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    Tel père, tel fils
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    benoitG80
    benoitG80

    3 428 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    "Tel père, tel fils" est un film dans tout ce qu'il y a de plus remarquable et intense au niveau de l'étude très approfondie et ciselée de ces deux familles touchées subitement par un drame dont l'échange d'enfants à la naissance est le sujet...
    On pense à priori à un grand succès comique français mais très rapidement, à travers les retombées psychologiques, c'est cette fois, l'émotion et la sensibilité qui nous gouvernent du début à la fin pour nous bouleverser littéralement !
    Et il est bien difficile de savoir par où commencer tant les qualités de cette réalisation sont immenses et nombreuses...
    Dès les premiers instants, on est fascinés et suspendus par le jeu des comédiens, que ce soit les enfants extraordinaires ou les adultes d'une justesse incroyable dans ces rôles difficiles mais ici d'une écriture précise et réfléchie comme jamais !
    La comparaison des milieux où évoluent ces deux familles est ponctuée d'infinis détails qui la rendent ainsi très intéressante et même passionnante à suivre.
    Les deux pères ont en effet une relation qui fait mouche à chaque réplique et qui résonne avec beaucoup de subtilité, l'un architecte et bourgeois, étant sûr de son jugement, sûr de soi et de ses choix, l'autre commerçant, un peu loufoque tout en étant finalement plus sage et à l'écoute des siens en égrenant ses vérités qui tombent à pic !
    Que de réflexions bien vues sur la filiation, le rapport parents/enfants, l'éducation, l'amour et particulièrement ici, toutes les attentes vaines d'un père envers son fils qui voit ainsi ses espoirs bien égoïstes déçus jusqu'à le verbaliser quand il croit comprendre : "Tout s'explique donc..." !
    A partir des nouveaux échanges d'enfants, vont émerger des attitudes, des situations, des comportements vraiment fabuleux et surtout révélateurs...
    C'est ainsi que la douceur feutrée et apparente des uns, sera synonyme d'une grande fragilité doublée d'une certaine forme de violence, alors que le côté un peu rustre et léger des autres, s'accommodera d'une grande complicité et d'un naturel où l'affection est le maître mot...
    Du très grand cinéma digne d'un travail d'orfèvre que nous propose Hirokazu Kore-Eda, dont un grand nombre de réalisateurs devraient prendre de la graine avant d'oser proposer leurs soupes faciles et indigestes.
    Mais surtout que penser, alors qu'une semaine après sa sortie, ce merveilleux film est déjà réduit à une programmation plus que misérable ?
    Alain Z
    Alain Z

    80 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2014
    Sur un thème délicat et douloureux, Kore-Eda démontre toute sa virtuosité pour aborder avec sensibilité les tourments et les états d’âme d'un père issu d'un milieu social aisé et cadre supérieur qui a de grande ambition pour son enfant unique et qui se rend compte que le fils qu'il a élevé a été volontairement échangé à la naissance avec celui d'une famille populaire.

    Sur ce thème qui n'est pas sans rappeler la comédie a Vie est un long fleuve tranquille, le réalisateur alterne les moments de réflexion et de contemplation d'une famille meurtri avec ceux plus joyeux, bon enfant et volontaire d'une famille populaire qui n'hésite pas à utiliser tous les stratagème pour améliorer son piteux mais heureux quotidien face à l'austérité et au poids des valeurs de l'autre.

    Le tour de force du film c'est sa capacité à toujours évoluer entre sensibilité sans sombrer dans la sensiblerie exacerbée et la bonne humeur communicative. L'affrontement entre les deux pères et mères pour trouver la solution la mieux adapté n'a pas de conclusion mais l'amour finalement vaincra les préjugés, les non-dits et les amertumes rentrées.

    une œuvre magnifique qui nous fait découvrir la quête d'un père qui devra reconquérir son fils et trouver le véritable sens du mot famille.
    Un portrait de la famille idéalisé qui vole en éclat au profit d'une famille avec le sens des valeurs, les vrais, de celle qui rendent heureux. Et en outre, si le titre fait la part belle aux pères, le film nous offre aussi et surtout un poignant et attachant portrait de femme forte, de mères telles de louves protectrices et bienveillantes.

    Un beau portrait de familles modèle version nippone qui nous fait également découvrir les valeurs et les traditions du pays du Soleil Levant
    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Un drame japonais qui, malgré son cadre de société nippone contemporaine, aborde des thèmes universels et offre une réflexion délicate et sensible sur la filiation et la paternité, l’inné et l’acquis. Néanmoins, le film souffre d’un défaut de rythme, il est très lent, et s’avère assez formel, manquant d’intensité malgré le potentiel du scénario. Un film correct qui aurait cependant mérité un élan poétique ainsi qu’un dynamisme dans la mise en scène !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    Variation dramatique japonaise de la comédie française "la vie est un long fleuve tranquille", le film développe une réflexion pleine de finesse et de sensibilité sur le thème de l'inné et de l'acquis.
    C'est par petites touches tirées du quotidien, que l'intensité dramatique monte en puissance, et nous émeut à travers une mise en scène très travaillée, mais sans effet inutile.
    C'est aussi une belle plongée dans la société japonaise, des relations de couple, aux rapports générationnels en passant par les enjeux de la réussite sociale.
    Bref un bon film à voir, à qui il manque un tout petit peu de "punch" pour atteindre le niveau d'un très grand.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    93 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Pour clôturer une année plutôt bonne, un petit chef d’œuvre de sensibilité et d'intelligence signé du réalisateur japonais qui aborde mieux que quiconque l'enfance en faisant, film après film, de ses jeunes héros des personnages à part entière. Un échange de bébés révélé six ans plus tard sert ainsi de prétexte à une réflexion profonde et intelligente sur la paternité (le rôle du père, son image en quelque sorte déifiée, le modèle et la référence qu'il constitue) et sur la place de l'enfant avec, en ligne de mire, l'interrogation sur la prévalence ou pas des liens du sang sur l'éducation et l'acquis. En dépit de la violence de la situation menaçant de faire voler en éclats la cellule familiale et de compromettre l'équilibre psychologique des deux petits garçons, le film ponctué par des morceaux au piano particulièrement tristes se pare de douceur et de douleur rentrée. Rarement des cris et des scènes violentes, toujours le souci de ne pas faire de bruit, de se distinguer aux oreilles des autres. Le sort cruel des deux enfants se joue sans eux et sans explications, les adultes, parents comme responsables de l'hôpital fautif, poursuivant ses propres intérêts et motivations. Bien loin des caricatures sympathiques que furent en leur temps les Groseille et les Le Quesnoy, les deux familles apparemment opposées sur le plan social et matériel se rencontrent, discutent et essaient de trouver un terrain d'entente, en écartant du coup les rapides préjugés. Jamais manichéen, Tel père, tel fils est un long-métrage lumineux et bouleversant, dont la simplicité du dispositif émerveille avec son sens acéré du détail et de la composition des plans (ces secondes à peine perceptibles où la caméra s'attarde sur un décor juste vidé de ses occupants ouvrent des abîmes vertigineux de mélancolie). On passe tour à tour des rires aux larmes dans un tourbillon sans cesse régénéré d'émotions multiples au diapason des nombreuses strates de lecture et d'approche du film.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    330 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Tiens. Un remake japonais de "la vie est un long fleuve tranquille" ? Voilà qui est curieux. En fait "tel père, tel fils" n'a en commun que l'idée de base. Heureusement d'ailleurs, car si Kore-eda nous avait asséné les même cliché que dans le film de Chatiliez, j'aurais certainement baissé ma note de quelques étoiles. Pour nous autres, occidentaux, je trouve le film plus intéressant dans sa description de la société japonaise, que dans le traitement de l'histoire des deux fils échangés, qui même si elle est intelligemment traité et permet une vrai réflexion sur la filiation, reste relativement prévisible. En revanche, le film décrit avec réalisme et froideur, le système utlra-élitiste japonais, où l'échec et la médiocrité sont quasi-criminel. Notemment à travers, la toute première scène ou l'on assiste à un véritable entretien d'embauche pour que le gamin puisse être reçu dans une école maternelle privée. A l'inverse, l'autre famille, beaucoup plus modeste et laxiste se voit également plus heureuse. Tel père, tel fils est un film qui aborde tout un tas de sujet comme la filiation, l'adoption, l'éducation, les inégalités sociales, les préjuges, la vie de famille... Des sujets toujours traités avec intelligence et objectivité. Et pour ça, "tel père, tel fils" mérite d'être vu.

    PS : les gosses japonais sont toujours aussi flippant et inexpressif. Maintenant je fais des cauchemars.
    guifed
    guifed

    65 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Pour son neuvième long-métrage, Hirokazu Koreeda aborde l'un de ses thèmes fétiches: la paternité. Après Nobody knows (déjà candidat à la Palme d'Or) et Air Doll, le réalisateur signe un nouveau bijou, justement récompensé par le Prix du jury(méritait-il (au moins) le Grand Prix? C'est mon avis).Il l'admet d'ailleurs avec une certaine lucidité: "Je vais sans doute continuer à aborder la paternité dans mes prochains films jusqu’à ce que j’en comprenne les raisons profondes". Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est ambitieux. Car ce film en cerne déjà les dimensions essentielles, me semble-t-il.
    Tel Père, tel fils est en cela, n'ayons pas peur des mots, un chef d'oeuvre. Le film démarre sur une scène symbolique de la réalisation de Koreeda: épurée, simple, humble et, authentiquement belle. Un père, un fils, une mère. Trois chaises, trois personnes, un mur blanc. "Je m'appelle Keita" fredonne l'enfant. Deux regards pleins de fierté. Deux sourires pleins d'amour. Tout est là, entre ses trois coeurs qui battent au rythme des deux autres. Derrière, devant, autour, le néant. La vie, c'est l'amour et la famille. Le ton est donné.
    C'est en fait l'histoire d'un père et d'une mère qui découvrent que leur fils n'est pas leur fils biologique. L'accident est survenu le jour de la naissance: échange malencontreux des bébés. Dès lors, s'engage un questionnement foisonnant sur la légitimité du lien du sang. Le lien filial est-il d'essence biologique ou affective? Un père devient-il père par le lien du sang, ou par le temps passé avec son fils? Une autre scène illustre parfaitement à la fois les enjeux posés par Koreeda et l'histoire et la personnalité des personnages: au retour de l'hôpital, juste après avoir appris l'"incident", Ryota, le père, a cette phrase lourde de sens: "Tout s'explique". La mère le regarde, abattue, sûrement révoltée, et se tait. L'homme ne se sentait pas père. Ou du moins n'avait-il pas encore eu le sentiment d'aimer son fils de manière inconditionnelle. Il veut qu'il lui ressemble. Il a peur qu'il ne lui ressemble pas. Et là, on lui annonce qu'il n'est pas son fils. "Tout s'explique". Tout s'explique? Le film prend même des accents sociaux et politiques, quand la confrontation entre les deux familles, l'une bourgeoise et l'autre ouvrière, tourne à l'opposition "Qui est la meilleur famille? Quelle est la meilleure éducation?". Le réalisateur prend définitivement parti pour l'humilité quand Lily Franky, l'ouvrier, demande à Ryota, le manager, s'il veut qu'il prenne soin de son fils à sa place.
    La question de l'échange provoque des déchirements qu'on anticipe, mais qui nous bouleversent d'autant plus que le réalisateur n'a pas la caméra tout à fait amorphe. Une mise en scène léchée, hyper-travaillée, alternant les plans à des moments forts, dans une harmonie proche de la maestria. Quelques scènes demeurent à l'esprit, encore après des semaines. C'est le propre des grands films. La scène du train ("Viens Keita, on s'en va, loin de tout" "D'accord..Et papa, où il est?" "Papa? Il travaille, papa." Lumière noire. Sombre lueur sur les yeux de la mère et du fils, alors que le train arrive à la gare), la scène de la photo de famille, du "Oui il t'aime plus que moi" devant la fureur de la rivière, la scène où Ryota découvre les photos de Keita, et surtout celle de la discussion entre Keita et son père, sur deux routes différentes, séparées par une haie. Magistral.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 janvier 2014
    Le film est l'image du morceau de Bach (les Variations Goldberg) qui passe pendant le film : très beau mais mou et lent.
    Malgré ce bémol, le film est une très belle histoire sur la filiation.
    Akamaru
    Akamaru

    3 129 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2014
    Cette chronique bouleversante,subtile,délicate et tellement intime arrachera des larmes aux plus aguerris d'entre nous,simplement par la force évocatrice des silences,des regards et de postures. Cela fait déjà bien longtemps que je suis acquis à la cause d'Hirokazu Kore-Eda,qui n'a absolument pas d'égal actuellement pour dépeindre l'enfance et les difficiles relations filiales. Que signifie être père? Est-ce que les liens du sang sont plus importants que le temps passé ensemble? Que veut-on transmettre à sa progéniture? Sur un postulat qui rappelle effectivement "La vie est un long fleuve tranquille",mais avec un traitement pudique et mélodramatique n'ayant rien en commun,"Tel père,tel fils" s'épanouit sur le terrain du quotidien,de l'anecdote qui prend tout son sens,de l'épure. C'est ainsi que l'on voit évoluer la personnalité du père désarçonné,de la colère à la résignation puis à l'acceptation. Kobe-Eda s'amuse des contrastes socio-culturels des deux familles,mais sans jamais juger. Il laisse le soin à chacun de se forger sa propre opinion,selon sa sensibilité personnelle. Prix du jury à Cannes 2013,ce film restera une œuvre profondément attachante,émouvante et intemporelle.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    Assez étonné au départ du froid, de la distance avec laquelle Kore-Eda nous place par rapport à toute cette histoire. Mais ça ne veut pas dire que l'émotion, la poésie n'est pas là. comme à chacun de ces films, le réalisateur nous touche par sa patte spécifique et des scènes poignante et très réalistes. Les acteurs sont fantastiques (surtout les deux mères et leurs fils). Un bon drame, qui change des films larmoyants habituels.
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Le réalisateur japonais persiste et signe dans son genre de prédilection, l'enfance et de sa place au sein de la famille. Après des réussites comme "Nobody knows" (2003), "Still Walking" (2008) et "I Wish" (2008) Hirokazu Kore-Eda offre une histoire ancré dans un réalisme ausi touchant qu'effrayant. La trame rappelle évidemment et assurément "La vie est un long fleuve tranquille" (1988) de Etienne Chatiliez ; des parents apprenent que leurs enfants receptifs ont été échangés à la naissance, leur enfant est donc celui de l'autre (vous suivez !). La similitude est encore plus forte avec les différences de niveau sociale entre les deux familles (évidemment une bourgeoise l'autre modeste), et ajoutons également une similitude dans la cause de cet accident de naissance. La forte ressemblance entre les deux est plus que troublante... Par contre point de comédie ici, de la comédie de moeurs acerbe de Chatiliez on passe ici au drame social et réaliste. Qu'on ne s'y trompe pas, Spielberg alors président à Cannes 2013 lui a attribué le Prix du Jury et, surtout, a acquis les droits afin d'ne faire un remake américain... Dans la tragédie il est étonnant de voir évoluer la situation dans un pays comme le Japon, la bienséance et le respect mutuel force les sentimenst et les émotions à la retenue. Outre les conséquences désastreuses l'environnement social spécifique au Japon apporte une autre dimension. Kore-Eda pose les bonnes questions, apporte l'émotion juste même si la société japonaise nous impose une comparaison sociétale. Malheureusement on reste déçu par quelques clichés (là semblable à ce qu'on peut voir en occident), comme le fait que les plus modestes sont les moins hygiéniques. Bon point surtout sur cette retenue (japon oblige oui mais pas que), on évite l'écueil du pathos pour plutôt offrir une chronique sensible mais jamais larmoyante. Quelques petites longueurs (10mn en moins seraient une bonne chose) mais ça reste un film d'une justesse qui ne peut que toucher et ne peut que nous interroger. A noter que l'acteur Masaharu Fukuyama est la méha star au Japon, et est le chanteur ayant vendu leplus de disques dans son pays.
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    Cinq ans après son splendide Still Walking, qui traitait déjà des rouages de la famille dans la société japonaise et qui lui valut la réputation de digne héritier d’Yasujiro Ozu, le très doué et touche-à-tout Hirokazu Kore-eda signe avec Tel père tel fils un nouveau mélodrame dont le pitch rappellera au public français celui de La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Mais ici, même si la classe sociale des deux familles est un élément important, ce sont les méthodes pédagogiques et les relations père-fils qui sont au centre de la dramaturgie. La façon dont le personnage de Masaharu Fukuyama apprend, bien malgré lui, comment tisser des liens entre lui et ses deux fils, le biologique et l’autre, au prix de ses ambitions carriéristes qui, jusque-là, en avaient fait un mauvais père, est une belle leçon de vie pleine de spiritualité. Le réalisateur s’échine à filmer les tourments émotionnels qui agitent ce cocon familial sans la moindre volonté moralisante à travers une série de scènes tournées en toute intimité rapprochant ces deux adorables enfants et leurs parents qui, entre eux, remettent en question leur définition de lien parental.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Voici un film en manque de rythme. Durant ces deux heures, une dizaine de minutes sont ennuyeuses. Soit parce que la caméra reste impassible reste impassible sur un objet ou une personne quelconque. Soit parce que le spectateur ne se sent pas du tout visé. Par contre, ce qui est de cette émotion, qui frappe en plein cœur, douloureuse ou joyeuse, longue ou brève, cela vous le fracasse et vous le fait tomber en mille morceaux, tellement que la vie est montrée si chienne. Un véritable moment de vie pure et pourtant si simple, des fois gênant et parfois carrément heureux. Ou plutôt qui rend heureux le spectateur qui, pour ce dernier, est subjugué par ce bijou de cinéma.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Pas une comédie, pas un mélodrame pompeux, pas un pur drame, mais simplement un film humain. Avec ce sujet, beaucoup auraient choisi un genre radical afin de se faciliter la tâche, mais pas Hirokazu Kore-eda. Le cinéaste japonais, avec une grande sensibilité, met en scène avec énormément de courage un scénario pour le moins complexe. Les scènes difficiles ne sont jamais évitées, et sont surtout toutes réussies dans le sens où c'est toujours la réalité du film qui finit par l'emporter, et jamais une idée scénaristique stéréotypée. Magnifiquement interprété et plutôt émouvant (même si le film est un peu trop froid à mon goût). "Tel père, tel fils" clôt l'année 2013 de belle façon.
    JoRod
    JoRod

    63 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2014
    Kore-Eda Hirokazu est l’un des réalisateurs asiatiques les plus en vogue de ces dernières années. Il nous avait charmés notamment avec son dernier film I wish, nos vœux secrets et avait signés des œuvres reconnus par la critique tel que Nobody Knows et Still Walking. Cinéaste de la sensibilité et de la délicatesse, son nouveau film Tel père, tel fils n’échappe pas à la règle et nous emporte dans un tourbillon d’émotions.
    Cette histoire d’échange d’enfants à la naissance qui ressurgit quelques années après dans le quotidien des deux familles est d’une justesse remarquable. Une réussite globale tant le film arriver à capter des moments doux et attendrissants, qui nous touche au plus profond par la difficulté de son histoire et l’élégance de sa mise en scène. Un très beau film sur la relation parents-enfants, sur la paternité et sur l’enfance que le réalisateur Japonais traite – une nouvelle fois - avec une grande subtilité. Un nouveau petit bijou qu’il serait dommage de rater.
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