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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 novembre 2006
C'est le genre de film qu'on voit quand on est petit, dont nos parents nous reparlent et qu'on a envie de revoir quand on a grandi. C'est ce que j'ai fait et on peut dire que j'ai pas été déçu. Avec ses 50 ans(le triple de mon âge) ce film est l'une de mes comédies préférées, avec un trio d'acteurs qu'on est pas près d'égaler. Rien que l'affiche donne envie: Gabin Bourvil et en guest star: Louis de Funès. On a l'impression d'être dans le film , de faire nous aussi cette traversée de Paris. Franchement, un vrai régal.
Si peu de commentaires pour ce qui reste pourtant comme l'un des films les jubilatoires de l'histoire du cinéma français.Au-delà de l'interprétation de monstres sacrés, il faut retenir le chef d'oeuvre d'humour noir et anar que constituent les dialogues de Bost et d'Aurenche.Voir Gabin éructer "Salop de pauvres!" est à mourir de rire. Une méchanceté inouïe pour l'époque qui annonce notre humour moderne d'Hara-Kiri à Groland en passant par Michel Muller.Immortel.L'un de mes films-cultes à promouvoir.
Que rajouter d’original sur ce film connu de tous narrant dans une brève rencontre une tentative de connexion entre un artiste désabusé, provocateur, protégé, avide de théorèmes sur les limites de ses contemporains et un chômeur dont les possibilités de s’exprimer avant d’en venir aux mains ne dépasse pas trois phrases, le tout dans un périple se nourrissant de lâchetés contemplatives.
Le prolétaire est durement malmené par un verdict de passage. Le pleutre rencontré au hasard est jugé sévèrement par un parachuté théorique en manque d’expérience désirant entériner sur le terrain un catalogue social conçu entre intellectuels dans les salons laminant le plus faible en le vêtant de toute la noirceur humaine.
L’œuvre est récupératrice en vaporisant un parfum d’homologation toujours latent envers ces constats racoleurs hurlés dans les bars par un juge itinérant transcendé par la liberté de vomir son mépris envers un troupeau héréditaire durement touché.
« L’intellectuel » Grandgil vocifère, condamne une meute sans envergures camouflées dans les caves en manipulant et rabaissant sournoisement par sa culture et sa présence d’esprit l’ouvrier Martin ne sachant que geindre ou montrer les poings.
La Paix terminologie de ce parcours repositionne chacun sur les rails d’un système maître serviteur semblant indélébile. Le costume et les premières pour l’un, le port des bagages pour l’autre dans un dernier contact chaleureux mais superficiel ne laissant aucune place à une réelle collaboration durable entre deux composants provisoirement rassemblés par la divine providence d'une occupation synonyme de communication entre une équation irréalisable en temps normal.
Un classique du cinéma français ! Mon film français préféré ! Bourvil et Gabin sont extraordinaire, la lumière est magnifique et rend un aspect magnifique au milieu nocturne dans lequel les protagonistes évoluent. La scène réunissant les trois légendes françaises Gabin/Bourvil/De Funès est devenu mythique.