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BeatJunky
154 abonnés
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3,5
Publiée le 30 décembre 2013
Voilà une très bonne surprise! Un très bon film qui touchera tout le monde par son sujet universel et ce malgré la différence de culture. Un bon message sur la paternité, un scénario qui tient la route malgré la rareté de ce genre situations(heureusement!) une mise en scène simple et efficace, et surtout une très belle interprétation de tous les personnages dont les plus petits. Un film vraiment à voir.
"Tel père, tel fils" raconte l´histoire déjà étudié d'un èchange d'enfants. Néanmoins, le scénario est bien écrit mis en valeur par une réalisation juste et des personnages convaincants. En effet, les acteurs jouent bien leurs rôles et ce de manière réaliste. Ainsi, le film est plus ou moins touchant mais il n'est pas assez captivant dans son ensemble.
La comparaison est de prime abord un peu facile : le thème est commun, voilà. Au fur et à mesure que le film avance des détails confirment : Hirokazu Kore-eda en avait il conscience ?
L’approche est radicalement différente. Des questions récurrentes dans la filmographie du cinéaste. Qu’est-ce qu’un parent ? Celui qui porte l’enfant ? Qui partage son sang, son adn ? Ou celui qui l’élève, qui le voit grandir, qui l’aime ? Ainsi, qu’est-ce qu’un enfant ? Et qu’est-ce qui est le mieux pour l’enfant ?
On retrouve la mise en scène élégante caractéristique et des comédiens excellents.
bouleversant. Les acteurs sont fabuleux, et on retrouve bien le Japon pudique, dur et secret de derrière le papier édulcoré qu'on veut bien nous vendre.
Un excellent film sur la paternité , les liens du sang, les rapports entre les adultes et les enfants . Au premier abord (et c'est ce qui m'a fait hésiter!) on pourrait penser au film de Chatillez . Pourtant aucune similitude avec ce qui était alors une satire sociale. Ici tout est filmé à la fois du point de vue des parents et des enfants (particulièrement admirables) . Un film d'une délicatesse tout en nuance sur comment aborder les liens parentaux qu'ils soient liés au sang ou à l'éducation ! Un film très bien dosé , fin , sensible . Et puis filmé dans le Japon traditionnel !
La version japonaise de La Vie est un long fleuve tranquille, voilà comment à été décrit plus d'une fois Tel père, Tel Fils. Si le sujet principal des 2 films est semblable, à savoir l'échange de 2 nouveaux-nés à la naissance entre 2 familles, la comparaison s'arrête là, le ton des 2 films n'ayant rien à voir. Dans le film critiqué en ce moment, la comédie n'est pas de rigueur et c'est même plutôt complètement l'inverse. Les questions posées par le réalisateur sur la nature même de la filiation, de la parenté, des liens du sang sont très intéressantes et forment alors tout l’intérêt et le coeur du film. Alors pourquoi mon avis sur le film est au final un eu mitigé ? Et bien la réalisation et le rythme sont trop peu accrocheur. La réalisation est bonne mais assez classique (les effets de styles sur un drame n'étaient peut-être pas judicieux) mais c'est surtout le rythme trop lent qui sans décrocher complètement la spectateur, flirte parfois trop avec l'ennui. La distance crée par le réalisateur avec les personnages fait qu'à aucun moment je ne suis senti impliqué émotionnellement dans le film, hormis légèrement sur la fin, ce qui désert le film en tant qu'oeuvre dramatique. Film intéressant pour son sujet et la réflexion qui en découle, Tel père, Tel Fils manque trop de rythme pour captiver sur la longueur. A voir une fois pour les plus curieux !
Une oeuvre monumentale ! Un film proche de la perfection ! Un film sur la famille et l'importance qu'apporte un père à son fils. Dans cette histoire très originale, on est pris par l'émotion tellement que c est un sujet sensible. Le réalisateur apporte une touche "film d auteur", avec une histoire plus que convainquante ! Un scénario si bien écrit qu'on a pas les mots...Le réalisateur ne montre pas uniquement la famille mais également une lutte des classes en rapport avec l éducation des enfants. C est bouleversant et tellement touchant que vers la fin, on est obligé de verser une petite larme...
Tel Père, tel fils de Hirokazu Kore-eda vaut peut-être moins pour le regard que pose le cinéaste sur deux familles japonaises de condition sociale différente que pour son discours critique sur la figure du père japonais traditionnel, aux valeurs conservatrices fondées sur la loi du sang et la primauté du travail sur la vie. Un film peut-être plus schématique que le magnifique Still Walking, mais qui reste très touchant. Voir ma critique complète sur mon blog :
Il n’y a pas de doute, Koreeda sait filmer les enfants. Il l’a prouvé à maintes reprises et notamment dans « Nobody Knows », œuvre bouleversante qui met en scène des enfants livrés à eux-mêmes, abandonnés par une mère absentéiste et devenus quasiment clochards en l’espace de quelques mois. Dans « Tel père, tel fils », il rempile pour un film dont l’histoire est centrée sur les enfants… mais dont la mise en scène se focalise sur les liens tissés au sein de la famille nucléaire, illustrant en même temps le point de vue du fils, de la mère, et du père.
Le scénario était a priori difficile à rendre fascinant : deux enfants, qui ont désormais six ans, ont été échangés à la naissance, et ne vivent donc pas avec leurs parents biologiques. Cette idée de base, loin de plaire à tout le monde, constitue le gros défaut du film, tout comme quelques interrogations scénaristiques qui restent sans réponse spoiler: (pourquoi l’autre famille accepte-t-elle l’échange ?) .
Face à un scénario que beaucoup se seraient contentés d’illustrer en tirant de grosses ficelles sentimentalistes, Koreeda filme avec retenue et pudeur. Et c’est justement cela qui rend son récit extrêmement touchant. Il nous amène à comprendre les émotions ressenties par chacun de ses personnages, en utilisant une mise en scène à la fois irréprochable et astucieuse. Elle lui permet de cerner le beau dans chaque instant, à l’image des séquences de trajet en voiture transformées en magnifiques bouffées d’oxygène. Elle lui permet également de renforcer la charge émotionnelle du film : personne ne pourra rester indifférent. Certains appelleront ça un « tire-larmes » (à l’image d’un « P.S. I love you »), j’aurais envie de rétorquer qu’il s’agit là du contraire absolu : Koreeda nous rappelle ici que l’universalité de l’émotion peut également émerger avec finesse et intelligence.
Voici une petite perle du cinéma japonais, avec un thème délicat à traiter mêlé au drame. Deux nourrissons ont été échangé à la naissance. Ce film aborde les réactions diverses des deux couples, aussi contrastées soient elles, mais aussi la différence du milieu social, la vie et les habitudes des familles, l'évolution de cette nouvelle bouleversante... Version dramatique du film « La vie est un long fleuve tranquille », cette histoire nous lance une longue réflexion sur les liens du sang et les liens du coeur. Comment vivrons nous cette nouvelle, si elle nous arrivait ? Véritable leçon humaine, sensible, émouvante et touchante, « Tel père, tel fils » est un drame qui nous fera avoir les larmes aux yeux, face aussi à de très bons acteurs. La seule chose que je lui reproche, c'est sa lenteur.
Prix du Jury à Cannes en 2013, Tel père, tel fils est un film émouvant et d’une dureté à toute épreuve. Apprendre six plus tard que son fils n’est pas le siens et savoir que son propre enfant est ailleurs dans une famille totalement différente, est l’une des situations les plus cruelles qui puisse arriver à des parents. Pourtant les Nonomiya et les Saiki n’ont pas le choix, ils vont devoir vivre avec cette nouvelle. Sans tomber dans le pathos, Hirokazu Koreeda présente un œuvre bouleversante bordé par un dilemme inévitable. Cette une histoire mise en scène dans le simple regard de moments simples ou difficiles, empoigne notre cœur en essayant de toujours rester positif. Les acteurs sont tous sincères et ne sombreront jamais dans la caricature. Tel père, tel fils est une œuvre parfaite qui préfère montrer sans jugement de valeur et laissera ainsi le spectateur répondre à ses propres questions. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
(...) Le problème de Tel père, tel fils, qui demeure un joli film plein de bonnes intentions, est bien son sujet. En mettant en scène le choix d’un père – choisir son fils biologique ou continuer à élever l’enfant qui a vécu dans son foyer pendant six ans – il se condamne à arpenter un chemin bien balisé, comme celui que suivront deux personnages dans le dénouement. D’un tel dilemme, un auteur tel que Kore-eda ne peut tirer qu’une seule solution : la résolution est aussi évidente qu’attendue, la morale de sa fable se présente comme nécessaire. Reste alors à savoir comment y arriver.
Si le choix de se concentrer davantage sur une des deux familles et de faire d’un père absent le héros du film est d’abord un agréable parti pris, l’évolution est elle aussi bien trop vite prévisible. L’apparente simplicité des films de Kore-Eda, de son style délicat et précis qui était jusque là sa principale qualité, se retourne ici contre lui. Le film semble sombrer dans un systématisme de saynètes, de parallélisme (comment prend-on son bain chez les riches, comment s’amuse-t-on dans la famille plus modeste), de passages obligés (le fameux "échange").
Les ficelles scénaristiques, bien trop lisible, gâchent la délicatesse de la mise en scène qui, si elle semble s’être essoufflée, parvient toujours à toucher. La finesse du jeu, l’acteur principal en tête, mais aussi...
Vous pouvez retrouver la critique dans son intégralité sur mon blog, Ombres Electriques.
Calqué étonnamment sur le canevas de « La Vie est un Long Fleuve Tranquille », ce « Tel Père, Tel Fils » emprunte toutefois un chemin narratif plus contemplatif, pour ne pas dire soporifique et particulièrement étiré en longueur. A partir d’un sujet identique, l’incongruité qui se dégageait du film de Chatiliez est remplacée ici par un univers moribond et d’une froideur saisissante où le personnage principal, le père « riche », semble être le reflet déshumanisé de l’univers dans lequel il évolue. Si l’enfant qu’il élève n’est pas le sien, il s’agit bien évidemment pour lui d’une situation qu’il n’a pas choisie, mais le fait qu’il ait pris délibérément pour épouse cette femme qui ne cadre absolument pas avec ses aspirations et ses ambitions personnelles interpelle. Heureusement que la famille « pauvre » apporte sporadiquement un peu de vivacité et de relief à cette histoire qui effleure davantage qu’elle ne développe le thème de la filiation et des sentiments qui en découlent.
La vie est un long fleuve tranquille version japonaise? L'idée de voir ce sujet traité à une époque et au sein d'une culture qui n'ont rien à voir m'a plus que titillée. L'expérience a été concluante, même si la longueur du film me donnait pendant toute la 2ème heure l'envie de secouer le personnage principal (le père). C'est un film émouvant, fort, mais je ne peux m'empêcher d'être déçue par la tournure hésitante du scenario.
Injustement boudé à Cannes (même s'il faut bien faire des choix), "Tel père, tel fils" recèle tout ce qu'on aime dans le cinéma asiatique : de la contemplation, un regard unique sur l'enfance et toujours beaucoup de tendresse, sans tomber dans l'apitoiement. Avec ce sujet qui n'est pas sans rappeler "La vie est un long fleuve tranquille", le cinéaste a choisi un angle plus humain et plus dramatique, avec ces deux familles radicalement opposées. Mais quand on prend davantage le point de vue de l'enfant, difficile de ne pas être touché. Pour eux, l'amour est la seule chose qui compte, même par delà tout ce qui est matériel. Hirokazu l'a bien compris et contourne avec un humour frais toutes les lourdeurs et les lieux communs propres à ces histoires de filiations, tout en faisant face à l'ambition et à la déception d'un père.