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    Tel père, tel fils
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    343 critiques spectateurs

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    ferdinand75
    ferdinand75

    563 abonnés 3 896 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2017
    Un très beau film de Kore-Eda , décidément un des maitres du cinéma japonais contemporain , très profond , très humain , dans la grande tradition japonaise de Ozu, de Mitsogushi , sur le questionnement de l’homme, sur la bienveillance et la quête d’identité. Le scénario aborde un thème déjà -vu, de l’échange de bébés au berceau, et de leur destin parallèle élevés par des familles de milieu très différent. Ici Le couple principal est un jeune couple CSC , le mari travaille dans un grand groupe japonais à une poste de cadre supérieur. IL donne une éducation parfaite à son fils, cours de piano, de maintien, meilleure école privée. Mais l’annonce par l’hôpital du changement de bébé au berceau va tout bouleverser. Son fils de sang va lui être présenté, mais le charme n’opère pas . Se pose alors la question essentielle de la filiation. La différence entre l’inné et la transmission. Pourra-t-il apprendre à connaître, amadouer, éduquer ce nouveau 2e fils ? Un temps il est tenté d’acheter ce 2e fils, financièrement pour en avoir la « propriété » mais l’argent n’est pas suffisant et il faudra qu’il essaie de chercher au fonds de lui même les ressources pour se remettre en question et retrouver le sens de l’amour. Le final est très astucieux ne prenant pas parti et laissant toutes les options ouvertes, et chaque spectateur face devant ce questionnement ouvert, pourra s’interroger sur son propre ressenti… Très beau film , même si j'ai un faible pour son autre chef d'oeuvre dans la même veine " Notre petite soeur" .
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    Kore-Eda Hirokazu est un directeur d'acteurs extraordinaire. Il trouve une formidable justesse dans cette description de deux familles japonaises opposées qui ne tombe jamais dans la caricature, et il s'attaque à des valeurs traditionnelles trop strictes. Une version de "La vie est un long fleuve tranquille" sans caricature mais avec émotions.
    vidalger
    vidalger

    325 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Esthétique superbe et classicisme exacerbé, on frôle parfois l'overdose en raison d'un rythme qui pourrait paraitre lymphatique.
    Sur une histoire d'échange de berceaux, on est bien loin des Groseille et des Le Quesnoy. Traités avec finesse et pudeur, les sujets de l'importance de l'inné et de l'acquis, de la transmission, de l'éducation ou des différences de classes sociales, nourrissent un scénario remarquable d'intelligence. Acteurs excellents, y-compris les enfants.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Beau récit et réflexion tant pertinente qu'émouvante sur les liens de parenté. Un sommet d'émotion contenue.
    defleppard
    defleppard

    388 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 juin 2014
    Un échange malencontreux de bébé. La narration à la longue devient ennuyeuse. 1 étoile et demie.
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    128 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Kore-Eda est un formidable cinéaste de l'enfance. Alors qu'elle est au coeur du propos, ici, elle se révèle pourtant ici bien absente, le réalisateur préférant poser sa caméra distanciée sur le moins sympathique des protagonistes, jusqu'à l'amener à se transformer. Mais on n'y croit pas trop. Dommage, il avait tous les éléments pour un grand film.
    Fabien D
    Fabien D

    182 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    Tel père, tel fils est un mélo dans la pure tradition du genre or ce qui aurait pu devenir, dans la main d'un réalisateur américain, une immonde guimauve, se présente ici comme une oeuvre sobre et épuré particulièrement bien interprété. Si l'on peut regretter un certain schématisme (l'opposition sociale très marquée des deux familles, une fin très belle et réussie mais attendue), le film de Koreeda touche par sa manière pudique de retranscrire les sentiments. On s'attache aux personnages et on ressent les émotions qu'ils cherchent à retranscrire. Tout sonne vrai dans cette chronique émouvante, douce et amère à la fois. La mise en scène simple mais mimétique retranscrit parfaitement ce flottement permanant entre nostalgie et mélancolie. Si Tel père, tel fils souffre de quelques longueurs (le film aurait gagné en limpidité avec vingt minutes de moins), il est aussi la preuve que le cinéma asiatique est le seul capable de transfigurer un sujet propice aux pires éceuils lacrymales.
    ned123
    ned123

    161 abonnés 1 702 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    J'ai vu un film... extrêmement touchant et particulièrement réussi ! On est vraiment saisi par l'humanité d'un tel film, avec des questions de fond sur l'éducation, l'exigence, l'amour pour ses enfants... C'est une vraie réussite tant on est touché par ces familles qui se rédecouvrent elles-mêmes, leurs valeurs, leurs fondations, leurs projets. C'est un mélodrame intime, et drôle... On voit bien que l'enfant est un ensemble d'inné et d'acquis... qui se révèle par les conditions, les circonstances... et les parents... Et ce qu'on peut penser comme une "bonne éducation" peut sembler manquer de place pour l'enfance, tant on fait porter sur les enfants les stigmates d'un état adulte en manque... La réussite de ce film tient dans le jeu des comédiens, le montage, et la longueurs des plans qui permet à l'émotion d'émerger.. Un bien beau film !
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    (...

    Le cinéaste pose le problème avec subtilité : les liens du sang sont-ils plus forts que ceux du cœur et de l'éducation ?

    ...

    La plus grande force du film est dans le regard des enfants, admirablement dirigés, avec toute l'innocence de leur jeune âge. C'est dans cette pureté que les parents trouveront la réponse à leurs doutes.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2016
    "La vie est un long fleuve tranquille" version Hirokazu Kore-eda qui au contraire d'Etienne Chatiliez qui avait misé sur l'humour, lui a voulu traité ce drame avec le plus de sérieux possible au point d'émouvoir au plus haut point. C'est parfaitement maitrisé avec d'excellents acteurs qui nous ramènent une fois de plus à cette réflexion sur l'influence de l'argent et le niveau social sur le bonheur de nos enfants. Comme quoi nous avons les mêmes préoccupations au pays du soleil levant...
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2014
    Hirokazu Koré-Eda renouvelle cette tradition du cinéma japonais subtil, délicat; une calligraphie tracée au pinceau le plus fin; en Europe on dirait: une aquarelle, et comme d'habitude, il parle de ce qu'il connait le mieux, les enfants -et des violences que les adultes leur font subir.

    Ryota (Masaharu Fukuyama) est un brillant architecte. Il habite un magnifique appartement avec sa femme Midori (Machiko Ono) et leur fils unique de cinq ans, l'exquis petit Keita (Keita Ninomya); après un premier accouchement difficile, Midori ne peut plus avoir d'enfant. Ils adorent leur fils: mais, manifestement, Ryota ne se reconnait pas du tout dans son rejeton. Keita est facile; on le prépare déjà, dans son beau petit uniforme, à rentrer dans la meilleure école; on lui donne des leçons de piano, qu'il accepte sans mauvaise grâce. A l'audition, il est nul.... mais pas du tout attristé d'avoir raté, il applaudit de bon cœur les élèves brillants. Bref, c'est clair: Keita ne sera pas un winner, comme son Papa....

    Coup de tonnerre: les parents sont convoqués par l'hôpital. Celui ci a la preuve qu'il y a eu échange de nouveaux nés, à la suite de la malveillance d'une infirmière frustrée. Le conseil qu'on leur donne: faire l'échange le plus vite possible.

    L'autre père de famille, c'est Yudai (Lily Franky). Il tient un pauvre magasin d'électroménager (un petit boutiquier!), il ne fera jamais fortune mais il s'en fiche, puisque son boulot lui laisse le temps de s'occuper de son fils Ryusei, et des deux petits qui ont suivi. Choc culturel, même s'il n'a rien de caricatural (on n'est pas chez les Groseille et les Lequesnoy).

    Les deux familles se fréquentent. Pour les deux mères, c'est facile: elles partagent le même désespoir. Elles peuvent pleurer dans les bras l'une de l'autre. Midori est toute prête à devenir amie avec Yoko (Yukari Saiki). Ce qui bloque, c'est l'arrogance de Ryota, qui est tout prêt à prendre les deux garçons: il a les moyens de les élever, lui! Ryota ne veut pas perdre. C'est pas son genre. Il veut tout gagner.

    On échange les enfants pour une nuit, un week end. Keita n'est pas malheureux avec ce papa rigolo et joueur, et ce petit frère et cette petite sœur dont il rêvait. Ca se passe moins bien pour Ryusei, rétif à apprendre les règles de la bonne éducation bourgeoise...

    Puis, vient le jour de l'échange définitif. Ce qui est terrible et que Kore-Eda nous donne à voir, c'est que pas un instant, on ne s'est soucié de ce que ressentaient les principaux protagonistes du drame: les deux petits garçons. On les a échangés comme des paquets dans une transaction commerciale. On ne leur a même pas expliqué ce qui leur arrivait. A la question "pourquoi aller chez ce nouveau papa?", Ryota n'a su répondre que "C'est une mission", comme si seul l'univers des jeux vidéo pouvait être le cadre de cette lamentable histoire. Oui, quelle violence fait subir la société japonaise aux enfants! (On ose imaginer que chez nous, où une armée de psys se serait abattue sur les familles, on aurait trouvé une solution moins violente

    C'est un chef d'œuvre, et si vous n'êtes pas sortis de la salle avec la gorge serrée et les yeux humides, sortez de chez moi! Je ne veux plus rien avoir de commun avec vous. C'est un chef d'œuvre.
    shindu77
    shindu77

    94 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2014
    Le film est très interessant. Le casting est bon tout comme son histoire. Pas mal d'émotions circuelent à travers ce film car il fait poser la question: "en tant que parents, que faire dans une telle situation ?"

    Mon seul reproche et cela fait tomber ma note à 3,5 est la lenteur du film. Cela fait trop papier glacé du coup, on peut décrocher du film malgré son réel intérêt.
    NoSpoil
    NoSpoil

    69 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2017
    Tel père, tel fils aurait plutôt dû s'appeler "Puis il devint père" (si la traduction avait été bien faite), pour rester fidèle au dénouement. C'est un beau film émouvant sur la question de la filiation et de la paternité. Il nous permet à la fois d'explorer la culture nippone et le rapport aux liens du sang. Emprunt de la réserve qui caractérise les japonais, l’œuvre met du temps à nous toucher réellement, tant les attitudes des personnages semblent peu naturels aux occidentaux que nous sommes. Il y a comme quelque chose de dérangeant dans cette dichotomie. Néanmoins, si l'on arrive à s'immerger suffisamment dans cette l'histoire qui manque singulièrement de rebondissements, on constate que le sujet est traité de façon subtile et sensible. Le réalisateur prend parti et critique l'éducation traditionnelle, ainsi que la place envahissante de l'homme, laissant penser que les lignes bougent un peu au pays du soleil levant. Mais les mères, qui auraient dû être au premier plan d'une telle analyse, sont malheureusement un peu en retrait, en atténuant ainsi la profondeur. Une belle réussite néanmoins.
    petitbandit
    petitbandit

    94 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    Magnifiquement interprété, "tel père, tel fils" évoque le délicat sujet de la filiation, des liens du sang et de cette capacité à se sentir parent d'un enfant qui n'est pas de soi. Les scènes sont délicates et jouées avec justesse tant par les adultes que les enfants, la musique est parfaitement adaptée, les émotions sont bien présentes. J'ai regretté la caricature sur les 2 familles que tout oppose et quelques maladresses dans le déroulement du scénario. La mise en scène est néanmoins excellente, jai vraiment apprécié ce drame à la nippone....
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    64 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Une forme de consécration ? Pour la première fois, un film de Kore-eda Hirokazu sort en France avec un titre traduit en français - là où avant, le titre anglais était utilisé partout en dehors du Japon ("Nobody knows", "Air doll"...). Non pas que "Tel père, tel fils" soit supérieur aux films précédents. Il serait même, à mon avis, un peu moins bon, car sur le thème de la paternité, le réalisateur ne dit finalement pas grand-chose d'original: qu'elle résulte d'un mélange subtil de filiation sanguine et de liens affectifs construits par le temps et la vie en commun, qu'un père présent c'est mieux qu'un père absent, etc. Le thème de l'absence et du deuil, sujet qui a marqué tout le début de carrière de Kore-eda, était plus difficile à traiter et lui a permis, à mon avis, de signer ses oeuvres les plus abouties: "Maboroshi", "Distance", "I wish"... N'empêche: à ce niveau de qualité, on serait malvenu de faire la fine bouche. On retrouve dans "Tel père, tel fils" les qualités qui ont fait de Kore-eda le grand cinéaste qu'il est (car, outre la réalisation, il signe aussi le scénario et le montage): un dispositif narratif à la fois clair et efficace, où chaque personnage joue un rôle précis qui s'inscrit parfaitement dans le schéma d'ensemble; un scénario élaboré, subtil et d'une grande fluidité, fondé sur une compréhension très fine des rouages psychologiques de ses personnages; un casting impeccable; un évident talent de directeur d'acteur qui s'affirme tout particulièrement avec les enfants; une capacité à "faire vrai", à ancrer son film dans la réalité sociologique du Japon, avec ses cadres de grandes compagnies absorbés par leur travail au point de ne plus voir leur famille, la froideur des grands immeubles des quartiers riches de Tokyo versus le "petit peuple" de Maebashi qui garde cette qualité humaine et cette proximité avec la nature qu'évoque aussi dans ses films Miyazaki Hayao. "Tel père, tel fils", comme les autres films du réalisateur, cumule ainsi une touchante dimension humaine et une approche presque radiographique de la société japonaise - ce qui justifie la filiation souvent observée de Kore-eda avec Ozu Yasujirô, le grand maître du cinéma japonais qui travaillait dans le même esprit avec la société d'il y a 50-60 ans. Peut-on imaginer plus beau compliment ?
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