Derniers Avis : American Beauty - Page 10

Pour imaginer Sam Mendes a aussi réalisé "Skyfall", "Les sentiers de la perdition", Away we go", il faut vraiment être un cinéphile de talent. Ces magnifiques films sont totalement différents à tous niveaux.
Chapeau bas, Monsieur MENDES, J'ai hâte de voir "James et le pêche géante".

Un film plus que brillant
une belle critique de la société américaine sur fond d hymne a la vie
des acteurs exaltant, touchant et juste, Mr Spacey sans fausse note ( comme souvent )
des jeunes acteurs autant a la hauteur que leurs aines
mention spéciale aux dernieres minutes du film
Du beau , du grand cinema
Merci Mr Mendes

Une ode à la vie, dans son essence la plus pure, quand on y a enlevé tout le superflu.
Un grand film, troublant, lancinant, percutant.
Une belle claque dans la gueule!
J'ai déjà du le voir 10 fois, et je pleure comme une gamine à chaque fois, il me touche en plein cœur.
La scène du sac plastique, entre autres, est d'une beauté rare. Le final nous laisse la bouche grande ouverte, grande ouverte comme la porte de la profonde réflexion qu'il suscite...

Un film surévalué, avec des faiblesses et des forces, comme ce moment réjouissant où Lester Burnham se reconvertit en serveur Mac Do.

Comment mettre en scène certains tabous de l'Amérique ? On appelle Sam mendes, avec Kevin Spacey en renfort, on passe du rire à la tristesse en un clin d'œil. Parfois dérangeant , criblant de vérité parfois, ce film a tout du culte !
Récompense de l'Oscar du meilleur acteur mérite pour Kevin Spacey !

Sacré film. Histoire très intéressante, qui mélange des thèmes comme l'amour, la routine, la poésie, la différence, les aspirations différentes des gens ... Original et très bien réalisé avec une progression de l'histoire réussie et une fin qui l'est tout autant.

Les qualificatifs dithyrambiques sont justifiés, on rit, parfois jaune, parfois franchement et l'on se sent proche du pauvre Spacey qui, comme 99.95% des hommes se démène comme il peut pour surnager dans la fange humaine ! Du grand art et quel charme Annette !

L'histoire de plusieurs familles dans un quartier sympa des Etats-Unis. Oui mais tout n'est pas si facile...
Une très belle allégorie de la vie de famille classique qui part en sucette bien comme il faut.
Une histoire palpitante, des personnages intéressants, une bande-son classe, et des scènes mémorables. Bref un vrai bon film qui nous fait passer un très bon moment !

D'une lenteur sans nom, le coup d'essai et premier chef d’œuvre de Sam Mendes a le don d'agacer. Non pas que Sam Mendes fasse une mise en scène décrépie ou dirige mal ses acteurs, loin de là !, mais le nouveau réalisateur américain moderne passé à la notoriété en 2000 avec ce métrage, ayant fait ses classes par le théâtre (il a bâti sa carrière sur les planches de la Royal Shakespeare Company et du Domnar Warehouse Theatre dont il a été directeur), s'attarde un peu trop sur la situation. En effet, le film ne démarre vraiment qu'après une heure. Ce faux-rythme de la première partie, même si cela est très bien réalisé, a eu le don de me lasser, de m'ennuyer : oui, il ne s'est pas passé grand chose. Non, je ne me prétends pas metteur en scène, je ne fais pas partie des Cahiers du cinéma (comme d'autres grands l'ont été : Truffaut, Godard, Rivette, Rohmer, Tesson). En revanche, j'ai trouvé l'écriture filmique lourde, pesante et dénuée d'intérêt.
Mais parlons maintenant de l'esthétique parfaite de ce néanmoins chef d’œuvre qui a bouleversé le début de ces années 2000.
"American beauty", par son sujet, défigure l'American way of life en s'insinuant dans la vie monotone d'une famille aisée occidentale, à l'américaine. Un père quadragénaire (Spacey, encore au sommet de sa forme) en pleine dépression va se transformer en véritable sexe-symbol. Sa femme (une parfaite Annette Bening) peu reluisante entame une nouvelle relation de pouvoir tandis que leur fille (la stupéfiante Thora Birch) est en pleine crise d'adolescence. Le pitch, dont on pourrait parler des heures, a le don de cristalliser l'occident sur des dérives aux enjeux planétaires : homosexualité, alcoolisme, port d'armes... et j'en passe ! Les scénaristes crucifient sur place un monde cruel et pourtant si banal. Le sang (pardon !, les roses...) a du couler sur l'encre. Alan Ball, pour qui c'est son premier scénario et lui aussi (!) passé par le théâtre, signe un magnifique réquisitoire pour la liberté. Excellentissime ! Le créateur des séries "True Blood" et "Six feet under", c'est lui !! Ball a également été aidé par Mendes pour l'écriture du script.
Passons maintenant aux acteurs. Kevin Spacey, dans le rôle du quadragénaire perdu et bancal, est tout simplement magistral. Après ses interprétations dans les thrillers "Usual suspects" et "Seven", il prouve qu'il peut changer de registre. Je le considère aujourd'hui comme un acteur complet étant donné tout le talent dont il peut faire preuve pour chacun de ses rôles. Ici, il s'agit bien entendu (!) d'un de ses meilleurs. Super ! A ses côtés, Annette Bening jouant sa charmante épouse désaxée, est détestable au possible... donc convaincante. Déjà vue chez Neil Jordan, Mike Nichols, Forman... . Thora Birch, qu'on a pu voir dans le diptyque "Jeux de guerre" et "Danger immédiat" en compagnie d'Harrison Ford, incarne l'adolescente de la famille en pleine crise. Un très beau rôle ! Après le trio de la famille (Spacey/Bening/Birch), les seuls seconds couteaux qui m'ont attirés sont Chris Cooper ("L'homme qui murmurait...") dans la peau du colonel autoritaire et Wes Bentley ("Hunger games", "Interstellar"), dans l'un de ses premiers rôles !, en fils de voisin inquiétant.
Toujours pour parler esthétique, la photographie est lumineuse et tout en nuance. Encore du très beau travail. A la barre ? Conrad L. Hall, à qui l'on doit l'atmosphère brumeuse de "Butch Cassidy et le Kid", assisté d'un certain Tom Stern (l'habitué d'Eatwood réalisateur : "Million dollar baby", "Invictus"...) à la lumière, elle aussi parfaite. Du beau boulot mené à la perfection et stylisé par le roi Mendes.
Également dans l'ambiance, la musique. Car il faut le dire, "American beauty" sans la partition culte de Thomas Newman ne serait pas "American beauty". Les notes de pianos adoubées aux accords de violons s'accordent infiniment bien au scénario du film. Rarement bande-son n'a fait miroiter une telle électricité monotone dans un long-métrage aussi lassant soit il. Thomas Newman, qui a vu sa renommée monter en puissance dans les 90's ("The player", "Les évadés", "Larry Flint" et surtout "L'homme qui murmurait...") compose une bande-son mirobolante et posée se calant à merveille sur l'histoire racontée par Kevin Spacey. Naturelle, pétillante et volontaire, le compositeur nous entraîne dans la folle virée d'une famille qui ne contrôle plus rien. Subtilement vôtre, Monsieur Newman.
Ajoutons là-dessus une mise en scène fort adéquate et nous tombons sur un film doté de qualités extravagantes et extraordinaires. Le réalisateur des "Sentiers de la perdition" nous envoûte par ses envolées lyriques qui m'ont toujours causées le tort de retomber à plat à chaque fois.
"American beauty", c'est aussi des séquences cultes. La première, c'est la danse endiablée d'Angela (l'actrice Mena Suvari l'incarne. Oubliée d'Hollywood : "Sonny" de Nicolas Cage, "Domino" de Tony Scott.) La seconde, c'est Angela dans les rêves de Kevin Spacey emmitouflée dans un tapis de rose. La troisième et dernière, c'est le final, aussi brûlant soit il.
Pour conclure, "American beauty" (2000), du metteur en scène de "Skyfall", se pare de mille et une roses pour mieux nous enivrer sur place. Spectacle total et chef d’œuvre absolu.
0 étoiles sur 4 ; accord parental souhaitable.
Les spectateurs en manque de repère adoreront. A regarder au moins une fois dans sa vie pour culture cinématographique complète. Les autres, passez votre chemin.

Un film excellentissime, certains l'auront jugé décalé par rapport à une réalité où un quarantenaire en manque d'affections et de passions fantasme sur les amies de sa fille, peut-être une illusion mais elle est une vérité comme la vérité est une illusion. C'est ainsi qu'en parallèle on suit l'attirance de sa femme vers l'homme parfait, et en réussite ainsi que la vie d'une adolescente désespérée et presque désespérante attirée par son voisin au regard plus qu’inquiétant et aux habitudes "décalées" spoiler: mais on aura beau dire et on aura beau faire, à la fin il finit avec elle
. En bref ce film nous montre que la passion est importante à la poursuite d'une existence paisible et que se sentir mal ça peut faire du bien.

Ce premier film réalisé par Sam Mendes et écrit par Alan Ball est tout simplement extraordinaire. Le scénario traite du côté que personne ne voit dans les petites familles américaines bien rangées, c'est à dire qu'il montre un côté noir et des secrets inavouables. Il joue beaucoup également sur la frustration des personnages, qu'elle soit sexuelle ou dans leur travail, sur leur tourments et leur problèmes de communication. Mais le film montre, en dehors de la famille Burnham, la famille Fitts un peu en arrière plan mais qui a tout de même toute son importance car elle y montre un père intransigeant avec son fils fasciné par le fait de filmé des choses qu'il trouve beau (cadavres, filles etc.) et une mère perdu. Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est que le film joue sur l'humour, l'amour et surtout le drame et tout cela mélangé méthodiquement donne au film un très bon rendu à la fois fascinant et triste finalement. Tous les personnages présents dans l'histoire sont très travaillés et ont leur part d'importance, ce qui est une très bonne chose. Il y a aussi l'aspect visuel qui est sensationnel dont les nombreuses scènes avec les pétales de roses et les fantasmes et rêves érotiques de Lester mais aussi pleins d'autres scènes dont celles où les personnages sont à table. En parlant de la rose, elle a aussi son importance dans le film car elle symbolise pour moi la beauté éphémère qui ne dure pas et finit par se faner. On retrouve également beaucoup la couleur rouge qui symboliserais la passion, le désir, la violence et quelque part la mort spoiler: que l'ont retrouvera à la fin d'ailleurs
. Évidement, le film fait écho (ou inversement d'ailleurs, ce qui serait plus correct) à la série "Desperate Housewives" qui traite elle aussi de la face cachée des familles américaines bien rangées aux yeux de tout le monde. La fin est quant à elle magnifique car spoiler: même si Lester meurt, il y meurt heureux, sensation qu'il n'avait pas éprouvée depuis longtemps
. Il y a évidemment pleins d'autres choses à dire sur ce film mais cela prendrais bien trop longtemps car il y a pleins de sujets à traiter. Du côté des acteurs, ils jouent formidablement bien surtout Kevin Spacey et Annette Bening mais également tout le reste des acteurs qui campent très bien leur personnages et cela doit être plutôt dur d'incarner des personnages aussi troublés et incernables. "American Beauty" est donc chef-d’œuvre magnifique sans oublier la très bonne B.O qui vient l'accompagner.

Une famille américaine ordinaire de prime abord mais c'est un chaos intérieur que nous montre ici Sam Mendes. A la fois fascinant et troublant American Beauty nous embarque dans la vie tumultueuse des Burnham.
Kevin Spacey est prodigieux dans son rôle et nous fait rire aux éclats.
La meilleure comédie dramatique à mes yeux puisqu'elle illustre remarquablement bien l'opposé du fameux American Dream !

Un magnifique film nous faisant l'apologie de la beauté dans le monde et porté par un superbe casting, dont un Kevin Spacey toujours aussi brillant.

Ce film est génial, naviguant entre comédie, drame et tragédie : Sam Mendes arrive parfaitement avec grande maitrise à naviguer donc entrée ces 3 thèmes. Le personnage de Kevin Spacey est attachant avec son coté antipathique mais sa transformation morale et physique va marquer un tournant du film puisque tous les personnages vont changer moralement en particulier sa femme, exécrable au possible qui à l'écran, nous donne l'impression de tout faire pour qu'on la déteste.
Mais le point négatif est sa longueur mais le film restera une référence comme un film qui mélange les genres.

Un film parfaitement mise en scène, pas surprenant quand on connaît le talent de Sam Mendes, une histoire très bien écrite, des acteurs impliqués et une descente aux enfers longuement racontée terminant sur une fin qui claque. Depuis devenu culte, American Beauty a su s'imposer dans le genre mélo-drame, grâce à la finesse de sa réalisation, la beauté de ses images et le mélange de style. A la fois choquant, provoquant, drôle et poétique, on assiste là à une véritable réussite, malgré des longueurs qui peuvent faire décrocher. Kévin Spacey a haut la main mérité son oscar.