport à son caractère. Jessica Chastain apporte le trouble et la sensualité avec beaucoup de réussite.
Le troisième film d'un réalisateur à suivre. Son "Margin Call" était remarquable, celui-ci est une pure réussite. Le milieu original décrit avec tant de réalisme et sans fioriture, une musique discrète sur des images sombres collant parfaitement à l'ambiance de l'époque, des acteurs impeccables, une mise en scène et un rythme maîtrisés, le film plonge avec intelligence dans un monde où les décisions ne sont pas simplement binaires.
J. C. Chandor serait-il un génie ? Son 3ème film est en tout cas génial, superbe. Difficile de faire mieux en terme d'histoire et de mise en scène. Encore une fois, le réal signe lui-même le scénario qui traite de la violence (dans le N. Y. des années 80, venant perturber la vie d'un homme d'affaires en fioul) et des "moyens" de l'affronter sous un jour incroyablement original, sans jamais vraiment la montrer à l'image. De même, l'interprétation, la musique (Alex Ebert, déjà compositeur de All is lost), la photographie, les costumes etc. vont dans le sens de l'excellence. Le tandem O. Isaac-J. Chastain fonctionne sublimement bien, on voit rarement de couple aussi "beau", aussi bien assorti. Chacun d'eux apporte une nouvelle pierre à une filmo de plus en plus solide. A voir absolument!!!
A most violent year me semble un film bien surfait. J'avoue m'être ennuyé à Marghin Call, malgré d'évidentes qualités de mise en scène. Ici, l'ennui n'est pas manifeste et le film, bien que décevant, se laisse regarder grâce à ses qualités de photographie, musique et parfois de rythme (telle cette belle scène de poursuite dans un tunnel qui rend le cinéphile claustrophobe).J. C. Chandor a bien su rendre le New York dévasté de 1981. A noter aussi, la belle scène du court de tennis à l'intérieur de la villa, belle idée. Le problème est que le scénario n'est que répétition des mêmes concepts à travers de scènes réitérées servant un propos lourd et prévisible. On se demande si le cinéaste, en voulant recréer l'univers de 1981 n'a pas, en plus, copié les films de cette époque. On ne compte plus les références non cachées à Scorcese, Gray et surtout au Parrain 2 de Coppola, le héros faisant d'ailleurs une copie très gênante d'Al Pacino. Certaines scènes entre les chefs des compagnies, spoiler: l'attaque de la maison du héros ou l'ultime plan ("sauvez ma famille" dit un homme) en sont la preuve. Paradoxalement, le film est sauvé par la douceur de son rythme créant une réelle nostalgie. Les acteurs, fussent ils talentueux, ne sont pas habités ni écrits. La sexy Jessica Chastaing n'est pas dirigée et Oscar Isaac n'est pas toujours très fin. Enfin, les dialogues m'ont semblé simplistes (le PDG préférant la façon d'arrive à un but que le but lui même). Un film seulement moyen.
Dans la course aux Oscars 2015, A Most Violent Year fait déjà figure de grand favori avant même d'avoir conquit le public. Dans la lignée d'American Bluff, le réalisateur J.C. Chandor replonge dans le monde des affaires pour nous raconter le quotidien d'un immigré qui cherche à réaliser son rêve américain.
Pour son troisième long métrage, J.C. Chandor semble avoir sorti son manuel du parfait réalisateur. Doté d'un budget beaucoup plus confortable que celui de ses précédents films Margin Call et All Is Lost, A Most Violent Year est un flagrant hommage au grands réalisateurs de films de gangsters. Impossible de ne pas penser à Martin Scorsese ou James Gray devant le classicisme très académique de long métrage. Il n'y a jamais de mal à s'inspirer des plus grands surtout quand le résultat est franchement à la hauteur.
Autre chance de gagner un Oscar, l'histoire de A Most Violent Year est un scénario original écrit par J.C. Chandor. Curieusement le personnage imaginé par le réalisateur rappelle en plusieurs points Nicolas Sarkozy aussi bien dans sa mentalité, dans ses expressions et dans sa carrière où la frontière entre criminalité et légalité est vraiment fine. Les deux hommes sont en effet entourés de gens ayant trempé dans des affaires plutôt louche. Le réalisateur souligne d'ailleurs que le monde des affaires et celui de la politique sont similaires.
L'histoire de A Most Violent Year n'a rien d'extraordinaire en elle même mais se suit pour autant avec intérêt. On est à 100% derrière cet homme ambitieux à frémir pour lui à chaque galère et à se demander ce que lui réserve le réalisateur et scénariste. Pas le temps de s'ennuyer dans le film qui est ponctué par moments de scènes d'actions augmentant le suspense.
Progressivement Oscar Isaac a fait son chemin à Hollywood et atteint les sommets depuis environ cinq ans où ils commence à tenir la tête d'affiche. On découvre un nouvel acteur véritablement capable de se métamorphoser de films en films. Musicien Folk sans le sous dans Inside Llewyn Davis de Frères Cohen ou arnaqueur de touristes dans The Two Faces Of January et aujourd'hui homme d'affaire immigré qui tente de réussir à New York. L'acteur est exceptionnel dans le rôle d'Abel Morales, un homme droit et juste qui refuse la facilité de tomber à son tour dans le banditisme ambiant pour réussir.
Jessica Chastain frappe encore fort dans le rôle de la femme de cet homme d'affaire. Fille de gangster, on a souvent l'impression que c'est elle qui mène réellement les affaires. Albert Brooks qui avait joué avec Oscar Isaac dans Drive incarne leur avocat. Un rôle sérieux pour cet acteur plus connu pour avoir doublé le héros du Monde de Nemo et prêté sa voix à plusieurs personnages des Simpsons. Dernier rôle notable de ce long métrage David Oyelowo joue un procureur sur les basques d'Abel Morales.
Dire qu'aucun des acteurs à l'affiche de A Most Violent Year n'étaient le premier choix du réalisateur, on serait vraiment passer à coté d'un grand film. Toute cette histoire fonctionne beaucoup sur le travail exceptionnel du caméléon Oscar Isaac et de Jessica Chastain impeccable dans ce couple de nouveaux riches qui ne veulent rien lâcher. Nul doute que grâce à eux, le long métrage de J.C. Chandor deviendra vraiment le classique qu'il cherche à devenir et devrait sans peine faire parler de lui aux Oscars.
De très bonnes critiques pour ce polar au style mafieux. New York - dans les années pré-Giuliani - gangrénée par la corruption ... Autant j'ai bien aimé l'ambiance, autant je n'ai pas spécialement accroché à l'histoire. A vrai dire, je m'attendais à ce que ce soit un peu plus punchy et que l'entrepreneur "droit dans ses bottes" sorte du droit chemin (sa femme, fille d'un mafieux, en fausse piste ...). Sentiment mitigé au final ...
Photo magnifique. Costume chaleureux. Mais c'est lent... lent.... lent..... Il n'est passe pas grand chose. J'ai eu le temps d'imaginer plusieurs rebondissements intéressants pendant la projections mais aucun n'est intervenu.
Le scénariste/réalisateur J.C Chandor continue sa percée tranquille dans le petit monde formaté Hollywoodien, en proposant un film un peu moins minimaliste que ses précédents (Margin Call et All is lost) mais tout aussi lent. En effet dans ses histoires tout repose sur les personnages, et il s’intéresse toujours à décortiquer leur psychologie pour comprendre leurs actions. En résulte des films d'une très grande classe, tout en retenue, mais qui misent tout sur des dialogues un peu trop plats qui manquent d'efficacité dans leur construction pour se suffire à eux mêmes. On saluera donc l'originalité de l'oeuvre du monsieur, qui se refuse à faire passer l'action avant la réflexion, mais qui rate aussi un peu le coche, ses histoires manquant de rythmes. Cette histoire d'immigré qui réussit tant bien que mal à se construire un empire dans la livraison de fuel offre un contexte inédit et surprenant, mais le film peine à démarrer et ne trouve son rythme de croisière qu'un peu tard, s’arrêtant finalement là où on aurait voulu qu'il continue (à l'image du "prophète" de Audiard) afin d'offrir une chronique ambitieuse plutôt qu'une petite histoire confidentielle. Agréable à regarder donc, visuellement irréprochable et tout en retenue, mais un brun rébarbatif.
Alors là, je suis surprise ... j'y suis allée, un peu confiante au vue des différentes critiques ... grosse erreur ! J'ai trouvé ce film très bien joué, mais c'est à peu près le seul point positif. C'est très long, lent et au final ... creux ! 2h05 ? Clairement en 1h ça pouvait être bouclé. Je m'attendais à un minimum d'action ... déception, c'est très plat, aucun relief, et une intrigue plus que limitée ! On suit les mésaventures d'un homme gentil qui évolue dans un monde de brutes et qui s'évertue à rester droit ! Pas assez musclé et entrainant et un poil cliché !
Quelle déception! Je m'attendais à beaucoup mieux comme disait les critiques... Je n'avais pas vu All Is Lost...en revanche j'avais vu Margin Call et j'avais trouvé l'histoire plutôt intéressante... Mais dans ce film, l'histoire n'est pas intéressante du tout. Je ne vois pas pourquoi on parle de film de gangster... C'est juste l'histoire d'un mec à qui on vole des camion plein de fioul. Et l'histoire ne parle que de ça... Il n'y a même pas un minimum de suspens... Comment Jessica Chastain a t elle pu accepter de jouer dans un film pareil ?! Il commençait pourtant bien mais ça ne faisait que durer, il ne décollait jamais. Le personnage d'Oscar Issac manque de personnalité, on en sait peu sur lui ... Y'a de la mise en scène plutôt pas mal, une belle BO et une Jessica Chastain plutôt sexy ! A part ça, sans Jessica rien ne va !
Je lis le journal Le Monde depuis près de 25 ans maintenant. Etant cinéphile aguerri, je lis avec attention la rubrique cinéma du journal. J'ai été particulièrement surpris par la vénération que porte le journal Le Monde dans un article paru dans l'édition du 31 décembre 2014.
Pour ma part, ce film ne mérite pas autant d'égard. C’est encore un de ces plats réchauffés décrivant l’ascension d’un émigré ébloui par le rêve américain, maintes fois décrite à l'écran. Mais si talentueusement dépeinte par un Scorcese ou un De Palma. L’intrigue est pauvre et sans surprise, malgré l’excellente interprétation d’Oscar Isaac, et Jessica Chastain, cette dernière est malheureusement relégué à figurer comme potiche. Malgré son apport de quelques scènes intenses, elle doit apparaître pendant 10 minutes en tout et pour tout dans le film. Quel regret !
C'est méconnaître l'histoire du cinéma mondiale, où être asservis aux distributeurs et aux producteurs du film brouillant le sens critique. Car, placer ce film parmi l'un des chefs d'œuvre du cinéma policier me semble être une aberration.
C'est alors méconnaître le genre porté au firmament par des réalisateurs comme Fritz Lang, Kubrick à ses débuts, W. Friedkin , T. Mann, B. De Palma, A. Hitchcock, Q. Tarentino, Yates, Siegel, Hyams, Peckinpah, Scorcese et tant d'autres ... bien au-dessus, en termes de réalisation que l’œuvre d’un Chandor.
D'autre part, une grossière erreur s'est glissé dans l'article quand il est écrit qu'à aucun moment dans le film, Oscar Isaac et Jessica Chastain ne s'embrasse car il y a effectivement une scène où Jessica embrasse goulûment Oscar. A ce moment précis de la scène (certes le baiser est loin d'être celui de Faye Dunaway dans L'affaire Thomas Crown) on a très envie d'être à la place d'Oscar.
Grosse déception ! La bande annonce est trompeuse...il s'agit d'un gros navet sans action, sans accroche, totalement denué d'intérêt et aux moyens quasi nuls....à éviter !!!
Une excellente réalisation mais qui reste très classique dans sa facture et son déroulement, un scénario aussi famélique que truffé d’invraisemblance, des personnages à la fois monobloc et désespérément superficiels, et la cerise sur le gâteau un acteur principal presque aussi insipide que dans le "Inside Llewyn Davis" des frères Cohen. On attend désespérément que ce film démarre enfin, qu'il prenne de l'épaisseur, qu'il se complexifie, qu'il s'intensifie... En vain ! Bref, je me suis sacrément ennuyé et ce n'est certainement pas le type qui ronflait comme un soudard dans la salle qui me contredirait !!!
Décidément, J.C. Chandor est un réalisateur à suivre. En trois films, il a réussi à s'imposer comme un cinéaste éclectique, toujours capable de nous offrir des œuvres originales qui sortent des sentiers battus. "A Most Violent Year" se déroule en 1981 (l'année la plus violente et la plus meurtrière que New York ait connu) et nous raconte l'histoire d'Abel Morales, un homme qui tente de mener à bien son entreprise malgré les difficultés qu'il rencontre. Contrairement à tous les patrons qu'il fréquente, Abel est quelqu'un qui se targue d'être droit et honnête et qui refuse de s'abaisser à des actes criminels pour réussir dans le milieu du transport de carburant. Là où le film est le plus réussi, c'est dans le portrait qu'il fait de ce personnage, reflet de l'American Dream à qui tout a réussi et qui s'est dicté un code de conduite presque impossible à respecter dans ce milieu qu'il fréquente. Confronté à de nombreuses difficultés et à une femme fille de gangster au caractère bien trempé, Abel devra faire des choix pour se maintenir à flot. Finalement peu violent malgré ce que laissait suggérer son titre, "A Most Violent Year" est la peinture amère de ce qu'il faut faire si l'on veut y arriver dans une société corrompue. Écrit avec subtilité et superbement mis en scène, le film bénéficie de la prestation de ses deux acteurs principaux. Entre un Oscar Isaac qui n'a jamais été aussi charismatique et une Jessica Chastain diablement séduisante, le film a de quoi plaire.