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    Tel père, tel fils
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    336 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2014
    Premier gros choc de cette année. Une pure merveille cinématographique.
    Avec une histoire qui démarre avec quasiment le même pitch que "La vie est un long fleuve tranquille", Hirokazu Kore Eda, nous offre une version beaucoup plus poignante que la farce satirique de Chatillez. On est ici au Japon, avec toutes les traditions et les rites d'une société ancrée dans les codes, mais là l'accent est mis sur le rôle de la paternité elle-même. Les liens du sang, l'éducation, l'affection portée pendant six ans à un enfant qui n'est pas le sien, ce sont les thèmes de ce film, filmé comme une caresse avec tact. A voir le nombre d'yeux rougis à la fin de la séance, dont les miens, on peut dire que comme dans "Nobody knows" en 2003, Kore Eda a encore fait mouche
    philhag
    philhag

    25 abonnés 362 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    L'histoire c'est donc "la vie n'est pas un long fleuve tranquille". Et le metteur en scène n'est pas un publicitaire (Chatilliez). On n'est donc pas dans l'humour mais dans la recherche de compréhension des liens du sang et des lien du père... affectif. Et pour un scénario japonais, le silence est d'or. Justement, le silence de la parole, comme le silence du son renforcent une ambiance soignée.
    Joli film, bien joué, bon décors, comme dit plus haut : bon son.
    Rictus1260
    Rictus1260

    25 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Sur la trace du grand réalisateur japonais Ozu, Kore Eda nous offre un très beau film sur la famille et a le courage de la placer au centre des problèmes de la société japonaise. Deux familles que tout sépare se rencontrent dans des circonstances dramatiques lorsqu'on leur apprend que leurs fils de 6 ans ont été échangés à la naissance. Les notions essentielles, telles que le temps pris pour la famille plutôt que le carriérisme égoïste, la réussite sociale a tout pris ou encore des thèmes comme la primauté des liens éducatifs par rapport aux liens du sang, le rôle du père dans la famille, sont traités avec bonheur, simplicité et réalisme.
    Un film qui sait parler des vrais valeurs de la société en toute simplicité et même humour par moment, c'est si rare de nos jours. Réalisateurs français ou américains (je ne les cite pas): prenez exemple!!
    Gil C
    Gil C

    18 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Drame familial sur la parentalité, "Tel père, tel fils" pose une question existentielle : élèveriez-vous un enfant qui n'est pas le "vôtre" ? Pas si simple au Japon où, dans le cadre d'affaires de substitution d'enfants à la naissance, 99% des pères choisissent le lien du sang...
    Un film touchant, fin et sensible, à l'image du cinéma japonais lent et pudique.
    Alejandro Almodoclint
    Alejandro Almodoclint

    15 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    Film japonais remarquable. Mais a ne pas montrer aux personnes allergiques aux films asiatiques qui sont souvent d'une lenteur spécifique...
    Ce film est sobre comme le sont les japonais en terme de sentiments et d'amour. Et ça suffit pour en faire un très bon drame sur le theme de la paternité, la filiation.
    Tellement réussi qu'il a reçu le prix du Jury au Festival de Cannes_remarquez, ce n'est pas forcément un gage de réussite_ et que Spielberg en a acheté les droits pour en faire un remake_qui sera évidemment moins réussi que l'original.
    Seul bémol quelques scénettes où j'ai pas tout compris (meme en repassant le rewind)
    Dominique V.
    Dominique V.

    15 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Un très beau film, qui prend le temps de raconter une histoire "simple" à hauteur... d'homme(s). Et nous invite à nous interroger sur la question de la prévalence des liens du sang sur ceux qui se tissent au fil des premières années de l'éducation.
    mindstyle
    mindstyle

    6 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Je n'ai pas ressenti beaucoup d'intensité malgré le potentiel du scénario. Certaines scènes font sourire, on s'amuse beaucoup de la différence des deux familles concernées par cet échange d'enfants ayant évolué dans des milieux dramatiquement opposés;

    d'un côté, on a le petit garçon sans grand potentiel élevé dans un bon milieu socio-culturel ou tout est policé, contenu, rigidifié dans une éducation bourgeoise, où règne le culte de l'effort.

    d'un autre, on a le petit garçon éveillé qui va s'épanouir dans une famille de petits commerçants, où on ne fait que s'amuser, où la réussite sociale importe peu, pourvu que l'on soit heureux et satisfait de ce que l'on a.

    Ce film brille surtout par les questions qu'il pose :

    - Qu'est-ce que la paternité, est-ce le sang, ou bien est-ce la relation que l'on a avec son enfant ?

    - Qu'est-ce qu'un père ? Une personne qui fixe des règles et cherche à tirer le meilleur de nous même, ou bien un homme qui nous aide à nous épanouir sans chercher à nous enfermer dans une éducation rigide ?

    - Qu'est-ce qu'aimer son enfant pour un père ? Est-ce vouloir tirer le maximum et vouloir qu'il se conforme à l'image bien déterminée que l'on se faisait de lui, ou bien l'accompagner au mieux et apprécier simplement le chemin parcouru avec lui ?

    Tel Père, tel fils traite ces questions sans verser dans la caricature grotesque; tous les membres de la famille sont mis à profit pour apporter leur réponse aux questions posées; l'innocence de ces enfants est bousculée, tiraillée entre ces deux familles diamétralement opposées;

    La conclusion du film importe peu et est humainement parlant fort prévisible, seules importent les questions et les échos qu'elles renvoient à notre propre expérience.
    cinono1
    cinono1

    265 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2013
    Les liens du sang ou les liens du temps ? voila une question parmi d'autres que pose ce film remarquable, pellicule de tendresse, d'émotion qui interroge sur les différents état de la famille, nombreuse ou avec un enfant ? tournée vers l'avenir ou soudée dans le présent ? Au dela d'une intrigue convoquant de grands enjeux,Ce Hirokazu Kore-Eda sait utiliser un ton délicat et faire jaillir le quotidien dans ce qu'il a de plus banal et de plus précieux.
    framboise32
    framboise32

    134 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Le dilemme des deux familles va être de réfléchir à la question suivante : "les liens du sang sont-ils plus importants que l’amour porté à celui que l’on croyait être notre enfant ?"

    Le film donne une place importante au père, ses sentiments, ses attentes, son amour … Le réalisateur nous offre de très jolies scènes entre Ryoata et Keita son fils. Ryoata est un père qui se pose beaucoup de questions sur l’amour qu’il porte à son fils. De son côté, son fils Keita fait tout ce qui pourrait plaire à son père. Le réalisateur met en parallèle également les deux familles et la disponibilité et le comportement des pères avec leur enfant. Pas de jugement, à aucun moment. Beaucoup de scènes sont poignantes et tirent quelques larmes mais le réalisateur ponctue son film de scènes plus légères. Tout est feutré, mais tout est dit.

    Les acteurs sont formidables. Le réalisateur a su diriger les enfants. Leur questionnement sur la situation, leur adaptation a leur nouvel environnement, leur sentiment…. Tout ceci est abordé avec beaucoup de délicatesse. Les enfants sont très naturels, mention spéciale au petit garçon Keita qui est particulièrement touchant.

    Tel père Tel fils est un mélodrame fin et délicat. Tel père tel fils ou l’art d’être père….
    Thierry M
    Thierry M

    137 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Ce film est tres marquant , c'est formidable , emotion tres forte qui attire les larmes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Très bon film sur deux famille de milieux sociaux complètement opposés dont les enfants ont été interchangés par erreur à la naissance : réaliste, "Tel Père tel Fils" balaye de nombreux sujets de société et liés notamment à l'éducation, en mettant remarquablement en valeur les individualités (supers acteurs). Le développement d'un enfant est-il lié à son héritage génétique, où uniquement à la manière dont il a été élevé ? Peut-on réparer une telle erreur ? Autant de questions auxquelles le film s'efforce de répondre au travers de situations concrètes, souvent teintée d'humour, qui résonnent immanquablement comme des échos d'enfance. En filigrane, une réflexion assez progressiste sur la place du travail et la réussite individuelle, un sujet que l'on imagine important pour un pays comme le Japon. Un beau film, très recommandable !
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    92 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    Il faut avoir un minimum de culture cinématographique pour apprécier Tel père, tel fils à sa juste valeur. Les longs-métrages japonais sont toujours durs à aborder : froids et calmes en apparence, la révolte est silencieuse. Hirokazu Koreeda réalise ici une magnifique oeuvre sur l'éducation des enfants en posant une simple question : un enfant tient-il de ses parents grâce à son sang ou grâce à l'éducation qu'il a reçu de ces derniers ? Sa réponse ne fait ici pas de doute : fustigeant la tradition nippone d'un père distant et dur envers son enfant - et sans remettre en cause l'amour qu'il lui porte - il préfère mettre en avant tout ce qui déplait dans la société japonaise : apologie de la procrastination, de la société occidentale et des pères aimant.
    En ce qui concerne la technicité du film, je remet la palme d'or au directeur de la photographie, à la chef décoratrice ainsi qu'au chef éclairagiste : le film est visuellement magnifique et chaque scène, chaque plan est digne d'intérêt. A voir absolument, au moins pour s'habituer aux pépites du cinéma japonais. 4,5/5
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Un couple incarnant le Japon moderne, actif et citadin et parent d’un fils de 6 ans constitue la famille modèle nippone. Lui architecte est obsédé par sa propre réussite et compte bien passé le relais à un fils qu’il trouve trop gentil et pas assez combatif à son goût. Lorsqu’il apprend que l’hôpital où est né leur fils à interverti deux enfants ; il se trouve conforté dans l’idée qu’un enfant si doux ne peut être son fils. Un enfant lui ressemblant plus l’attend donc dans une autre famille. Cette autre famille modeste avec d’autres valeurs va lui permettre de confronter sa vision de la paternité avec d’autres modèles. Tous vont beaucoup souffrir de cette nouvelle donne.
    Chouchou de Cannes depuis son premier film en compétition (« Nobody knows »), Kore Eda obtiendra en 2013 le Prix du Jury à Cannes des mains d’un président lui aussi très sensible aux histoires d’enfants dans ses propres films ; Steven Spielberg. Dans ce film le nippon explore encore une fois une thématique tournant autour de l’enfance. Il s’en en fait une spécialité et démontre énormément de talent pour filmer et diriger les enfants. Ici, le jeune Keita est émouvant à chaque plan. Le synopsis ne peut que rappeler, à nous français, le célèbre « La vie est long fleuve tranquille » ; le nippon nous en livre ici une version plus dramatique et surtout philosophique. En effet, ce film empile habilement les grilles de lecture ; mais le thème central écrasant tous les autres de part sa justesse est la question suivante : qu’est ce qui constitue la parentalité ? Ensuite d’autres interrogations sont subtilement abordées comme : l’enfant fait-il le parent ? L’acquis ou l’innée fait-il l’enfant ? La filiation résulte-t-elle des liens du sang ou du temps passé avec l’enfant ? Ici le père de Keita affirme que les gènes prédominent alors qu’il ne passe aucun moment avec son fils unique. L’autre père, dilettante consacre lui une grande partie de son temps à ses trois enfants. Pour illustrer son propos, ce film se concentre essentiellement sur les images plutôt que sur un contenu bavard et parle joliment de la parentalité. Cà permet à Kore Eda d’éviter très intelligemment tout apport de pathos.
    Quelques critiques qui parlent encore mieux et souvent à juste titre en bien de ce film.
    Cinema Teaser : « Un film lumineux et gorgé de vie, fort d’une énergie presque philosophique où rire et larmes ne font qu’un. »
    Journal du dimanche : « En évitant les clichés et en rejetant tout sentimentalisme, le réalisateur tient jusqu'au bout le fil de l'émotion grâce à une mise en scène à l'image de la vie, faite de moments simples passés en famille et de dilemmes personnels, de fous rires et de larmes (...) Bouleversant. »
    Le Parisien : « là où Etienne Chatiliez empruntait la voie royale de la comédie de mœurs, le Japonais Kore-eda explore le chemin bien plus escarpé du mélodrame intime, sur fond d’interrogations profondes sur les liens du sang. Il le fait avec justesse, élégance, sans le moindre pathos émotionnel, et son film est bouleversant du début à la fin. »
    Positif : « Le cinéaste, plutôt que de labourer mécaniquement le champ du dilemme moral qui s'ouvre devant les deux couples (...), observe les uns et les autres, limite les dialogues et épure peu à peu le propos. (...) La manière distanciée et élégiaque dont le cinéaste évoque des questions essentielles est unique dans le cinéma contemporain. »
    Avoir-Alire : « Le récit balisé du long métrage, dans les mains de n’importe quel faiseur, n’aurait donné lieu qu’à un téléfilm basique à peine agréable mais dans les mains du Japonais, l’œuvre se transforme en noble et vibrant film d’auteur. »
    La Croix : « Les images à l’élégance soignée, l’interprétation tout en retenue, les situations abordées en affleurements successifs, la musique de Bach (...) forment une œuvre subtile, intelligemment bouleversante, qui multiplie les possibles en se gardant bien d’asséner des réponses. »
    Les fiches du cinéma : « À petits pas, Kore-eda explore la filiation, s'interroge sur la place de l'enfant dans la famille, et tout simplement sur ce qui fait un parent (les gènes ou la transmission ?). Une émouvante fable moderne. »
    L’Humanité : « Avec "Tel père, tel fils", Kore-eda Hirokazu transgresse les classes sociales, opposant de fait une certaine spiritualité à une forme de matérialisme. »
    L’intelligence du propos écrase deux faiblesses majeures du film. Kore Eda ne revendique aucun réalisme et de fait sa mise en scène et son scénario souligne grossièrement et de manière caricaturale les différences majeures entre les deux familles (appartement aseptisé » et class contre logement en joyeux bordel / Tenues colorées contre tenues strictes et neutres / Père joueur et père austère). On aurait aussi apprécié de voir des enfants plus concernés par leur sort et plus acteur de l’histoire. Deux scènes seulement sur le film mettent les enfants au cœur du processus : les « pourquoi ? » à répétition de Ryu et le superbe plan final des retrouvailles entre Keita et son père.
    A voir absolument
    bolt
    bolt

    97 abonnés 801 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Très beau film. Très émouvant, et d'une beauté inouïs, ce film est un concentré d'émotion. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Un très beau film, qui partage beaucoup de qualités avec Nobody Knows, sorti 10 ans plus tôt : une photographie magnifique, beaucoup de sensibilité et une grande minutie dans l’exploration des mécanismes qui conduisent les êtres à changer. Le thème est toujours familial avec cette histoire d’échange d’enfants, et le résultat est un peu plus prenant que Nobody Knows, avec un scénario légèrement plus romanesque et mélo. Malheureusement on retrouve le même défaut : une durée excessive, qui étire inutilement le matériau de départ et donne l’impression (fausse mais persistante) d’un cinéma statique et vaguement ennuyeux.
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