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    Fight Club
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    4,5
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    2 881 critiques spectateurs

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    Be Rcnb
    Be Rcnb

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    5,0
    Publiée le 13 mai 2024
    une pépite du cinéma ! fight club avait été très mal accueilli à sa sortie et aujourd'hui il fait partie des classiques.
    BillBoo
    BillBoo

    5 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2024
    Drapé des oripeaux de la subversion, le licencieux Fight Club n'outrepasse rien. Le début laisse à penser qu'on assiste à une critique caustique de la société de consommation et du grand patronat. Mais une fois cet épouvantail balayé, on découvre un film psychologique verbeux, lesté du cabotinage de ses acteurs, dispensant morales et punchlines à l'envi.
    Octave FX
    Octave FX

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2024
    Je ne savais pas grand-chose sur ce film avant de le regarder et j'en suis content car ce film m'a surpris. Je ne spoilerais pas ce film mais la fin remet en cause tout ce qui c'est passé avant pendant le film; il est serait sûrement pertinent que je révisionne ce film pour le voir d'une façon complètement différente grâce à la révélation de la fin du film. ( qui est, soit-disant en passant, un sujet très intéressant quoi que compliqué à exploiter). Si je devais résumer ce film en un mot; je dirais que ce film est vraiment fascinant.
    Nikola Peteuil (Instagram : nik_quasi_cent_pages)
    Nikola Peteuil (Instagram : nik_quasi_cent_pages)

    8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2024
    Vraiment ce film est ouf !! Je ne m'attendais pas à ça du tout, et encore moins quand j'ai commencé à le regarder ! Surtout que je n'avais aucune idée du plot, je l'ai lancé à l'aveugle.


    Le début n'est pas vraiment le style de film que j'apprécie, j'ai eu un peu de mal car c'est très spécial. L'atmosphère de ce film est vraiment particulière. Si ce n'était pas pour le challenge je ne l'aurais peut-être pas regardé en entier.
    Mais la fin a complètement changé la donne ! Elle est très surprenante, et incroyable ! Mais j'aurais pu me douter de cette révélation, car il y a quelques indices et surtout, je suis un adepte de ce genre de concept ! J'aurais pu y penser !! Mais tout est si bien ficelé !


    Cette fin nous laisse quand même avec quelques petites questions, mais ce n'est pas dérangeant. Je trouve qu'elle se suffit à elle-même, et que ces interrogations sont même les bienvenues. Je pense qu'avoir toutes les réponses aurait ici tout gâché. De plus, le but du film n'est pas là, mais plutôt dans les messages qu'il voulait transmettre.


    J'ai justement bien aimé le message global du film.
    Avec le rejet de la société, le rejet de la vie, qui fait que l'on sombre, encore et encore, dans des travers pour se donner l'illusion de vivre, mais ne fait que nous détruire plus encore.
    Avec le Fight Club qui existe pour se sentir vivre, se sentir exister, pour avoir un but ou juste ressentir, alors même que l'on est mort de l'intérieur.
    Avec le manque de but, d'objectif, d'envie de vivre. L'inutilité de ce qui est matériel, l'absence de sens à l'existence, la vie vide.
    Ça fait réfléchir.


    Je me suis souvent demandé où allait ce film, je ne comprenais pas où l'intrigue voulait en venir. Je trouvais le scénario bizarre, avec un fil rouge qui semblait se perdre un peu. Mais plus on avance dans l'histoire, plus tout prend sens. Pour au final nous laisser complètement accro.


    J'ai été bluffé par le talent des acteurs ! Ils sont incroyables, de nombreux passages sont difficiles à jouer mais j'ai trouvé tous les acteurs vraiment spectaculaires !
    J'avoue avoir vu peu de films avec Brad Pitt, mais à chaque fois qu'il m'a été donné de le voir je l'ai toujours trouvé extraordinaire, c'est vraiment un acteur splendide !


    J'ai beaucoup apprécié la dualité entre "le narrateur" (Edward Norton) et Tyler Durden (Brad Pitt), ils sont vraiment à l'opposé l'un de l'autre, le contraste entre eux est flagrant. Et pourtant !


    Quant à la musique, elle matche super bien avec chaque scène, et avec l'ambiance du film ! Elles sont disposées là où il faut et honnêtement je les trouve excellentes !


    Sinon attention quand même aux TW, car c'est un film très sombre, glauque, noir, très violent, même dérangeant parfois. Certaines scènes peuvent mettre mal à l'aise, j'avoue d'ailleurs que ça a été un peu le cas pour moi à certains moments. Heureusement ça allait quand même, mais on va dire que c'est à la limite de ce que je peux supporter. Plus aurait été trop pour moi je pense.
    Ce film m'en a d'ailleurs rappelé un autre, mais je ne dirai pas lequel car si vous l'avez vu ça risque de vous spoiler à peu près Fight Club ! Car c'est un peu dans la même veine, et justement celui-là aussi m'avait mis plutôt mal.


    Vraiment "Fight Club" est un film très qualitatif, par son intrigue particulière et unique, son scénario qui retourne le cerveau et ne cesse de surprendre, et ses acteurs qui campent leur personnage à la perfection ! Même le visuel et la réalisation de cette œuvre sont spectaculaires, ce film est une grande réussite !


    Finalement c'est un film que j'aime beaucoup, et que je qualifierais même de chef-d'œuvre ! Il est incroyable ! Je le classe désormais parmi mes films préférés. Je suis FAN !
    Si vous ne l'avez pas encore vu, qu'attendez-vous ?? Et si vous l'avez arrêté avant la fin, regardez-le jusqu'au bout parce que vraiment, ça change tout !

    En plus j'ai vu que ce film est adapté d'un livre ??? Maintenant il me le faut !!!
    Romane
    Romane

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2024
    "You hurt the one you love".

    "Fight Club", c'est une plongée dérangeante dans les profondeurs de l'âme humaine.

    Ce film pénètre les tréfonds de la société de consommation et du capitalisme qui a une place prépondérante, de la quête d'identité et de la désillusion de la vie moderne. Au centre de ce tourbillon se trouve Cornelius, un personnage principal en quête de sens dans un monde où l'obsession de style de vie et de rentrer dans le moule de la société règne en maître. Ce même personnage est en proie à de graves crises d'insomnie et, pour trouver réconfort et sommeil, il s'infiltre dans des cercles anonymes. Mais l'arrivée de Marla Singer et de Tyler Durden va bousculer l'équilibre fragile de Cornelius.


    "The things you owned ended by owning you".

    Le personnage de Tyler incarne un leader charismatique dans un groupe de mouvement de libération. Cependant, l'effet de groupe peut rapidement dévier de son objectif initial, poussant les membres à des extrémités dangereuses. Ce groupe c'est "Fight Club". Mais, à ce que l'on pourrait croire, ce club, un groupe d'hommes hétérogènes, n'offre pas de solution à la vie monotone guidée par le capitalisme, mais plutôt une réflexion sur la désillusion et la quête de sens dans un monde déshumanisé. Tyler Durden n'est pas le sauveur qu'il prétend être ; il est le symbole de la violence et de l'autodestruction.


    Finalement, le film explore la fascination pour la mort, la recherche de limites et l'envie de se rebeller contre une société étouffante. Mais derrière le chaos apparent, se cache une critique profonde de la vacuité de nos existences consuméristes.


    Attention, malgré sa puissante critique sociale, "Fight Club" peut déranger avec ses scènes troublantes et son exploration des troubles mentaux. Âmes sensibles, soyez prévenues : ce film plonge dans les abysses de l'âme humaine sans retenue (le sang coule en abondance :O).
    Mox
    Mox

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2024
    Oeuvre mythique du 7eme art, qui dépeint la société de consommation et les rêves de réussite. Troublant , à l'avant garde de notre époque .. que de grands acteurs pour notre plus grand plaisir
    A voir et revoir sans modération.
    Julia H
    Julia H

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Un film magistralement orchestré, le trio principal est superbement casté, aucune scène inutile,les plans sont réfléchis intelligemment, le rythme est maîtrisé: tout ça pour servir un discours pessimiste et pourtant objectif sur notre société.

    Fight Club est un de ces films qu'il faut revoir ,pas parce qu'on a pas compris, mais pour pouvoir intégrer et apprécier toutes ses subtilités d'écriture. De voir les mécanismes, les enjeux de la construction du personnage de Pitt en parallèle avec la déconstruction du personnage de Norton, tout ça sous le regard enfumé de Bonham Carter
    Malonne Ravenwood
    Malonne Ravenwood

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2024
    Fight Club est un film produit par David Fincher et résulte de l’histoire originale provenant d’un roman du même nom. Il se range dans le genre du thriller psychologique et propose au casting une célébrité au cœur de ses années glorieuses, Brad Pitt dans le rôle de Tyler Durden. Il est sorti en 1999 et malgré son échec au box office, il a su devenir un classique au fur et à mesure des années avec sa sortie en DVD. Pour résumer l’intrigue, le narrateur, sans nom, est un homme qui finit par se lasser de la vie « banale » qu’il mène. Il crée donc avec un dénommé Tyler Durden un club de combats clandestins permettant à ses membres d'évacuer leur mal-être par la violence. Seulement ce n'était sans compter l’ampleur qu'allait prendre le Fight Club…

    (Cette critique / analyse comporte de nombreux spoilers, et a été rédigée sans lecture d’analyse / critique extérieure à moi-même. Il est donc nécessaire d'avoir vu le film avant de lire l'analyse qui va suivre. Bonne lecture !)

    I - Une critique de la société au coeur du conflit intérieur

    Fight Club promeut une critique de la société claire et précise, et c’est probablement l’une des choses les plus simples à comprendre dans le film. Avant même de parler du précurseur des critiques de la société venant du personnage de Tyler, revenons aux sources et parlons du Narrateur.

    Pour critiquer une société, il faut avant tout la définir. Le début du film s’en charge très bien, présentant le Narrateur comme une personne banale et sans grand intérêt pour le spectateur, outre le fait qu’il est le personnage principal. Souffrant d’insomnie chronique, il ne trouve aucune oreille prête à l’écouter et finira donc par mentir sur son état de santé pour trouver une personne à qui parler. Que ce soit le club du cancer des testicules ou alors celui du poumons, il en devient addict. Ainsi donc, on discerne la première critique de la société, les gens vous écoutent que lorsqu'on vous croit aux portes de la mort.

    Seulement, l’arrivée du personnage de Marla chamboule ses habitudes. Alors qu’il reprenait un train de vie plutôt stable grâce à la diminution de ses insomnies, l’arrivée de Marla, menteuse sur son état comme lui, l’empêche à nouveau de trouver le sommeil. En effet, à travers ce nouveau personnage, il critique ses propres actes et culpabilise donc de ses actions. La culpabilité prend donc le pas sur sa morale. « Je n’arrive pas à pleurer si un autre menteur est là », comme il le dira lui-même à Marla.

    Seulement, lors d’une discussion avec elle, la morale disparaît entièrement pour faire un portrait de ses personnages en marge de la société d’une manière décalée. Ils décident de se partager des fausses maladies pour ne plus se recroiser ; ici, ils banalisent des maladies graves, faisant preuve d’un égoïsme vif qui place le Narrateur et Marla au centre de leurs propres besoins. La culpabilité ne trouve plus de place au centre de leur relation.

    Ainsi, cela l’amène, à travers un voyage pour le travail, à sa rencontre avec Tyler Durden. Il lui confiera plus tard ceci, : « J’étais à deux doigts d’être comblé », or, on voit très bien dans le développement de l’intrigue que c’est dans le déni que ce plonge le Narrateur et qui tente de le faire croire à Tyler pour se remonter son propre moral.

    Nous arrivons à l’une des scènes les plus marquantes du film, bien qu’elle soit en grand nombre. Voici la fameuse critique de la société que nous propose Tyler : il demande au Narrateur d’arrêter de vouloir être parfait car la société de consommateur les distrait de ce qu’il doivent être. En d’autre terme, il critique la société américaine de l’époque et dénonce l'extrême consommation qui devient un objectif de vie pour la population. On peut aussi noter les discours qu’il fait au club, qui démontre bien la haine qu’il possède face à la société consommatrice (exemple de la télé et des publicités qu’il cite dans ses propos). « Tes possessions finissent par te posséder », dira-t-il.

    Ces propos ne laissent personne indifférent, surtout le Narrateur. Il « sombre » du côté de la violence et de la philosophie Carpe diem par rapport à son ancienne vie qui se définissait par le total inverse. On commence donc à voir une dualité s’affirmer au sein même de la critique de la société.

    On peut également voir que le Fight Club est la société de nuit, encore une opposition entre la société et l’animal de l’homme. Tyler et le Narrateur créent une société qui leur correspond. « Pour le club on se faisait beau », des règles sociétales se sont mises en place toute seule dans cette société inverse à cette de la journée, la société de jours étant violente, mais plutôt dans le sens psychologique.

    Le Narrateur finit donc par se faire à cette nouvelle société créée sur mesure, et y plongera tête la première, au risque de perdre son ancienne vie.

    II - Un narrateur qui sombre hors de la société

    Marla, le Narrateur et Tyler représentent trois philosophies de vie différente. Marla penche vers celle du Carpe diem de Tyler, la scène de la route le prouvant assez facilement ; elle est au milieu de la route, sans peur, démontrant une philosophie de mourir à tout moment et que sa seule tragédie est de ne pas mourir. Pour le Narrateur, on pourrait même pencher sur une sorte de vision dépressive de la vie, notamment avec les pensées suicidaires dans l’avion, à un stade où il pense à l’assurance vie qui paie plus. C’est d’ailleurs à ce moment de détresse que Tyler apparaît, et c’est important de le noter pour la suite.

    Tyler lui propose donc, implicitement, de dire au revoir à cette société qui le traite mal. Le Narrateur acceptera la proposition en commençant par vivre en colocation avec lui, préparant la suite des événements.

    En effet, durant cette colocation, de nombreuses choses sont notables : Tyler ne semble pas avoir d’autre vie que celle qu’il côtoie avec le Narrateur et celle du Fight Club. Il ne prend la parole que lorsque le Narrateur se tait complètement, ou alors juste un peu, comme un chuchotement, comparable à une pensée évasive.

    Le Narrateur, en plus de la colocation, adopte le mode de vie (et la philosophie, comme je l’ai déjà noté) de Tyler ; il se met à fumer comme lui, par exemple.

    Ils deviennent tous deux de plus en plus délinquants en causant des dégâts même de jours, jusqu’à ce que Tyler aille très loin et menace une vie. Alors que l’inconscient avait repris le contrôle total sur le conscient du narrateur, la peur d’ôter une vie remet le Narrateur sur le devant de la scène. Mais c’est une mise en scène qui vise à remettre sur pied la motivation de l’homme menacée. Ainsi, le Narrateur est mis à l’épreuve, et malgré l’envie de suivre Tyler, il intervient et possède assez de pouvoir sur ce dernier pour interrompre son geste. On y voit, ici aussi, une dualité importante, qui est à noter pour la troisième partie.

    III - Alter-égo face au TDI et multiples oppositions

    Enfin, on arrive à la partie d’analyse la plus intéressante du film, celle des oppositions et des dualités. Et le film en possède de nombreuses.
    La première, la plus distincte outre celle déjà citée entre la société de nuit (Fight Club) et la société de jours (celle que nous connaissons), la dualité première du film et celle entre Tyler et le Narrateur. Ce dernier, employé de bureau, et Tyler, un homme libre de toute morale sociétale, s’oppose en tout point et pourtant se rapproche. Tyler serait une sorte d'inconscient, avec ses actes irréfléchis et parfois enfantin, et Narrateur serait la conscience morale. Cette explication tient la route quand on sait que Tyler et le Narrateur sont en réalité la même personne, Tyler étant son alter-égo qu’il a lui-même inventé. Si cette information n’est annoncée qu’à la toute fin du film, on peut pourtant l'apercevoir dès les débuts.

    Le narrateur brise le quatrième mur au début du film avec Tyler pour présenter ce dernier (métier (relier deux bobines de cinéma et profiter pour mettre des images coquines entre deux bobines) des passions et sa vie. C’est à cet instant précis, au moment où le Narrateur accepte entièrement Tyler, qu’il décide de le construire de toute pièce, sans pourtant réellement s’en rendre compte.

    On peut également noter que Tyler est un enfant dans l’âme complètement opposé au narrateur ; il lui demande de le frapper comme pour le marquer physiquement de sa présence. Il le demande d’un ton allègre et amusé alors que le narrateur est perdu. C’est une manière de le déstabiliser. Le contraste entre les deux n’est que plus clair. Le Narrateur le tape tellement doucement que c’est probable que Tyler simulé, et pour cause ; c’est le premier coup qu’il s’inflige en réalité à lui-même, il fallait être prudent. Il le teste probablement puisqu’il en rajoute en le tapant à son tour (le Narrateur ne simule pas sa douleur). Ces deux coups symbolisent un pacte de sang. Ainsi, le Narrateur acquiert la capacité de se frapper lui-même comme si sa propre main appartenait à quelqu’un d’autre, chose qui lui sera très utile durant la scène avec son patron, où il tentera même de lui faire du chantage.

    Parlons du métier du Narrateur ; jamais Tyler ne s’y rend. En effet, c’est un endroit très social ancré dans la société, et où Tyler n’a pas sa place. Et même si parfois, notamment dans la scène avec le chantage face à son patron, Tyler influe sur ses mouvements sans être présent, il n’apparaît jamais “physiquement”. Le lieu du travail en lui-même lui rappelle probablement trop son ancienne vie pour que Tyler ne puisse influer réellement sur cet environnement. Cela serait aussi une des causes de la création du Fight Club ; Tyler n’arrivant pas à apparaître dans les endroits en société, il a créé la sienne.

    Le film offre également de nombreuses mises en scène intéressantes qui montre indirectement l’opposition entre les deux personnages : le Narrateur marche sur le trottoir tandis que Tyler marche dans l’eau en éclaboussant la rue. Cet acte est intentionnel est c’est que que notre petite voix nous dit souvent de faire (opposition raison / instinct). Il fera même du vélo dans la maison qu’il squatte avec le Narrateur. Il est une sorte de personnification de la petite voix dans notre tête qui nous propose de faire des choses sans aucun réel sens.

    Concentrons nous sur une scène en particulier, celle de la blessure à la main. Elle est très significative du concept d’alter-égo et de la manière dont elle est traité dans le film. Tyler prend le contrôle et force le narrateur à comprendre ce qu’il cherche à lui dire par la douleur physique. Les pensées inconscientes sont ainsi devenues conscientes. « Les mots de Tyler sortaient de ma bouche », comme le dira Marla vers la fin du film.

    Tyler prend, au fur et à mesure du film, une importance capitale et prend les devant de plus en plus fréquemment. Il finira même, comme le montre les dernières scènes du film (avec les mise en scène vision du Narrateur + vision du monde par le biais des caméras de surveillance) par devenir un danger pour le Narrateur, qui finira par le tuer.

    Avant de clore cette partie, le film propose, éventuellement, une infime partie de fantastique par le biais de la dernière scène avec les effets de transition vision du Narrateur / caméra ; en effet, le Narrateur est littéralement transporté par une force invisible lorsque l’on regarde les caméras. Tyler serait-il devenu physique à la fin ? Une hypothèse à vérifier.

    Sauf que à ce stade ce n’est pas de l’alter c’est du TDI puisque ce n’est pas qu’un ego (sauf si on part du fait qu’il y ai deux personnes) mais la théorie veut que ce sont plus deux personnes totalement différentes donc on se rapproche du TDI. Seulement, on garde le concept d’alter-ego avec d’un côté le conscient et l’inconscient + opposition bien / mal (un mixte entre les deux termes). On cite Jekyll et Hyde dans le film (donc + du côté de l’alter-ego). Le terme d'alter-ego est dit aussi de manière explicite. « Notre tête » = deux personnes donc pas qu’une ? (donc TDI sur ce point là.) On est donc sur un étrange mélange des deux, un peu brouillon mais qui permet de ne pas savoir réellement en quoi consiste la santé mentale du Narrateur.

    Conclusion :

    Fight Club est donc un film que j’ai pour ma part trouvé passionnant tant dans les thèmes traités (critique de la société, santé mentale, alter-égo) que dans la mise en scène. Si le personnage de Marla est à mon goût uniquement présent pour proposer des scène de sexe et de rajouter un penchant amoureux au film (et est malheureusement trop peu développer de mon point de vue pour devenir réellement interessante), le film reste un classique du cinéma dans le monde, et c’est bien mérité.


    En bonus : à 12 min du film et d’autre fois toute avant l'apparition de Tyler, une image montée de Brad Pitt apparaît à l’écran durant une microseconde, images subliminales pour montrer qu’il est déjà présent avant son arrivée. 1h08 le mot « myself » apparaît en gros au fond, présentant l’égoïsme naissant du personnage à cause de Tyler.
    alf38000
    alf38000

    11 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2024
    Habituellement je suis plutôt bon public, mais dans le cas présent, je suis assez dubitatif.
    Certes le long-métrage de David Fincher n’est pas inintéressant, le thème de la double personnalité revenant comme un leitmotiv dans le 7ème art (L’esprit de Caïn, Magic, American psycho, Sœurs de sang, Identity, ou plus récemment Shutter island,…) pour le plus grand bonheur des réalisateurs comme des spectateurs.
    Cependant après visionnage je comprends mieux le fait qu’il ait été un échec commercial et critique à sa sortie, et qu’il n’ait dû son repêchage qu’à la sortie vidéo me laisse perplexe.
    Que la violence assumée montré dans l’œuvre ait pu choquer ou déranger, n’est pas vraiment le point crucial, d’autres films avant et après en ont fait tout autant (Orange mécanique, Tueurs-nés, Reservoir dogs, Sin city, Kill Bill… etc, etc…), non, dans ce cas précis, ce serait plutôt l’incroyable invraisemblance du scénario dont on a du mal à imaginer qu’il puisse être issu d’un roman (roman qui lui non plus n’avait pas été un best-seller au moment de sa publication et dont le succès à retardement se trouve directement lié au succès à retardement également de son adaptation cinématographique).
    Film culte pour certains, succès incompréhensible pour d’autres, auto-thérapie d’un réalisateur dont la carrière a connu autant de bas (Alien 3) que de haut (Seven) et qui aurait eu un irrépressible besoin de projeter sa vie (schizophrénie ?) dans celle de son héros ?
    À voir pour parfaire sa culture cinématographique, intéressant mais pas indispensable.
    num6bch6ild6
    num6bch6ild6

    39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2024
    Ceux qui n'ont pas compris ce film et mettent 1 ou 2 étoiles, vous avez sûrement rater un truc.

    C'est simple : un mec en détresse qui rencontre une femme charismatique et mystérieuse puis un homme dans un avion. Ils fondent le Fight Club où chacun doit évacuer son énergie négative. GROS SPOILER : spoiler: l'homme dans l'avion n'existe pas car le personnage principale est schizophrène.


    Je peux comprendre que ce film est difficile à comprendre pour les personnes qui n'apprécient pas le films "psychologiques" mais franchement c'est un chef d'oeuvre. Que ce soit le plot twist, les costumes, les leçons sur le capitalisme etc.

    C'est vraiment un film à voir au moins une fois dans sa vie.
    Gautierlefebvre05
    Gautierlefebvre05

    29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Bon pour commencer le cadre est particulièrement sombre ce qui rend le style du film intéressant de même pour le jeux d'acteurs excellent, cependant le scénario m'a pas accroché on s'ennuie même parfois un film qui se laisse regarder mais qui est loin du chef d'oeuvre 2.5/5
    Benahmed Iris
    Benahmed Iris

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2024
    the best movie all time bro i kiss tyler durden tellement il est beau
    Rafael Simonneau
    Rafael Simonneau

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2024
    Des répliques cultes, une fin cultes, un film culte

    Meilleur Film 1999
    Meilleur Acteur 1999
    Meilleur Acteur dans un second rôle 1999
    Meilleur Scénario Origanl 1999
    Meilleur Musique Original 1999
    Blaacke
    Blaacke

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Qu'est ce que j'aime ce film !
    Tout d'abord, j'ai eu la chance de le redécouvrir récemment au cinéma, je me suis repris une claque comme à mon premier visionnage.
    Outre mon attachement au film qui m'a fait tomber dans l'univers du cinéma, j'adore l'ambiance, Martha, le jeu d'acteur de Edward Norton que je trouve bluffant. Un plot-twist beaucoup trop spoilé, prévisible quand on fait vraiment attention aux détails, mais quel plaisir de se laisser porter par ce film.
    Et cette scène de fin ! Juste incroyable sur grand écran avec les frissons dès les premières notes des Pixies.
    Weeaboo_peach
    Weeaboo_peach

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Une perle du cinéma à l'échelle mondiale. Comment passer à côté de ce film ? Une histoire travaillée, des personnages complexes et profonds, un twist toujours aussi marquant même après 4 revisionnages. Pour l'époque ce film dénonce beaucoup de choses qui font surface aujourd'hui, la société de consommation, le capitalisme, le conformisme, la pression sociale... Doit être vu plusieurs fois pour bien remarquer chaque petit détail de la naration. Bien sûr comment ne pas parler de la prestation de Brad Pitt encore culte de nos jours et qui aura marqué la pop culture. À voir absolument !
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