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    A Most Violent Year
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    374 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Difficile de vraiment accrocher à ce film typiquement américain, en ce sens que de nombreux codes de compréhension de l'histoire restent hermétiques aux non connaisseurs à la fois du droit et des usages d'une certaine société de ce pays que nous pensons tous connaître (et je ne parle pas du travail effectuer sur les voitures montrées à l'écran, qui n'ont jamais été exporté en Europe). A noter toutefois que le spectateur ne pénètre jamais dans New York, dont le héros du film, immigré ou fils d'immigré latino, lutte pour s'approprier la clé. Alors, pourquoi ce film est-il tout de même "bien"? Le jeu des acteurs et le casting dans son ensemble apportent beaucoup à un scénario qui serait classique si tout le monde, bons et méchants, voulaient bien jouer du pistolet. Or, comme chacun sait, l'incertitude quant au choix des armes plane jusqu'aux dernières minutes, le héros martelant tout au long du film qu'il respectera les règles jusqu'au bout... Enfin, la lumière d'hiver et les images de banlieue de la Grande Pomme nous changent des plans archi revues qui nous sont habituellement servis.
    Flaw 70
    Flaw 70

    262 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Ça y est il est temps de clôturer l'année cinématographique de 2014, car oui même si à l'heure ou j'écris ma critique on est en 2015, le film est techniquement sortie en 2014 donc il fait pour moi partie de cette cuvée et je me devais de voir le nouveau J.C. Chandor avant d'entamer la nouvelle année. Surtout qu'il m'avait déjà fait forte impression avec ses deux premiers films, le réussi mais académique Margin Call et le sympathique mais un peu long All is Lost. Deux films qui avait fait sensation car ils étaient formellement intéressant, surtout le deuxième mais surtout qui se montrait assez habile dans leur écritures, surtout le premier, le deuxième étant plus restreint de ce coté ce qui en fait selon moi son défaut. Car Chandor à des thématiques qu'il souhaite explorer et il s'impose déjà comme un auteur accompli et passionnant, car même si ses thèmes sont classiques comme l’intégrité, la poursuite d'un rêve et les questionnements moraux sur les moyens pour y parvenir, il arrive globalement à détourner les poncifs et clichés de ce genre de thème pour proposer une relecture bien pensé d'histoire en apparence connu de tous. Chose qu'avait réussi à faire Margin Call même si il croulait sous un académisme qui rendait l'ensemble difficilement passionnant mais qu'avait du mal à faire All is Lost, aux thématiques plus étouffés et au scénario assez épuré. Ici on retrouve toute les thématiques propre à Chandor, qui ici s'attaque au rêve américain et à sa supercherie en employant les codes du film de gangsters. D'ailleurs il ne faut pas ce fier au titre du film qui peut induire en erreur car ici il ne sera pas vraiment question de violence, la violence étant plutôt un contexte d'arrière plan qui permet de faire planer un sentiment d'insécurité sur le film. Car ici le thème de la sécurité sera assez important permettant à Chandor d'explorer la paranoïa de ses personnages mais aussi celle d'un pays qui vicier par la violence va si plonger encore plus avec le développement massif des armes à feu, qui ici atterriront même dans les banlieues aisées. Globalement la trame principal ce fera assez classique dans son approche et son déroulé, le film ne m'ayant pas pris par surprise je savais ou il allait m'emmener et ce même pour le final qui je dois dire ce trouve être un poil convenu, je m'attendais à au moins être surpris sur la fin mais ce ne fut pas le cas. Mais au final le but n'est pas là, chez Chandor ce qui l'intéresse avant les ramifications de l'histoire, c'est l'étude de caractères, de personnalités et ce grâce à des personnages solides et très bien écrits. Ici on suit un couple, lui Abel est un immigrant intègre qui rêve de faire fortune mais en restant dans la légalité tandis qu'elle l'aidant dans ses affaires à une psychologie plus trouble et plus enclin aux irrégularités. Ils s'imposent très vite de part leur différences comme antagoniste, tout en étant un couple plausible et solide, d'ailleurs il y a beaucoup de scènes en huit clos ou ils se disputent pour bien souligner leur aspects contradictoires, et ces scènes souligne aussi la finesse des dialogues qui même si parfois ils paraissent anodins, ils ne le sont pas et trouvent un impact plus tard, ils sont très bien pensé et travaillé pour donner à l'ensemble une cohésion parfaite. De plus ils donnent sens à l'évolution psychologique d'Adam qui se fait très subtilement et très intelligemment en évitant tous les stéréotypes possibles et imaginable, arrivant avec habilité à créer un héros de cinéma assez unique en son genre. Le casting lui se trouve être parfait que ce soit dans les seconds rôles ou l'on retiendra un excellent Albert Brooks ou dans les principaux illuminés par le charismatique Oscar Isaac et la ravissante Jessica Chastain. Elle se montre parfaite dans ce rôle de femme forte à la psychologie trouble tandis que lui crève l'écran par sa prestance et la justesse de son jeu, il nous offre une interprétation suave et habité qui me rappelle le Al Pacino des années 70. Il n'est pas la star montante pour rien, il à beaucoup de talent et tien probablement ici son meilleur rôle. Sinon pour la réalisation on à le droit à une photographie jaunâtre très stylisé nous rappelant les derniers Fincher, un montage linéaire et efficace qui offre au film un rythme lent mais pas ennuyant tandis que la sélection musicale est excellente. Pour ce qui est de la mise en scène de J.C. Chandor, il fait dans le classique mais il ne tombe pas ici dans l'académisme. C'est un classique maîtrisé et efficace qui fait admirablement bien le travail notamment dans cette ambiance oppressante et lunatique parfois proche du métaphysique qui m'a rappelé le cinéma de Sidney Lumet des années 70-80. D'ailleurs avec ce choix de mise en scène et un Oscar Isaac proche d'un Pacino des années 70, l'hommage aux films de Lumet est visible et très appréciable. En conclusion A Most Violent Year est un très bon film qui s'impose grâce à une écriture brillante et habile qui modernise et déjoue les codes du genre même si il est parfois attendu. De plus son casting irréprochable et sa mise en scène classique renvoie à l'efficacité et la grâce des vieux films noires des années 70 qui ont vu l’émergence de grand films comme Taxi Driver ou Serpico. Après seul le temps nous dira si A Most Violent Year atteindra le statut culte de tels films mais néanmoins ses qualités sont indéniables et retrouve ce savoir faire de cinéma classique tout en apportant sa touche de modernité et il est sûr que Chandor lui à sa place parmi les grands tel que Scorsese et Lumet. Une très belle façon de conclure 2014 !
    titicaca120
    titicaca120

    390 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    un thriller intéressant dans un New-York vu autrement au début des années 80.
    l'acharnement pour un émigré de réussir le développement de son entreprise.
    quelques scènes fortes mais l'ensemble reste quand même répétitif et un peu longuet.
    DameYseut
    DameYseut

    5 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Je ne mets pas 5 étoiles (TB) à cause d'Oscar Isaac qui, à mon avis, imite un peu trop Al Pacino/Mickael Corleone mais j'en mets bien 4,5 pour Jessica Chastain, excellente en fille de truand sans complexe ! ce mariage fonctionne grâce à elle (actrice comme personnage).
    Cine vu
    Cine vu

    145 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Le temps s’arrête sur une réalisation somptueuse, une lumière magique, une photographie de haut vol et un casting de rêve mais le temps s’arrête aussi sur le scénario, plus que linéaire. Il est plat comme une limande qui peine à se frayer un chemin dans de si beaux draps.

    On s’accroche, on veut y croire mais on s’ennuie, on ne décolle pas sur cette histoire de fioul et d’obstination à vouloir être plus blanche qu’une oie, la noirceur des caractères d’un film de James Gray nous manque terriblement.

    On reste en surface et les rôles ne sont pas exploités… Bien dommage car tout est nickel sauf le scénario. On soupçonne Lorna Pruce d’avoir voulu aller à contre courant et nous bercer dans la lenteur des choses mais il manque l’essentiel : le relief des caractères comme ses maîtres ont su faire (Lumet, Pollack ou De Palma

    Oscar Isaac est engoncé dans son intégrité comme une chemise amidonné de bonne conscience.

    Jessica Chastain compte et recompte mais rien ne se passe, le rôle manque d’envergure.

    Les autres on aurait aimé mieux les connaître Albert Brooks, David Oyelowo etc…

    Cerise sur le gâteau : la relation du chauffeur et d’Abel est à peine crédible… voir larmoyante.

    J. C. Chandor, je vous préférais bavard et impétueux comme dans « Margin Call »
    Loskof
    Loskof

    392 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Tu le sens mon gros film à Oscar? Ça y est on est début janvier, donc les réalisateurs arrivent avec leur grosse production à statuette, on se lâche donc sur les performances, sur des personnalités atypiques, on fait un film d'époque, avec des beaux costumes... Et A Most Violent Year ne déroge pas à la règle que j'ai décidé d'appeler: Le syndrome 12 Years a Slave. A savoir, un film pas mal, mais qui y va avec de gros sabots et ne propose finalement pas grand chose... Et pourtant j'aime bien J.C Chandor, on l'aime tous bien, le mec a quand même fait Margin Call, en plus il dénonce le capitalisme et tout, un mec bien donc. Sauf qu'ici c'est académique au possible, la réalisation est soignée mais froide, le scénario n'apporte rien de plus que son script, il n'y a aucun surprise. Et surtout il n'y a aucune tension, là où Margin Call en débordait. On devine tout à l'avance, le film ne surprend à aucun moment.En plus c'est quoi le message, il existe des gentils capitalistes? Sauf que là on a un capitaliste comme un autre, un mec qui a un discours rôdé pour ses futurs clients, qui les manipule (en proposant de la qualité...), qui achète quand le cours de la bourse est bas et revend quand c'est haut. Le mec habite dans un palace. Enfin bref, il est pas méchant mais ce n'est pas un modèle de vertu non plus. Donc comme pour 12 Years a Slave ma conclusion sera la suivante: Juste bien fait, pas plus, pas moins.
    brunetol
    brunetol

    193 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Je reste fasciné par ces auteurs-réalisateurs qui vont consacrer trois ans de leur vie à vouloir raconter l'histoire d'un type parvenu qui vend du fuel domestique à New York au début des années 80 et à qui il arrive des histoires (ses concurrents veulent sa perte), et du coup, lui qui voulait être honnête, eh ben faut bien qu'il se salisse les mains, hein, et tout ça c'est pas bien beau ma pauvre dame, et pis la collusion entre argent et pouvoir, je vous en dis pas plus. Ah la la, dans quel monde qu'on vit... Que faire avec un sujet pareil ? Rien. Il faut laisser tomber. Mais Chandor a fait le film quand même et c'est, de A à Z, un traité de vacuité cinématographique. Le moindre épisode de "Breaking Bad" a plus de sève que ce rance navet.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Le film nous plonge d'emblée dans un New York glacial et violent, au travers des paysages urbains enneigés, des zones industrielles abandonnées et des informations passant à la radio et seront le fil conducteur de cette oeuvre. L'univers du film est vraiment le point fort de ce film a mon sens, et apporte une dimension magistrale à l'isolement du personnage principal et une méfiance envers tous les personnages du film. Les acteurs font un sans faute, notamment Jessica Chastain, qui a mené à merveille son rôle de femme ambivalente, à la fois dévouée et compréhensive, mais aussi calculatrice et violente.
    L'intrigue du film, haletante et en crescendo jusqu'au générique de fin, est une leçon de maîtrise. On ressent parfois la tension qu'on avait pu ressentir dans La nuit nous appartient, mais l'histoire apporte en plus beaucoup d'information sur la désillusion concernant le rêve américain, la concurrence ou la corruption. Oscar Isaac apporte beaucoup de charisme à son personnage, bourré d'ambiguïté rappelant Michael Corleone dans le premier épisode du Parain. Mention aussi aux costumes du film, dont le fameux manteau d'Abel qui reste gravé dans la mémoire et symbolisant à merveille le personnage immaculé dans un univers sombre et froid. Un des meilleurs films de l'année 2014 et une leçon d'intrigue et de mise en scène, promettant une suite brillante à son réalisateur.
    Cpt Morgan
    Cpt Morgan

    61 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    je conseil ce film a tous les scénaristes : c est le parfait exemple d'une bonne histoire mais d'un scénario raté. entre le background des personnages qui n apporte rien a l'histoire et l'enjeu révéler que dans le dernier quart du film les bourdes s enchaine... etrange pour un film qui se veux neo classique
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Pour moi le meilleur film de l’année ( ) !
    De belles idées de mise en scène (la violence en dehors de l’image, héros à contre-jour dans les négociations). Mentions spéciales pour la lumière (jaune) et les décors (70/80) en skie bicolore.
    Ce film de genre nous offre une analyse sociale, politique et philosophique des limites du libéralisme à travers le prisme du chef d’entreprise idéal et idéaliste qui devra céder à la compromission.
    Si la femme est l’avenir de l’homme, elle est ici glaçante car l’amante y est une religieuse de la violence et de la malversation.
    La scène du suicide et du mouchoir devrait devenir culte (qui a dit cuculte ?).
    gschaeffer
    gschaeffer

    6 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Excellents scénario et jeu d'acteurs. 2 heures sous tension, transporté dans le New York bien sombre de 1981 et son American dream bien inégal.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Voici un thriller au suspense palpitant. Le personnage d'Abel Morales est-il d'origine italienne ou sicilienne, je ne saurais le dire. Pour autant, il est attaché à la légalité. Le challenge, la lutte contre les concurrents le fait vibrer, mais il n'entend pas user du coup de pouce de la menace, de l'intimidation ou de la violence. C'est assez incroyable de nous embarquer dans une histoire de transport de carburant et de nous tenir ainsi en haleine durant presque deux heures. Cet homme marié, père de deux filles, mène avec sa femme son entreprise vers le succès. Y réussira-t-il ? Les tractations sont épineuses. Cet homme semble inconscient de la violence qui l'entoure. En tout cas, elle ne constitue pas une crainte pour lui, ce n'est pas ça, qui l'anime. Il fait un peu figure d'extraterrestre dans le New York des années 80. L'honneur et le respect sont des valeurs qui comptent pour lui. Vous aurez compris que l'identification au héros a plutôt pas mal opéré sur moi! Ce qui est aussi formidable, c'est que en ayant vu la bande annonce, on n'a pas déjà vu le film, comme c'est assez fréquemment le cas par les temps qui courent...
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    40 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    J'ai vécu cette plongée dans les année seventhies comme une bouchée cinématographique rafraîchissante ! On y découvre un NY gangrènee par la corruption et l'ultra violence et un Oscar Isaac proche de la perfection devant lutter pour ne pas sombrer dans la facilité puis dans le crime ! Le scénario est mené de main de maître et nous tient en haleine jusque dans les dernières secondes. Une histoire d'honneurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Intéressant malgré quelques longueurs

    J.C. Chandor nous emmène dans le New York des années quatre-vingt, gangrené par la violence et la corruption.

    Le sujet du film est intéressant. La rêve américain existe-t-il encore ? Le travail et l’honnêteté peuvent-ils l’emporter sur les magouilles et l’immoralité ? Le New York des entrepôts de briques abandonnés est très bien filmé. Le climat s’alourdit peu à peu. Le point fort du film tient sur l’évolution du personnage principal. Les acteurs sont excellents avec Oscar Isaac dans le rôle de cet émigré à la personnalité carrée et au caractère affirmé et Jessica Chastain dans le rôle de son épouse, son alliée au profil plus nuancé. On regrettera la longueur du film (30 minutes de moins aurait été parfait) et un scénario moins maîtrisé que dans “margin call”.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Pas mal, mais pas transcendant. Les vieilles ficelles du film de self made man sont là, donc ennui. Le personnage de Jessica Chastain est sous exploité.
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