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    A Most Violent Year
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    3,8
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    Votre avis sur A Most Violent Year ?

    374 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Le film a d'excellentes critiques internationales comme françaises donc on était très enthousiaste à l’idée de voir ce film et peut-être qu'on en attendait trop.

    “A Most Violent Year” est le troisième film de J. C. Chandor après “Margin Call” et “All is Lost”. Ce qui est indéniable, c’est que ce réalisateur est un vrai metteur en scène. Tous les plans sont travaillés; il y a une intelligence du cadre exceptionnelle, des mouvements de caméra originaux et subtils pour installer une certaine tension (ce zoom avant léger accompagné d’une musique stressante).Une mise en scène au service de la tension dramatique intéressante également du point de vue du son; avec des transitions, des silences et des bruitages très fort d'un coup.

    Tout cela installe une atmosphère particulière aidée également par (lire la suite sur le blog)
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Formidable film qui fait dire que, oui, le thriller américain se porte mieux que jamais; évolue, prend des formes originales, s'appuie sur des problèmes sociétaux.

    Le film de J.C. Chandor porte le genre sur des sommets. D'abord par la personnalité atypique du héros, personnalité ambigüe et passionnante. Abel Morales est un négociant en fuel newyorkais. On devine qu'il est parti de pas grand chose (Anna, sa femme -ravissante puisqu'il s'agit de Jessica Chastain plus sophistiquée et carrément moins rousse que d'habitude- est d'ailleurs la fille d'un petit gangster de Brooklyn), mais son ambition est sans limite. Il veut devenir le plus grand, et pour cela acquérir un terminal qui lui permettra de s'approvisionner directement par mer. Mais en même temps, dans un milieu totalement pourri, il veut rester propre, par un curieux mélange de morale et de pragmatisme: sur des malversations, on ne peut pas construire du solide. Abel est interprété par Oscar Isaac, un physique à la Al Pacino en plus sobre, dont on se demande comment il a pu mettre temps de temps pour exploser, car ce n'est quand même pas un perdreau de l'année....

    Tout est contre lui. On attaque ses camions, les conducteurs sont tabassés, les assaillants s'enfuient avec la cargaison et volent son contenu. Le jeune mexicain dont il est un peu le parrain est blessé et traumatisé. On rôde autour de sa maison. Le FBI s'intéresse à ses comptes; il est suspecté et accusé de fraudes. La dessus, les banques le lâchent. Et le vieux juif à papillotes qui était vendeur du terminal ne veut pas reculer d'une semaine la date de la transaction..... On a donc deux heures pour savoir si Abel va s'en sortir sans se départir de son calme "je vais arranger ça" qui énerve considérablement Anna, sans déroger à ses principes, sans accepter que ses chauffeurs soient armés (car ça ne peut que mal finir), pris entre le syndicat des camionneurs, ses concurrents, sa femme qui le trouve trop mou, son comptable qui userait bien de procédés moins catholiques... et les flics.

    A part la très jolie maison où le couple élève ses filles dans une banlieue campagnarde, les décors sont sordides: voies ferrées désaffectées, entrepôts, cuves rouillées..... les négociations se font au cours de rendez vous dans des endroits pas possibles; on est toujours au milieu de nulle part; l'image est crasseuse, poussiéreuse, nauséeuse -ou somptueuse lorsque se dégage un large horizon de skyline. Le rythme est lent -la poursuite la plus frénétique se fait à pieds! Tout cela crée un climat fascinant, inquiétant, bizarre. On a peur, mais c'est une peur douce, feutrée.

    C'est un film magistral. Gone Girl, White Bird, Night Call.... On est gâtés en ce moment! Dans cet exercice de style qu'est le thriller, voilà une génération de grands stylistes. A voir, absolument!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    "L’esthétique froide, presque austère du film, par l’entremise d’une photo très soignée et privilégiant les teintes ocres et grises, est au service de cette réflexion glaciale sur « l’american-way-of-life »"
    Stéphane D
    Stéphane D

    124 abonnés 2 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    Le sujet est complètement original : parce qu'il se situe dans le milieu du pétrole et que ce n'est pas tout à fait un "film de gangsters". L'acteur principal est très charismatique et suivre son parcours alliant ambition et intégrité s'avère intéressant. Je trouve néanmoins que cela manque un peu de rythme et je n'ai pas du tout aimé la photographie à l'image totalement délavée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    On rentre totalement dans l'univers de New York des années 80, qu'on ne connaît habituellement que par les paillettes. Mais le plus important dans ce film est qu'il met magnifiquement en lumière le talent de ces deux acteurs qui méritent leur succès grandissant, leur couple rend très bien à l'écran. On voit trop peu le personnage de Jessica Chastain qu'on devine pourtant assez complexe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Ce film retranscrit de manière intelligente toute la complexité de la société américaine. Berceau de la libre entreprise et de l immigration positive, elle est aussi une société cruelle ou règne la violence et la corruption. Le talent de Chandor est d incarner cette dualité dans un couple symbolique. Oscar Issac est l émigré plein d énergie et de principes moraux qui doit son salut a Jessica Chastain, son épouse wasp, ambitieuse et manipulatrice. La photographie nous replonge magnifiquement dans l ambiance des années 80. Le rythme lent n empêche pas une tension permanente qui nous tient en haleine jusqu'au qu au dénouement loin du happy end traditionnel.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    J.C. Chandor est un cinéaste aussi brillant qu’actif. Ces trois films réalisés en quatre ans font de lui l’une des personnalités cinématographiques les plus en vues du moment. 2011, l’homme décrit comment les banquiers font entrer les Etats-Unis dans une crise économique sans précédent. 2015, celui-ci retourne en arrière pour entrer dans une période encore plus sombre de l’Amérique.

    Hiver 1981 à New-York, Abel Morales essaye tant bien que mal de faire évoluer son business dans le pétrole. Mais la violence, la corruption et les trahisons sont autant d’obstacles à ses ambitions. Alors que faire ? Rester dans l’éthique et ne pas franchir la ligne, ou se dire que la fin justifie les moyens et choisir la facilité : tricher et voler. Cette question symbolise le dilemme dans lequel ce personnage se trouve. Gangréné par une société malade, cet homme évite tout traitement manichéen grâce à l’intelligence de Chandor, construisant son protagoniste avec subtilité et discernement.

    Oscar Isaac, remarquable de justesse dans ce polar sec comme l’hiver, progresse dans un univers menaçant. Personnage secondaire de A Most Violent Year, New-York représente également une entrave aux dessins de Morales. Presque personnifiée en être dangereux et inquiétant, cette ville, magnifiée par une photographie lumineuse, est le plus grand ennemi de notre héros.

    Un peu plus de rythme aurait cependant donné à cette œuvre davantage d’attractivité et de charme. Froid et parfaitement calculé, le nouveau film de l’américain ressemble à ses précédents par son élaboration similaire. Construisant une ligne artistique cohérente et réfléchie, Chandor continuera de se servir de l’actualité (catastrophe écologique de 2010) pour concevoir sa prochaine création : Deepwater Horizon.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 janvier 2015
    L'histoire est bien, les acteurs jouent bien... Mais... Que de longueurs ! Que de lenteur !!! Au secours ! Nous avions hâte que le film se termine. Le déroulement est excessivement lent sans que cela ne soit justifié. Des questions ont jailli : pourquoi ne porte-il pas plainte tout simplement ? Pourquoi ne pas livrer le voleur à la police après l'avoir attrapé ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 janvier 2015
    "A most violent year" n'est qu'une pâle copie, un hersatz sans âme, de Film Noir bien des années 50 bien plus prenant que celui-là Perso, je ne supporte plus Jessica Chastain et ses poses de "femme fatale" de pacotille...
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    A nouveau très sobre, J.C. Chandor s'empare avec ce troisième long-métrage d'un genre majeur du cinéma américain, dans lequel il s'insère sans difficulté grâce à une facture classique, à la photo hivernale, qui rappelle sans forcer (mais aussi sans trop les dépasser dans son approche) un bon nombre de références du genre. Pêle-mêle, on cite souvent Lumet, Pollack, Coppola. Moi j'y ai aussi beaucoup vu de Scorsese (même si le réalisateur de Goodfellas ou Mean Streets se signale toujours par un traitement bien à lui, qui joue plus du contraste entre idéalisation et réalité sous-jacente). Mais Chandor n'est pas non plus un simple opportuniste, et se cherche quand même une voie, dessinant ce qui ressemble au final à un anti-film de mafieux. Si par ses thèmes et donc ses images, il rappelle vraiment certaines odyssées criminelles, il ne cesse pourtant d'en prendre le contre-pied pour tenter de retravailler le mythe du self-made man à sa manière. Par un rythme lent tout d'abord, qui rend la menace ambiante flottante et inidentifiable, et se permet de la désamorcer à de nombreuses reprises pour jouer sur la perception forcément codifiée du spectateur. Puis par l'attitude morale de son héros, inflexible de droiture (bien que ses convictions de départ, pas forcément exemptes d'une certaines vénalité, évitent toute caricature), aux antipodes des anti-héros véreux et prêts à tout que le genre a si souvent mis en scène. D'ailleurs, tous les thèmes du cinéaste naissant (enfin déjà bien installé, désormais) sont bien là ; le rapport trouble à l'intégrité discuté dans Margin Call comme la persévérance sans borne de All is Lost. Mais à mes yeux, tout ça n'est pas suffisant. Manque d'un peu plus d'âme, de mouvement (pas forcément narratif, plutôt idéologique ou symbolique) et d'un peu moins de cette impression trop soignée et trop contenue pour être à cent pour cent personnelle. Oscar Isaac s'affirme quand même comme un acteur extrêmement subtil, parfait pour tout rôle de personnage dont la moralité est questionnée (c'était déjà le cas dans le déjà trop sage The Two faces of January). Jessica Chastain, elle, est déjà une des plus grandes actrices d'Hollywood, capable de tout jouer avec la même évidence. Celle qui m'impressionne le plus, en tout cas. Pourtant, A Most Violent Year reste pour moi un simple bon élève, et pas grand chose de plus.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    L'impression de voir un très bon Sidney Lumet des années 80 type "Contre-Enquête"... Un film de pure mise en scène, et c'est assez rare dans le "film de genre" pour le signaler, je n'ai ressenti ça peut-être que devant "the Ghost Writer" de Polanski...
    La direction d'acteurs est parfaite, et Jessica Chastain l'est tout autant en platine bourgeoise mal rangée des camions. Même Oscar Isaac, peu convaincant pendant les premières minutes, monte en puissance, jusqu'à cette fabuleuse scène finale, où spoiler: il comble le trou dans la cuve avec son mouchoir, la cuve qui saigne du pétrole, pendant que son "ami" agonise au sol
    ... C'est pas de la pure mise en scène, ça ?
    Deux scènes de poursuite simplement bluffantes, dignes du meilleur Friedkin (toujours les années 80 : To Live and Die in L.A., par exemple), une vision de NYC assez originale (jamais Manhattan en tout cas), une attention toute particulière à la garde-robe (le manteau beige !)...
    Une fausse impression de faux rythme pendant tout le film, des lumières blèmes, une musique pas haletante du tout (mais c'est bien), bref : moi j'aime bien !!
    Matching P.
    Matching P.

    15 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    C'est un film de J.C. Chandor, dont nous avions déjà apprécié Margin Call. Il s'agit d'un polar classique avec toutes les références et clichés du genre, comme la table ronde des chefs mafiosi, ou Oscar Isaac en Al Pacino avec ce regard perçant dans "Le Parrain". Tous les personnages sont italiens ou latinos, bien sûr ! Le scénario semble d'abord très simple, mais au fur et à mesure que l'on avance dans le film, on se rend compte de sa qualité, de l'extrême finesse, du soin du détail et de son efficacité ; de plus le casting est impeccable.

    Le titre parle de la violence qui régnait dans la ville de New Yok à cette époque, mais elle est peu présente à l'écran. Au contraire, c'est un film basé sur des dialogues sans toutefois être ennuyeux.

    C'est aussi un film sur un couple dont la relation évolue. La femme fait partie intégrante de l'action, elle est très belle, mais ce n'est pas une potiche. Jessica Chastain, qui incarna dans "Zero Dark Thirty" la femme qui avait réussi à localiser Ben Laden, est ici transformée en vamp blonde et rappele Kim Basinger dans "L.A. Confidential".

    Comme dans tout bon thriller, il y a du suspense. Le suspense de l'action, mais aussi un suspense moral. La moralité sera-telle sauve ? Le héros qui a pris goût à un train de vie plutôt aisé restera-t-il l'homme d'affaires aux mains propres ? Sa naïveté dans un tel environnement peut d'ailleurs surprendre. C'est là que réside tout l'intérêt du film, il quitte le cliché du polar simpliste avec le bon et le méchant pour nuancer les propos. N'oublions pas le contexte politique. Nous n'en dirons pas plus, juste que dans un moment extrêmement dramatique, notre héros n'oublie pas de boucher le trou de la citerne...ceux qui auront vu le film comprendront...

    Quelques toutes petites critiques entre nous : Dans le New York de 1981 il y avait encore les Twin Towers, dans le film on ne les voit pas..., et le frère du héros n'a pas vraiment pas le type latin comme son grand frère.
    Chris Art
    Chris Art

    79 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    (...) A Most Violent Year montre en fait le basculement d’un personnage confrontés aux dessous de l’American Dream (...) La réussite du film de J.C. Chandor repose en grande partie sur le couple Abel-Anne (...) Anne, fille d’un de ces « gangsters » du capitalisme, n’a pas toute la rigueur morale d’Abel et semble prête à emprunter les chemins « faciles » que ce dernier se refuse justement à emprunter (...) Progressivement, Anne parvient à faire fléchir l’incorruptible Abel (...) A Most Violent Year s’inscrit ainsi dans la lignée de Margin Call (2011), premier film du réalisateur, comme critique acerbe d’un capitalisme agressif où domine la loi du plus fort (...) un film qui marque, sans doute, la naissance d'un futur grand du cinéma américain.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2015
    J.C. Chandor est LE réalisateur américain qu'il faut suivre. Margin Call et le passage au crible de la finance post crise des subprimes. All is Lost et la décadence peu fortuite d'un Robert Redford au sommet de son art. Maintenant A Most Violent Year, peinture, et le mot est rigoureusement choisi, d'une Amérique faiblarde en quête d'un sursaut. Une mise en scène à chaque fois flamboyante. Un chef opérateur déniché à la bonne école. Mais ces trois films, ont en commun une écriture. Trois histoires utopiques cadencées, rigoureuses, qui font signe d'un gars exigeant qui sait ce qu'il veut. Aucun personnage n'a de certitudes, tous ont une faille, ce qui va dans la bonhomie ambiante.
    Patrick M.
    Patrick M.

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    Une fois de plus, J. C. Chandor réalise un très bon film, avec un soin particulier à restituer le contexte de New York du début des années 80. Sa mise en scène est, je n'ai pas peur de l'écrire, hitchcockienne: une porte qui s’ouvre et on a peur, une ombre qui passe et on frémit. Avec très peu de violence, une photographie peut-être un peu trop sombre, il nous restitue, pendant plus de deux heures, un suspense constant, dans un climat lourd et malsain. On s'interroge, on doute en permanence de l'honnêteté et de l'intégrité du héros, de sa femme, du procureur... Et puis, c'est un film sur ... une question morale: peut-on être "propre" lorsqu'on est capitaliste ?
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