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Un visiteur
3,5
Publiée le 17 janvier 2013
(VIDEO) Assez plaisant, même si Gabin et Louis de Funès et Bourvil sont déjà enfermés dans leur rôle... Dommage aussi que la "deuxième" fin du film gâche la violence de le première.
Une traversé de Paris au sens propre puisqu'il s'agit d'aller du Jardin des Plantes jusqu'au Marais avec une valise contenant un cochon découpé, et tout cela dans le Paris de l'occupation allemande. il règne une ambiance oppressante, inquiétante. Gabin est très bon, Bourvil étonnant. Le film est volontairement dérangeant y compris dans cette scène (trop ?) outrancière du café ou Gabin se livre à sa célèbre tirade "Salauds de pauvres !" et dans sa conclusion désabusée
Trois pointures du cinéma populaire français et des dialogues aux petits oignons pour une succulente adaptation d'une nouvelle de Marcel Aymé. Chef d’œuvre.
Un très bon film ce film culte, le seul défaut est, que le célèbre Louis de Funès, a un rôle secondaire, et apparaît très peu de fois. Un très bon film, pas non plus un chef d’œuvre, 4/5.
Un classique du cinéma français, une petite vadrouille dans le Paris de l'Occupation, avec des scènes (dont celle sublime avec de Funès) et répliques d'anthologie, portée par un couple Bourvil/Gabin grandiose.
Tout le monde, je pense, doit connaitre la traversée de Paris maintenant. Si non, c'est un crime. Un film appartenant au patrimoine du cinéma français, avec deux grands acteurs, au taquet dans ce film. Ca a vieillit, mais pas tant que ça. Le célébre Jambieeeeeeerrrrrrrrrrrrr, ou la scène où Gabin et Bourvil sont dans le bar avec le mythique mais non moins quelque peu choquant "Salaud d'pauvres". A voir, car c'est un des grands film du cinéma français, d'un autre temps certes, mais grand film quand même.
Claude Autant-Lara déploie tout son art en nous offrant ce magnifique long métrage avec trois grandes stars. Certes, Jean Gabin domine le film par la présence qu'il impose et son charisme naturel mais Bourvil apporte son charme naïf et son air toujours désespéré d'homme inquiet dans la peau du brave Marcel Martin. Le rôle secondaire de Jambier tenu par Louis de Funès est un numéro d'anthologie. Le meilleur moment du film se situe dans l'échange verbal particulièrement vif entre Jambier et Grandgil (Gabin), un morceau d'anthologie. Les rapports entre Martin et Grandgil flottent entre la cordialité et l'exacerbation. Cette comédie dramatique en pleine période d'occupation allemande amène aussi son lot de tragédie. Une réalisation exceptionnelle et encore du grand cinéma comme on en fait peu ou plus…
Une très belle histoire d'amitié sur fond d'Occupation nazie,magnifié par une direction artistique minimaliste mais envoutante.Et aussi porté à bout de bras par 2 monstres sacrés du cinéma français(Gabin/Bourvil) au sommet de leur art.
La Traversée de Paris (1956) est sans nul doute le film le plus connu de la filmographie de Claude Autant-Lara (si ce nom ne vous dit rien, logiquement, le titre du film devrait au moins dire quelque chose, même sans l’avoir vu). Il est inspiré de la nouvelle éponyme de Marcel Aymé (parue en 1947 dans le recueil Le Vin de Paris). Le film se déroule en 1942 dans la capitale, Paris est sous l’occupation Allemande, on y suit le temps d’une nuit Martin, un brave type qui doit se charger de convoyer en tout illégalité de la viande à l’autre bout de la ville. Son collègue habituel ayant été arrêté, il fait appel à un inconnu, Grandgil, une grande gueule incontrôlable qui ne va pas lui faciliter la vie et dont il s’en souviendra toute sa vie. C’est ainsi que durant 80 minutes, on les suit durant cette longue marche de nuit à travers différents quartiers de Paris, avec à bout de bras, deux valises chacun renfermant de la viande. Devant à chaque coin de rues éviter de se faire remarquer, sous peine de se faire arrêter par la police ou des soldats Allemands. Entièrement reconstitué en studio (faute de budget conséquent), la capitale se dévoile sous nos yeux d’une façon assez étrange, les décors sont pauvre, le noir & blanc et la faible luminosité ne nous permet pas souvent d’y voir grand-chose (le stricte minimum), mais ce qui nous marquera le plus ici, c’est le formidable tandem incarné par Jean Gabin & Bourvil (c’était la première fois qu’ils jouaient ensemble), sans oublier la courte (mais mémorable) prestation de Louis De Funès. Signalons enfin que Bourvil reçut la Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine à la Mostra de Venise et que le film fut nominé (dans le même festival) pour le Lion d'Or.
Avec Gabin , Bourvil et De Funès à l'écran , on est sur de ne pas s'ennuyer , chacun d'eux y va d'ailleurs de sa spécialité , Gabin pique des colères mémorables , Bourvil bafouille et De Funès s'agite pour notre plus grand plaisir , mais le film n'ose pas franchir clairement le cap de la comédie et déroule une histoire un peu plus classique sur l'occupation et les passages sans humour ont peu d'intérêt sauf peut être historique .
Adapté d'une nouvelle de Marcel Aymé, La Traversée De Paris est une comédie réussite. Porté par un super tandem qui ne marche pas dans la complécité, le film reste drôle dans un sujet délicat pour l'époque, soit l'occupation allemande. Le film doit beaucoup à ses deux acteurs principaux: Gabin au sommet avec ses allures de brute au coeur tendre, et Bourvil avec ses mimiques et son humour qu'on lui connaît. Le registre comique du film tient des vannes que s'envoient les eux comédiens, mais surtout de la ruse pour tromper les occupants et la milice ou la gendarmerie. Par ailleurs, le réalisateur peint la mentalité française en temps d'occupation. Pas seulement en désignant les collabos, mais surtout à ceux qui tiraient profit, étaient méfiant à l'égard de tout le monde, se montraient égoïstes et hypocrites. Vision pessimiste mais surement juste de la société parisienne sous l'occupation.
Cette satire sociale de l'Occupation, plus profonde qu'elle n'en a l'air, nous donne surtout l'occasion de passer un bon moment en compagnie de Bourvil et de Jean Gabin, toujours aussi bons ... Rajoutez à cela une réplique culte ("Salauds de pauvres") et vous obtenez un film plaisant, à défaut d'être exeptionnel.
Je pensais voir une comédie dans la veine de "La Grande Vadrouille" ou des "Tontons flingueurs", mais c'est plutôt une comédie dramatique, sur fond d'Occupation. On a donc le droit à une histoire assez banale, assez répétitive, rarement drôle où l'on suit 2 énergumènes dans les rues sombres de la capitale, tentant de livrer de la viande. Le tout est tout de même porté par le duo Bourvil-Gabin, réunis pour la première fois. Certaines répliques de Gabin sont d'ailleurs excellentes (notamment celle à l'encontre des patrons du café). Cependant, cela reste un classique du cinéma français et tout le monde se souvient du "Jambier, 45 rue Poliveau"...