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    Tel père, tel fils
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    Marie-Noëlle L.
    Marie-Noëlle L.

    12 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2016
    Ce n'est pas le premier film sur un échange d'enfants à la naissance, mais certainement le plus abouti en terme de réflexion sur l'importance (ou pas ?) des liens du sang par rapport aux liens affectifs. Un dilemme s'offre aux deux familles : conserver l'enfant qu'ils ont élevés jusque là, ou récupérer l'enfant qu'ils ont mis au monde 6 ans auparavant ? Non seulement on s'aperçoit que la réaction des parents nippons n'est pas celle qu'aurait eu une famille européenne, mais en plus les 2 familles ont des dynamiques internes si éloignées l'une de l'autre que le contraste est frappant et nous pose question. Les acteurs sont émouvants de sincérité et la réalisation est très subtile. Heureusement le film ne donne pas de réponse évidente à la question de l'échange en retour si problématique...
    Aston L
    Aston L

    34 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2013
    Un des films les plus émouvants que j ai vu de ma vie. Une merveilleuse histoire, un feel good movie admirablement mis en scène ! Un cher d oeuvre !
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    Je ne suis pas parvenue à entrer dans cette histoire là. Trop de niveaux de compréhension ? Un échange de bébé à la naissance, 6 ans après, est ce qu'une question se pose ainsi ? Mais l'auteur filme les enfants avec talent et leur jeu en est époustouflant.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    Voilà un petit moment que je suis Kore-Eda, réalisateur discret et légèrement "classique" - plutôt dans la tradition Ozu, mais sans la radicalité stylistique -, et c'est grand bonheur que de découvrir ce "Tel Père, Tel Fils", probablement son chef d'oeuvre à date : derrière le prétexte un tantinet forcé de l'échange d'enfants à la naissance (on en tremblait d'avance en se remémorant les Chatiliez-conneries sur le même sujet), Kore-Eda construit un film profond, et régulièrement saisissant, sur ce qu'est la paternité, en en abordant avec une légèreté majestueuse tous les aspects sociaux (l'impact de la classe sociale, le poids des traditions japonaises...) et psychologiques (la culpabilité de ne pas aimer ou de mal aimer, les symptômes de la ressemblance...). Pas un mélodrame, même si "Tel Père, Tel Fils" émeut régulièrement jusqu'aux larmes. Pas une comédie, même si l'on y rit franchement devant plusieurs scènes, par ailleurs d'une élégance absolue. Kore-Eda filme de mieux en mieux, atteint une sorte d'épure quand sa caméra enregistre des enfants qui fait penser parfois au meilleur de Miyazaki. On sort donc de ce film qui sait rester heureusement irrésolu - car la vie n'a pas de solution - profondément heureux, enrichi par cette vision complexe de la famille et de la transmission. Ce qui, avouons-le, ne nous arrive pas tous les jours au cinéma.
    Nelly M.
    Nelly M.

    98 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Suivre une démonstration cinématographique sans en croire un traître mot. Simplement parce qu'elle est de très grande qualité. C'est le cas ici où il semble impossible, dans la vie réelle, que même suite à la bévue d'une soignante, deux enfants de cet âge puissent être échangés... En le considérant comme pure fantaisie de cinéaste, on a tout loisir d'apprécier le filmage des bambins et de leurs parents mis à l'épreuve. C'est magnifiquement mené, à bonne distance et avec humour. On glisse du papa le plus joueur au superman boudeur ou père des temps présents, ou clone de père, comme on voudra, le plus feinté de tous à mon humble avis... J'ai trouvé les contextes familiaux par trop inégaux (l'enfant unique parachuté avec d'autres enfants en bas âge y trouve forcément son compte alors que le petit ribouldingue chez le couple très comme il faut, hum, adaptation de surface)... Restent les mères, virant jumelles à l'écran, deux rusées dans leur manière d'avancer les pions... Etrange chassé-croisé familial tel qu'il est, improbable à moins de bascule totale des institutions dans la déraison au motif que "le sang c'est le sang"... En élargissant le propos à la société entière hors de cette question, le film peut ouvrir débat...
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2014
    C'est un sujet difficile qu'aborde Hirokazu Kore-eda avec ce film : en effet, il y est question d'un échange d'enfants effectué à la maternité ce qui va bouleverser la vie de deux familles qui ont aimé un enfant qui n'est pas le leur pendant 6 ans. La question qui se pose alors est délicate : les liens du sang sont-ils plus forts que le lien d'amour ? Évidemment, les avis diffèrent et pour Ryota, travailleur acharné attaché à de vieilles valeurs, les liens du sang paraissent plus forts mais rien n'est simple. Avec ce film, Kore-eda réussit à nous parler d'un tel sujet sans tomber dans les clichés et en confrontant ses personnages aux bonnes questions qui animeraient n'importe lequel d'entre nous face à une telle situation. Comment les parents ont-ils fait pour ne jamais s'apercevoir de la vérité ? Comment procéder à un échange d'enfant ? Faut-il vraiment le faire ? Toujours avec tendresse et délicatesse, le cinéaste filme les choses telles qu'elles sont sans en faire trop et parvient à atteindre des sommets d'émotions grâce à une écriture subtile et d'excellents acteurs, qu'ils soient adultes ou enfants.
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2013
    Drôle, émouvant, beau "Tel père, tel fils" a tout pour lui et bien plus encore. A voir d'urgence !!!!!
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    71 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Un film poignant aux enjeux moraux très forts. HiroKazu Kore-Eda décortique encore une fois les relations familiales et l'amour filial à travers un film magnifiquement filmé. Le scénario, qui avait été exploité par Chatillez sous l'angle comique, est ici l'occasion de faire un focus assez rageur sur la société japonaise et ses dérives immorales qui condamnent les valeurs humaines sur l'autel de l'excellence. Les deux familles sont un brin caricaturales, mais la subtilité de la mise en scène et le jeu très sincère des acteurs rattrapent le coup. On retient en permanence sa respiration dans un drame où les enjeux sont universels et les personnages très touchants. La simplicité de l'écriture et l'innocence des enfants font du film un petit bijou émotionnel très fin et sublimement mis en musique.
    reymi586
    reymi586

    479 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Tel père, tel fils est un très beau film. Il n'est peut être pas accessible à tout le monde, d'abord parce qu'il est japonais et que l'on a pas vraiment l'habitude de voir ce cinéma là et surtout parce qu'il y a des longueurs. Mais ces longueurs sont pour moi essentielles au bon déroulement du film. On retrouve des personnages, enfants comme adultes, très charismatiques et qui nous procurent énormément d'émotions.
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2014
    Même si le sujet a déjà été traité, plus légèrement avec "la vie es un long fleuve tranquille" ou sur fond de religion avec "le fils de l'autre", la question de filiation reste un vrai traumatisme et soulève tant de questions. Quand et comment être un père? est-ce le sang où l'éducation qui est important ? "tel père tel fils", avec la pudeur du cinéma nippon,où les non-dits ont toute leur importance, le film est fort, dense et son sujet bouleversant réussit à éviter tous les écueils et toutes les facilités pour être une œuvre forte et aboutie, mûre et émouvante.
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Deux nouveaux-nés échangés à la maternité, l'un aboutissant dans une famille aisée l'autre dans une famille modeste... Impossible de ne pas songer au film d'Etienne Chatiliez, "La vie est un long fleuve tranquille". Mais la comparaison s'arrête là, car au lieu d'une comédie assez lourdaude et caricaturale, nous avons affaire, avec ce film du japonais Hirokazu Kore-Eda, à une oeuvre d'une grande finesse et d'une grande sensibilité. Plutôt que de s'engager tête baissée dans le registre de la farce, c'est ici l'émotion qui domine, mais l'émotion associée à une réflexion fine et intelligente sur ce que sont la paternité et la maternité.
    Qu'est-ce qu'un père? Qu'est-ce qu'une mère? Quand les parents des deux enfants qui ont été mal intentionnellement échangés par le fait d'une infirmière jalouse sont avertis de cette erreur, six ans se sont écoulés. Autrement dit, pendant six ans, ils ont été élevés, éduqués, par leurs parents de substitution. Or la paternité et la maternité s'inscrivent probablement davantage dans la durée que dans le seul fait d'engendrer; on est parent quand on a accompagné un enfant au fur et à mesure qu'il grandit, en lui inculquant une éducation, en lui transmettant des valeurs, des manières, une histoire, etc.
    Rien n'est simple, par conséquent, pour les deux familles mises devant le fait accompli. Il est impensable que, du jour au lendemain, les deux enfants soient rendus à leurs géniteurs et qu'on en reste là. Les enfants ne le comprendraient pas car, pour eux, leurs parents sont ceux qui les ont éduqués. Comment sortir de cet imbroglio? Comment se comporter vis-à-vis de l'autre famille? Les mères sont plus sensibles, plus droites, mais les pères ont un comportement ambigu, voulant le bien des enfants sans nul doute, mais avec des arrière-pensées intéressées et pas toujours très avouables. C'est sur eux que se focalise davantage le réalisateur, comme l'indique le titre du film.
    Avec un tel sujet, il était facile de déraper, mais Kore-Eda et ses remarquables acteurs (mention spéciale aux enfants) gardent toujours le ton juste et nous passionnent jusqu'au dénouement. 8/10
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    Deux bébés voient leurs destins se croiser quand ils sortent de la maternité avec les mauvais parents. Une famille aisée et une autre bien plus modeste. Sur le papiers ça n'est pas sans faire penser à la comédie d'Etienne Chatillez, à l'écran c'est tout autre chose.
    Beaucoup plus en douceur la touche Japonaise surf constamment sur l'ultra réalisme et n'appuie jamais les effets. Dans ces deux films le contraste des classes est amusant mais amené de façons différentes. Les personnages clownesques des familles Groseille et Le Quesnoy nourrissaient un humour burlesque très efficace. Ici la simple distinction des voitures ou des maisons est drôlement bien faite. Les rôles sont écrits avec une grande justesse, sans artifices et posent les bases d'une histoire complètement nourrie par ses personnages. Cela malgré quelques stéréotypes au départ. Les acteurs et leurs partitions tiennent un naturel réjouissant très rarement alourdi par du superflu dans le jeu. Sobriété et douceur sont les grandes forces de cette fable.
    Un rythme proche de Lost In Translation. Perdu dans une ballade, surtout musicale chez Koreeda. Au delà de la spontanéité cette lenteur amène de l’esthétisme et de la quiétude. Au début cette délicatesse est pleine de bonheur. On s'installe avec aisance dans un foyer qui semble manquer de rien. Une famille qui respire la vie. Mais le virage de la complication est simple comme un coup de fil. Tel père, tel fils commence par construire un château dont les cartes sont soufflées peu à peu. Les rancœurs sont libérées, les maux dits. Ce papa qui semble d'abord plein d'amour finit par montrer d'avantage d'indifférence voir de cruauté. Dés le début du film pourtant le petit Keita et son histoire de cerf-volant annonçait le trompe l’œil. Ce passe temps familiale devient d'ailleurs le symbole d'un foyer modèle. La position de jugement s'inverse complètement. Par pure prétention de confort, Ryota crois bon de proposer d’accueillir les deux enfants chez lui. A partir de là la notion affective, qui doit faire partie du propos, entre dans le discours. Après la prise de conscience, Yudai (le père de la version japonaise des Groseille) retourne naturellement l'idée de subvenir à l'enfance des petits. Jolie démonstration que l'éducation va au-delà des moyens et du confort. Position qui manque peut-être un peu de mesure mais plus que louable.
    Une histoire atypique un peu longue à se construire mais extrêmement touchante. Dans un Japon superbement dépeint on se laisse porter par le courant de la vie. En fin de compte la lenteur provoque une certaine longueur. Déjà long, le film devient interminable après la rencontre à la rivière. Le récit moins intéressant sur la fin il aurait été malin de terminer le film sur la photo de l'affiche et laisser en suspens les troubles de la situation.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 janvier 2014
    Un sujet vraiment intéressant avec d'excellents acteurs mais trop japonais pour moi! !! On a envie de crier ou de pleurer, voire de se mettre en colère ou de tout casser et eux ils restent. ..imperturbablement calmes. Vraiment trop japonais pour moi!
    Craoux
    Craoux

    33 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    L'histoire est poignante mais les codes de fonctionnement de cette société japonaise m'ont un peu échappé. Ce qui est imposé à ces 2 mômes de 6 ans est d'une violence inouïe. J'ai eu le sentiment que ce sont les femmes qui imposent, injectent, la dimension d'humanité sans laquelle ce film nous raconterait une histoire effroyable ! Pour s'en convaincre, je vous laisserai apprécier la plus belle scène du film, celle où les 2 mamans s'étreignent lors de la sortie en famille (!) au bord de la rivière. Je suis sorti de la séance en me disant que j'avais échappé à ce genre d'épreuve ... Ma seule réticence nait du changement vraiment très, trop rapide (et pas franchement crédible) de regard que porte le père de Keita sur son "enfant" ...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2024
    Avec son intelligence et sa sensibilité habituelles, Hirokazu Kore-eda brode une double chronique familiale, intime, profonde, à la fois douce et cruelle. En allant d’une famille à l’autre, en confrontant des approches différentes de la paternité, le réalisateur développe deux problématiques : la filiation, à travers un questionnement sur la primauté ou non des liens du sang sur les liens de la vie commune, un questionnement sur la notion de transmission et de partage ; et puis l’éducation, qui fait écho à des enjeux et des fondements sociétaux, tiraillée entre un culte moderne de la réussite, au prix d’un certain rigorisme et d’une certaine froideur, et des valeurs traditionnelles qui « sacralisent » les liens familiaux, depuis le respect porté aux aïeux jusqu’à l’union entre parents et enfants. Kore-eda n’évite pas un certain schématisme dans l’opposition des classes sociales, via l’opposition des deux figures paternelles : le riche architecte guindé, sévère et distant ; le gentil prolo, cool, qui joue avec ses enfants. On peut trouver aussi le traitement du sujet un rien trop classique, voire moral. Mais dans sa dimension de délicatesse, de pudeur, le film est vraiment réussi. Il témoigne de la grande maîtrise et de la grande élégance du cinéaste en matière de narration et de direction d’acteurs, toujours très justes, notamment dans l’attention qu’il porte, de film en film, aux expressions des enfants.
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