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    Aimer, boire et chanter
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    150 critiques spectateurs

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    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2024
    Tourné dans des décors de théâtre, ce testament de Resnais, dont le dispositif fait penser à celui du diptyque "Smoking / No Smoking", est un ballet réjouissant autour de l'amour et de l'emprise d'un homme ( spoiler: que l'on ne voit pas
    ) sur les femmes qui l'entourent. Interprétée par des comédiens superbes, cette œuvre hybride, si british, empreinte de nostalgie voire de mélancolie, reste attachante malgré son côté éminemment théâtral, convoquant également la bande dessinée, si chère au cinéaste.
    Nicolas Royer
    Nicolas Royer

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 août 2022
    Tout ce que je déteste dans le cinéma français : ennuyeux, surjoué, bruyant, mal écrit et surévalué par la critique qui méprise a contrario des divertissements populaires de qualité. On connaît la chanson est pour moi la seule bonne comédie de Resnais, capable pourtant de réaliser des chefs-d'œuvre comme le méconnu je t'aime, je t'aime ou l'année dernière à Marienbad (superbe visuellement).
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 728 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Ce que je craignais le plus est arrivé le film testamentaire de Resnais est indigne de ce titre. Les grands cinéastes ont pour la plupart un film posthume marquant mais Resnais n'en aura point enfin surement pour ses fans peut-être. Cela faisait un petit bout de temps que Resnais n'avait pas fait un bon film s'il en a jamais fait et j'en doute âpres avoir du subir des films comme Hiroshima mon amour ou L'Année dernière à Marienbad. C'est un film pas drôle qui est étouffant c'est du théâtre filmé et comme je l'ai dit quand on fait cela on additionne pas les qualités mais on en multiplie les défauts du théâtre. Le film ne démarre qu'au bout d'une heure et quart jusque là le temps aura été péniblement long beaucoup trop long. Du côté des acteurs Michel Vuillermoz est très sympathique Hippolyte Girardot est plus que correct Azéma et Sihol sont à côté de la plaque et Dussolier et Kiberlain sont inexistants....
    perle de rosée
    perle de rosée

    67 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2021
    Sur le plan visuel, c'est un peu surprenant et original. Il y a des bons moments joués notamment par Sabine Azéma mais le seul bémol, c'est un peu long.
    Audrey L
    Audrey L

    649 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2017
    Quand la forme prend le pas sur le fond, cela donne un film très beau visuellement et copieux à analyser, mais d'un point de vue narratif, quel ennui ! On spécule sur les relations des amis d'un certain Georges mourant, sur des décors de théâtre minimalistes, et l'intrigue tient poussivement jusqu'à une heure trois quart de film... On termine sur les rotules, éreintés d'avoir tenté de ne pas décrocher une seule fois, ce qu'au final on ne cessera de faire dès la vingtième minute, le rythme étant inexistant. Les acteurs surjouent, notamment à la fin où les dialogues sont hurlés parfois au bord de l'hystérie excessive pour être crédible. Alain Resnais est parti sur un gai testament épicurien, ce que le film défend très justement, mais l'engouement n'y est pas, la forme ne justifie pas tout. Intéressant pour sa thématique du théâtre de la vie, ennuyeux à souhait pour son intrigue au rythme en dents de scie...
    willycopresto
    willycopresto

    134 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mars 2017
    "Aimer, boire et chanter" (2014) la trois (RTBF) le 22.03.2017

    C'est le dernier film de Resnais sorti l'année de sa mort (2014) et je ne tirerai pas sur le corbillard, mais on se demande comment faire un film aussi mauvais avec un casting pareil, dont les acteurs sont tous plus ou moins inféodés au réalisateur ! Ce genre de navet n'aura pas donné beaucoup de travail aux décorateurs non plus : on subit le même plan de studio du début à la fin et on s'enquiquine (pour ne pas dire s'emm...) à mourir au milieu des fleurs artificielles : certains diront "comme d'habitude avec Resnais". On se demande si ce n'est pas sciemment qu'un des anciens de la bande, Arditi pour ne pas le nommer et qui a horreur de tout ce qui est funèbre, n'a pas déserté sciemment ! Un bide (même pas 400 000 entrées), et un film de trop... Si c'est un chant du cygne, le palmipède devait être sérieusement atteint ! Bref, abstenez-vous de voir ce film éprouvant pour les nerfs !
    willycopresto
    Caine78
    Caine78

    6 809 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2017
    J'ai longuement pensé ne lui mettre qu'une étoile, et puis bon... Peut-être cette espèce de charme suranné qui se dégage souvent des œuvres d'Alain Resnais lorsqu'il aborde le théâtre. Cette galerie de personnages a beau ne pas avoir grand-chose à raconter, elle a toujours une poignée de répliques qui font mouche et on ne peut que sourire parfois devant certains moments bien trouvés, le plaisir de certains acteurs (notamment Sabine Azéma) étant presque communicatif. Reste que l'ennui est souvent présent et qu'on a déjà vu l'auteur de « Providence » autrement plus inspiré concernant les rapports entre théâtre et cinéma, ses mises en abyme faisant ici dans le meilleur des cas sourire. On a plus l'impression d'un vrai-faux marivaudage senior, où on comprend l'idée d'ensemble sans vraiment y adhérer, comme si le cinéaste avait plus cherché à se faire plaisir qu'autre chose. Alors bon, peut-être certains s'amuseront-ils de ces décors minimalistes jouant sur l'illusion, mais je trouve ça quand même assez court, malgré un sens du découpage indéniable. Une petite sortie de scène pour l'un des cinéastes majeurs de la Nouvelle Vague.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 390 abonnés 4 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2016
    Dernier long-métrage d’Alain Resnais avant sa disparition quelques jours avant sa sortie au cinéma, Aimer, Boire et Chanter s’offre un casting à valeur sûre. Ainsi Sabine Azéma, André Dussollier, Hippolyte Girardot ou encore Sandrine Kiberlain petite nouvelle au cinéma de l’auteur, s’échangent des mots philosophiques sur la vie dans des décors propres à Resnais, minimalistes et théâtraux. Les dialogues sont ficelés pour être intelligemment subtiles et prenants. Maladie, relations amoureuses, jalousies et possessions sont les maîtres mots de ce dernier long-métrage. Le cinéma d’Alain Resnais a toujours été particulier, il ne s’adresse pas à tous, mais ceux qui l’apprécie savoureront avec délectation Aimer, Boire et Chanter.
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    Matthias T.
    Matthias T.

    46 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2016
    "C'est toujours les gens qui pètent de vie qui partent les premiers, alors qu'il y a tant de gens inodores et incolores qui vivent éternellement !" (Jack / Michel Vuillermoz

    Pour son chant du cygne qui n'était en fait pas censé en être un – le réalisateur travaillant encore, et à l'orée même de sa mort, sur un autre projet qui aurait lui aussi été adapté d'Ayckbourn, Arrivée et départ – Resnais aboutit à une sorte de condensé de toute son œuvre ultérieure. On y retrouve un incurable intellectualisme, le démon de la théorie et des conceptualisations, l'éternelle inquiétude de la mort – qui plane ici comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête du protagoniste absent George Riley -, mais alliés à un tout aussi incorrigible goût pour la légèreté, le jeu et la futilité.

    Si le propos de la pièce d'Ayckbourn – restitué qui plus est dans la langue facétieuse et boulevardière du dialoguiste Jean-Marie-Besset – se concentre essentiellement sur la libido spectaculaire de ces dames, et la lâcheté tout aussi spectaculaire de ces Messieurs ; ces thématiques assurément grivoises, triviales et dont le périmètre géographique se situe très résolument au-dessous de la ceinture se déploient dans une mise en scène extrêmement démonstrative, tape à l'oeil et volontairement artificielle.

    Les efforts absolument futiles de ces dames pour se disputer la couche du Monsieur mourant – et mues en cela par une espèce de fantasme presque inavouable de morbidité -, ainsi que les inquiétudes futiles de Messieurs leurs conjoints - angoissés au plus haut point devant la perspective de voir sans n'y pouvoir rien changer leurs conjointes s'envoler avec George pendant deux semaines à Ténérife – sont donc mises à distance par des partis pris de mise en scène et de forme – qui, comme souvent chez Resnais – prennent une place très importante et pèsent particulièrement lourd.

    En écho à la pièce de théâtre que trois des six personnages jouent – et dans laquelle ils ont l'idée au début du film (ou de la pièce) d'intégrer Riley -, le film met les personnages dans des décors de carton-pâte aux couleurs délibérément kitsch et vintage, qui font très faux. Jugez plutôt : ce sont des photos de fleurs et d'arbustes qui ont été collés par Jacques Saulnier – décorateur et fidèle complice de Resnais depuis 1961 et L'Année dernière à Marienbad. Ajoutez à cela des lanières et des rideaux tout sauf réalistes et qui se substituent aux portes balisées, attirail pourtant indécrottable dans la tradition du théâtre de boulevard qu'Aimer, boire et chanter reprend mais de manière joueuse, espiègle.

    Avec ces décors qui transpirent l'artifice par tous leurs pores, il est sans cesse dit au spectateur, comme un message subliminal ou une pancarte brechtienne : « Ce que vous regardez est faux », « Ce sont des acteurs qui jouent, ce n'est pas la vie, mais une représentation de la vie ». Cependant, les décors ne sont – et de loin pas – le seul élément artificiel d'une mise en scène, qui ne cesse de brouiller les cartes entre théâtre et cinéma, et faire des pied-de-nez au réalisme. Il semblerait presque que Resnais s'amuse irrévérencieusement à exhiber comme des trophées toutes les invraisemblances qu'il utiliser. Citons par exemple les « faux raccords » - qui, bien sûr, se savent faux – avec ces plans rapprochés de confessions ou d'apartés sur fond de décor barré et au graphisme de bande dessinée qui ne correspondent pas aux plans d'ensemble qui leur précédaient. Le même constat est à faire avec les dessins de Blutch (auquel on doit également l'affiche du film) qui anticipent les décors de Saulnier.

    Le sextet de comédiens, lui aussi, participe à fond à cette impression d'artifice et de fausseté généralisée – avec toujours une légère tendance – de plus entretenue avec une manifeste malice - au sur-jeu, contribuant encore davantage à brouiller les cartes du vrai et du faux. On retient Dussollier en paysan bourru cognant à trois reprises successives dans un tronc évidemment faux en poussant des jurons de charretier devant les escapades de sa femme Monica chez son ex-mari George Riley, Vuillermoz pleurnichant à genoux en suppliant sa femme Tamara de ne pas l'abandonner pour le même George, Tamara / Caroline Sihol se laissant aller à l'hystérie lorsqu'elle voit qu'on lui préfère sa fille, etc.

    Cependant, le procédé de mise en scène le plus frappant dans le film est peut-être l'utilisation extrêmement développée du off et du hors champ, qui va jusqu'à priver George Riley – celui dont tout le monde parle, que toutes les femmes désirent comme un Don Juan et que tous les hommes redoutent comme la peste, celui qui enclenche tout et s'impose comme le moteur même de l'intrigue – de corps et de matérialité. Le choix est fait de reléguer tout du long George en hors champ, et lorsque son corps est censé être présent dans l'image – lors de son enterrement dans la scène finale – un cercueil le contient et le cache. A ce George au pouvoir de fascination si étendu, dont on entend si fréquemment le nom, un visage n'est donc pas prêté, et libre au spectateur de greffer dessus tout ce qui lui plaira bien d'imaginer. Dans un effet de retournement de ce qu'on peut avoir usuellement l'habitude de voir, c'est ce qui se passe dans les coulisses qu'on voit à l'écran et répétitions comme représentations de la pièce de théâtre amateur dans laquelle jouent Kathryn, Colin, George et Tamara sont tout du long reléguées elles aussi dans un hors champ aussi fascinant que mystérieux. Les travaux des ouvriers pour construire une tante à destination de Tilly, la fille très choyée de Jack et Tamara, tout comme la fête d'anniversaire de Tilly vivent seulement à l'écran grâce à des bruitages ou une musique qui restent en off, laissant là aussi à l'imagination du spectateur le loisir de se déployer en toute liberté.

    Cours de cinéma sur le hors-champ et ses possibilités, Aimer, boire et chanter n'en demeure pas moins ce vaudeville sans prétention déjà évoqué, où les dames veulent toutes partager en dernière la couche du mourant George, et ce au grand dam de Messieurs leurs maris qui redoutent tous beaucoup de devenir cocus.

    Pour Resnais, on n'aura jamais vraiment réussi quand on y pense à décider de manière arrêtée si c'était un intellectuel ou un homme de divertissement, et ce n'est certes pas ce dernier film qui permettra de dissiper ce brouillard et de résoudre cette énigme ! Le réalisateur nonagénaire l'aura joyeusement emporté avec lui dans sa tombe. Amen and Rest In Peace Mi(/a)ster Resnais.

    Et en attendant de mourir nous-mêmes, aimons, buvons et chantons donc, comme nous y conjoint d'ailleurs la valse de Strauss "Wein, Weib und Gesang" que l'on retrouve plusieurs fois dans le film, dont une fois en français, chantée par Georges Thill !

    critique parue sur le site inthemoodforwatchingmovies.bloggspot.fr)
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    Le Test Amant de Resnais

    Le film d’un môme

    Bien sûr qu’Aimer, Boire Et Chanter a un semblant de déjà vu, qu’il apparaît très proche du diptyque de Resnais : Smoking/No Smoking. Mais malgré tout, quel bonheur de voir ce cinéaste au seuil de la mort, d’être capable de proposer quelque chose d’aussi enlevé et rafraîchissant et surtout, de savoir faire encore preuve à 92 ans, d’autant de créativité et d’inventivité. Ce film ne restera pas son chef-d’œuvre, il souffre de bon nombre de longueurs, mais il ne sent pas la naphtaline comme ont pu le proposer quelques réalisateurs âgés par le passé, lorsqu’ils tenaient à proposer des thèmes « de leur âge », de grands développements philosophiques qui, au lieu de faire aimer le film, donnaient juste envie d’aller se pendre.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 722 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    Dernier long métrage d'Alain Resnais, "Aimer, boire et chanter" est une adaptation de la pièce de théâtre "Life of Riley" d'Alan Ayckbourn. Pour son film, le ciénaste français choisis de concerver une forme théâtrale. Cadrage, mise en scène, décors, jeux des acteurs,... Tout nous rappelle le théâtre. Et c'est bien là le problème. "Aimer, boire et chanter" ne présente pas beaucoup de qualités cinématographiques et l'on peut même avancer que, dans le cas présent, le 6ème art prend largement le pas sur le 9ème. C'est frustrant d'autant plus que le reste ne suit pas. Le scénario n'est pas intéressant et l'on s'ennuie sévère devant cette dernière oeuvre de Resnais.
    Roub E.
    Roub E.

    986 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Cela restera le dernier film d Alain Resnais, est ce pour cela que les critiques ont été aussi clémentes avec ce film. D ailleurs doit on vraiment parler de film car "aimer boire et chanter" est du théâtre filmé. Et du théâtre plutôt moyen, car j ai assisté à un vaudeville sans originalité, avec des acteurs (pas n importe lesquels en plus) totalement laissés à l abandon et qui sur jouent de manière éhontée. La seule chose que j ai trouvé intéressante c est le concept du personnage central que l on ne voit et que l on entend jamais, mais de ce point de vue je l ai vu mieux exploité dans "cuisine et dépendance" par exemple.
    Louis G.
    Louis G.

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Le moins qu'on puisse dire c'est qu'Alain Resnais sait faire des films déroutants... Pour les points forts, les acteurs sont excellents (même si Sabine Azéma est très excessive) et les décors minimalistes donnent un univers marqué. Mais c'est vraiment lent et l'intrigue ne décolle jamais...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 190 abonnés 5 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2015
    Le style est là mais le style ne fait pas tout. C'est ennuyeux. On dirait une lecture de scénario, un entraînement. C'est peu passionnant. Resnais a fait des films différents tout au long de sa carrière. Ceux qui verront "l'amour à mort" seront décontenancés. Il y a un air très familier de smoking/no smoking moins l'humour et le rythme. Et moins la musique aussi. Ici elle est assez terrible......3 couples se retrouvent pour parler d'un mort sur une pelouse et dans un décor très coloré et design. Ils parlent mais ça n'avance pas. J'ai lu jubilatoire!!!! On croit rêver. Azéma est la seule à être la plus décalée. Les autres ne dégagent pas grand chose. Et pourtant quels acteurs!!!! Décevant. Maintenant avec le recul (et comme c'est son dernier film) je trouve que toutes ses productions devenaient moins passionnantes. Pour moi ça s'est arrêté à "Pas sur la bouche"
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    31 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2014
    Si les codes du cinéma de Resnais n’ont plus vraiment de secret pour personne et nous ont offert par le passé de vrais moments d’audace dans la mise en scène, cette fois la magie n’opère plus vraiment. Alors que l’on espérait terminer par un film flamboyant pour ce cinéaste majeur du XXème siècle qui a brillé par son audace tout au long d’une filmographie exemplaire, on ne peut que constater l’échec de ce film plan-plan dont le titre aux accents épicuriens ne correspond en rien à ce que l’on peut voir à l’écran.
    Alors bien sûr , on pourra voir cette dernière réalisation comme un film testamentaire avec une scène finale plutôt troublante, presque émouvante, mais au-delà du clin d’œil, « Aimer, boire et chanter » restera un film bien mineur au regard de certains chefs-d’œuvre que sont « Providence », « Mon oncle d’Amérique » ou « Muriel ». 1h45 de situations faussement cocasses, d’acteurs qui se débattent tant bien que mal pour servir une histoire vieillotte, sans grand intérêt avec des situations très artificielles et des dialogues bien plats ni vraiment drôles, ni vraiment touchants.
    On aurait aimé ressortir de ce film ému ou l’esprit jovial et ragaillardi, mais au final, on ne pourra que constater le manque de fantaisie et de séduction qui se dégage d’ »Aimer, boire et chanter ».
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