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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 avril 2015
On pourrait quand même penser qu'un film sur "monsieur tout le monde" serait hyper chiant ! Et bien Sam Mendes nous prouve que non. Il dépeint avec une grande noirceur le quotidien de Lester Burnhamm, un petit cadre d'une banlieue bourgeoise qui paraît vivre une vie paisible. Mais ... (bah ouais il fallait quand même un mais) il a une femme qui ne l'aime plus et qui parle ouvertement de lui comme un échec ambulant. Quand à sa fille, désespérée par son père, elle entreprend de le faire tuer. Lester décide donc de prendre les choses en main (pour "arranger" sa petite existence) : il commence à tirer sur des spliffs, entreprend de se f... de coucher avec la pote de sa fille, et plaque son boulot pour bosser ... à McDo ! Il finira cependant par apprendre à ses dépends que la mort se trouve partout, même dans les petites banlieues bourgeoises, même quand tout semble enfin se remettre en place ... Oscarisé par pas moins de 5 oscars, ce film est considéré par tout bon cinéphile comme un chef d’œuvre, un classique. Sam Mendes se fait remarqué avec son premier film (n'ayant fait avant ça que du théâtre) et remporte, en même temps qu'un golden globe et l'oscar du meilleur réalisateur, une notoriété internationale. Le petit Kevin quand à lui n'avait rien à prouver après seven et usual suspect, il recevra d'ailleurs l'oscar du meilleur acteur pour ce film de même que Annette Bening. Si vous ne tombez pas amoureux du jeux d'acteur de Spacey après avoir vu ce film c'est que vous êtes des vrais c*** ! Enfin pour résumer, il s'agit d'une critique sombre des petites banlieues bourgeoises américaines modernes et de leurs occupant, un film qui ne nous laisse pas sur notre faim mais nous pousse à réflechir sur notre vie personnelle. Bref, 2 heures de film où on ne cligne pas des yeux de peur de louper une scène. Voilà voilà !
Ce film est un chef d'oeuvre....Grave et triste tout en ayant un côté humoristique...Comment les malentendus peuvent amener un couple à se déchirer...alors que finalement les sentiments ont toujours été là...
Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris une telle claque devant un film. Choquant, décalé, incorrect et tragique, American beauty compte l'histoire d'une famille américaine standard qui va être détruite à cause de sa vie morne. Le film est captivant du début à la fin. La mise en scène est superbe et la BO est excellente. La spirale tragique qui va peu à peu résulter du comportement des personnages va entraîner le spectateur dans un calvaire où seule l'issue dramatique semble possible. Kevin Spacey domine bien sûr complètement le film et déploie tout le potentiel d'acteur hors du commun qu'il possède et les acteurs secondaires sont convaincants, sauf Annette Bening qui surjoue un peu à mon goût. La fin est mémorable et les personnages, intentionnellement stéréotypés, permettent de critiquer les travers de l'american way of life. Le tout avec un scénario très bien écrit. American beauty est sans aucun doute un chef-d'œuvre et un régal de cinéma dramatique. A voir.
Je ne vais pas répéter tous les superlatifs qui sont sur l'affiche, mais ils résument très bien mon ressentit. Kevin Spacey et Annette Bening (j'ai la sensation qu'on a tendance à oublier cette actrice) sont extraordinaires. Le film débute par une petite scène d'intro puis un monologue du personnage principal qui nous résume rapidement sa vie "pourrie" : une femme qu'il n'aime plus vraiment, une fille en pleine crise d'adolescence et un job à la con. Il nous dit aussi qu'il va se faire tuer (par qui? Comment?) en essayant de changer d'existence. A partir de là, on se laisse glisser doucement dans la vie de cet homme et des personnes qui l'entourent (sa famille, ses voisins, son patron,...) et on suit ses envies et ses fantasmes. C'est très bien écrit, c'est beau, ça fait sourire (rire même), c'est politiquement incorrect et tout se mélange harmonieusement bien.
Lester Burnhamm, 42 ans, est pigiste pour un magazine ; voyant son job menacé, il est en passe de devenir un looser. Sa fille Janie est une lycéenne ; elle aussi est mal dans sa peau. Carolyn, La femme de Lester est renfrognée et autoritaire : elle fait passer à sa famille des soirées impossibles. L'ambiance est plus que tendue à la maison. L'histoire prend une tournure inattendue quand spoiler: Lester, qui en fin de compte donne sa démission, décide de changer : avec ses indemnités, il achète la voiture de ses rêves (une Pontaic Firebird), décide d'oublier les infidélités de son épouse, débute une cure de remise en forme, et se remet même aux joints.
Le casting est très réussi avec les talentueux Kevin Spacey (Lester) et Annette Bening dans le personnage de Carolyn. Les jeunes comédiennes interprétant les lycéennes sont également brillantes : Thora Birch dans le rôle de Janie et Mena Suvari dans celui de sa copine Angela. Spéciale dédicace à Wes Bentley et Chris Cooper qui jouent les rôles des voisins des Burnhamm. Le scénario est excellent : tout au long de l'histoire, la tension monte graduellement. Les rapports entre les personnages sont troubles voire totalement ambigus. La mise en scène est parfaite, accompagnée d'une photographie délicate. Ajouter à ce film une BOF dynamique avec en incrustation musicale rien moins que Les Stones ou Neil Young. Une excellente réalisation de Sam Mendes.
Une satire de L'American way of life J'ai rigolé, me suis senti mal a l'aise et j'ai surtout salué la performance des acteurs. Mais je déplore nombre de longueur qui aurait pu être évitée. Filme à voir si vous n'avez pas peur des stéréotypes !
Après avoir terminé American Beauty, une vague de sérénité et d’apaisement me submerge, je ne ressens finalement que de l’admiration pour un film aussi parfait. C’est sur ce monologue magistral de Kevin Spacey que se conclut l’un des plus grands films de l’histoire du 7e art. American Beauty est un film d’une beauté inégalable. Une ode à la vie qui vous rappelle à quel point elle peut être magnifique.
Rare sont les réalisateurs qui arrivent à réaliser un chef œuvre pour leurs premiers films. Sam Medes y est parvenu. A travers une famille américaine pour le moins classique, il va dépeindre la société américaine en réalisant une satire brillante. Le personnage de Kevin Spacey semblant au premier abord « normal » est en fait le personnage le plus atypique de la famille. Cependant c’est le seul personnage qui va profiter de la vie ou plutôt des derniers instants de « son insignifiante petite vie » en s’accordant tous ses désirs. La scène d’introduction va schématiser le film avec l’aide de la voix off du personnage de Spacey décrivant sa famille et lui-même de façon narquoise. Ce personnage est sans doute l’un des plus fascinants jamais créé. Kevin Spacey dévoile une palette émotionnelle incroyable, une des meilleures prestations que j'ai pu voir dans le 7e art, une prestation qui d'ailleurs lui a valu l’oscar du meilleur acteur en 2000.
Petit à petit la famille va se décomposer, se dissoudre pour échoir au final inévitable, un final non pas violent mais d’une beauté contemplative dotée d’une étonnante douceur. Le film peut être vu comme un immense crescendo, seulement au lieu d’une fin pompeuse elle est mythifiée. Le compositeur Thomas Newman va composer une des BO les plus poétiques et magnifique jamais faite. La musique va transcender les dialogues en les sublimant pour arriver finalement à la purification des scènes notamment avec la scène culte du « sac en plastique ». Cette scène est d’une beauté divine inégalable, elle prendra tout son sens dans les ultimes instants du film. La photographie de Conrad L. Hall y est pour beaucoup dans la réussite du film avec ces couleurs et ces lumières amplifiées pour idéaliser les pensées du personnage rêvessant de Kevin Spacey. Le film est parsemé de séquences oniriques ou le spectateur est plongé dans les pensées de ce personnage fantasmant sur la meilleure amie de sa fille. Le couple est aussi l’un des thèmes prédominants de American Beauty, une séquence illustrant les altercations du couple se trouve lors de la scène culte du diner entre Kevin Spacey et la talentueuse Annette Bening, une scène évocateur des problèmes de couple.
Ensuite si je fais cette critique maintenant c’est pour vous partagez mon avis sur l’un de mes films préférés si ce n’est le meilleur. American beauty est pour moi un coup de maître, une grosse claque, un chef d'oeuvre, plus que ça même. A chaque visionnage, le film suscite sur moi les mêmes émotions. Je ne peux retenir mes larmes devant cette fin inoubliable, il y a tant de beauté dans ce film. « Parfois j’ai l’impression qu’elle me submerge, de partout en même temps, mais c’en est trop. Mon cœur se remplit comme un ballon, prêt à exploser. Et là, je comprends qu’il faut que je lâche prise, que j’arrête d’essayer sans cesse de m’y raccrocher. Et ça glisse sur moi comme de la pluie. Et je ne peux plus rien éprouver d’autre que de la gratitude pour chaque instant de mon insignifiante petite vie. Vous ne comprenez pas ce que je suis en train de vous dire n’est-ce pas ? Ne vous en faites pas, un jour, vous comprendrez.»
Ce qui est génial dans American Beauty, c'est que ce qui fait la faiblesse de nombreux films est ici une force. En effet, on aurait pu reprocher à Sam Mendes de faire du cinéma avec des personnages de théâtre, or c'est ce pourquoi on l'applaudit ! American Beauty regorge de stéréotypes : la mère de famille hystérique, l'adolescente rebelle et son amie dragueuse, le père de famille militaire archi-strict, le jeune psychopathe... Tout est dans l'excès, dans le but de dresser un tableau au vitriol d'une société américaine qui devient délirante à force de vouloir à tout prix être parfaite. La prestation de Kevin Spacey est excellente, elle nuance les traits forcés des autres personnages caricaturaux en jouant sur plusieurs tons : le ridicule (un père de famille minable...), le pathétique (qui se fait licencier et rejeter par sa famille...), le tragique (mais est le seul à dénoncer les vices d'un monde qui se veut parfait). Les différents tons s'alternent, se rencontrent, et permettent la réflexion en offrant plusieurs points de vue sur les événements. Le rideau de fin se ferme sur ce qui avait été annoncé à l'ouverture, sans trouver de solutions aux problèmes. Un film éclairant, drôle et touchant, à voir absolument !
Une famille dans une ambiance mélo-dramatique, une mise en scène pour un premier long-métrage SPECTACULAIRE signé Sam Mendes, une BO d'une jouissance auditive signé Thomas Newman, des acteurs vraiment attachants, surtout Lester (Kevin Spacey), une fin régalante d'émotions, une leçon de la vie. Bref, comme les annoncent mes 5 étoiles: Chef-d'oeuvre, garanti à vie !
tres jolie film, on a l'impression de regarder " desperates housewifes" mais avec des scenes un peu plus trash!! une jolie histoire qui raconte le mal etre de la bourgeoisie americaine dans un chic quartier!! les acteurs sont remarquables (surtout kevin spacey et annette benning)!! une superbe mise en scene de sam mendes!! qui signe la un film choc!! je le conseille vivement
Film original (comme je les aimes), Kevin Speacey est juste incroyable, ce film tout à fait décalé est plutôt sympathique, il est rempli de cliché de la famille Américaine mais celà ne dérange pas, je met 3,5 car le film n'a pas vraiment de but explicite et ne m'a pas tant passionné que ça mais .. Je conseil quand même
Ce film!! Juste génial, il critique tellement le rêve américain,c'est puissant et brillamment interprété par des acteurs géniaux, mention spéciale à Kevin Spacey qui est bluffant. Ce film est mémorable et culte, il est à voir!
Un petit chef d'oeuvre. Les acteurs sont juste parfait dans leur rôle, la réalisation est très pertinente. On suit le délire de cette famille type qui va crescendo jusqu'à la scène final. Ce qui est vraiment intéressant c'est qu'on est toujours surpris, surpris de la tournure que prennent les choses, du chemin qu'empreinte les personnages, on croit connaitre leurs intentions et on se fait avoir jusqu'à la fin. Du père et de la mère quadragénaires en crise à la fille et son petit copain incompris et cherchant leur rêve en passant par le voisin militaire assez barge et l'amie de lycée qui semble superficielle, le film, très bien mené, traite de beaucoup de sujet encore actuel et nous pousse à la réflexion quant à la véritable beauté dans nos vies.
Jamais une mise en scène aussi théâtrale n'a été aussi bien transposé au cinéma. Des codes thématiques de dramaturgie qui ressemble fortement aux oeuvres de l'époque (Sam Mendes était juste avant de réaliser ce film un metteur en scène, la touche est bien là) type Shakespearien, toute proportion gardée bien évidemment. Nous avons une satire de la famille américaine réalisé avec une impressionnante maturité tant par sa façon de prendre du recul par rapport aux événements que vit les personnages, tant que filmique par sa façon de transporter ses musiques et ses photographies d'une sobriété sans égale.
L'humour épicé, noire de Kevin Spacey est remarquable dans le rôle d'un père dépassé, en quête d'une vie meilleure.
Sam Mendes est un très grand, il nous l'a prouvé par la suite avec d'autres films.
Le souvenir que laisse American Beauty des années après l'avoir vu, c'est une atmosphère douce portée avant tout par la qualité des images et la musique, mais aussi par la façon dont sont alternés les temporalités courtes et longues du récit. Au finale, on a l'impression de s'être laissé mener en balade tout du long en se laissant secouer par de multiples émotions, autant de rires, craintes, tristesses et dégoûts. Sam Mendes nous mène par le bout du nez et c'est bien plaisant ! Faut dire aussi qu'on a affaire à une bande d'acteurs qui se la donnent à fond pour ça, en campant des personnages tous attachants à leur façon, surtout celui de Kevin Spacey, même si le jeu de la surenchère peut parfois agacer voire même gâcher un peu le tableau. Un film à voir !