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    Tel père, tel fils
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    343 critiques spectateurs

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    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Tel père, tel fils est un film poignant qui pourrait penser à "La vie est un long fleuve tranquille". Pourtant ce n'est pas le cas! Loin des stéréotypes et des situations clichées, le film se démarque par la justesse et de son écriture et par le travail sur ses personnages! Le film possède de scènes touchantes et justes! Une perle!
    Top of the World
    Top of the World

    70 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Prix du jury au dernier festival de Cannes, ce film japonais voit un couple apprendre que leur enfant de 6 ans est en fait celui d'une autre famille qui, elle, élève le leur suite à l'échange réalisé par une infirmière à leur naissance. Un postulat intéressant qui permet au réalisateur Hirokazu Kore-eda de traiter avec délicatesse et sensibilité de l'enfance et de la paternité en s'attachant surtout à la question suivante: liens du sang ou liens du temps, quel est le plus important? Le cinéaste va jusqu'au bout de sa démarche et de sa réflexion, par petites touches mais avec courage tout en dirigeant parfaitement ses acteurs, impeccables de justesse. On pourra simplement reprocher au film d'être un rien trop réglé (notamment dans son rythme) et calculé jusque dans ses nuances pour véritablement bouleverser, restant tout de même assez poignant.
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Décidemment je me sens gâtée ces derniers temps par les réalisateurs d' Extrême Orient qui nous invitent à voir au plus près les perturbations de sociétés tiraillées entre le maintien de la stabilité des principes culturels et d'éducation , les inévitables adaptations plus ou moins consenties aux affres de la mise en compétition de notre société transnationale implacable et ce besoin de réaliser son bonheur personnel dont l'apogée serait la transmission. Apres la Chine ses faits divers comme réponses personnelles à la déshumanisation de "Touch of SIN'; le japonais Hirokazu Kore Edan confirme ses dons pour nous impliquer avec délicatesse dans l'intime des familles nippones. Comme d-habitude il excelle dans les portraits de scènes familiales, le monde féminin est rendu avec nuances , les enfants sont saisis sur le vif dont il nous donne l'impression d'être des voisins privilégiés...J'ai été très sensible à l'atmosphère du film qui dans des parcours sociaux contrastés témoignent des comportements japonais teintés de rigueur individuelle et d'empathie collective .Fortement ancré dans son contexte culturel ; ce film est aussi universel ; car dans cet architecte Samouraï on reconnait toute la psychorigidité des doués qui au nom de leur réussite imposent leur point de vue, s"enferment dans leurs certitudes et peuvent laisser passer le bonheur!
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Le scénario est classique : 2 familles que tout oppose.
    Les deux enfants sont très bien.
    Le tout en fait un film correct, sans plus.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    328 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    C’est la belle vie pour un jeune architecte, Ryoata, son épouse Midori et son fils Keita de 6 ans. Malheureusement, un évènement incongru va bouleverser leur vie de famille idéale : la maternité de l'hôpital où est né leur fils les contacte pour leur apprendre que deux nourrissons ont été échangés à la naissance. Le garçon qu’ils ont élevé n’est techniquement pas le leur, ce dernier ayant alors grandi au sein d’une famille modeste...Voilà le point de départ du nouveau film d’Hirokazu Kore-Eeda (qui nous avait déjà livré les bons "Distance", "Nobody Knows", "After Life" et "Air Doll"), qui n’est pas sans rappeler celui de "La Vie est un Long Fleuve Tranquille" (mais de là à dire que "Tel Père, Tel Fils" en est le remake, faut arrêter de boire les mecs !!). Mais, alors que le film d’Etienne Chatiliez mise tout son récit sur l’humour, Kore-Eeda lui va plus puiser du côté de la crise existencielle, la remise en cause des notions d’amour et de sanguinité : comment rester insensible devant ses familles confrontées à un dilemme insoluble « Les liens du sang sont-ils plus importants que l’amour que l’on a donné à celui que l’on croyait être la chair de notre chair ? ». Il commence dans un premier temps par nous immerger au sein du quotidien des deux familles, décrivant en prenant son temps mais avec une relative précision leur milieu social, leurs comportements, leurs gestes, leurs habitudes. Puis, le réalisateur choisit alors une voie inattendue : Ryota voit en cette révélation l’explication au fait que « son fils » n’arrive pas à être aussi bon que lui à l’école et en piano, et décide de faire avec l’autre famille un échange des deux garçons. Cette solution saugrenue, qui paraît la meilleure chose à faire pour Ryota, va pourtant assez rapidement prouver sa bêtise lorsque son fils biologique va enchaîner des « pourquoi ? » à tous ce que lui demandera Ryota, bien conscient du ridicule de la situation en jouant sur l'emploi des mots « papa » et « maman ». Et, alors que le reste des situations s’attache particulièrement aux différences entre les deux pères (Ryota est l’archétype absolu du cadre supérieur ambitieux, matérialiste, élèvant son enfant à la dure pour en faire un futur élite de la société ; alors que Yudai est un grand papa poule blagueur qui n’a comme projet pour ses enfants que de passer le plus de bons moments avec eux) ; Ryota va se retrouver devant le ridicule de la situation grâce aux deux garçons, l’un ne voulant pas devenir son fils, et l’autre qui ne veut plus revenir car il ne lui pardonne pas le fait de l’avoir abandonné. Et oui, car c’est à ce moment, alors qu’il ne croyait « ne pas l’aimer », que Ryota se rend compte à quel point il aime Keita (il n’y a qu’à voir sa présence lors du suivi de la scolarité de Keita ou de son apprentissage du piano) lorsqu’il découvre par le biais d’un appareil photo que ce dernier l’aime lui aussi énormément. Avec une simplicité et une virtuosité, Hirokazu Kore-Eeda arrive à nous émouvoir avec une telle puissance qu’il est difficile de contenir ses larmes. Très beau film loin des clichés mielleux des traditionnels mélodrames, "Tel Père, Tel Fils" est une ode à l’amour parental, un amour qui met en avant le fait que le cœur prévaut toujours sur le sang.
    David B.
    David B.

    44 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    "La vie est un long fleuve tranquille" version japonaise n'est pas une comédie mais un drame au cours duquel sont magnifiquement restituées les émotions et les conséquences psychologiques liées à l'"échange". Le temps matérialisé par la lenteur du film peut-il aider à remettre les choses dans l'"ordre" ? La réponse est à la fin du film. Passionnant mais aussi trop de longueurs à mon goût.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Tel père, tel fils n'est pas parfait mais il apporte la réflexion qu'il faut dans ce genre de situation. Imaginez que cela vous arrive, que feriez-vous ? Imaginez, à l'inverse, toutes les familles qui ne savent pas que leurs enfants ont été échangés ? Je regrette juste que les enfants s'adaptent aussi vite à vivre les samedis chez leurs parents biologiques et que les questions fondamentales qu'ils sont censés poser n'arrivent que trop tard ! L'ensemble reste très bon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2014
    Très bon film avec beaucoup d'émotions, traitant avec brio un sujet délicat et sensible, qui des liens du sang ou des liens affectifs prendra le dessus ? A voir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Magnifique film, qui évite avec brio la facilité de l'émotion, pour imposer une mise en scène cousue de fil d'or. Acteurs remarquables, mention spéciale aux enfants!!!
    Jacques A.
    Jacques A.

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2014
    Émouvant, juste, profond. Heureux de l'avoir vu.
    La vie est un long fleuve pas si tranquille que ça.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 janvier 2014
    Un très joli film sur la filiation et la paternité servi par des acteurs assez incroyables. Je regrette cependant la lenteur du rythme et le classicisme de la réalisation. Je trouve que le scénario est bien supérieur à la réalisation qui reste trop molle et convenue à mon gout.
    solange
    solange

    8 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    Distance. C'est un film froid, jamais dans le pathos, jamais dans le "trop", parfois même dans le pas assez. Mais cette absence de pathos cueille le spectateur qui lui aussi retient ses émotions jusqu'à la scène finale - tous comme les personnages Le réalisateur ne cède jamais à aucune facilité et la tension est forte pendant tout le film. C'est fort, c'est beau et accessoirement très intéressant quant à l'apprentissage de certains aspects très forts de la société japonaise. A voir.
    annereporter94
    annereporter94

    51 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2014
    Un film d'une incroyable beauté. Beauté des images, beauté des sentiments. Les mots manqueraient presque pour exprimer tout ce que l'on ressent à la sortie de la salle...
    mindstyle
    mindstyle

    7 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Je n'ai pas ressenti beaucoup d'intensité malgré le potentiel du scénario. Certaines scènes font sourire, on s'amuse beaucoup de la différence des deux familles concernées par cet échange d'enfants ayant évolué dans des milieux dramatiquement opposés;

    d'un côté, on a le petit garçon sans grand potentiel élevé dans un bon milieu socio-culturel ou tout est policé, contenu, rigidifié dans une éducation bourgeoise, où règne le culte de l'effort.

    d'un autre, on a le petit garçon éveillé qui va s'épanouir dans une famille de petits commerçants, où on ne fait que s'amuser, où la réussite sociale importe peu, pourvu que l'on soit heureux et satisfait de ce que l'on a.

    Ce film brille surtout par les questions qu'il pose :

    - Qu'est-ce que la paternité, est-ce le sang, ou bien est-ce la relation que l'on a avec son enfant ?

    - Qu'est-ce qu'un père ? Une personne qui fixe des règles et cherche à tirer le meilleur de nous même, ou bien un homme qui nous aide à nous épanouir sans chercher à nous enfermer dans une éducation rigide ?

    - Qu'est-ce qu'aimer son enfant pour un père ? Est-ce vouloir tirer le maximum et vouloir qu'il se conforme à l'image bien déterminée que l'on se faisait de lui, ou bien l'accompagner au mieux et apprécier simplement le chemin parcouru avec lui ?

    Tel Père, tel fils traite ces questions sans verser dans la caricature grotesque; tous les membres de la famille sont mis à profit pour apporter leur réponse aux questions posées; l'innocence de ces enfants est bousculée, tiraillée entre ces deux familles diamétralement opposées;

    La conclusion du film importe peu et est humainement parlant fort prévisible, seules importent les questions et les échos qu'elles renvoient à notre propre expérience.
    gvnm73
    gvnm73

    7 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Certains voyagent et découvrent des pays en lisant, d'autres en regardant des films. "Tel Père, tel fils" ne pouvait s'inscrire qu'au Japon, je ne pense pas qu'un père pourrait aujourd’hui réagir de la sorte en France face à l'intolérable échange d'enfants à la maternité. Étienne Chatiliez avait déjà traité avec réussite et humour ce sujet tabou. Transposer cela au Japon et vous obtenez un huit-clos familial au sein duquel l'expression des sentiments de chacun est bridée par un protocole sévère et contraignant. La tension atteint son maximum, les mots blessant tombent comme autant d'appels au secours face à une situation inextricable. Face à la tradition, à la nécessité de rester honorable tout en protégeant les enfants concernés, comment réagira ce père de famille, tellement ambitieux pour ce fils qui n'est finalement pas le sien? Ses blessures de sa propre enfance, sa femme dont les sentiments fissurent la carapace que lui impose la bienséance, ne font que peu de poids face à sa vision de la famille et de l'importance du lien du sang. L'amour paternel construit jour après jour, pendant 6 ans, sera-t-il suffisant pour briser ces principes qui s'imposent à lui avec tant de force et de douleur?
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