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    Tel père, tel fils
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    343 critiques spectateurs

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    Thierry M
    Thierry M

    165 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Ce film est tres marquant , c'est formidable , emotion tres forte qui attire les larmes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Très bon film sur deux famille de milieux sociaux complètement opposés dont les enfants ont été interchangés par erreur à la naissance : réaliste, "Tel Père tel Fils" balaye de nombreux sujets de société et liés notamment à l'éducation, en mettant remarquablement en valeur les individualités (supers acteurs). Le développement d'un enfant est-il lié à son héritage génétique, où uniquement à la manière dont il a été élevé ? Peut-on réparer une telle erreur ? Autant de questions auxquelles le film s'efforce de répondre au travers de situations concrètes, souvent teintée d'humour, qui résonnent immanquablement comme des échos d'enfance. En filigrane, une réflexion assez progressiste sur la place du travail et la réussite individuelle, un sujet que l'on imagine important pour un pays comme le Japon. Un beau film, très recommandable !
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    104 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    Il faut avoir un minimum de culture cinématographique pour apprécier Tel père, tel fils à sa juste valeur. Les longs-métrages japonais sont toujours durs à aborder : froids et calmes en apparence, la révolte est silencieuse. Hirokazu Koreeda réalise ici une magnifique oeuvre sur l'éducation des enfants en posant une simple question : un enfant tient-il de ses parents grâce à son sang ou grâce à l'éducation qu'il a reçu de ces derniers ? Sa réponse ne fait ici pas de doute : fustigeant la tradition nippone d'un père distant et dur envers son enfant - et sans remettre en cause l'amour qu'il lui porte - il préfère mettre en avant tout ce qui déplait dans la société japonaise : apologie de la procrastination, de la société occidentale et des pères aimant.
    En ce qui concerne la technicité du film, je remet la palme d'or au directeur de la photographie, à la chef décoratrice ainsi qu'au chef éclairagiste : le film est visuellement magnifique et chaque scène, chaque plan est digne d'intérêt. A voir absolument, au moins pour s'habituer aux pépites du cinéma japonais. 4,5/5
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Un couple incarnant le Japon moderne, actif et citadin et parent d’un fils de 6 ans constitue la famille modèle nippone. Lui architecte est obsédé par sa propre réussite et compte bien passé le relais à un fils qu’il trouve trop gentil et pas assez combatif à son goût. Lorsqu’il apprend que l’hôpital où est né leur fils à interverti deux enfants ; il se trouve conforté dans l’idée qu’un enfant si doux ne peut être son fils. Un enfant lui ressemblant plus l’attend donc dans une autre famille. Cette autre famille modeste avec d’autres valeurs va lui permettre de confronter sa vision de la paternité avec d’autres modèles. Tous vont beaucoup souffrir de cette nouvelle donne.
    Chouchou de Cannes depuis son premier film en compétition (« Nobody knows »), Kore Eda obtiendra en 2013 le Prix du Jury à Cannes des mains d’un président lui aussi très sensible aux histoires d’enfants dans ses propres films ; Steven Spielberg. Dans ce film le nippon explore encore une fois une thématique tournant autour de l’enfance. Il s’en en fait une spécialité et démontre énormément de talent pour filmer et diriger les enfants. Ici, le jeune Keita est émouvant à chaque plan. Le synopsis ne peut que rappeler, à nous français, le célèbre « La vie est long fleuve tranquille » ; le nippon nous en livre ici une version plus dramatique et surtout philosophique. En effet, ce film empile habilement les grilles de lecture ; mais le thème central écrasant tous les autres de part sa justesse est la question suivante : qu’est ce qui constitue la parentalité ? Ensuite d’autres interrogations sont subtilement abordées comme : l’enfant fait-il le parent ? L’acquis ou l’innée fait-il l’enfant ? La filiation résulte-t-elle des liens du sang ou du temps passé avec l’enfant ? Ici le père de Keita affirme que les gènes prédominent alors qu’il ne passe aucun moment avec son fils unique. L’autre père, dilettante consacre lui une grande partie de son temps à ses trois enfants. Pour illustrer son propos, ce film se concentre essentiellement sur les images plutôt que sur un contenu bavard et parle joliment de la parentalité. Cà permet à Kore Eda d’éviter très intelligemment tout apport de pathos.
    Quelques critiques qui parlent encore mieux et souvent à juste titre en bien de ce film.
    Cinema Teaser : « Un film lumineux et gorgé de vie, fort d’une énergie presque philosophique où rire et larmes ne font qu’un. »
    Journal du dimanche : « En évitant les clichés et en rejetant tout sentimentalisme, le réalisateur tient jusqu'au bout le fil de l'émotion grâce à une mise en scène à l'image de la vie, faite de moments simples passés en famille et de dilemmes personnels, de fous rires et de larmes (...) Bouleversant. »
    Le Parisien : « là où Etienne Chatiliez empruntait la voie royale de la comédie de mœurs, le Japonais Kore-eda explore le chemin bien plus escarpé du mélodrame intime, sur fond d’interrogations profondes sur les liens du sang. Il le fait avec justesse, élégance, sans le moindre pathos émotionnel, et son film est bouleversant du début à la fin. »
    Positif : « Le cinéaste, plutôt que de labourer mécaniquement le champ du dilemme moral qui s'ouvre devant les deux couples (...), observe les uns et les autres, limite les dialogues et épure peu à peu le propos. (...) La manière distanciée et élégiaque dont le cinéaste évoque des questions essentielles est unique dans le cinéma contemporain. »
    Avoir-Alire : « Le récit balisé du long métrage, dans les mains de n’importe quel faiseur, n’aurait donné lieu qu’à un téléfilm basique à peine agréable mais dans les mains du Japonais, l’œuvre se transforme en noble et vibrant film d’auteur. »
    La Croix : « Les images à l’élégance soignée, l’interprétation tout en retenue, les situations abordées en affleurements successifs, la musique de Bach (...) forment une œuvre subtile, intelligemment bouleversante, qui multiplie les possibles en se gardant bien d’asséner des réponses. »
    Les fiches du cinéma : « À petits pas, Kore-eda explore la filiation, s'interroge sur la place de l'enfant dans la famille, et tout simplement sur ce qui fait un parent (les gènes ou la transmission ?). Une émouvante fable moderne. »
    L’Humanité : « Avec "Tel père, tel fils", Kore-eda Hirokazu transgresse les classes sociales, opposant de fait une certaine spiritualité à une forme de matérialisme. »
    L’intelligence du propos écrase deux faiblesses majeures du film. Kore Eda ne revendique aucun réalisme et de fait sa mise en scène et son scénario souligne grossièrement et de manière caricaturale les différences majeures entre les deux familles (appartement aseptisé » et class contre logement en joyeux bordel / Tenues colorées contre tenues strictes et neutres / Père joueur et père austère). On aurait aussi apprécié de voir des enfants plus concernés par leur sort et plus acteur de l’histoire. Deux scènes seulement sur le film mettent les enfants au cœur du processus : les « pourquoi ? » à répétition de Ryu et le superbe plan final des retrouvailles entre Keita et son père.
    A voir absolument
    GéDéon
    GéDéon

    88 abonnés 522 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2024
    Sorti en 2103, ce film du réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda constitue une variante dramatique de « La vie est un long fleuve tranquille ». Six ans après leur naissance, on découvre que deux garçons ont été échangés dans leur berceau. Ce récit permet de montrer deux modèles de famille aux comportements opposés quant à l’éducation de leurs enfants. Mais c’est surtout le sentiment affectif de ces parents, en particulier celui des pères, qui constitue le moteur de cette histoire. L’approche reste subtile avec une profonde réflexion sur le lien du sang, la transmission des valeurs et surtout le report des ambitions personnelles sur sa progéniture. Bref, une œuvre émouvante.
    bolt
    bolt

    126 abonnés 809 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Très beau film. Très émouvant, et d'une beauté inouïs, ce film est un concentré d'émotion. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Un très beau film, qui partage beaucoup de qualités avec Nobody Knows, sorti 10 ans plus tôt : une photographie magnifique, beaucoup de sensibilité et une grande minutie dans l’exploration des mécanismes qui conduisent les êtres à changer. Le thème est toujours familial avec cette histoire d’échange d’enfants, et le résultat est un peu plus prenant que Nobody Knows, avec un scénario légèrement plus romanesque et mélo. Malheureusement on retrouve le même défaut : une durée excessive, qui étire inutilement le matériau de départ et donne l’impression (fausse mais persistante) d’un cinéma statique et vaguement ennuyeux.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    143 abonnés 2 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2019
    Un drame familial un peu ennuyeux mais qui parle brillamment de la société nippone et de ses différences.
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    J'avoue ne pas être une grande fan de cinéma asiatique mais au vu des critiques pour une fois je me suis dit pourquoi pas et bien m'en a pris ce film est un petit bijou d'émotion les deux enfants joues remarquablement bien ,on passe part des moments gais d'autres plus émouvants et malgré sa longueur je n'ai pas vu le temps passer à consommer sans modération
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2014
    Un film d'une très grande justesse, extrêmement émouvant. Les points de vue des parents et des enfants sont très bien étudiés et présentés. on peut considérer par son approche sociale de la société japonaise qu' Hirosaku est l'héritier d'Ozu. Très beau film justement récompensé à Cannes, le plus beau que j'ai vu à ce jour du cru 2013.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mars 2018
    Belle histoire venu du Japon, l’intrigue est superbe, intéressante actualité, les erreurs médicales en cette époque auraient pu avoir de graves conséquences au niveau humain, une origine volontaire, les caractères des individus sont différents, et c’est touchant.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    Pour une fois, le film ne parait pas trop long bien qu’il dure 121 mn car le scénario, dont le point de départ est l’échange volontaire de bébés, Keita et Ryusei, par une infirmière, dans une maternité et révélé 6 ans plus tard [le réalisateur a-t-il vu « La vie n’est pas un long fleuve tranquille » (1988) d’Etienne Chatiliez ?], est bien construit et aborde la complexité de la paternité et de la maternité (culpabilité de n’avoir pas su reconnaitre son bébé), sans manichéisme et avec finesse [bel accompagnement musical classique dont les « Variations Goldberg » (BWV 988) de Jean-Sébastien Bach (1685-1750)]. Les 2 familles, qui apprennent à se connaitre (de novembre à août) et échangent d’abord temporairement les enfants, sont de niveau social différent : Keita a été élevé dans un foyer où le mari, Ryota Nonomiya (Masaharu FUKUYAMA), est architecte, roulant en Lexus, et Midori, mère au foyer, tandis que Ryusei a vécu avec 2 autres frères dont le père Yudai Saiki (Lily FRANKY dont c’est la 1ère collaboration sur 4) avec le réalisateur), très proche de ses enfants, tient un magasin d’électro-ménager (d’où son talent à réparer les jouets défectueux !). Cela rappelle « Mother and child » (2010) de Rodrigo Garcia qui explore le destin de 3 femmes, dont l’une a abandonné sa fille et dont le lien commun est la relation mère-fille.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Des critiques qui m'ont poussées à aller voir ce film avec un sujet déjà amené dans le cinéma français. Je m'attendais donc à des personnages touchants qui allaient faire tout le film. A part les enfants qui eux amènent quelque chose au film, je n'ai pas été touché, à peine vers la fin... Et donc c'est long, ennuyeux avec des dialogues sans trop d'intérêt. Alors on va mettre ça sur l'esprit japonnais et puis voilà!
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2015
    Un sujet de société traité avec sobriété par le réalisateur nippon Hirokazu Koreeda. Il soulève de nombreuses questions, dont celle du bonheur de l'enfant au sein d'un foyer dans lequel il n'a pas grandi. L'interprétation est largement à la hauteur, et l'émotion palpable bien que retenue.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Une jalousie réunit deux familles que tout oppose. Bien que l'histoire reprenne le départ de "La vie est un long fleuve tranquille", ici on l'aborde d'une manière plus dramatique, avec les valeurs japonaises qui peuvent nous paraitre étranges. La relation père-fils, mais également mère-fils, y sont traitées sans pudeur et nous touchent, qu'elle soit exigeante, amoureuse ou viscérale. Chaque point de vue est intéressant et on adhère tour à tour à chacun d'entre eux, ne nous donnant jamais la clé pour résoudre l'affaire. Les acteurs sont fabuleux, émouvants, poignants. La réalisation, d'un sobriété trop rare, nous permet de nous transporter avec les personnages dans leurs confusions. La lumière y est superbe jouant avec les ombres pour faire parler les non-dits. La musique nous tire les larmes toujours au bon moment. Un Prix du Jury à Cannes bien mérité.
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