Votre avis sur Kingsman : Services secrets ?
4,0
Publiée le 17 juillet 2016
Kingsman : Services secrets : Ce film est un peu le Deadpool version film d’espion à la James Bond car c’est violent et délirant comme un Tarantino, c’est décalé ou il y a de l’autodérision pour le genre, et il y a de la classe mais aussi des scènes d’actions bien nerveuses et jouissif. Non vraiment, ce film a tout pour plaire en plus d’un excellent casting. Mais parlons déjà de la réalisation signée Matthew Vaughn qui a mit en scène X-men le commencement ou encore Kick Ass donc coté violence et action, il s’y connait. Je trouve sa mise en scène impeccable, très attrayante, c’es fluide et tout coté montage et il y a quelque plan bien placé, a l’ancienne pour coller encore au genre. Mais coté action, c’est du pur délire, c’est nerveux et efficace, quand on voit la première scène d’action du film, on a hâte de voir les suivants car elles sont bien orchestrés, c’est filmé a la… je ne dirais pas Matrix mais les plans au ralenti et tout, c’est génial, et puis c’est très violent et sanglant comme un Deadpool. Ensuite, pitch de base classique, un peu a la Cody Bank pour ceux qui connais, c’est un jeune qui va être recruté dans une agence d’espion, on va suivre son recrutement et entrainement. Mais pour le coup, c’est son coté vieux film d’espionnage re modernisé qui donne une bonne énergie (car c’est un film qui se déroule comme un vieux James Bond sauf que on n’est pas dans ce genre de film ^^). Et puis, le délire surtout, vers les 3/4 du film, ça part dans un délire incroyable, à partir de l’église, vous comprendrez, et le final, alors la, ça va loin, c’est la fête mais c’est décalé et assumé et on apprécie mais ça coupe fort avec la première partie plus crédible et réaliste. Et puis, les personnages sont bien sympas et délirants a suivent. Faut dire, qu’il y a un excellent casting : Colin Firth très classe, Samuel L. Jackson qui se la joue style rappeur un peu fou fou, j’adore, Taron Egerton impeccable comme Mark Strong. Donc voila, un film d’action espionnage violent et délirant, je crois que c’est bien résumé.
3,5
Publiée le 22 février 2015
Son art du cadrage et du découpage nous a prouvé, dans ses précédents films, le talent de Matthew Vaughn pour retranscrire à l’écran l’imagerie des comics, et le revoir adapter un roman graphique de Mark Millar pouvait laisser prévoir de nous retrouver face à une comédie dans l’esprit faussement trash des deux Kick-ass. Mais Kingsman ayant été coécrit par Dave Gibbons, qui avait également participé à l’écriture de Watchmen, on était en passe d’espérer y trouver davantage de maturité. Au lieu de pasticher l’univers des super-héros, ce sont les codes des films de James Bond qui sont cette fois allégrement détournés (rien d'étonnant quand on sait que c'est Vaughn qui a fait connaitre Daniel Craig, l'actuel agent 007). Mené par le toujours raffiné Colin Firth, que l’on s’étonne à voir se battre avec autant de classe, et accompagné par son jeune novice incarné par la révélation Taron Egerton, le scénario est construit de façon extrêmement classique, au point de rendre les rebondissements importants très prévisibles, mais fourmille de bonnes surprises. Parmi elles, on peut relever la présence de guest-stars ou bien encore le défaut d’élocution du méchant (un rôle dans lequel Samuel L. Jackson ne fait pas qu’arborer un énième look excentrique puisqu’il parvient à rendre son rôle aussi grotesque qu’intelligent) mais la plus grande réussite du film se trouve sur le plan visuel. Une scène en particulier, spoiler: la bagarre dans l’église
, restera immanquablement dans les mémoires, tant sa virtuosité relève d’une maitrise technique qui a toutes ses chances de faire office de modèle pour beaucoup de films à venir. Amusant dans son sens de l’autodérision et du détournement des gimmicks convenus, ce Kingsman semble être promis à servir de point de départ à une franchise juteuse.
5,0
Publiée le 21 février 2015
Quel pied ce film !
Un vrai bon cocktail d'espionnage, d'action et d'humour.
Au départ je suis allée le voir pas du tout enthousiasmée, juste par curiosité.
Et au final j'en suis ressortie absolument ravie.
Le film est très amusant, bien rythmé, il y a aussi du suspense et des rebondissement vraiment inattendus.
En résumé j'ai vraiment adoré.
Aussi très bonne musique de début et de fin.
4,0
Publiée le 27 février 2015
En matière de divertissement pur, difficile d'imaginer plus jouissif et plus décontracté que Kingsman.

Le film ressemble à ces vieux James Bond dans lesquels ce dernier était vraiment anglais, et ne s'était pas encore nolanisé.

Prenez d'abord un scénario malin (et à tiroir) : comment devient-on agent secret ?

Ajoutez des acteurs au top de leur caricature : un Colin Firth plus précieux que jamais, un Samuel L. Jackson zozotant et dégingandé, des seconds rôles parfaits. Tout cela dans un bain d'élégance british.

Secouez au shaker d'une idée ou allusion par minute (le JB de James Bond, Jason Bourne, Jack Bauer par exemple). Fignolez le tout en ajoutant une bande-son entraînante, des décors parfaits et des scènes cultes (l'église !!), des rebondissements incessants : vous obtenez un pur plaisir de spectateur.

Enfin, le voici le film dans lequel :

- le héros peut mourir au débotté après avoir trucidé gratuitement plusieurs dizaines d'innocents

- un autre héros peut recouvrer un surcroit d'énergie à la perspective de sodomiser une princesse scandinave

- des méchants voient leur chef exploser en feu d'artifice

- on boit un cognac napoléonnien en l'honneur d'un mort

Un festival d'intelligence créatrice comme je n'en n'avais pas vu depuis longtemps !
5,0
Publiée le 5 novembre 2020
Kingsman : Services secrets est une société d'espionnage qui sauve le monde de méchants. Ne vous laissez pas tromper par ce résumé le film est fantastique. Les gens auront des réactions intéressantes à ce film. Tous les films de Matthew Vaughn ont été bons et il a pu pousser plus loin avec celui-ci. J'appellerais cela une comédie d'action mais l'accent est davantage mis sur l'action que le genre ne l'est habituellement. Il y a des prises de vue sympas et cela vous amène directement dans le vif du sujet. Il le mélange avec quelques courts moments où il ne coupe pas si vite ainsi que quelques longues prises qui sont particulièrement agréables. La violence et la comédie ont une composante gutturale ce qu'une personne comme moi apprécie vraiment mais cela en rebutera. Le film est un retour aux vieux films d'espionnage tout en étant en même temps une sorte de parodie. Samuel L. Jackson joue un étrange mégalomane qui fait plus rire que frissonner ce qui va avec le ton du film. C'est agréable de voir Samuel L. dans le rôle d'un méchant. Je ne doute pas que beaucoup apprécieront la femme de main qui a un élément différent. Colin Firth s'inscrit dans l'espionnage particulièrement suave et le nouveau venu jouant le protagoniste Taron Egerton gère bien à la fois l'action et la comédie. Mark Strong est toujours un bon acteur pour les films à humour noir. C'est amusant mais ceux qui sont sensibles peuvent avoir du mal à en profiter. Ce n'est pas un film pour tout le monde mais cela le rend meilleur pour les autres. Je pense personnellement que c'est le meilleur travail de Matthew Vaughn...
4,0
Publiée le 22 juin 2015
Oubliez James Bond et oubliez les conventions des blockbusters américains. Kingsman : Services secrets chamboulent tout sur son passage. Dans un humour british présent perpétuellement, Colin Firth, Taron Egerton et leurs collègues nous donnent une nouvelle vision du film d’espionnage. L’histoire ne se contente pas d’une intrigue avec quelques embuches pour un final prévisible, mais complexifie son contexte en changeant notamment de personnage principal en cours de film. La gestion des caméras est également incroyable. Les images passent d’un plan à un autre sans raté en emploi des mouvements indescriptibles à l’écrit, mais qui se vivent. Kingsman : Services secrets reste un film de gentils et de méchants, mais sa technique et sa construction est innovante.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
1,5
Publiée le 9 décembre 2017
Comédie loufoque pour ados. Uniquement efficace au niveau des FX plutôt impressionnants. Le reste est très pénible et creux. Vouloir faire du décalé, oui mais que ce soit au moins créatif ! A éviter ! 1.5/5 (juste pour les effets ... bref, 2h interminables).
4,5
Publiée le 18 avril 2016
Depuis "Kick-Ass" en 2010, Matthew Vaughn, citoyen de sa Majesté, est reconnu comme un spécialiste de l'adaptation des comic-books. "Kingsman : services secrets" est la retranscription cinématographique de "The secret service" de Mark Millar et Dave Gibbons. Comme semble visiblement l'y incliner sa nature, Matthew Vaughn aime teinter ses films d'un humour iconoclaste et référentiel. La confrérie des Kingsman est donc le vecteur idéal pour ranimer la flamme des espions au flegme imperturbable et au charme ravageur. Comme d'autres avec lui, Matthew Vaughn trouve interchangeables et assez ennuyeux les Jack Bauer (série "24 heures chrono", Jason Bourne (saga "... Dans la peau") et autres Brian Mills (saga "Taken") ou Ethan Hunt (saga "Mission impossible") dont l'attitude marmoréenne qui fait fureur depuis une décennie a obligé les producteurs de la franchise James Bond, totem de l'espionnage anglais, à s'aligner sur cette nouvelle tendance en recrutant le très robotique Daniel Craig, au prétexte fumeux d'un retour à la volonté première de Ian Fleming. Un Daniel Craig peu enclin au départ à ce type de rôle que Matthew Vaughn avait lui-même contribué à rendre crédible dans le film d'action en l'enrôlant pour "Layer Cake" en 2004. Ainsi le réalisateur anglais à son corps défendant, un peu comme l'arroseur arrosé, a joué un rôle dans le changement de cap de la fameuse saga qui depuis 1960 permettait aux Sean Connery, Roger Moore et Pierce Brosnan de populariser, à grand renfort de faste et de conquêtes exotiques, l'humour anglais sur les écrans du monde entier. Il se devait donc de remettre les pendules à l'heure. Il le fait de manière splendide avec ce "Kingsman : services secrets" qui reprend tous les ingrédients du film d'espionnage léger en les actualisant grâce notamment à l'apport judicieux des effets spéciaux. En matière de flegme anglais, Vaughn ne pouvait mieux trouver que l'immense Michael Caine qui du temps de sa splendeur aurait sans aucun doute fait un excellent James Bond tout comme Colin Firth son digne descendant, héros du film. Mais Vaughn studieux, se souvient qu'un bon James Bond implique un méchant aussi inquiétant que jouissif. Samuel L. Jackson le tueur déjanté et "dreadlocké" de "Pulp Fiction" campe donc un magnat de l'industrie du téléphone, méchant de haut vol, qui tout en zozotant avec candeur spoiler: s'est mis en tête de sauver la planète en tirant une conclusion radicale des théories malthusiennes. L'homme étant incapable de s'auto discipliner pour diminuer la pollution qui à terme va l'empoisonner, autant en réduire drastiquement sa population et d'un seul coup si possible . On vous laisse bien sûr deviner quels seront les heureux élus
. Les Kingsman, confrérie crée après la Seconde Guerre Mondiale par un riche tailleur vont tenter de déjouer ce complot planétaire. Mais ce petit cercle fermé doit faire face à la raréfaction de ses membres morts en mission. Le scénario remarquablement bien construit, ne sacrifiant jamais la cohérence de l'histoire aux gags, introduit donc une nouvelle génération, représentée par le très rafraîchissant Taron Egerton, qui va devoir intégrer à la vitesse grand V toute la panoplie du parfait espion. Ce mélange générationnel savamment introduit permet à Vaughn de distiller un parfum très particulier et inédit que l'on pourrait hardiment qualifier de nostalgie régénérative. Au passage, les observateurs attentifs pourront remarquer que beaucoup des gags notamment pour les scènes de bagarres sont empruntés à d'autres films illustres du cinéma de genre. On pense notamment aux empoignades délirantes des films de Sergio Corbucci mettant en scène le duo Bud Spencer et Terence Hill ou à celles inénarrables de "Mon nom est personne" de Tonino Valérii. Idem pour le massacre dans l'église évangéliste sur musique électro qui fait indéniablement penser à celui dantesque de "Shaun of the Dead" (Edgar Wright en 2004) entre zombies déchaînés sur le tube de Queen, "Don't stop me know". Sans parler de la jolie tueuse Gazelle (Sofia Boutella) dont les lames tranchantes qui équipent ses pieds sont un clin d'œil évident au dyptique "Kill Bill 1 et 2" de Quentin Tarantino. Ces emprunts qui pourraient être vus comme un manque de personnalité sont au contraire la marque d'un réalisateur cinéphile que sa mémoire n'empêche pas de trouver sa propre originalité. Le public et la critique ne s'y sont pas trompés qui ont salué le film comme il se doit. Espérons que la suite annoncée pour 2017 ne viendra pas éroder ce joli pavé dans la marre qui mine de rien dénonce les dérives de notre temps et brocarde sérieusement les nouveaux gourous que tentent de devenir les patrons de multinationales mégalomanes qui voudraient nous faire croire à leur philantropie en prétendant travailler en secret à sauver le monde.
4,0
Publiée le 14 mars 2015
Derrière la raison sociale "Kingsman" (un tailleur londonien réputé depuis des lustres - bien entendu situé Savile Row) se cache une officine encore plus secrète que le MI6 (et d'ailleurs nettement mercenaire - même si uniquement "au service du Bien", c'est-à-dire de l'Occident). Son aréopage est organisé façon "Table Ronde", sous le commandement d"Arthur" (Michael Caine), avec l'apport logistique essentiel de "Merlin" (Mark Strong). On y suivra surtout "Galahad" (Colin Firth, la quintessence du "gentleman") et les recrutement et formation des impétrants (dont 2 filles) au poste du nouveau "Perceval", le précédent en charge ayant connu une fin.... partagée. Presque 2 h 30 de divertissement échevelé et de bonne facture, en compagnie d'espions pas comme les autres. Il y a beaucoup des ingrédients des "JB" (James Bond) de la grande époque, avec même des gadgets à la "Q", mais le côté non-officiel de l'organisation permet nettement plus de fantaisie(s). Le "méchant" ne déçoit pas, qui répond au doux nom de "Valentine", mais prépare un "Valentine Day" fort peu sentimental (Samuel L. Jackson, excellent), secondé par une singulière "Gazelle", aux allures de Pistorius option escrime. Il y a bien quelques longueurs, mais la mécanique est parfaitement huilée, et la violence, souvent appuyée (esthétique "comic book" - le réalisateur, Matthew Vaughn, est d'ailleurs celui du déjanté "Kick-Ass"...), est habilement scénographiée (on peut ainsi signaler un "règlement de comptes" apocalyptique dans un temple protestant, ou un grandiose "fireworks" de personnalités félonnes...). La "relève" ("Eggsy Unwin", l'"Eliza Doolittle" de la chevalerie) est incarnée avec fougue et panache par Taron Egerton.
3,5
Publiée le 2 août 2015
Appréhendez Kingsman, et bah c’est compliqué. Parce que le fait est qu’on ne sait pas vraiment ce qu’est Kingsman. Est-ce un film d’espionnage ? Non (ce n’est pas ce genre de films). Un film d’action bête et méchant alors ? Je serai tenté de dire oui, mais non (ce n’est pas ce genre de films). Une parodie ? Peut-être que… ouais non ce n’est pas non plus une parodie (ce n’est pas ce genre de films). Un film qui brasse habilement tous ces genres, tirant le meilleur de chacun, et mettant le tout au service d’un grand spectacle décomplexé et jouissif ? Oui… Mais en fait pas VRAIMENT non plus (ce n’est pas ce genre de… la blague n’est plus drôle).

En fait Kingsman, réalisé par ce type amoureux de l’adolescence et de tout ce qu’elle peut offrir de délires décomplexés qu’est Matthew Vaughn, est à l’image du comics qu’il adapte. En gros c’est un beau bordel scénaristique entrecoupé de scènes d’action JOUISSIVES. Et c’est donc tout logiquement que Kingsman est à la fois un chef d’œuvre du cinéma d’action, et une énorme daube bourrée de facilités et d’incohérences scénaristiques monstrueuses… Donc on fait quoi ? Et bah tu la fermes et tu profites du spectacle.

Parce qu’en étant honnête, même si je trouve à Kingsman des défauts difficilement excusables, j’ai pris un pied monumental durant ces 2h10 d’action délirante et décomplexée. Et c’est en grande partie grâce à la réalisation de Matthew Vaughn. Une fois passé le choc du scope anamorphique et de cette courte focale qui déforment constamment l’image (choix surprenant que celui d’avoir les lignes de perspectives constamment en courbe durant TOUS les plans d’intérieurs… Fisheye ?), la caméra de Matthew Vaughn est un pur bonheur pour les yeux. A la fois dynamique et maîtrisée, celle-ci voyage avec aisance au milieu d’un déluge d’action superbement chorégraphié, offrant au spectateur une réalisation à la fois esthétique et jouissive (bien que trop peu viscérale). Bref ça envoi clairement du pâté de ce côté-là.

Mais en tant qu’éternel pinailleur, je me dois de souligner les défauts scénaristiques trop présents à mon goût. J’entends par là que ce ne sont en apparence que des détails, mais dont l’accumulation finit par énerver. Je vous épargnerais les reproches stupides du style « le plan du méchant est beaucoup trop compliqué pour le résultat escompté » ou encore le classique « c’est pas crédible », qui ne sont que les résultats de la réflexion de ceux qui ne savent pas ce que le mot DÉLIRANT veut dire. Nan je m’attarderais plutôt sur le fait que leur entrainement ne correspond en rien aux capacités surhumaines qu’ils y acquièrent, que la lourdeur de certains sketchs (en particulier ceux axés sur la sexualité…) est vraiment dommageable, ou encore qu’au final bah les personnages ne vivent pas des trucs si horribles que ça… Oui il y a des morts, mais rien de VRAIMENT traumatisant, ce qui aurait été fortement apprécié, histoire qu’il y ait un peu de profondeur et d’impact aux actions des héros. Parce que si on y réfléchit 30s, ils ne sont jamais en danger. JAMAIS. Même lorsque le film essaye de nous faire croire que « si un peu quand même » et bah en fait non, c’était une simulation/un élément introduit un peu avant/un autre personnage qui vient sauver la situation. Et c’est vraiment dommage, surtout si l'on commence à le comparer au splendide Kick-Ass, du même auteur et réalisateur (souvenons-nous de la fameuse scène de l’exécution, à la fois glaçante et terriblement réaliste). Mais ce sont deux films différents et je ne commettrai pas l'erreur de juger l'un en me basant sur les critères de l'autre.

Je conclurai en disant que Kingsman est un film cool. Cependant le film en a conscience et il finit par user de ce statut juste ce qu’il faut de trop, quitte à faire passer les gags et l’action avant la cohérence et une potentielle intelligence de l’écriture bien présente dans les autres comics de Millar.

Nan mais plus sérieusement foncez-y, Kingsman c’est vraiment jouissivement cool ! Pour tout le sens que cette expression peut avoir…
3,5
Publiée le 8 juillet 2018
Une réussite publique et critique inattendue, ce nouveau film du metteur en scène de "X-men Le Commencement" est un long métrage survitaminé, cocasse, drôle, ironique, qui allie parfaitement action et humour sans aucune difficulté et avec une saveur nouvelle. Porté par la classe de Firth et l'énergie de Egerton, Kingsman est un condensé de folie porté par des scènes d'action hallucinantes.

https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/

http://www.justfocus.fr/cinema/retour-sur-kingsman-services-secrets-de-matthew-vaughn.html

http://www.justfocus.fr/bande-dessinee/retour-sur-le-comics-kingsman-service-secret-de-mark-millar-et-matthew-vaughn.html
3,5
Publiée le 25 septembre 2015
Un jeune paumé tente d'intégrer une prestigieuse organisation de mystérieux espions, tandis qu'un milliardaire psychotique prépare un sinistre complot. "Kingsman: The Secret Service" aurait pu n'être qu'un générique film d'action pour adolescent, mais il n'en est rien. Matthew Vaughn construit ici un univers déjanté, qui ne se prend pas trop au sérieux, et qui joue avec les clichés des James Bond tout en leur rendant hommage. Côté personnages, on appréciera notamment Samuel L. Jackson en méchant écologiste, qui ne supporte pas la vue du sang, et qui zézaie (!). Face à lui, des acteurs typical british (Michael Caine, Mark Strong) et surtout Colin Firth, très charismatique en agent sophistiqué et gentleman capable de muer en machine à tuer. Au niveau mise en scène, on a le droit à plusieurs séquences d'action réussies, dynamiques, rentre-dedans, lisibles, et parfois très irrévérencieuses (le passage de l'église vaut le détour !). Car même si l'intrigue est dans l'ensemble assez classique, le scénario propose plusieurs idées amusantes ou subversives, telles que le cynisme jusqu'au-boutiste des puissants. En résumé, ce "Kingsman" s'avère très sympathique à regarder. Et en bonus : une petite apparition de Mark "Skywalker" Hamill...
4,0
Publiée le 27 février 2015
Après avoir réalisé "X-Men : First Class" et "Kick Ass", Matthew Vaughn se lance dans une nouvelle adaptation de comics où il nous fait suivre la formation d'un jeune espion pour le compte de l'agence britannique KINGSMAN.

C'est de manière totalement décomplexée et sur un ton parodique que Vaughn nous raconte cette histoire, il ne fait pas forcément dans la finesse et c'est tant mieux, ça marche ! Dès les (excellentes) premières secondes on se rend compte qu'il ne se prend pas vraiment au sérieux et peu à peu, sous couvert d'une intrigue d'espionnage, il va mettre en place son film, ses enjeux et ses personnages, oscillant entre plusieurs tons, parfois violent, trash, sensuelle, fun ou encore parodique. Là où le film est réussi, c'est dans la façon dont Vaughn sait prendre son temps sans être totalement excessif, il laisse une part importante à l'intrigue principale où l'on découvre d'abord un prolo débrouillard puis l'agence des Kingsmen et enfin un méchant mégalomane digne, dans les ambitions, des méchants les plus mémorables de James Bond avec bien évidemment un plan diabolique à la guise.

Très plaisant à suivre, "Kingsman" déborde de très bonnes idées et propose son lot de séquences totalement jouissives et mémorables, à l'image d'un massacre au son de Free Bird des Lynyrd Skynyrd, de l'entrée au bar ou d'un final totalement explosif. Vaughn ne laisse rien au hasard et prend le soin de bien peaufiner ses personnages et de tisser des liens entre eux, on s'intéresse facilement à eux et notamment les Kingsmen dont les noms renvoie aux chevaliers de la table ronde ou ce méchant diabolique et sa piquante et dangereuse secrétaire. Les références sont peu à peu distillées sans prendre trop d'importance, "Kingsman" arrive à se trouver une véritable identité et Vaughn fait preuve de beaucoup d'audace.

Très bien écrit, "Kingsman" trouve aussi ses qualités dans la réalisation de Vaughn qui déborde aussi d'idées visuelles et de mises en scène, à l'image de sa façon de mettre en images les combats ou tout le final complètement WTF. Il fait preuve d'un réel savoir-faire pour ne pas saouler et alterner avec des séquences plus calmes, servant l'histoire à l'image de la préparation pour être un Kingsman. Et enfin, c'est aussi dans ses interprétations que le film est une réussite, avec notamment un royal Colin Firth dont le sérieux, le flegme et la classe contrebalancent avec son côté violent, tandis que les autres acteurs, de Taron Egerton à Samuel L. Jackson en passant par Mark Strong, sont au moins aussi heureux que nous d'être là et c'est un vrai bonheur communicatif.

Débordant d'idées ingénieuses, parfois complètement barrées et bénéficiant d'excellentes interprétations, Matthew Vaughn livre un divertissement haut de gamme, sans complexe, jouissif, drôle, irrésistible et très plaisant à suivre !
3,5
Publiée le 9 octobre 2017
Le MI6 n’a qu’à bien se tenir ! "Kingsman : services secrets" intervient comme une grande fraîcheur dans l'univers spécial des agents secrets. Plus proche d'un James Bond couplé à un Jason Bourne, que d'un Johnny English à un Austin Powers, le film préfèrera s'illustrer dans l'action décapante et originale que dans la simple comédie, mixant le coté badass à la grâce britannique, et ça, c'est tant mieux. Le long-métrage commence sur de bons rails, avec cette partie de découverte dont le spectateur raffolera...avant de s'éterniser dans le pur divertissement pour adolescents, même si saupoudré de bonnes idées. Après avoir assisté à une scène délirante et de toute beauté dans une église, et une fois l'entraînement des nouvelles recrues terminé, le charme et l'élégance du projet se verront remplacés par la facilité et l'invraisemblance du scénario. On aurait pu se passer volontiers des parties concernant le personnage de Samuel L. Jackson (l'avoir "décalé" en l'habillant de survêt' fluo & casquette, au zozotement inapproprié, est une tentative supplémentaire pour rendre la chose encore plus originale, mais malheureusement dans ce cas présent plus ridicule). Une nouvelle vision des agents secrets british !
4,0
Publiée le 19 avril 2015
Un film d'espionnage inattendu, follement dynamique et entraînant, qui se trouve à la croisée de différents genres. "Kingsman : Services secrets" renoue avec l'essence des premiers James Bond, emprunte à l'univers de Quentin Tarantino, tout en usant d'une patte "so british" à la manière de Chapeau Melon et Bottes de Cuir. Une réalisation complètement décomplexée, à l'intrigue loufoque et au casting de haut niveau. Sur le plan technique, les scènes d’action et de combats sont parfaitement lisibles et maîtrisées. Classe et violent, irrévérencieux et irrésistible !
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