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    Aimer, boire et chanter
    Note moyenne
    2,2
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    150 critiques spectateurs

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    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Un film d'Alain Resnais ne peut laisser indifférent tout cinéphile qui se respecte... Alors, son ultime opus... Toujours original (même si certains y trouveront des redites), Resnais propose ici une oeuvre par moments déroutante, mais ô combien envoutante. On aimerait bien que de jeunes réalisateurs français s'en inspirent...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mars 2014
    Resnais comme on l'aime. Il restera pour longtemps l'un des cinéastes les plus créatifs, surprenants de l'histoire du cinéma, et il le prouve encore avec son dernier film. l'exemple même de ce que peut représenter le "cinéma d'auteur", exigeant et pourtant tourné vers le public. Merci.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Cet ultime film d'Alain Resnais continue l'hommage au théâtre récurrent dans l’œuvre du cinéaste depuis Mélo. Cette adaptation d'une pièce d'Alan Ayckbourn (déjà inspirateur de Cœurs et du diptyque Smoking / No smoking) rappelle la tendance des metteurs en scène contemporains de théâtre à se passer de décors réalistes. Ainsi, Resnais alterne entre de courts plans de transition tournés en décors naturels, des dessins représentant les maisons des protagonistes et enfin, pour l'essentiel, des décors volontairement irréalistes (murs remplacés par des rideaux, fleurs qui ne sont que des dessins, lampadaires plus petits que les acteurs...) qui disparaissent totalement lors de certains monologues
    (ils se font en gros plans devant un tableau blanc quadrillé en noir qui n'a aucun rapport avec le reste des décors). Cette abstraction des décors rappelle un peu le Perceval le Gallois d'Eric Rohmer et le Dogville de Lars von Trier. Elle permet de rappeler l'origine théâtrale de l’œuvre et de focaliser le spectateur sur le texte et le jeu des acteurs. Ces derniers (parmi lesquels les habituels Sabine Azéma et André Dussollier) semblent s'en donner à cœur joie et nous font partager leur plaisir. Ainsi, cette histoire tournant autour d'un homme mourant que l'on ne voit jamais et se terminant autour d'un cercueil (ce qui laisse une impression étrange quand on sait que c'est le dernier film de Resnais, mort peu avant la sortie) est ainsi traité avec beaucoup de légèreté et d'humour, ce qui fait passer un très bon moment au spectateur.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Je ne serai pas aussi complaisant que la presse critique, pour ce défunt réalisateur. Film frustrant qui ne se libère des cadres du théatre que par des échappées furtives dans les Midlands. Il n'y a rien de croustillant et c'est assez ennuyeux. Reste l'abattage de ces acteurs fétiches, qui seul, justifie mes 2 étoiles. Ce vaudeville n'a aucun intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 mars 2014
    0.5 étoile pour le prix de la bobine. Des acteurs qui ont déjà fait mieux, mais ça ne vaut rien de rien.
    Bonne sieste si vous tenez jusqu'au bout. Allez au resto, la soirée sera meilleure.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 129 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2014
    Encore un fossé entre les critiques et la réalité . Avec tout le respect que j'ai pour ce grand réalisateur qui m'a donné tant de plaisir et de joie au travers de nombreux de ses films . Là rien de tel ! Une histoire type vaudeville qui tourne (sinon à vide) en rond . Et si dans un décors épuré les comédiens (habitué d'A Resnais) font de leur mieux ... On s'ennuis quelque peu et on suit cette histoire sans vraiment y rentrer . Dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 mars 2014
    Film sans aucun intérêts. J ai juste aimé la réalisation, que je trouve très originale, mélanger le décor de theatre, des dessins pour le changement de scènes pour nous présenter le logement de la famille, et la caméra embarqué sur la route de campagne. Ce mélange de genre. Si non rien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mars 2014
    George est le héros invisible du dernier coup d’éclat d’Alain Resnais. George Riley qui va mourir, condamné par un cancer. On ne le voit jamais, mais tout tourne autour de lui. Le chœur des louanges est constitué de « son meilleur ami », de son médecin traitant et de trois éplorées, son ex- femme et deux anciennes maîtresses ! Fausses confidences et cachoteries mal gardées nous en disent davantage sur les bien-portants que sur le mourant…

    Comme ses amis, on jetterait bien une rose sur la tombe du défunt. Car elle est difficile à détacher de celle du cinéaste disparu un mois avant la sortie du film. Et on peut même voir celui-ci comme un film testament qui viendrait boucler la boucle d’une immense carrière. Avec cette ultime photo déposée par une main innocente sur la plaque de marbre et qui renvoie à « Nuit et Brouillard », le coup de tonnerre de ses débuts.

    « Aimer, boire et chanter » est inspiré pour la troisième fois du dramaturge anglais Alan Ayckbourne. Magnifique théâtre filmé qui rappelle celui de « Smoking, no smoking », ou la campagne du Yorkschire alterne avec un dessin la BD et un décor de théâtre d’une grande beauté plastique. Représentation changeante de nos propres rêves. Comme l’indécision des personnages renvoie à nos fantasmes.

    Avec six comédiens épatants, dont deux du premier cercle (Azéma et Dussolier), Resnais n’oublie pas de faire repasser le message qui traverse ses derniers films : plus forte que nos petites menteries de tous les jours, la vie est un roman. Mais un roman d’humour. Alors il nous intime d’aimer, boire et chanter avec une incroyable légèreté et une jeunesse formidable. Juste avant de tirer sa révérence. Bravo l’artiste !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Nul, ennuyeux au possible, sommes sortis avant la fin , sabine Azéma sur-joue, bref, à fuir
    Zoé B.
    Zoé B.

    462 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Alain Resnais aura travaillé jusqu’au bout. Et quand la mort est venue le cueillir ce 1er mars, à 91 ans, après quelques 65 années de carrière, il se projetait déjà dans un nouveau film. Dans plusieurs même - son carton à idées, paraît-il, était plein. Je veux croire que c’est cette exceptionnelle longévité, cette faim de cinéma jamais rassasiée, qui a motivé les jurés du prix Alfred Bauer à la dernière Berlinale. Ledit prix est censé récompenser "un film ouvrant de nouvelles perspectives", et j’avoue qu’en sortant de projection j’ai longtemps cherché lesquelles. Ce ne pouvait pas être l’audace du dispositif de tournage (des comédiens devant un décor ultra stylisé, dépouillé à l’extrème), "Thérèse" et "Drawing by numbers" étant déjà passés par là. Pas plus que le mélange des genres (ici le mix cinéma, théâtre, musique et bande dessinée), Resnais l’ayant déjà pratiqué et de façon moins minimaliste. Alors quoi ?!.. Et puis j’ai trouvé, enfin je crois, je vous livre le truc pour ce qu’il est : On peut faire un film d’une absolue laideur, le cinéma parfois est plus fort, quelque chose continue de passer ! Ça en ouvre des perspectives, non ?! "Aimer boire et chanter" est cet objet paradoxal. D’emblée, le générique annonce la couleur : Plus moche, y’a pas. Une image fixe d’une petite route du Yorkshire, une diapo tremblante sur laquelle un méchant bandeau noir (RIP ?) voit défiler les principaux crédits, au rythme de la musique espiègle de Mark Snow. Première cadence : on s’approche d’une maison et hop, zoom dans un dessin de Blutch, et rehop on passe en studio. Décor en toc (pelouse et fleurs artificielles, bois et carton, toiles peintes, les portes des maisons s’ouvrent comme l’arrière-réserve de mon Franprix), je sais c’est exprès, mais la lumière de Dominique Bouilleret fait bien le reste – tout le monde ne peut pas être Eric Gautier. La mise en scène est réduite au minimum, se reposant sur son canevas et répétant pour chaque scène le même motif, route/maison/dessin/studio. Manifestement, Alain Resnais ne s’intéresse qu’à ses acteurs. Il les filme très plan plan - le découpage est d’une surprenante économie, accentuant s’il en était encore besoin l’évidence du théâtre filmé. De temps à autre, un gros plan fait un sort à la plus belle tirade : Le comédien est filmé pleine face, sur un fond crayonné de Blutch du plus terrible effet. Ces images sont actuellement ce qu’on peut voir de pire sur un grand écran, de la vidéo comme on n’en fait plus, le genre d’antipub à vous faire fuir les labos et autres boites de FX qui ont collaboré à ce dernier Resnais. Tant de laideur… et pourtant, je l’ai dit, quelque chose passe. Le cinéma c’est du jeu. Et si cette fois les bricolages ludiques du cinéaste, son obsession à titiller la forme, échouent aussi visiblement, son attention aux acteurs continue de porter. Super investi, très inventif aussi, son remarquable sextet (mention particulière à la nouvelle venue, Sandrine Kiberlain) joue avec une jubilation communicative cette partition d’un autre âge. Le dernier Resnais est un film mineur, mais c’est le dernier et je m’en désole.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Le dernier film du réalisateur raisonne comme un testament à l'honneur des actrices qui ont peuplé sa carrière. Le film vaut le détour malgré quelques longueurs.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 070 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2014
    Ce film ce n'est pas n'importe quel film, c'est le dernier film d'Alain Resnais, après ça il n'y en a plus, c'est étrange, ça fait quelque chose de savoir que c'est fini, forcément ça prend une saveur particulière, celle de la dernière farce d'un grand monsieur de cinéma qui avait pas mal d'humour.
    Parce que Aimer, boire et chanter c'est avant tout une farce, c'est un film drôle et tendre bourré d'idées et qui pour décontenancer une bonne partie du public (comme souvent avec Resnais).

    J'aime le parti pris du film de mettre cette demi-douzaine d'acteurs dans un décor de théâtre sans porte, juste avec des bouts de plastocs qui pandouillent aux murs et pourtant on y croit. On y croit parce que Resnais arrive à donner vie à cet univers. Il y arrive parce que malgré la sobriété du dispositif il sait mettre en scène, il a une photo on ne peut plus artificielle qui sonne atrocement vraie et il dirige la même équipe que d'habitude, à force il les connaît et sait les diriger. Je suis à chaque film subjugué par ce qu'il arrive à faire faire à Sabine Azéma qui malgré ses 64 ans a de sacrées gambettes.

    Je n'ai pas lu la pièce de théâtre dont c'est adapté, je pense qu'une partie de la qualité du texte doit venir de là, mais c'est drôlement bien écrit, vraiment vrai, même lorsque c'est dit avec un ton assez théâtral, c'est le charme de Resnais, avec tous ces artifices, il s'amuse comme un fou et il fait quelque chose.

    L'histoire quant à elle est étrange au possible avec ce fameux George dont on dit tout et son contraire. Il me fait un peu penser au visiteur dans Théorème.

    Mais le mieux reste les relations de couple, voir ces acteurs qu'on adore interagir ensemble, s'amuser.

    Pendant qu'ils s'amusent on a cette atmosphère liée aux décors, au son, à l'image qui finit de nous emporter.

    Après ce n'est pas les herbes folles (son dernier grand film), mais c'est sympa, le film est sans doute un peu long, d'ailleurs il en joue et ça fait rire le public. On pense que c'est fini et non il rajoute un carton.
    Et si je m'étais endormi j'aurai adoré qu'il vienne me réveiller, comme s'il n'avait pas réellement disparu.
    Une blague de bon goût.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2014
    Resnais termine en mode mineur mais reste fidèle à sa thématique de l'amour et de la mort et au style faussement théâtral de "Smoking/No smoking", que rappellent ici la pièce adaptée du même auteur et les décors de Jacques Saulnier. Le scénario n'est pas très folichon mais l'émotion de la dernière séquence révèle à quel point le film semblait indiscutablement être le testament du cinéaste.... Merci Resnais !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 mars 2014
    Rasoir
    Le film de trop pour Resnais.
    Le cinéma n'apporte rien, la radio suffisait amplement pour reproduire cette histoire sans aucun intérêt.
    A éviter sauf si l'on est un inconditionnel d'Alain Resnais bien sûr.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Ultime œuvre de Resnais qui, avec ses deux précédents films, constitue une sorte de trilogie dont la thématique commune serait l’ennui et l’inutilité. On peut apprécier grandement le réalisateur (ce qui est mon cas) et malgré tout juger son « Aimer, Boire et Chanter » comme étant navrant voire carrément loupé. Rien d’original ici, ni dans la mise en scène, ni dans le scénario, ni dans les dialogues. Dispersés dans des décors absolument hideux, les acteurs paraissent désincarnés et n’arrivent jamais à nous convaincre avec les ressorts de ce vaudeville abscons et prétentieux.
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