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    Aimer, boire et chanter
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    MikeG
    MikeG

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Aimer boire et chanter est une véritable ode à la vie, un film d'adieu lucide et vivifiant
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Alain Resnais nous a laissé sa dernière comédie, drôle, subtile et truculente!! Un bijou!!
    Sloughi
    Sloughi

    14 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Enfin un film qui porte bien son titre; Alain Resnais nous offre en effet avec cette comédie drôle, enlevée, pleine de charme et d'humour un véritable hymne à la vie. On en sort le cœur joyeux et le sourire aux lèvres. La troupe de comédiens prend un plaisir manifeste et communicatif à jouer avec des dialogues ciselés. Que du bonheur !
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Bon eh bien voilà, pour la dernière fois on aura vu au cinéma le célèbre « réalisation : Alain Resnais ». Forcément ce film a un goût particulier. Ce n’est pas comme avec les deux derniers, où on pouvait espérer prendre encore du plaisir avec un nouveau film. Mais bon, heureusement je n’ai pas vu tous ses films et je pourrai continuer à en voir de nouveaux, ça me réconforte un peu. Parce que Resnais c’est quand même un petit génie, c’est un peu l’âme du cinéma français depuis 60 ans, je pense qu’il ne mourra jamais vraiment dans nos esprits. Pour ce film, forcément, j’attendais quelque chose d’exceptionnel pour finir en beauté, un film au moins aussi bien que Les Herbes folles qui, il faut le dire, était un putain de film de malade ! Alors à l’instar du film précédent, ce n’est pas à la hauteur des Herbes folles, mais putain ça reste vachement bien quand même !
    Là où Vous n’avez encore rien vu était de l’ordre de la tragédie mise en scène assez génialement, ici c’est clairement plus sur un ton comique que le film se base. Ça ne me pose aucun problème, car j’aime beaucoup les drames de Resnais comme Hiroshima mon amour qui est un très beau film, mais j’aime peut-être plus encore le Resnais léger et drôle d’On Connaît la chanson (et de bien d’autres). C’est à chaque fois d’une grande inventivité et ça te laisse tout le long avec un putain de sourire que n’aurait pas renié Hugo. Et là c’est pareil, c’est toujours très drôle, très bien écrit, Resnais a toujours autant de talent pour brosser le portrait de tout un tas de personnages. On a trois couples, tous assez différents, mais aucun n’a plus d’importance que les autres (même si le cas du couple Kiberlain/Dussolier est assez particulier). Comme dans On Connaît la chanson il passe d’un personnage à l’autre, s’intéresse aux uns et aux autres, imbrique les récits les uns dans les autres ce qui crée des situations assez énormes tout en étant très simple et très fluide. C’est aussi ça qui caractérise ce film, sa simplicité. J’ai trouvé le début extraordinaire, ces travellings dans la ville de York, ça rappelle beaucoup le tout début des Herbes folles. Manquait plus que la voix de Baer et c’était bon, on y était. Il nous transporte dans cet univers anglais et théâtral. Et la simplicité elle est partout, dans les décors qui sont admirablement pensés, c’est un décor de théâtre et on n’a pas besoin de plus, dans la mise en scène qui est très sobre, nous spectateurs on n’a plus qu’à regarder ces gens, écouter les dialogues et rire. Je pense à une scène après l’annonce du cancer où tous se réunissent et où juste avec la lumière qui met les acteurs dans l’ombre la situation est créée, ou au « interludes » d’acteurs avec un fond blanc (qui sont parfois émouvants), ou encore avec ces dessins qui font les transitions entre les lieux. Ce sont des idées toutes connes, toutes simples mais qui rendent merveilleusement bien. Tout ça lié à une petite musique lorsqu’on change de lieu. Un régal.
    Encore une fois on a une adaptation d’une pièce, et visiblement plutôt une bonne pièce, et surtout très drôle. On apprécie bien sûr de retrouver Azéma et Dussolier, qui même s’il a un petit rôle représente plus un running gag qu’autre chose mais qui parvient à être drôle. Et puis il y a tout un groupe de gens que je ne crois pas avoir déjà vu chez Resnais, comme Girardot et Vuillermoz, qui m’a juste tué. Sa façon de dire putain avec son visage en gros plan et son air désespéré, c’est quelque chose de grand. Il y a tout un tas de situations assez énorme, ce Georges qu’on ne verra jamais et qui mène tout le monde par le bout du nez. C’est juste jouissif de voir Vuillermoz qui doute de sa femme.
    Je me suis beaucoup amusé, j’ai beaucoup ri, surtout grâce à Vuillermoz, mais malgré que j’ai pris beaucoup de plaisir je ne peux m’empêcher d’être forcément déçu car j’espérais aussi bien que Les Herbes folles pour la grande sortie de scène de ce grand homme. Mais bon, il nous laisse avec un film frais, qu’on dévore sans modération, et qui est très drôle et très réussi. Et puis c’est cohérent avec le Resnais de ces 15-20 dernières années. Une pilule de bonheur. Et j’ai trouvé la fin très émouvante, avec cette très belle fille, je ne la révèle pas mais au vu de la mort du réalisateur voir ça avec une note gaie et positive c’est vraiment beau. Rien à dire, juste à apprécier, à ne pas bouder son plaisir, à dire merci.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 avril 2014
    Présenté au dernier festival de Berlin, le film y a notamment obtenu l’Ours d’Argent "Prix Alfred Bauer", récompensant l’ouverture vers de nouvelles perspectives dans l’art cinématographique, une récompense assez ironique vu l'âge qu'avait de Resnais au moment du tournage de ce film.*

    Mais, en même temps ce prix était aussi une belle façon de saluer pour la dernière fois de son vivant un metteur en scène qui n’a cessé d'essayer de réinventer son cinéma, au risque de perdre parfois le spectateur en allant trop loin dans l'expérimental, ce que j'ai pu également le lui reprocher, surtout dans ses derniers films.

    J'avais bien évidemment entendu parler de cette adaptation de la pièce The Life Of Riley, du Britannique Alan Ayckbourn, que le cinéaste avait porté à l'écran avec Smoking-No Smoking, en 1993, avec cinq César à la clé, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur, mais aussi avec Coeurs, en 2006. Et je fais partie de ceux qui furent ébahis par le dyptique génial avec le non moins génial duo Bacri Jaoui au scénario, mon enthousiasme retomba largement avec ce "Coeurs" qui me laissa vraiment froid, même si, à ma décharge, je dois reconnaitre que je vis le film devant mon petit écran, assez distraitement.

    D'ailleurs, outre "Coeurs", j'avoue avoir été circonspect en voyant aussi "Les herbes folles", tant et si bien que j'avais fait l'impasse sur son avant dernier film pourtant présenté en sélection officielle à Cannes "Vous n'avez encore rien vu", car j'avais peur que ce film soit un peu trop surranné, un peu trop artificiel, sentant un peu la napthaline, et également dissimulant mal un fond pas bien intèressant, comme l'étaient les deux autres longs métrages que je viens de citer .

    Et malheureusement, disons le de suite, cet "Aimer, boire et chanter" souffre un peu trop des mêmes travers des derniers Resnais et ne retrouve pas comme on aurait tant souhaité pour son dernier film la grâce et la génie de ses chefs d'oeuvre intemporels.

    Comme dans tous ses films, Renais cherche avant tout à travailler la forme de ses films, et ici on voit de suite à quel point il a le désir de jouer avec le matériau théatral d'origine en cherchant à déjouer en permanence les attentes et les craintes qu'un tel dispositif pourrait entrainer (le fameux théâtre filmé, toujours utilisé à titre péjoratif, on y reviendra très prochainement, si vous le voulez bien:o).

    Ainsi, dans cet "Aimer, boire et chanter", les personnages vont et viennent dans des décors de carton pate qui remplacent les paysages- j'ai pensé un peu à "Dogville" de Lars Von Trier- mais malheureusement en moins convaincant.

    En effet, on y voit des extérieurs formés de rideaux, des maisons peintes sur des longs draps pendants, des plateaux composés comme une scène avec une poignée d’accessoires. Pareillement, lors de certains monologues, l'acteur qui le prononce va apparaitre sous un fond blanc grisatre qui l'éloigne des autres, tandis que dans d'autres scènes, des parties animés- illustrés par dessins de Blutch- viennent également tenter de donner une impulsion différente à la narration.

    Tous ces procédés, assez ambitieux et singuliers dans l'esprit, ne fonctionnent pas toujours et sentent parfois l'artifice, mais on apprécie cette capacité qu'a Resnais de toujours proposer des idées nouvelles en terme de proposition cinématographique et de mise en scène, même à 90 ans passé. Et l'on voit ainsi à quel point Resnais fut un auteur vraiment à part, tant, au bout de 2 minutes de film, on sait de suite qu'on à affaire un film de Resnais, et ce n'est pas seulement parce qu'on y voit Azéma et Dussolier, ses acteurs fétiches.

    Evidemment, on pense d'ailleurs beaucoup pendant le film à "Smoking No Smoking", tiré du même dramaturge anglais Alan Ayckbourn, ne serait ce que parce que l'intrigue se déroule dans la campagne anglaise du Yorkshire, et que les parties animées ressemblent étrangement aux visuels du film de 1997.

    Malheureusement, la comparaison ne plaide en faveur de ce Aimer, Boire et Chanter, tout simplement car la pièce d'origine est ici bien plus faiblarde.

    En effet, les pérégrinations de trois couples, autour d'un personnage n’ayant plus que quelques mois à vivre- et qu'on ne verra jamais à l'écran et dont l'annonce de la maladie les chamboulera complètement, ne sont pas bien passionnantes à suivre, et s'apparentent parfois à un mauvais vaudeville (avec notamment ces scènes où l'on voit le personnage de Vuillermoz appelant sa maitresse à l'insu de la femme, ou bien celles où tous ces quiproquos sur la répétition de la pièce de théâtre). Et cela ne s'arrange pas au fil du film; la seconde partie du film, qui s'acharne à nous faire deviner laquelle des 3 femmes du film partira à Ténérife avec Georges, tournant quand même bien en rond. On a la facheuse impression que Resnais a surtout cherché à soigner la forme ,afin de masquer avant tout la faiblesse du texte-contrairement au film Diplomatie vu quasiment en même temps, au contenu bien plus fort et poignant ( cf prochaine chronique ciné).

    Et surtout, gros problème du film- et de la pièce j'imagine, on manque vraiment d'empathie pour ces personnages , avec ces amis de toute une vie qui se mentent, se trompent et se trahissent sans beaucoup d'états d'âme.

    On aurait voulu que Aimer Boire et chanter soit aussi prometteur que le titre, on imaginait une ode épicurienne drôle et enlevée, or, on se retrouve malheureusement avec assez peu d'amour, un alcool rare et plutot triste, aucune chanson (ce que je le déplore largement, vous connaissez mon gout pour les comédies musicales) et surtout une vision de l'humanité vraiment pas bien reluisante...suite de la chronique sur blog..
    Aston L
    Aston L

    32 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Quel film !! Ludique, innovant, émouvant, réjouissant!! Les acteurs sont tous formidables, les dialogues incisifs, la mise en scène surprenante. Un chef d'oeuvre à ne pas rater!
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2014
    Aimer, boire et chanter : pour ce qui sera, pour toujours, son dernier film, Alain Resnais a pris pour titre celui d'une valse composée en 1869 par celui qu'on a surnommé le roi de la valse, Johann Strauss II. En fait, ce film est une transposition à l'écran de "The Life of Riley", une pièce récente d'Alan Ayckbourn, le dramaturge britannique dont Alain Resnais avait déjà adapté pour le cinéma les pièces "Intimate exchanges" ("Somking : No smoking" au cinéma) et "Private fears in public places" ("Coeur"). Le film, comme la pièce, met en scène 3 couples qui vivent dans le Yorkshire, au nord de l'Angleterre : le médecin Colin et sa femme Kathryn, l'homme d'affaires infidèle Jack et sa femme Tamara, le fermier Simeon et Monica. Il y est question d'une pièce de théâtre que la troupe de comédiens amateurs, dont Colin, Kathryn et Tamara font partie, est en train de répéter et d'un dénommé George, que l'on ne verra jamais et dont le corps médical pense que ses jours sont comptés. Ce George, qui va venir rejoindre cette petite troupe de théâtre, a été le premier amour de Kathryn, mais cela Colin l'ignore, il a été le mari de Monica et il n'est pas insensible aux charmes de Tamara. Laquelle des trois femmes l'accompagnera pour quelques jours de repos à Tenerife ? Pas de doute, on est en plein théâtre de boulevard. Une fois de plus, (malheureusement, la dernière !) on s'étonne de l'évolution suivie par Alain Resnais, auteur de films que l'on peut qualifier de difficiles au début de sa carrière et devenant de plus en plus léger le temps passant. Toutefois, attention : "Aimer, boire et chanter" est un film certes" léger" mais il n'est ni creux ni conventionnel. On y retrouve l'obsession de Resnais pour la mort, présente dans pratiquement toute son œuvre. On y parle des secrets qui peuvent exister même au sein des couples les plus unis, on y parle des choix à effectuer pour vivre au mieux les années qui restent à vivre, on y parle de l'amitié. On y découvre à nouveau la prodigieuse capacité que peut avoir un réalisateur génial à être inventif en se contentant d'installer 6 comédiens dans un décor minimaliste. Le jury de Berlin ne s'y est d'ailleurs pas trompé en récompensant le film avec le prix Alfred-Bauer, prix qui est décerné chaque année à un film qui ouvre de nouvelles perspectives dans l'art cinématographique ou offre une vision esthétique novatrice et singulière. La distribution n'étonnera pas les fidèles de Resnais : Dussolier, qui joue Simeon, et Sabine Azema, qui joue Kathryn, étaient depuis des années des fidèles de Resnais, Michel Vuillermoz (Jack) a participé à ses 3 derniers films, Hippolyte Girardot (Colin) et Caroline Silhol (Tamara) avaient déjà joué un film de Resnais. Seule, Sandrine Kiberlain abordait le réalisateur pour la première fois. Ils sont tous les 6 excellents. En résumé "Aimer, boire et chanter" n'est certes pas le meilleur film d'Alain Resnais, mais, parmi ses derniers films, il se situe 100 coudées au dessus de "Cœur", 10 au dessus de "Les herbes folles" et quasiment au niveau de "Vous n'avez encore rien vu".
    William Spindler
    William Spindler

    13 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2014
    Le dernier opus d'Alain Resnais est plein de fraîcheur, d'inventivité et de drôlerie, porté par des acteurs remarquables.
    Alice L
    Alice L

    165 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Un film d'une intelligence et d'une drolerie infinie, Resnais rajeunit à chaque film et nous en offre un parfait. Aussi divertissant qu'intéressant, bourrée d'inventivité et portée par une mise en scène novatrice. Les acteurs sont tous géniaux et émouvants.
    REM_75
    REM_75

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2014
    Le théâtre est définitivement mieux et moins ennuyeux sur une scène que dans une salle de ciné.
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2014
    J'ai attendu avant d'aller voir le "dernier" Resnais, tout le monde m'en disait du mal... Dans ce cas-là, je fais le gros dos !
    J'ai été au contraire super séduit par la fantaisie totale : des dialogues au cordeau (la pièce anglaise doit être excellente), des acteurs qui n'en font pas trop, et surtout les décors totalement artificiels (Méliès n'est pas loin)... Et la caméra qui se promène avec un bonheur incroyable, laissant le temps s'installer. J'ai beaucoup ri, parfois aux éclats, et ça m'a beaucoup ému aussi, toutes ces femmes amoureuses d'un même homme qu'on ne voit jamais, et mal mariées ou pas très bien aimées....
    Resnais est pour moi aussi grand que Sacha Guitry : tous deux font du cinéma théâtral aussi bien qu'expérimental. Leurs films sont inégaux mais toujours intéressants, et souvent même passionnants. Avec eux, on est vraiment au cinéma, et pas dans un parc d'attractions, comme devant tant de blockbusters...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Alors là vraiment quel régal! Surement le plus drôle des Resnais, on ne pouvait pas s'attendre à des dialogues aussi crus et percutants! Le film se cache derrière une grande légèreté, une grande drôlerie, et arrive sans prévenir à émouvoir aux larmes. Comment retenir son émotion face aux derniers plans, si inattendues, si décalés. Quelle tristesse de ne plus voir de nouveaux films d'Alain Resnais. Encore avec celui là, il montre sa confiance dans l'intelligence et l'imaginaire du spectateur. Inventant un mix inédit entre cinéma, bande dessiné et théâtre. C'est aussi un grand moment de mise en scène, proche des comédies américaines de l'âge d'or, mouvement de camera discret et élégants, c'est d'une précision folle... Merci Resnais, à jamais...
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Pour son dernier film, Alain Resnais joue habilement avec les codes du théâtre et de la bande-dessiné, tout en faisant du cinéma. Ce qui est réjouissant dans "Aimer, boire et chanter" c'est bien la façon dont le cinéaste utilise la forme. Prenons l'exemple des décors en carton: si ceux-ci s'inscrivent dans une réalité concrète pour les personnages, dans le sens où ils leur paraissent tout à fait normaux, ils sonnent faux pour le spectateur et peuvent ainsi justifier une mise en abîme qui ne serait pas celle que l'on croit. Quant aux diverses dessins, soit des maisons, soit des quadrillages, ils sont plus difficilement interprétables. On peut également penser qu'il s'agit d'un procédé utile pour élaborer les différents niveaux du film, ou bien une simple expérience de la part de Resnais, surprenante et esthétiquement réussie. Quand au fond, il est moins intéressant. L'intérêt que l'on porte à l'action doit surtout à la qualité des dialogues et à la prestation des acteurs. Drôle, assez émouvant et à la fin troublante, avec une possible projection de Resnais dans le personnage de George Riley. Après avoir révolutionné la grammaire cinématographique avec "Hiroshima, mon amour", alterné films expérimentaux et comédies décalées, vous nous quittez, cher Alain Resnais, avec une envie que vous me laissez: celle de continuer à parcourir votre riche filmographie.
    Bouryb
    Bouryb

    7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2014
    quelques aspects originaux dans la mise en scène ( comme dans « Casse-tête chinois »), bien sur le réalisateur s’appelle Alain Resnais ; il y a naturellement Sabine Azéma, mais aussi André Dussolier … ; le film est dans la sélection du festival de Berlin … Et alors ?!?
    brunocinoche
    brunocinoche

    92 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2014
    Sur la forme, Resnais innove et étonne encore après plus de 50 ans de carrière. De plus, ses comédiens semblent tous heureux de livrer leur partition respective pour lui. Dommage que la pièce choisie et adaptée soit si peu intéressante. On est loin de "Mélo" ou de "Smoking no smoking".
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