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    La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
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    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Nouvelle source de polémiques, la palme d’or 2013 est avant tout une belle histoire d’amour déchirante à travers laquelle Abdellatif Kechiche aborde avec minutie la tension érotique entre deux jeunes femmes absolument splendides. La mise en scène très pointilleuse qu’il met en place réussit à souligner les vicissitudes de leur relation amoureuse ainsi que la sensualité de leurs liens, notamment grâce à des plans très serrés sur le minois affriolant d’Adèle Exarchopoulos, une petite découverte pleine de charme et de promesses comme Kechiche a l’habitude de nous les dénicher dans chacun de ses films. Face à elle, Léa Seydoux confirme son statut de valeur sûre du cinéma hexagonal en jouant sur son potentiel de sex-symbol. Leurs scènes de sexe, de splendides chorégraphies charnelles, comme leurs conversations amoureuses, faisant écho aux références littéraires qu’étudie Adèle en cours, sont toutes filmées avec une intensité et une délicatesse qui se conjuguent de façon remarquable pour faire de ses corps de femmes magnifiquement filmés le support d’émotions qui dépassent de très loin les relations lesbiennes.
    Gwladouus
    Gwladouus

    10 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    J'écris rarement une critique mais la, c'est vraiment une honte !
    Ce film est interdit de moins de douze ans, c'est un film érotique ! Donc attention aux enfants qui regardent ca !
    Enfin, il s'agit de 3 heures de film ennuyeux, long et sans fin....
    Ne perdez pas de temps...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    Adèle Exarchopoulos pleure par le nez. C'est là l'incongruité la plus majeure que l'on puisse relever dans un film ou les poncifs sont par ailleurs invités à tout instant, pas une seule fois mis en perspective, et perpétuellement brossés dans le sens du politiquement correct.
    Concernant la singularité en question, n'ayez crainte, vous ne pourrez la manquer cependant : des gros plans de cette morve en fontaine vous seront imposés toutes les cinq minutes dans ce parcours éprouvant qu'est "La vie d'Adèle" pour son spectateur. En gros plan également, pèle mêle, des spaghettis suintant de bolognaise, le corps des actrices, des fruits de mer... Pour monsieur Kechiche, cadrer serré est la seule méthode pour saisir l'essence de la vie, voyez vous. Mais à filmer en gros plan et en boucle un poisson rouge dans son bocal, il reste peu vraisemblable de voir surgir Moby Dick.
    Du coup, on peut légitimement être vite saisi d'un doute, lequel a le temps de prendre corps vue la durée de la punition : ne pourrait-on pas aussi soupçonner, dans cette obsession macroscopique à zoomer sur tout et surtout rien, un subterfuge venant masquer le vide immense autour d'Emma et Adèle?
    Quoi qu'il en soit, si on nous les prétend passionnées, les deux jeunes femmes ne sortent pourtant vaguement de leur torpeur que dès lors qu'elles s'ébattent. Entre temps, rien. Pas le début d'un quelconque partage, pas l'once d'un infime instant complice faisant sens, pas la queue du moindre érotisme justifiant leur frénésie charnelle.
    D'ailleurs, les scènes où celle-ci se manifeste sont d'autant plus incongrues qu'elles donnent le sentiment d'assister aux pics dramaturgiques du film. Un peu comme si sur Youporn, les scènes les plus convaincantes se jouaient tout habillé. Sincèrement, le vertige peut vous saisir devant un tel abîme.
    Malheureusement, la gène ne s'arrête pas là. On pourrait avoir la clémence de se persuader, chemin faisant, que l'on veut peut-être nous asséner là une vérité apparemment implacable : sans le sexe, point de rapports amoureux. Et ce, que l'on soit homo ou hétéro. Oui ma bonne dame, tenez le vous pour dit !
    L'oeil de la caméra, comme son réalisateur, ne recule devant rien pour nous alléguer cet apostolat. Elle s'engouffre aux moments opportuns, très (trop) nombreux, dans des plans quasi-gynécologique, déballés avec une complaisance pénible, nous prenant en otage du voyeurisme visiblement hétérosexuel du réalisateur. Ces interminables galipettes sont d'autant plus dérangeantes si on les mesure à l'aune de leur inutilité scénaristique. Posent d'autant plus question dès lors que l'on se rappelle également que l'une des deux damoiselles en pâmoison est sensée être mineure, soit dit en passant.
    Là dessus non plus, aucun questionnement ne sera porté, la chose étant bien vite reléguée au rang d'anecdote. Tout est égal, rien n'est grave.
    Osons le dire, il y a mensonge sur la marchandise, car de marchandise il n'y a pas. On veut nous vendre une passion qui ne s'exprime jamais; les protagonistes ne vivent rien, n'ont à contempler que la passivité de leurs personnages mornes, ne tirent pas le moindre fil des pâles ressorts narratifs s'esquissant ça et là.
    Le plus alarmant reste malgré tout l'accueil dithyrambique de la critique. Si l'on se fie à l'Histoire avec un grand H, l'éloge du vide ne présage que rarement un avenir zen. Peut-être serait-il temps que Cannes couronne un peu d'humanisme universel, plutôt que de porter au nues la vacuité la plus passe-partout.
    A tout bien peser, j'inclurai la prochaine fois mon poisson rouge dans mes options cinématographiques, on ne sait jamais. Car ce soir, tout banal que je suis, c'est à l'oeil que j'ai la larme, au vu de ces trois heures perdues.
    lara cr28
    lara cr28

    75 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un film poignant et juste qui relate de la rencontre à la rupture une grande histoire d’amour. Kechiche a prouvé à maintes reprises qu’il connaissait les adolescents, leurs dérives, leurs aspirations, la sensation d’infini liée à leur jeunesse. Si Emma, la profane, parvient à croquer la pomme à chaque instant de sa vie, Adèle évolue sur un mode plus sacré et il est difficile de ne pas être bouleversé quand, à partir de la rupture c’est une Adèle crucifiée qui nous est donnée à voir. K parvient à rendre palpable chaque moment de vie, puisqu’il faut bien vivre, où le clou qui déchire la chair semble s’enfoncer davantage. Palme méritée.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 février 2019
    Bon je l'avoue, je partais déjà avec un a priori : un film long racontant l'histoire d'une gamine, très peu pour moi ! Pour autant, l'obtention de l'oscar m'a "un peu" forcé la main. Eh oui, mérite t-il cette prestigieuse récompense ? Pour moi : clairement non ! Je ne vais pas reprendre tout ce qui ne va pas, les autres commentaires répertorient bien tout cela. Mais que ce soit pour la mise en scène ou l'histoire, je trouve cela tout simplement ridicule ! Il s'agit tout simplement d'un film pervers (pour les gros plans constants, les scènes de sexe interminables !) tout juste bon à auto-satifaire son réalisateur. Quel gâchis ! Concernant le jeu des acteurs, j'ai largement préféré celui de Léa, plus vrai et vivant que l'expression de boeuf-bouche ouverte d'Adèle
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 avril 2018
    3 heures de soap genre "Feux de l'amour", mais à la sauce lesbienne, c'est très, très long ! (Quelques années de) "La Vie d'Adèle", de son année de 1ère L (cette "littéraire" ne connaissant que Picasso comme peintre, et croyant que l'huître est un crustacé - ce qui inquiète sur sa culture générale) à ses premières années comme enseignante de maternelle, puis de CP. Au lycée, à 15 ans, alors qu'elle a déjà "vu le loup" depuis un moment, elle se cherche encore, dans les bras de Thomas, mais cède facilement à Emma, plus âgée de quelques années, étudiante aux Beaux-Arts, se met en ménage avec elle, quand majeure à son tour et apprentie instit'. Mais Adèle est gourmande de tout, et puis elle s'ennuie.... Patatras, le gentil ménage se rompt, et Adèle se cherche à nouveau. Fin de l'histoire.
    On se pince : comment un brouet aussi clair a-t-il pu susciter l'enthousiasme de la critique pro, et surtout, avant, conduire le jury cannois à lui accorder la récompense suprême - la moindre récompense d'ailleurs ? Si ce malin de Kechiche n'avait pas surfé sans vergogne sur la vague de l'homophilie à la mode, en adaptant une BD saphique, qu'y aurait-il à voir ? Des petits émois d'ado d'abord, puis des règlements de comptes conjugaux - si Adèle était tombée amoureuse non d'une fille, mais d'un garçon.... On cherche en vain la "manière" de Kechiche, même si agaçante, celle de "La Graine et le Mulet", de "Vénus noire" : ses "réitérations" dans le montage - là, du tout plat, du linéaire. Mais avec des ellipses, inutiles et même gênantes (on retrouve ainsi Adèle institutrice, après l'avoir quittée l'image d'avant au lycée). Ne restent d'estampillées Kechiche que la longueur du tout ("La Graine" : 2 h 31 ; "Vénus" : 2 h 44 ; "la Vie" : 2 h 59 !) et la tendance au voyeurisme (les exhibitions malsaines de la pauvre "Vénus", ou ici la "fameuse" scène saphique - 7 mn montre en main - ou comment flatter le goût des hommes hétéros pour les contorsions "artistiques" de jeunes filles au physique agréable). Aucune trouvaille de montage ou de mise en scène, un récit d'une pauvreté abyssale.... et des dialogues qui sonnent ultra faux, que ce soit entre "djeuns" au lycée, ou dans la vie "mondaine" d'Adèle (les mérites comparés entre Klimt et Schiele, ou ceux des orgasmes masculin et féminin - à se tordre de rire, ce que ne visait évidemment pas Kechiche). La nouvelle obsession de Kechiche : le gros (voire très gros) plan : surdose très vite, et marre des tangages à gogo, en prime !
    Quelque chose à sauver ? Léa Seydoux est moins mauvaise qu'à l'ordinaire (Emma). Adèle Exarchopoulos/Adèle ("Des morceaux de moi" - déjà un film d'apprentissage, qui avait au moins le mérite du ton original), les cheveux en bataille (une mèche devant les yeux au minimum - "Chapitre 1"), aimant la bouffe (n'importe laquelle), volontiers morveuse ("Chapitres 1 et 2"), souffre d'une bouche ouverte en permanence, qui agace rapidement (végétations, orthodontie négligée ?....) - la prétendue "révélation" : bof, bof. On souffre par ailleurs de voir un excellent interprète comme Aurélien Recoing réduit à 2 pauvres scènes où il joue les utilités, en mâchonnant des spaghetti bolognaise - son chef- d'oeuvre culinaire, que la famille d'Adèle déguste rituellement en écoutant "Questions pour un Champion" (dînant donc entre 18 et 19 h).....
    septembergirl
    septembergirl

    603 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2014
    Un drame romantique français, tiré de la bande-dessinée "Le bleu est une couleur chaude". Une réalisation qui s’avère rapidement authentique, réaliste, naturaliste, et prenante, avec un scénario riche ; une belle intensité, complexité, et subtilité dans le propos qui n’est pas sans nous rappeler le dernier long-métrage de François Ozon : "Jeune et Jolie". La mise en scène, très belle et exigeante, est portée par le remarquable et éblouissant duo d’actrices ; Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux, sidérantes de justesse, se dévoilent comme jamais et illuminent le film. Une transition confuse entre les deux chapitres, quelques incohérences et longues scènes dérangeantes, viennent cependant perturber la qualité de l’œuvre. Malgré tout, "La Vie d'Adèle" reste une réalisation émouvante et poignante, qui, entre déterminismes sociaux et culturels, désillusions et espoirs, s’avère surtout une bouleversante réflexion sur l’amour et la vie... Sans frontières, à la portée universelle !
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2013
    Voilà donc le déjà célèbre dernier film du réalisateur de "L'esquive" (2004), "La graine et le mulet" (2007) et de "Vénus Noire" (2009, finalement son meilleur film)... Palme d'Or à Cannes remise par le président Steven Spielberg rien que ça... Mais si ce film a d'indéniable qualités il reste surestimé. Adapté du roman graphique (une BD plus classe en sommes) "Le bleu est une couleur chaude" de Julie Maroh (Prix du Public au festival d'Angoulême 2010) dont il devait partagé le titre initialement, on constate dès le début que l'âge de l'héroïne ne correspond pas, 15 ans au début du roman elle en est à 17 dans le film... Un détail... Ensuite Kechiche tombe très vite dans ses travers (sauf dans "Vénus Noire"), à savoir s'éterniser sur des scènes dont l'intérêt est minimes, des scènes dont la longueur et la précision restent intuiles au récit ou à la dramaturgie comme le diner en famille, la manif ou l'anatomie d'Adèle lors d'une pose "artistique"... D'ailleurs, oui, les scènes de sexe lesbien sont effectivement hot et crues, à la fois réalistes et démonstratives dont la longueur (7mn pour la plus longue !) fini par aboutir à du simple voyeurisme ; Kechiche s'explique : "nous avons donc tourné ces scènes comme des tableaux, des scultures..." ... Ben voyons, le réalisme cru de ces scènes sont charnelles et érotiques, loin d'une oeuvre statique en plâtre... D'ailleurs des détails frappent, comme l'absence de préservatif ou des gros plans dignes d'un porno, non que ça me gêne mais enq uoi est-ce utile à l'évolution de l'histoire d'être aussi précis qu'étendu dans le temps ?!... Si Kechiche semble être attiré par les ados (filles seulement, rappelons nous Sara Forestier et Hafsia Herzi) il n'offre cependant que clichés et caricatures, l'ado qui mange non proprement, des copines qui usent du mot niquer aussi souvent que les ricains avec fuck, l'homophobie violente (incompréhensible de la part d'amies, il aurait fallu que ça vienne d'une autre élève)... Heureusement le film est porté par un duo d'actrices réellement époustouflantes, Adèle Exarchopoulos est une Adèle douce, perdue mais qui se cherche et Léa Seydoux est de toute façon déjà une grande... Le sacrifice des deux actrices (c'est à ce point) est inouï, elles se mettent littéralement à nu et c'est beau, encore faut-il que ça soit effectivement nécessaire au film ?! A ce point ce n'est clairement pas bien fondé... Par contre l'amour lesbien est secondaire, il s'agit avant d'un premier amour, le premier vrai amour d'une jeune fille auquel Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos donne autant que deux amantes. Leur sensibilité, leurs charmes, leurs émotions transparaissent à chaque scène, à chaque plan... Sur ce domaine il faut avouer que Kechiche sait filmer, sa mise en scène est judicieuse et précise à défaut d'être toujours juste et subtile. Si la ligne directrice du récit est claire et touchante, le scénario lui manque de finesse. Outre les longueurs déjà évoquées je pense au parallèle avec les cours de littérature (avec Marivaux), lourd et répétitif. Dans la seconde partie par contre Adèle n'est pas crédible en instit, et il ne suffit pas de mettre des lunettes ! La scène du resto où il est improbable que ni un client ni un employé ne se manifeste pour demander un peu de décence... Un film clairement surestimé donc mais nullement dénué de qualités. Ca reste un très beau et bon film, sans doute le meilleur de Kechiche à ce jour, il est dommage que trop de scènes parasitent la durée (3h dont au moins 30mn inutiles) et que le sexe ainsi traité devienne avant tout un argument marketing. Interdit au moins de 17 ans aux Etats-Unis... Grand public en France, faut pas exagérer. Un film qui décrit (souvent avec acuité) les doutes d'une jeune femme dans une histoire d'amour triste et romantique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    ***COUP DE GUEULE*** : Palme d'or de la plus grosse boulette, LA VIE D’ADÈLE. film primé uniquement parce que le sujet est dans l'air du temps. Quel merveilleux festival de canne. quel coup pour Abdellatif Kechiche, qui à la recherche de prix et de notoriété est prêt à traiter n'importe quel sujet. ça tombe bien, 2013 sera l'année ou le mariage gay est en ligne de mire. Quel hasard. Vulgaire (si tu montres des scènes à caractère pornographique ou explicite, il doit y avoir une raison --> Personnellement, vue comment elles sont filmés, ce n'est pas un rapprochement à l'Art, mais des scènes de cul qui expose tes fantasmes plus jeune) et loin d'être choquant, Linéaire et ennuyant, aucune émotions, l'histoire d'une jeune fille qui se cherche, et qui se rend compte qu'elle aime finalement les femmes. Quelle histoire palpitante, moins de 12 ans ??? Merde, mais tout est fait en sorte pour que ce film gagne des sous ! Les critiques sont démoralisante et suivent comme des moutons, Moi aussi je peux faire un film intellectuel en citant du Sartre ou autre auteur que j'ai pas retenue (oui, mon esprit vagabondait dans la salle par moment car je m'ennuyait) Les critiques sont vraiment des gens qui veulent se donner un genre et aiment se sentir différent du spectateur lambda (A VOIR --> Interstate 60 ; qui raconte une théorie intéressante sur les critiques, justement.). J'attends d'un film qu'il m'apprenne quelque chose, ou qu'il me fasse parcourir des émotions. Je pense comme beaucoup de gens. Alors, oui, j'ai appris que deux femmes pouvaient spoiler: atteindre l'orgasme en frottant leur clitoris l'un contre l'autre
    , J'ai aussi appris que y a des personnes qui ont 17 ans et quand elles ont 25 ans voir plus, elles ont EXACTEMENT LA MÊME TÊTE (je dis pas qu'il y a l'apparition de ride ou quoi mais c'est troublant). Pour ce qui est des émotions, j'ai ri une fois lorsque un homme dit qu spoiler: 'il est acteur, qu'il à tourné dans un film Americain, car les Americains aiment bien quand un acteur d'origine maghrébine crie "Allah Akbar"
    . Et j'ai eu une érection cutané quand spoiler: le générique de fin est apparut.
    ***********RÉSUMONS : Arrêtons de dire, faire du cinéma d'Auteur ou cinéma intellectuel (ou que sais-je encore) parce qu'on cite des intellectuels, ou qu'on traite d'un sujet tabou, qui tient à coeur le réalisateur, avec une idéologie qui lui est propre, avec des plans long, sur-travaillés MAIS SURTOUT arrêtons d'aimer un film parce que celui-ci à reçu des prix, qu'il est encensé par les critiques, qu'il parle d'un sujet délicat, inexploré ou d'actualité, ou qu'un film contient des citations d'intellectuels ou autre. #Coupdegueule #laviedadele #Abdellatifkechiche ps : belle performance pour les acteurs, et la musique I FOLLOW RIVERS.
    ZZelig
    ZZelig

    13 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2013
    La recette est simple aujourd'hui : prendre un sujet encore vaguement tabou et victimaire (alors que n'importe quelle vidéo porno a rendu public de tels ébats) puis pour faire moderne et auteur, appliquez de longs plans séquences pour faire croire que vous êtes dans la vie et le temps. Voilà. Mais c'est là dans ce voyeurisme où le cinéma d'auteur rejoint la pornographie ou presque depuis quelques années. Dans cette post Nouvelle vague qui se réclame de Pialat (qui détestait la nouvelle vague et qui n'aurait jamais osé se rabaisser à faire de tels plans), on a l'équation de la mort même du cinéma. Kechiche nous avait infligé La faute à Voltaire (comment ruser pour être un clandestin), puis L'esquive (je traite la banlieue en agitant sa caméra pour faire vrai et en prenant Marivaux comme caution mais en le faisant mentir (l'influence du milieu dns le choix, ce que justement Marivaux ne dit pas dans Le jeu de l'amour et du hasard), puis La vénus noire (prendre un sujet rebattu de la victimisation et de la repentance admise depuis des lustres), voilà qu'il prend un autre sujet à la mode pour les bobos.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 octobre 2013
    Pas terrible. C'est dommage quand on voit l'excellence des actrices. Un film bourré de clichés, de petite philosophie de comptoir. Les scènes de cul, car il s'agit bien de scènes de cul sont dérangeantes, absolument pas belles. Tout y est bestial, c'est vraiment dommage, on a juste envie que ça passe vite et hélas ça ne passe pas vite, ce que c'est long, pour arriver à quoi? nous emmener où? Ces histoires d'amour ne donnent vraiment pas envie, la relation entre Adèle et Emma ne donne rien, c'est effleuré.
    Je m'attendais à un film coup de poing, à l'inverse j'ai eu envie de sortir 3 fois, ce cinéma ne me plait pas du tout, ce n'est pas joli, ce film est trop creux, trop cru. Je ne le recommande pas.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    111 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2015
    On vit quand même une drôle d'époque!

    Qui aurait pensé un jour qu'un téléfilm érotique de bas étages, agrémenté d'une scène de sexe à la limite de la pornographie en guise d'illustration de la passion dévorante (ou comment mesurer les sentiments à l'aune du point d'intimité jusqu'où on est capable d'enfoncer sa langue!!), puisse recevoir la palme d'or d'un festival jadis illustre mais aujourd'hui phagocyté par les lobbies et l'opportunisme politique?

    Parce qu'il en faut du culot pour encenser la tête haute un film qui non seulement ne reflète en rien l'amour de près ou de loin (ou alors il faut vite filer un oscar à Marc Dorcel pour sa contribution au genre) , mais qui tend malgré lui à illustrer la manipulation subie par une fille de prolo paumée (Adèle) bien trop naïve pour réaliser la portée de son sacrifice social sur l'autel de la perversion présenté par une petite bourge (Emma) jouissant littéralement de pouvoir corrompre la pauvresse à grand renfort de philosophie merdique de pseudo artiste cooptée.

    Véritable objet de propagande LGBT, l'histoire prend brutalement fin pour Adèle au moment où cette dernière se fait dégager comme une sous merde de l'appartement cossu (qu'elle avait cru sien) de l'amante offensée que l'autre ne se soit pas plus compromise en officialisant la relation auprès de sa famille...(tu parles de tolérance!) .

    Un film qui devrait faire honte à son auteur, tant dans ce qu'il expose graphiquement que dans ce qu'il encense moralement
    Dandure
    Dandure

    169 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 octobre 2013
    Ah bon ? Y a de la vie la-dedans ?!
    Suffit-il de s'étendre sur trois heures pour s'ériger en fresque ? Suffit-il d'étaler ses références artistiques pour se croire profond ? Suffit-il de scènes lesbiennes pour faire parler de soi ? Suffit-il de filmer en gros plan pour boucher tout recul. Suffit-il de se barbouiller de sauce tomate et de baver en dormant comme tout le monde pour prétendre toucher à l'universel ?
    Apparemment oui, et ça vaut de l'or en palme. Un film très...suffisant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 octobre 2013
    "La vie d'Adèle" aurait du être sous-titré "La mort du cinéma"..
    Ni fiction, ni documentaire.. mais une forme hybride et terriblement naïve, sorte de "doc-fi", sans véritable point de vue, ni mise en scène... qui tente de palier à sa vacuité en se collant en permanence au visage de ses personnages... Grosse déception.
    Marc L
    Marc L

    329 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Très bon film sur l’homosexualité, notamment sur l’homosexualité féminine. Sujet extrêmement délicat à aborder dans la France actuelle. Une histoire d'amour touchante. Adèle Exarchopoulos et Léa Seydoux, crèvent littéralement l'écran. On ressent les émotions de leurs personnages tout le long du film, ce qui en fait sa grande force. Un long-métrage qui dure 3h00 mais où on ne voit pas le temps passer, tellement nous sommes dans l'émotionnel de ces personnages.
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