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    La Traversée de Paris
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    Laurent Boutonnat
    Laurent Boutonnat

    8 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2024
    Très grand film français avec deux monuments du Cinéma, Bourvil et Jean Gabin. On peut même ajouter la petite performance de Louis de Funès, qui à l'époque n'était pas encore connu. Ce film nous plonge dans l'ambiance du Paris nocturne sous l'occupation, et nous fait voir à quoi ressemblait le marché noir, avec tous les risques que cela comportait.
    S-Kayp
    S-Kayp

    151 abonnés 1 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2024
    Le scénario est bien trouvé et les dialogues sont pas mal. On rigole mais pas autant que dans d'autres films avec Bourvil ou encore Louis de Funès. D'ailleurs ce dernier n'a qu'un rôle secondaire dans ce film. Le duo Bourvil / Gabin fonctionneme parfaitement. Comme c'est un film qui se passe principalement la nuit, il y a beaucoup de scènes (trop) sombres, mais aussi à l'époque c'était plus difficile d'avoir un bon éclairage pour des scènes nocturnes, et le noir et blanc n'arrange pas les choses. La scène de happy end est bien trouvé. Pour ma part, la scène du cochon au début est difficilement regardable.
    Pokelex poké
    Pokelex poké

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2024
    Ce fil allie humour et réalité,en effet il dénonce quelques travers de la société avec un humour bien à lui,je recommande ce film pour tout le monde et tout les âges
    Sylviafavre3
    Sylviafavre3

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2024
    En fait c'est un film qui étudie le genre humain: Jean Gabin un peintre reconnu, une éducation bourgeoise, qui décide de s'amuser avec une aventure dangereuse, une incursion dans le marché noir. En face un homme du peuple qui se débrouille comme il peut pour survivre et se faire un peu d'argent afin de continuer à vivre à peu près normalement. Il y a des scènes d'anthologie qui font partie des scènes cultes du cinema français. Ce que montre Claude Autant-Lara avec un cynisme désespérant et réaliste se vérifie dans la dernière scène du film, à savoir:
    Gabin s'en est sorti car sauvé par un admirateur, un homme éduqué qui comme lui fait partie des privilégiés, alors que Bourvil simple citoyen sans beaucoup d'éducation ou de culture n'a pu être sauvé et a donc été déporté, parce que c'est ça qu'il faut comprendre!
    Cette dernière scène à la gare montre Bourvil un peu plus maigre et apparemment qui ne voit plus très bien, et il porte des valises, on peut imaginer que c'est ce qu'il faisait aussi dans le camp où il a séjourné. Gabin se dit seulement qu'il continue à porter des valises comme lorsqu'ils se sont rencontrés. La dernière scène est terrible et on prend littéralement une claque car les 2 héros ne peuvent pas se comprendre, comment le pourrait-il ils vivent des vies si différentes. Là est le cynisme réaliste de Autant-Lara et je ne pense pas que beaucoup de gens aient compris ce que signifiait cette fin.
    C'est un film merveilleux à beaucoup de titres et je ne peux que le recommander à tout un chacun.
    CrāzyLedger
    CrāzyLedger

    36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2024
    Belle découverte où le rythme s'établit du début à la fin. On se laisse emporter dans ces ruelles Parisienne de l'époque avec facilité. Bref, un bon moment
    Scofield
    Scofield

    15 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Il n'est pas facile de donner un avis sur un film de 1956, car le cinéma a bien changé (en mieux). Si on regarde le jeu d'acteurs, eh bien il est partiellement mauvais, risible et théâtrale, mais à l'époque on criait au génie, puisque le cinéma était nouveau et on ne pouvait guère comparer. L'histoire n'est pas très élaborée non plus. Il reste la nostalgie d'avoir regardé ces films français en famille et maintenant assis devant l'ordinateur. Certaines personnes vont crier au pure génie, ne serait-ce qu'à cause de la présence de Gabin, Bourvil, De Funès et d'autres, dont je fais parti, voient que le jeu d'acteurs a bien évolué, en nettement plus professionnel. Le nombre d'étoiles à donner dépend du contexte dans lequel on se met, soit on se projette en 1956 et c'est correct, sans plus, soit on juge avec le recul de 2024 et là le bas blesse.
    evariste75
    evariste75

    152 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2024
    Salauds de pauvres ! hurle Jean Gabin ...

    Le marché noir sous l'Occupation...

    Satire des rapports sociaux...

    Cette traversée de Paris nocturne est captivante...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2024
    La décennie 1950 est d’or pour Jean Gabin qui tourne 33 films en dix ans, profitant à plein de son retour au tout premier plan après une immédiate Après-Guerre plutôt difficile. Cette longue liste est pour une large moitié constituée de films très importants et de cinq à sept chefs d’œuvre dont fait partie « La Traversée de Paris ». Son réalisateur, Claude Autant-Lara comme d’autres de la même génération aura eu bien des démêlés avec les tenants de la Nouvelle Vague qui par le biais des « Cahiers du cinéma » n’ont pas eu de mots assez durs pour qualifier, on devrait plutôt dire disqualifier ce qu’elle nommait péjorativement, « La qualité française » en référence à un cinéma de scénaristes devenu un peu rance à force de ne pas vouloir se renouveler. Claude Autant-Lara tout comme Pierre Bost, Jean Aurenche et bien sûr Jean Gabin furent les archétypes de cette qualification.
    Les quatre hommes sont justement à l’affiche de ce film sur la Résistance qui défie le temps alors que les films de Jean-Luc Godard, Jean-Luc Rohmer et quelques autres sont restés confidentiels. Même François Truffaut sans aucun doute le plus classique et le plus talentueux d’entre eux est un peu tombé dans l’oubli. Il est donc utile de rappeler que Claude Autant-Lara fut un grand réalisateur dont le talent doit être réhabilité après la vision de films comme « Le mariage de Chiffon » (1941), « Douce » (1946), « Sylvie et le Fantôme » (1946), « Le Diable au Corps » (1947), « Occupe-toi d’Amélie » (1949), « L’Auberge Rouge » (1951), « Le Rouge et le Noir » (1953) « La Traversée de Paris » (1956) ou « En Cas de malheur » (1958). Une carrière se déroulant sur 46 ans et 38 films au cours de laquelle le réalisateur qui ne machait jamais ses mots a fait preuve tout à la fois d’éclectisme, de causticité, de poésie mais aussi d’une rare pugnacité pour construire comme il l’entendait une œuvre qui n'a pas toujours été bien comprise.
    Il est au moment où se monte le projet de « La Traversée de Paris » en pleine maturité artistique ce qui va lui permettre de braver tous les obstacles notamment liés à l’écriture du scénario et au casting pour livrer sans doute son film le plus abouti. En premier lieu, il convient de préciser qu’Autant-Lara a toujours fait montre d’un esprit de troupe l’amenant à travailler de manière quasi systématique avec la même équipe. Jean Aurenche et Pierre Bost pour l’écriture des scénarios, Max Douy pour les décors, Jacques Natteau à la photographie, René-Christian Forget au son, René Cloërec à la musique et Madeleine Gug au montage. La même équipe expérimentée et soudée pour gagner du temps, économiser de l’énergie et surtout accroître sa créativité artistique.
    Depuis 1949, Lara songe à adapter la nouvelle de Marcel Aymé parue en 1947 dans le recueil Le vin de Paris. En association avec Aurenche et Bost, il en acquiert les droits dès 1949. La première approche du scénario butte sur la fin qu’Autant-Lara souhaite différente de celle écrite par Marcel Aymé. Pour le casting Lara souhaite engager Bourvil. Aymé s’y oppose le jugeant possiblement hors de son univers habituel plutôt teinté d’un comique franc et sans nuance dramatique. Autant-Lara tient bon. Pour le choix d’Yves Montand dans le rôle de Grandgil l’artiste peintre, il doit se heurter au refus catégorique d’Aurenche et du producteur. Différents noms circuleront pour les deux rôles comme Pierre Fresnay, François Périer, Bernard Blier ou Jean Richard. Jean Gabin un temps envisagé puis sorti du projet est finalement associé à Bourvil.
    Tout ce temps perdu altère quelque peu l’enthousiasme du producteur Henry Deutschmeister qui croyant de moins en moins au succès de l’entreprise en diminue assez sensiblement le budget. Autant-Lara qui on l’a dit sait pouvoir compter sur son équipe s’en remet à la débrouillardise de Max Douy qui grâce à un agencement ingénieux de maquettes permet le tournage de toutes les scènes nocturnes dans Paris en studio. Le résultat est bluffant présentant pour la première fois l’épisode de l’Occupation sous son vrai jour. C'est-à-dire profondément humain et donc moins idyllique que la version plus ou moins officielle en marche depuis la Libération. Celle d’une France patriote qui si elle n’a pas résisté en masse, s’est globalement conduite de manière honorable, ne pliant pas excessivement l’échine sous le poids des bottes allemandes. Dans le même état d’esprit, les films produits jusqu’alors sont des films à la gloire de la France résistante avec comme film emblématique « La Bataille du Rail » de René Clément sorti sur les écrans dès 1946.
    Autant-Lara en usant de l’humour pour adoucir son propos expose les choses comme elles se sont plus vraisemblablement passées, sans manichéisme et avec une réelle empathie pour la nature humaine qui est intrinsèquement duale spoiler: comme le montre très bien la jeune femme interprétée par Anouk Ferjac qui alors que les deux « contrebandiers » redoutent de se faire arrêter par une troupe allemande les entraîne sous le porche de son immeuble cossu les croyant résistants puis découvrant qu’ils ne sont en réalité que deux porteurs de valise se livrant au marché noir, se déclare tout de go intéressée par le jambon qu’ils transportent
    . Ainsi va la vie, faite de toutes ses contradictions nous rappelle un Claude Autant-Lara les yeux grands ouverts. Pour vraiment aimer les gens il ne faut pas les idéaliser car alors la misanthropie guette.
    Jean Gabin et Bourvil parfaits tous les deux expriment à travers leurs personnages la différence de perception de la réalité souvent induite par la classe sociale à laquelle chacun appartient. Marcel Martin (Bourvil) chauffeur de taxi au chômage possiblement candidat au STO le rappelle souvent à Grandgil, artiste peintre renommé qui sachant qu’il risque sans doute moins dans cette escapade nocturne peut s’encanailler à bon compte. Une différence de statut qui se prolonge bien sûr après la guerre comme l’indique assez clairement la fin qu’Autant-Lara se refusait d’inclure dans la version finale. Certaines répliques sont restées gravées dans les mémoires comme « Jambier rue de Poliveau ! » ou encore « Salaud de pauvres ! ».
    Le film a naturellement été accueilli fraîchement par une certaine critique plus encline à ne retenir que le manquement des élites qui n'était déjà plus à prouver. Mais les spectateurs moins bégueules se sont reconnus dans ce portrait certes parfois un peu sévère mais au fond jamais vraiment méchant et sont allés en masse, voir le film (près de cinq millions de spectateurs dans toute la France). On saluera la prestation de Louis de Funès dont on sent poindre l’éclosion à venir même si elle se fera encore attendre et celle aussi de Georgette Anys et Jean Dunot, les deux bistrotiers infâmes subissant la rage irrépressible de Grandgil. De la qualité française comme celle-là, on aurait aimé en goûter plus souvent ces vingt dernières années. Enfin que dire de Gabin sinon qu’il est parfait dans un registre qu’on ne lui connaissait pas de prime abord, faisant une fois de plus ravaler leur salive à ceux qui ont passé leur temps à scander que le Gabin d’Après-Guerre ne valait plus un kopeck.
    mickael l.
    mickael l.

    42 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Comment passer du rire au drame , Seul Antant Lara pouvait le faire à cette époque. Ce film révéla Louis Defunes . Que dire de la grande prestation de Gabin et Bourvil . Certains dialogues sont souriant " Jambier ,Jambier ...." et d'autres très dur comme "Salaud de pauvre " pour moi un des meilleurs films de sa génération
    Michael78420
    Michael78420

    45 abonnés 1 445 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2024
    Ce qui surprend de prime abord le spectateur de 2024 (soit 68 après la sortie du film) est qu'il est parfois difficile de comprendre ce que disent les acteurs, entre les mots qu'on n'utilise plus, les tournures de phrases désuètes et le son médiocre. Nos oreilles sensibles doivent s'adapter et ça vaut le coup. Bourvil, Jean Gabin et Louis de Funès sont exceptionnels. Le troisième arrivant à glisser son comique face à deux géants du cinéma. Ainsi, à propos d'un trafiquant de savon au marché noir, Martin déplore : "Letembeau s'est fait piquer." Aussitôt Jambier répond : "Hein ? Oh ben on est propre !" Le spectateur attentif appréciera le lien entre la propreté et le savon. Les trois acteurs interprètent une scène d'anthologie lorsque Grandgil hurle : "M. Jambier, 45 rue de Poliveau !" Cette seule scène mérite de voir le film. Autre réplique hilarante de Grandgil qui vient de secouer des Français éteins et surtout prompts à dénoncer leurs concitoyens : "50 ans chacun, 100 ans pour le lot, 100 ans de connerie !" Cette phrase suffit à exprimer la critique du comportement de beaucoup de Français à ce moment-là, collaborant avec les Allemands pour régler leurs problèmes domestiques. Quant à l'action, on comprend qu'elle se passe sous l'occupation en 1943, comme on le voit au calendrier affiché au mur du bar où s'arrêtent Grandgil et Martin. Une réplique ne manquera pas de faire sourciller les fâcheux soucieux de récrire voire de supprimer les œuvres, lorsque Martin s'exclame : "Tu t'es amusé comme une gonzesse sans te soucier des conséquences." Un film qui porte un regard critique sur cette période sombre, que trois merveilleux acteurs interprètent avec brio. À (re)voir.
    Grégoire
    Grégoire

    6 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2024
    «La traversée de Paris», sorti en 1956, est un chef d'œuvre du cinéma français, et même mondial. Pour moi, il n'y a rien à retirer : chaque scène est nécessaire, chaque réplique a du sens, et les acteurs, en particulier Bourvil (qui a reçu un prix à la Mostra de Venise pour ce rôle), sont parfaits. Ce film a ceci d'exceptionnel que l'histoire est simple mais captivante, que la tension dramatique et les touches d'humour sont bien équilibrées, qu'il y a un suspense permanent, lié au contexte historique. Oui, cinq étoiles, c'est beaucoup pour un vieux film en noir et blanc, mais on en trouve tellement peu de ce niveau, que voulez-vous que je vous dise?
    stallonefan62
    stallonefan62

    286 abonnés 2 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2024
    Une très bonne comédie avec des dialogues bien réglés menés par d'excellents comédiens !! Le duo Bourvil/Gabin fonctionne parfaitement le passage de Louis de Funès reste de bonne facture !!
    Elgringo
    Elgringo

    2 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    Comment ne pas apprécier une telle oeuvre qui nous plonge dans ces années de misères que fut la seconde guerre mondiale , traité ici avec ironie . Bourvil exprime une fois de plus tout son talent , qui sera récompensé au mostra de Venise . Je trouve le duo Bourvil Gabin parfait , ils vivent ce qu ils font dans ce film si bien écrit . Magistral .
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    En 1956, Claude Autant-Lara signe une pétillante comédie inspirée d’une nouvelle de Marcel Aymé. Sous l'Occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale, en plein Paris, deux hommes défient le couvre-feu pour livrer des denrées alimentaires au marché noir. En raison du formidable duo composé de Jean Gabin et Bourvil, mais aussi de la truculente apparition de Louis de Funès, le ton reste résolument drôle avec des dialogues qui pourraient être tout droit sortis de l’imaginaire d’un Michel Audiard. Toutefois, le regard un brin cynique sur le comportement des citoyens français, devant faire face au rationnement et à la pénurie de vivres, donne une dimension plus sombre au récit. Bref, un classique du cinéma populaire.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2023
    Au-delà des péripéties et des rencontres qui se présentent aux deux contrebandiers Grandgil et Martin - car le transport de nuit à Paris, sous l'Occupation, d'un cochon découpé, ne va pas sans aléas ni discrétion assurée- c'est la nature des personnages qui nous amuse le plus. Cette comédie qui se fait grave ou satirique selon les circonstances donne à voir quelques figures de la France occupée. L'humour corrosif et cynique de Marcel Aymé attaque le comportement couard des classes moyennes (voir par ailleurs "Uranus" du même Marvel Aymé). Le personnage de Gabin, artiste téméraire et provocateur, incarne l'intellectuel -non corrompu- au-dessus des contingences de l'Occupation. Sa rencontre avec Bourvil donne lieu à un brillant numéro d'acteurs, et la complémentarité, la connivence entre les deux, Bourvil en bravache sympathique, est évidente.
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