Votre avis sur La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 ?
3,5
Publiée le 12 octobre 2013
Sans savoir vraiment ce que j'ai pensé du film (un peu trop long, un peu trop naturaliste, mais en même temps poignant, extrêmement bien interprété...), il y a quand même un aspect qui a plus attiré mon attention que les autres, c'est la manière dont Kechiche retransmet la violence du monde social.

Les scènes qui m'ont paru les plus passionnantes dans ce film, ce sont celles des deux repas familiaux. D'abord, on pourrait m'opposer que Kechiche entretient pas mal de clichés : la famille intellectuelle et ouverte par opposition à la famille pragmatique et fermée d'esprit, l'artiste égocentrique et égoïste, etc. Certes, le film va dans le sens de ces clichés, mais il aborde le sujet de la violence sociale d'une manière qui me paraît très pertinente.
Tout au long du film, j'ai pensé à Bourdieu et à sa théorie des capitaux. Je ne serais pas surprise que Kechiche y soit sensible...
La famille d'Emma dispose d'un capital culturel « de gauche », « d'intellectuels » : on y mange des fruits de mer (plat symboliquement jugé comme « noble », distingué), on y parle d'art et de peinture. Ça se voit aussi dans leur manière d'appréhender le monde, dans leur façon d'être au monde : chez Emma, on lance des conversations, on questionne les invités sur leurs choix de vie tout en gardant le contrôle sur la discussion, on est décomplexé, on regarde les invités dans les yeux... Bref, chez Emma, la famille « mène la danse », agit d'une manière assurée. Leur vision de la vie va plutôt dans le sens de « se faire plaisir dans son métier, s'épanouir, privilégier les études longues même si on ne sait pas trop vers quoi cela nous mènera, s'instruire... ». Et on prône le libéralisme culturel : l'homosexualité est parfaitement acceptée. Chez eux, la caméra fait des plans un peu distanciés, on voit le décor de la maison, il y a de la couleur... Bref, a priori tout semble être maîtrisé.

Chez Adèle, c'est différent. Sa famille appartient plutôt aux classes moyennes, elle renvoie à un capital culturel plus axé sur le pragmatisme, à un autre univers symbolique. On y mange un plat en sauce (un plat qui tient au corps, qui est plus nourrissant que raffiné), on y rit moins, on y est moins décomplexé. Dans cette famille, les discussions se font sur le monde de la relance : les parents ne participent que pour confirmer les dires d'Emma (« ah oui, c'est très intéressant » « oui, c'est sûr »), la discussion reste beaucoup plus formelle. Ils ne maîtrisent pas les codes de l'invitation de la même manière que l'autre famille. On y devine une autre manière d'être au monde. Leur conception de la vie varie également : ici, c'est la sécurité qui est vue comme le modèle de réussite, « c'est bien de se faire plaisir mais il faut trouver un emploi stable ». Quant à la vision du couple, elle est beaucoup plus traditionnelle et stéréotypée, une femme est forcément avec une homme. Cette distance sociale se sent dans la manière dont la scène est filmée : il y a des gros plans sur les bouches pleines de sauce, les gros plans ont été favorisés par rapport aux plans d'ensemble, comme si la caméra venait accentuer ce malaise. Les couleurs sont plus grises. La bonne ambiance a laissé place à la gêne.

Dans chacun des deux repas, il y a des quiproquos, des questions qui mettent l'invitée dans une situation de gêne, plus ou moins perceptible (Emma est plus ouvertement gênée quand on lui demande où est son copain qu'Adèle quand on s'étonne qu'elle veuille devenir institutrice, la gêne est plus subtile là où l'ambiance est joviale en apparence).
Je ne prends parti pour aucune des deux familles, je n'en ai préféré aucune, les deux m'ont même plutôt énervée. Mais ce que je constate, c'est que ces scènes m'ont tordu le cœur, et c'est d'ailleurs étonnamment celles qui ont le plus fait rire les spectateurs.

Et on retrouve ce thème de la fracture sociale et culturelle à plusieurs moments dans le film. Quand Adèle écoute Emma se plaindre de son galeriste alors que cette dernière n'accorde aucun intérêt aux soucis « du quotidien » qu'Adèle peut rencontrer dans son boulot, quand Emma et ses amis parlent peinture en faisant fuser les références et qu'Adèle, exclue momentanément de la discussion, regarde ailleurs pour se donner une contenance et faire passer le temps, quand Adèle fait des phrases du type « j'y connais rien (en vin/en art/en philosophie) mais ça a l'air bien », quand Emma, qui ne conçoit pas qu'un boulot « conventionnel » puisse être épanouissant, demande à Adèle de « faire quelque chose qui lui plaît vraiment »...

Tous ces moments, ils sont porteurs de la même violence, ils témoignent tous du mur qui existe entre Adèle et Emma. Un mur invisible mais destructeur, sûrement responsable de leur rupture, peu importe combien leur relation intime pouvait, elle, être fusionnelle.
4,5
Publiée le 14 décembre 2021
Voilà, à coup sûr, une Palme d'or qui a de quoi faire hurler les plus rèfractaires au genre et qui n'en finit plus de faire polèmique, en particulier les scènes d'amour physique entre Adèle et Emma qui feront certainement parler! Gonflè comme sujet! Et casse gueule! Abdellatif Kechiche est un immense metteur en scène, à vous (ou non) de vous embarquez durant 3h dans cette histoire d'amour simple et profondèment humaine! D'une puissance inouïe, Adèle Exarchopoulos (craquante de fraîcheur et de justesse, elle a le talent des grandes) et Lèa Seydoux (une vraie composition d'actrice, elle est ici comme on l'a connait) nous font vivre la plus belle histoire d'amour de l'annèe qui atteint des sommets d'intensitè! Ces deux là, ils s'aiment, vraiment, follement, profondèment, tel ce baiser passionnèe dans un parc où les rayons du soleil viennent caresser leurs visages [...] L'une (Exarchopoulos) apporte sa beautè, son innocence, sa lumière et sa sensibilitè, et l'autre (Seydoux) avec ses cheveux bleus, son mystère et son magnètisme! En effet, Kechiche dissèque cet amour fou dans ses plus intimes degrès d'investissement! Au point qu'on ne sait plus, dans ce dèluge d'images fortes, faire la part du cinèma et de la rèalitè! Le principal mèrite en revient èvidemment aux deux comèdiennes principales qui se sont beaucoup investies, chacun des personnages ne pouvant exister sans l'autre! Histoire d'amour torride qui recèle des moments magiques (la danse d'Adèle Exarchopoulos, sous les traits de Louise Brooks dans "Loulou" de Pabst, annonce l'incarnation libertaire et l'anarchiste de l'amour fou) que sublime la camèra de Kechiche (gènial pour les uns, tyrannique pour les autres), "La vie d'Adèle : chapitre 1 et 2" est un film d'ècorchè vif qui illustre avec force l'amour qui relie Adèle à Emma, puis l'attirance qui s'ètiole! Et même si le rèalisateur doit passer par des scènes d'amour physiques longues et crues, elles ont le mèrite de n'être jamais gratuites ou vulgaires! Kechiche a une telle opinion, de son engagement, de ce qu'il veut faire, qu'il est prêt à tout dans chaque nouveau film qu'il tourne! Le cinèma, c'est souvent, d'abord, une promesse! Un pari qu'on prend sur le plaisir que va nous procurer tel metteur en scène (Abdellatif Kechiche). Une excitation quasi enfantine à partir d'un sujet (parcours d'une jeune fille, la vie, et la fin d'un amour). Ou d'un casting explosif (Adèle Exarchopoulos et Lèa Seydoux). Ou même, parfois, tout simplement, d'un titre enjôleur ("La vie d'Adèle"). La perspective d'aller voir le nouveau Kechiche le jour même de sa sortie nationale (le 9 octobre 2013), avec son intriguant duo et ses gros plans saisissants, c'ètait dèjà la moitiè du bonheur! Donc on se retrouve face à l'ècran blanc, on pousse un soupir d'aise et, très vite, on trouve cette oeuvre fleuve passionnante et poignante, dure et intense, à tel point qu'on se prend une claque à travers un simple regard, le mouvement d'une bouche ou une chanson (Lykke Li et son formidable « I Follow Rivers » , lièe à tout jamais à Adèle et Emma)...
5,0
Publiée le 2 mai 2017
Le 26 mai ce film à fait l'unanimité du jury pour la "Palme d'or" présidé de plus par le grand Steven Spielberg qui après seulement 5 minutes de délibération l'on nominé grand gagnant,rien que cela ,pour le coup ce fut un grand triomphe .La Vie d'Adèle,à la particularité d'être divisé en deux,le chapitres 1 et 2,car à la base il devait s'agir de deux films mais le réalisateur Abdellatif décida au final d'unifier ces deux chapitre en un film d'une durée de 2h50.2h50 qui passe à la vitesse de la lumière pour le coup .

Pour la première fois je commencerais tout d'abord par parler des deux actrices principaux qui sont juste incroyable de talent ,véritablement grandiose. Adèle Exarchopoulos,et juste merveilleuse ,quel talent ,on croirais voir une vraie jeune fille filmée par une caméra caché tant sa fais vrai et que son jeu est d'une justesse irréprochable .Elle est touchante ,captivante ,on est totalement pris dans sa tristesse sa joie ...Et de plus ,quelle beauté naturelle ,ses lèvres pulpeuses,son regard profond,son sourire magnifique et lumineux.On peut dire quelle a était gatée par mère nature .Léa Seydoux est tout aussi incroyable dans ce film en incarnant un rôle dans lequel je ne l'attendais absolument pas .On peut dire que la couleur bleu lui va à ravir.Son rôle de femme forte est juste superbe on se perdrais dans son regard bleu .Pour ma part c'est son meilleur rôle à ce jour ,on ne la reconnais pas tant elle est transformée.Dans tout les cas je dis un grand bravo à eux deux qui se sont pour le coup sacrément investie sur ce film en se livrant à des scènes de sexe plus vraie que nature ,pour moi je pense quelle ont vraiment couché ensemble .Elle se sont même livrée à des séquences photo qui sont juste waou !!!!D'ailleurs plus bas je vous les propose dans un fichier .Elle ont même jouée le jeux jusqu'au bout vu que pendant la compétition au festival toute deux continuer à se faire des petits bisous et des caresses ,maline les filles ^^

Ce film magnifique est adapté de la bande dessinée"Le bleu est une couleur chaude" de Julie Maroh ,que je n'est pas encore lu mais que je compte bien lire .La mise en scène est magnifique et super bien traité,on croirais voir un tableau en mouvement constant , toute la mise en scène se centre et commence par le visage des personnages principal en ce centrant sur les lèvres de Adèle(Adèle Exarchopoulos) qui se projette immanquablement à celle de sa partenaire, Emma (Léa Seydoux). Un véritable magnétisme les unis et ne cesse de les attiré ,de s'embrasser .C'est vraiment une mise en scène personnelle et ancrée sur le physique du corps .

Le cadre et le jeu de lumière sont juste super magnifique et serve parfaitement cette mise en scène centrée sur les visages et leurs émotions .Mais c'est avant tout les scènes sexuelle entre les deux protagoniste qui sont magnifique,troublant et d'une virtuosité imparable, la manière amené quand leurs peaux se touche,se frotte l'une à l'autre,la chaleur dégager de leurs corps en ébulition,quand elle s'embrasse et dans leurs échange de regard pendant l'acte ,sont de tout beauté,des séquences saisissantes qui parviennes à retranscrire à merveilles toute les palettes de l'esprit humain et de ses méandres,et le tout s'en être vulgaire,oh non le réalisateur Abdellatif est bien au dessus de la vulgarité,c'est un artiste à part entière qui a su avec ce film proposé un montage parfaitement fluide et tout ce qu'il y a de plus démonstratif .L'image suggère avec brio la beauté de ce spectacle.Quand ont voix ces deux jeunes filles ensemble ont ne peut s'empêcher de ce dire que c'est magnifique d'aimée .

Ce film est donc un véritable feu d'artifice d'émotion qui met en avant l'immense talent de son réalisateur Abdellatif Kechiche.Le talent des actrices est mis tout du long en avant en proposant desscènes toute plus émotionnelle les unes des autres .Il est triste de voir Adèle pleurer tout comme il est super de les voir rires ,s'aimée,rarement les émotions humaines ont était mis aussi bien en pratique et avec une telle maitrise.Pour ma part le premier chapitre est de loin le plus intéressant et hypnotique,il possède une magie émotionnelle assidue et plein de fougue .Alors que le second chapitre est plus dans le retour à la réalité,elles ont grandis et leurs esprit ainsi que leurs vie ont évoluées,elle font fasse à la maussade répétition de la vie en elle même,d'ailleurs certaines scène sont dure en émotion.Mais malgrès tout au risque de me faire traité de pervers,la plus grande force de ce film repose certes sur la réalisation et le jeu des actrices mais surtout sur les immenses scène de sexe qui sont magnifiquement dépeinte et chorégraphié que se soit les râles,la transpiration,les soupirs,les jouissances,tout ce que représente le plaisir charnel se trouve dans ce film et s'en aucune vulgarité .

La force de ce film est qui peut etre sa faiblesse pour certain ,c'est qu'ici la vie est simplement dépeinte comme telle;la pas de grand moment de scène incroyable de cinéma avec le baiser d'amour de fin sur une piste sonnore à fond ,non!La il s'agit d'un drame réaliste qui n'a voulu que raconté une histoire d'amour dans sa vraie valeur et son authenticité ,sa pourrait être vraie.Beaucoup de personnes se retrouverons au travers des yeux de Adèle,la complexité de son esprit n'est rien de plus qu'un reflet parfait de notre jeunesse .A l'époque ou nous exploitions et découvrions notre sexualité,à l'époque ou c'était notre corps qui nous dictée nos règles avant l'esprit .Et quelle difficulté que sa pouvais être de voir que l'on ne rentrée pas dans le moule .Il est bon de s'avoir qu'un troisième chapitre risque très fortement de voir le jour ,en fait le réalisateur à était clair il aimerait faire au moins 4 chapitres de plus au cours des années qui défile afin de voir le personnage d'Adèle vivre et viellir ,tout comme nous,il rève d'une fresque humaine et Adèle Exarchopoulos est partante .Donc fort sont les chances de voir un troisième chapitre pour mon plus grand bonheur quand au autre de prévu je suppose que cela dépendra du succés du troisième chapitre et pour le cout deuxième film.Mais quelque chose me dit qu'il ferais un tabac .

CONCLUSION: La vie d'Adèle est un magnifique chef d'oeuvre dramatique ,qui a su montrer au yeux de tous le talent incroyable d'un réalisateur mes aussi de ses actrices qui sont tout simplement incroyable .Il me faudrer des heures entières pour parler de ce film tant il est complexe de sentiment .Mais une chose est sure,ces que c'est un film ahurissant de justesse,d'émotion humaine,d'humanité et de vérité .Un vraie régal ,qui mérite absolument sa Palme d'or je comprend pourquoi Spielberg à dit que ce film est la plus humaine des oeuvres cinématographique à ce jour .Un grand merci Abdellatif Kechiche et un grand bravo aux actrices Léa Seydoux et la bluffante Adèle Exarchopoulos .Un 5/5 largement mérité tout comme son titre de "Chef d'Oeuvre".
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 10 octobre 2014
A force d'entendre parler du "chef d'oeuvre " de Kechiche je me suis dit: allez! Regardons...
Si ce film est un chef d'oeuvre je pense que dorcel a pas mal de chef d'oeuvre a revendiquer.
Aucune émotion, pas de dialogues touchants, rien de transcendant.
Un film X lesbien point barre.
2,5
Publiée le 10 octobre 2014
la métamorphose de la chenille en papillon, le passage à l'âge adulte d'une jeune fille dans son temps
la passion sous toutes ses formes est présente dans le film
bien interprété , les actrices sont justes
pour ma part trop de scènes de sexe et des dialogues par moment chiants
un film pour bobo qui se veut intello
par contre très belle lumière mettant en valeur les actrices et une musique très présente
pour public averti quand même
0,5
Publiée le 9 janvier 2017
Si "L'esquive" et "La Graine et le Mulet" sont de très grands films, "La vie d'A." est un naufrage, enchaînant 3 heures de banalités. Alors certes, il y a le symbole de cet amour pour tous, dans une France devenue bien rance. Est-ce pour autant qu'on doit subir 3 heures de clichés éculés, de banalité et d'insignifiance ? Une histoire d'amour sans connivence autre que sexuelle... Mais où s'est perdu Kechiche ?
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 17 octobre 2013
Mon avis sur lesbian party 4, euh non pardon, La vie d'Adèle :

Bon comme d'habitude, un film estampillé Cannes veut tout dire mais là je crois qu'on atteint des records !
Déjà la manière de filmer...tout est centré sur la bouche d'Adèle ( hum hum ). Après le film en lui même est d'un ennui mais alors... Je passe les sois disant passages philosophiques de comptoir. Mais le film n'a qu'un but, un seul et unique. Faire du pognon sous fond de propagande. Et c'est réussi !

Le sexe entre 2 bombes hahaha. Les fameuse scènes ( et oui il en faut tout plein ! ) de cul. Hahaha peut être le but ultime du film. Bien longues, filmé uniquement pour un public masculin. Pitoyable. Le spectateur devient voyeur, tout simplement. Après, faut dire ce qui est : les 2 actrices sont belles comme pas possible et elles jouent "bien" dans tous les sens du terme. Mais à ce moment là, il y a internet...

Kechiche ( je zappe les jeux de mots ), nous offre là du voyeurisme à l'état pur. Il en aurait eu entre les jambes, il aurait pris deux actrices plus "moches" et n'aurait pas intégré une seule scène de cul.
A trop vouloir faire du porno caché, on nous sort une vrai merde

Les critiques se pignolent dessus ( on se demande bien pourquoi ?? ). Pitoyable. Défendre la cause lesbienne avec deux bombes qui baisent tout le temps. Le tout en filmant leur bouche quand elles le baisent pas, on aura vu mieux. Vous avez dit cliché ?

Cannes est décidément devenu le fournisseur officiel d'étrons !
0,5
Publiée le 6 novembre 2013
La recette est simple aujourd'hui : prendre un sujet encore vaguement tabou et victimaire (alors que n'importe quelle vidéo porno a rendu public de tels ébats) puis pour faire moderne et auteur, appliquez de longs plans séquences pour faire croire que vous êtes dans la vie et le temps. Voilà. Mais c'est là dans ce voyeurisme où le cinéma d'auteur rejoint la pornographie ou presque depuis quelques années. Dans cette post Nouvelle vague qui se réclame de Pialat (qui détestait la nouvelle vague et qui n'aurait jamais osé se rabaisser à faire de tels plans), on a l'équation de la mort même du cinéma. Kechiche nous avait infligé La faute à Voltaire (comment ruser pour être un clandestin), puis L'esquive (je traite la banlieue en agitant sa caméra pour faire vrai et en prenant Marivaux comme caution mais en le faisant mentir (l'influence du milieu dns le choix, ce que justement Marivaux ne dit pas dans Le jeu de l'amour et du hasard), puis La vénus noire (prendre un sujet rebattu de la victimisation et de la repentance admise depuis des lustres), voilà qu'il prend un autre sujet à la mode pour les bobos.
0,5
Publiée le 2 novembre 2016
J'écris rarement une critique mais la, c'est vraiment une honte !
Ce film est interdit de moins de douze ans, c'est un film érotique ! Donc attention aux enfants qui regardent ca !
Enfin, il s'agit de 3 heures de film ennuyeux, long et sans fin....
Ne perdez pas de temps...
0,5
Publiée le 29 octobre 2015
On vit quand même une drôle d'époque!

Qui aurait pensé un jour qu'un téléfilm érotique de bas étages, agrémenté d'une scène de sexe à la limite de la pornographie en guise d'illustration de la passion dévorante (ou comment mesurer les sentiments à l'aune du point d'intimité jusqu'où on est capable d'enfoncer sa langue!!), puisse recevoir la palme d'or d'un festival jadis illustre mais aujourd'hui phagocyté par les lobbies et l'opportunisme politique?

Parce qu'il en faut du culot pour encenser la tête haute un film qui non seulement ne reflète en rien l'amour de près ou de loin (ou alors il faut vite filer un oscar à Marc Dorcel pour sa contribution au genre) , mais qui tend malgré lui à illustrer la manipulation subie par une fille de prolo paumée (Adèle) bien trop naïve pour réaliser la portée de son sacrifice social sur l'autel de la perversion présenté par une petite bourge (Emma) jouissant littéralement de pouvoir corrompre la pauvresse à grand renfort de philosophie merdique de pseudo artiste cooptée.

Véritable objet de propagande LGBT, l'histoire prend brutalement fin pour Adèle au moment où cette dernière se fait dégager comme une sous merde de l'appartement cossu (qu'elle avait cru sien) de l'amante offensée que l'autre ne se soit pas plus compromise en officialisant la relation auprès de sa famille...(tu parles de tolérance!) .

Un film qui devrait faire honte à son auteur, tant dans ce qu'il expose graphiquement que dans ce qu'il encense moralement
4,5
Publiée le 4 novembre 2021
Très bon film sur l’homosexualité, notamment sur l’homosexualité féminine. Sujet extrêmement délicat à aborder dans la France actuelle. Une histoire d'amour touchante. Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux, crèvent littéralement l'écran. On ressent les émotions de leurs personnages tout le long du film, ce qui en fait sa grande force. Un long-métrage qui dure 3h00 mais où on ne voit pas le temps passer, tellement nous sommes dans l'émotionnel de ces personnages.
0,5
Publiée le 20 mai 2018
Une histoire totalement banale, des dialogues dignes d'adolescents immatures, des scènes de sexe tout au long du film spoiler:
dont une longue scène lesbienne particulièrement hot digne d'une série X spoiler:
. Voilà pour l'essentiel de ce que j'ai retenu de ce film. Je crois un des pires films qu'il m'a été donné de voir. Mais voilà: ce film a reçu la palme d'or à Cannes, une pluie de critiques positives y compris des journaux comme Télérama ou même La croix!!! Qui plus est, il est passé sur arte à une heure de grande audience et sans aucune limitation d'age. Ce film est un vrai scandale mais ce qui est encore plus scandaleux, c'est la réaction du Jury au festival de Cannes et celles des critiques de cinéma. Il y a risque de perdre toute crédibilité. La vie d'Adèle, c'est une vie merdique et mortellement ennuyeuse.
0,5
Publiée le 7 novembre 2016
Après avoir longtemps hésité à le voir, je me suis enfin lancé et quelle monstrueuse déception ! L'archétype même du genre de film que je n'aime pas avec un rythme désespérément lent et ses cadrages qui se limitent presque exclusivement à de très gros plans. Un mélange entre dialogues d'une stérilité affligeante, des tranches de vie d'une banalité exaspérante et des scènes de sexe particulièrement crues et dérangeantes, à la limite du pornographique. Une histoire d'amour qui aurait pu être encore plus belle si elle n'avait été biaisée par le regard d'un homme, le sulfureux Abdellatif Kechiche. Une désillusion à peine sauvée par le talent, la justesse et le charme d'Adèle Exarchopoulos, Léa Seydoux m'agaçant comme jamais. Voilà bien une éternité que je n'avais pas mis la note minimale à un film.
0,5
Publiée le 17 août 2015
Si j’essayais la critique en vogue des nazes du site ? Tant qu'à faire autant tester sur un film à la réputation surfaite, et oui j'avoue aussi que je n'aime pas Léa Seydoux.
Bon euh, donc réalisé par le grand et génial Abdellatif Kechiche, je le connais pas mais bon, avec Léa Seydoux (malheureusement), Adèle Exarchopoulos, Salim Kechiouche, Jérémie Laheurte etc. Bon je vais pas faire comme si je les connaissais vu qu'ils sont inconnus. Ça raconte l'histoire d'une fille, Adèle (pas la chanteuse de Skyfall hein ?), qui change sa vision des choses et de l'amour (enfin si l'on peut dire vu comment c'est montré) grâce à Emma qui a des cheveux bleus, ça fait plus rebelle. Quand le synopsis dit qu'elle découvre le désir comprendre : on voit pleins de scènes lesbos. Et voilà ça fait une palme d'or à Cannes.
Ah oui on précise aussi que c'est un super drame romantique de 2013, adaptation d'un roman graphique que c'est un peu long car ça dure 2h57, que le réalisateur a été un peu dur avec les acteurs (en même temps puisqu'ils savent pas trop jouer c'est normal) et que la presse a adoré (normal, la palme d'or ça oriente les critiques).
5,0
Publiée le 20 décembre 2016
Voilas pourquoi j'aime le Cinéma.Pour enfin voir des films passionnels, beau, intelligent, sublime.

La Vie D'adèle est un film de Abdellatif Kéchiche ayant donc remporté la Palme d'or à Canne en 2013.Avant la vie d'adèle, Kéchiche avait été beaucoup plus habitué au histoire plus "simple", comme L'esquive ou Vénus Noire. Mais selon moi, tout à vraiment commencer avec La Graine et Le Mulet. Des vrais gros plans, et une recherche de mise en scène très poussée. Puis enfin, La Vie D'adèle.

La Vie d'adèle réunit donc plusieurs thèmes que le réalisateur voulait aborder depuis déjà bien longtemps, la vie d'une institutrice et un amour véritable. Et bien moi, je dis tout simplement BRAVO.

La mise en scène est tout simplement grandioses. Les costumes des comédiennes mélangés à la luminosité du soleil rend parfaitement à la Cameras. Des Discussions simples pour un rendus très intéressant. Et pour fois qu'un réalisateur aborde le thème sensible d'une aventure humaine, une pluie de récompenses arrive et sonne à sa porte. Un coup de génie.
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