Avis sur Kingsman : Services secrets

Du bruit, de la fureur et des clins d’œil à quelques références du film d’espionnage léger (plus Ian Fleming que John Le Carré) pour cette pseudo-parodie d’un genre tellement dévoyé qu’il se regarde rire tout seul. Pour le pastiche on repassera, la mesure de la rigolade s’arrêtant là où la caricature file un mauvais coton. Mais à mon sens rien ne fonctionne dans ce salmigondis de banalités cinématographiques, malgré un casting très honorable Coling Firth, Samuel L.Jackson ou Michael Caine qui attend vainement que Judi Dench vienne lui faire un petit coucou. Histoire de pousser la parodie …
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Après "Kick-ass", géniale variation autour du film de super-héros, Matthew Vaughn, également réalisateur du bon "X-Men, le commencement", s'attaque cette fois et avec un brio évident au film d'espionnage. Un long-métrage frais et sympathique avec son univers et son scénario en clins d'oeil explicites, à peine voilés à la saga "James Bond", une mise en scène extrêmement dynamique mais qui comporte tout de même quelques longueurs mal calculées, une technique avec quelques séquences aux chorégraphies impressionnantes et quelques plans recherchés. Un casting mirifique vraiment plaisant avec le jeune Taron Egerton en véritable révélation. Un détournement qui a de la gueule dans un style qui m'a fait penser aux oeuvres d'Edgar Wright et notamment à "Scott Pilgrim". Une surprise agréable.

Un vrai régal ce Kingsman, un savant mélange de kitsch, d'action et d'espionnage, emmené tambour-battant par un casting surprenant. Matthew Vaughn, qui a déjà de belles réalisations derrière lui s'évertue dans ce James Bond next gen à exploser un à un les codes du film d'espionnage, c'est fun, enjoué, décapant et étonnant. On ne s'ennuie jamais, les acteurs ont un charme fou et l'humour est omniprésent. C'est le genre de film d'action que l'on peut voir et revoir sans difficulté, ce que je ferai sans aucun doute.

Une simple question me vient à l'esprit : comment un film aussi quelconque, banal, vide et vu revu peut-il être aussi bien noté et avoir autant de succès. Le film dure plus de deux heures, c'est interminable. L'histoire est immensément classique (on a vu ça des centaines de fois sur grand écran). Les acteurs n'en parlons même pas, cest ridicule comme tout est cliché, pas naturel et surtout pas drôle (alors que c'est censé être un peu une comédie aussi). On s'ennuie, rien de nouveau, même les effets spéciaux ne sont pas au rendez-vous alors qu'avec des moyens énormes comme ceux là, ils auraient pu faire bien mieux. Tout est téléphoné comme si ce film datait des années 70-80, c'est limite kitch et je me demande ce que les gens ont pu aimer là dedans. Je n'en peux plus de voir Samuel L. Jackson, qui plus est, avec son personnage nullissime et trop classique. On nous balance des musiques classiques à longueurs de scènes, les gentils sont toujours les gagnants, les méchants sont toujours les perdants. Ok ça parait débile quand je dis ça mais ça résume bien ce long métrage complètement foiré. A part plaire à un gamin de 8 ans - et encore - je me demande si je suis seul contre tous à voir les divers avis et notes. Bref, il faut des gens comme moi mais là ça dépassé l'acceptable. Peut-être un point positif avec la découverte de ce nouvel jeune acteur et deux/trois scènes pleines de couleurs avec un beau visuel et surtout celui qui sauve l'honneur - même dans un rôle pourri - Colin Firth qui a toujours autant de classe. On ne va pas se mentir, pour moi, "Kingsman" ne restera pas dans les annales du cinéma mais hélas, je crois que je suis la seule personne à le penser. Bref, si j'étais vous, je passerai mon chemin et regarderai autre chose que ce film 7/20.

Kingsman est un film sympathique, parodiant plutôt bien le genre du film d'espion tout en restant sérieux aux bons moments.
Les acteurs sont plutôt bons. Colin Firth, Samuel L. Jackson, Mark Strong et Michael Caine sont impeccables comme à leur habitude. Le jeune Taron Egerton se débrouille très bien.
Les touches d'humour sont bien amenées et les travers du genre espionnage au cinéma ont été très bien analysés et moqués.
L'histoire a des côtés absurdes assez drôles.
On passe un moment sympathique. Après, ce n'est pas le film de l'année.

Le cinéma britannique est passé maître en matière de films d’espionnage et en reste incontestablement le numéro un. Outre l’indétrônable James Bond, voici « Kingsman » : un film qui n’a aucune autre prétentieux que celle de divertir, qu’il fait fort bien d’ailleurs. Sous l’objectif de sa caméra, Matthew Vaughn donne un sacré coup de jeune au genre et le dépoussière de sa couche de naphtaline dorée. Une réalisation fougueuse, un style très classe (des costumes aux décors), des scènes d’actions rythmées et éclaboussantes, des gadgets délirants, un humour décalé que j’aurais souhaité toutefois plus présent, le tout soutenu par une BO efficace. Côté casting, c’est du solide : Colin Firth surprend agréablement dans un tel registre, Samuel L. Jackson est parfaitement décalé en méchant zozotant et le jeune Taron Egerton, dont il faudra suivre sérieusement la carrière, m’a fait une forte impression. Mission accomplie pour un film agréablement fun.

Le réalisateur qui a perdu son âme depuis une quinzaine d'années, quinze ans de blockbusters sans finesse après le génial Snatch, continue ici à exploiter la veine du film popcorn pour ados. Le mélange d'humour british - et Colin Firth est excellent dans ce registre - et de la grosse cavalerie des batailles d'aéronefs et autres bagarres de chiffonniers dans des pubs sordides, fonctionne parfaitement bien. Cependant, aucune surprise dans un scénario qui semble rassembler des bouts d'histoires déjà vues autrefois. Le temps paraît un peu long quand des scènes téléphonées s'éternisent sans raison.

Matthew Vaughn est un génie… ou, à tout le moins le réalisateurs le plus fun de ces dix derniers années et, incontestablement, le seul qui parvienne à allier, avec une telle habilité, le divertissement pur, l’humour décalé et le drame. Mieux encore, le réalisateur s’est pris de passion pour les comics (il a signé "Kick-Ass" et "X-Men : Le commencement", soit deux petits bijoux du genre) et s’est amouraché de Mark Millar, le meilleur auteur de comics du moment, avec qui il co-signe ses scénarios. Et, pour leur troisième collaboration, Vaughn et Millar signent une petite merveille, hautement jouissive qui s’impose, d’ores et déjà, comme un des meilleurs films de l’année ! Adaptation d’un comics méconnu (à tort), "Kingsman" est, avant toute chose, un vibrant hommage aux James Bond d’antan, référence dont ne se cachent pas les auteurs puisque, outre la classe so british des héros, le méchant mégalo caché dans un repaire gigantesque, sa complice affublée d’une particularité physique, les gadgets incroyables qui feraient pâlir Q ou encore une séquence finale avec femme offerte au sauveur, on a droit à un formidable dialogue évoquant les vieux James Bond. Et c’est vrai qu’on retrouve la classe old school de cette époque révolue dans "Kingsman", où les codes désuets paraissent plus hype que jamais, transformant, ainsi, une caillera à casquette des quartiers pauvres de Londres en gentleman à costume sur mesure. Le relooking du jeune Eggsy est, à ce titre, un passage obligé que le réalisateur transcende en véritable profession de foi. On sent bien que Vaughn aime son pays et sa culture… et ça fait un bien fou ! Pour autant, le film ne tombe pas dans le piège de la caricature et parvient même à désamorcer tous les pièges inhérents au genre ! Ainsi, le scénario s’avère étonnement riche en rebondissements inattendus (voire bouleversants) et refuse de se prendre au sérieux, grâce à un savant mélange d’humour (on rit très souvent) et d’action décomplexée, qui permet de tout faire passer (y compris des gadgets trop high-tech ou des SFX parfois imparfaits). On se surprend, d’ailleurs, à ne pas être gêné par la structure du récit, pourtant assez classique (recrutement / formation / mission), tant Vaughn insuffle un rythme phénoménal à l’intrigue et un second degré salvateur, ponctué de séquences plus dures qui viennent dramatiser les enjeux. Le casting est une autre incroyable réussite du film. Qui aurait cru que Colin Firth pouvait se battre avec autant de crédibilité et même s’offrir une séquence de baston invraisemblablement jouissive appelée à devenir culte ? Comment imaginer que le jeune Taron Egerton évite le piège de l’ado tête à claque en conférant à son personnage une densité dramatique aussi forte (voir son histoire familiale) ? Quant au reste du casting, il cumule les bonnes surprises, de Samuel L. Jackson qui parvient encore à nous épater en clone zozottant de Spike Lee à Mark Strong dans un rôle de gentil (ce qui est rare dans sa filmo), en passant par Michael Caine en boss paternaliste et quelques caméos inattendus (Jack Davenport, et, surtout, Mark Hamill !). Seul (tout) petit bémol : la BO de Henry Jackman qui est loin d’être déshonorante mais qui est bien trop proche de celle de "X-Men : Le commencement". Pour le reste, "Kingsman" est, donc, une exceptionnelle réussite qui revisite l’univers des espions britanniques, avec un ton que les James Bond, époque Daniel Craig, ont abandonné depuis plusieurs années… et qui confirme que Matthew Vaughn est, avec Christopher Nolan et Danny Boyle, un des meilleurs réalisateurs actuels. On en viendrait même à espérer que, contrairement à "Kick-ass" et à "X-Men", il accepte de signer une suite…

Kingsman : Services secrets nous a agréablement surpris ! On s’attendait à un film d’espionnage anglais, classe, un peu mou mais à l’humour so british. On se retrouve face à un film rappelant parfois Kick Ass, par la brutalité des combats, ce côté cash, sans concession, ses personnages charismatiques et de son action non-stop. On y retrouve cependant en plus beaucoup de classe et d’élégance, et ce mélange fonctionne parfaitement ! Les acteurs assurent vraiment dans ces rôles particuliers, la bande son colle bien à l’action, et comme un James Bond, ça donnerait presque envie de porter un costume plus souvent ! En résumé, un film prenant, dont l’action, l’humour, et les délires sans concession lui donnent le caractère pour en faire une vraie réussite du genre!

À première vue, il y avait de quoi douter : encore une énième parodie de James Bond ? Encore un film d'espionnage qui joue la carte du décalé ? Certes, mais il faut reconnaître que cela fonctionne ! "Kingsman" propose une variation intéressante sur le Roi Arthur et ses chevaliers de la table ronde, en transposant leur héritage chez les gentilhommes. Un résultat plutôt agréable, sans oublier une pincée d'humour à l'anglaise. Au niveau de l'intrigue, il n'y a certes aucune surprise, mélange de bons sentiments et de méritocratie, mais l'ensemble est rythmé et bien servi par les valeurs sûres que sont Colin Firth et Michael Caine. Pour cette fois, on peut faire confiance à Matthew Vaughn.

Après "Kick-Ass", Matthew Vaughn adapte une nouvelle fois un univers démentielle crée par Mark Millar. Le scénario, bien qu'un peu prévisible, est toujours en quête d'originalité et d'inventivité. En effet, "Kingsman : Services Secrets" est rempli de références et parodie les films d'espionnage comme les James Bond. Seul quelques défauts d'écriture atténuent le rythme et l'efficacité du film. Un jeune garçon, ayant une vie difficile, se fait engager dans une agence de services secrets et ainsi donc, va sauver le monde qui l'entoure. Bien que le scénario soit du déjà vu, il reste captivant, très drôle et assez violent. Les protagonistes de cette histoire sont tous intéressants (bien que parfois caricaturaux) mais cela ne gâche en rien le plaisir qu'on a devant cette tuerie tout droit sortie de l'imagination de Mark Millar, Dave Gibbons et Matthew Vaughn ! Les rebondissements, devinables mais efficaces, sont foisonnant et bien amenés.
Magnifiquement mis en scène par Matthew Vaughn, "Kingsman" est, esthétiquement, une pure réussite. Le réalisateur place toujours sa caméra pour rendre les scènes d'actions, superbement chorégraphiées, magistrales ainsi que merveilleusement montées. La séquence qui m'a le plus marquée est, sans aucun doute, celle se déroulant dans l'église. La rapidité de l'action, les chorégraphies, le montage ainsi que la bande sonore rende cette séquence ultra-violente unique dans son genre.
Un prestigieux casting (Colin Firth, Samuel L. Jackson, Taron Egerton, Sofia Boutella, Michael Caine ainsi que Mark Strong) prend part à ce délire politiquement incorrect qu'est le nouveau film de M. Vaughn. Chaque acteur est convaincant dans son rôle, même si Taron Egerton ("Legend") manque de charisme. Colin Firth ("Le Discours d'un Roi") se démarque quant à lui parfaitement dans son rôle de gentleman très bien habillé et décontracté, et Samuel L. Jackson ("Avengers") est loufoque et marque avec son cheveu sur la langue. Malheureusement, la bande sonore de ce pur délire n'est pas marquante, contrairement à celle de "X-men : First Class" ou de "Kick-Ass".
Violent, fun et décomplexé, de par à la réalisation que par les prestations des acteurs, "Kingsman" est un divertissement de haut niveau qui ne se prend pas au sérieux et qui se lâche complètement. Cependant, dommage que la dernière scène du film soit très cliché bien qu'elle soit en accord avec le reste de ce long-métrage défoulant et jouissif, "So British" !

Concernant l'avertissement indiquant que "des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs", j'aurais presque mis une interdiction aux moins de 12 ans pour la scène qui se déroule dans une église. J'ai rarement vu une telle violence pour un film tout public, mais comme c'est quasiment la seule scène de ce genre ici, j'imagine que c'est ce qui lui a évité l'interdiction aux moins de 12 ans.
Ceci étant dit, j'ai trouvé Kingsman vraiment plaisant à suivre, original dans sa manière de montrer le recrutement et les débuts de jeunes espions, souvent amusant, rempli d'action, bien filmé, tout à fait correctement joué, avec un rôle particulier (et réussi) pour Samuel L. Jackson en tant que "méchant milliardaire peu conventionnel qui zozote et qui s'habille en ado des cités".
Une belle découverte qui montre qu'il est encore possible de sortir des films d'espionnages intéressants et réussis.

Bon film d'action semblable à une comédie belles images et bonne mise en scène Vaughn a fait très fort. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5

Très bon film rempli d'action original et parodiant et rend hommage aux films d'actions, espionnages. Les scenes d'action sont admirablement filmés. Casting impeccable. On passe un bon moment...

Là où on s’attendait à un film d’ado pour ados, Matthew Vaughn («Layer Cake», «Kick-Ass», «X-Men : Le Commencement»), une fois encore, surprend son monde et livre un film hommage au genre, film d’espionnage, toutes époques confondues. Entre du James Bond version 2000, années 60/70 dans le rétroviseur et comédie énième degré assumée, «Kingsman» s’avère être un pétillant contrat divertissant (et violent). Jouant à fond la carte du fun et du visuel ultra dynamité (la scène dans l’église est promptement hallucinante de mise en scène, pas classique certes mais…) le film est une compilation de séquences qui vont du jubilatoire à l’improbable.
Sans aller outrageusement vers la parodie pure et dure (on tente de flirter avec le sérieux, le sous-texte, par touches éparses), sans défier les blockbusters US, cette touche UK conjuguée à l’aspect «auteur» que Matthew Vaughn apporte à chaque fois, fait de «Kingsman» une fun et réjouissante alternative au film d’action qui se prend parfois un peu trop au sérieux. C’est en flirtant avec le chic, le rétro anglais, que le film s’avère finalement moderne et pop pour les adultes restés encore un peu dans l’adolescence.
Entre comédie et hallucinantes acrobaties (visuelles et de ton) «Kingsman» n’est finalement pas le grand n’importe quoi que la bande annonce pouvait laisser présager, et l’ensemble constitue une des alternatives les plus intéressantes aux films comic(o)-pop pour post ados ; ou plus simplement, il est au film d’espionnage ce que «Kick-Ass» (premier du nom) est au film de super héros. Une forme de renouveau.