Derniers Avis : 12 Years a Slave - Page 10

Sujet déjà traité mais dans ce film, le sujet est bien mieux abordé car c'est une histoire vraie : « 12 years a slave », met en lumière cette histoire vraie mais méconnue d'un homme noir américain, libre puis devenu esclave parmi ceux qui travaillaient dans les champs de coton de Louisiane.... Ce témoignage révèle donc un trafic d'enlèvements plutôt édifiant qu'organisaient des individus prêts à tout pour s'enrichir. Des longueurs et lenteurs qui contribuent à nous plonger dans cette ambiance lourde et dure donc peu dérangeantes sauf en ce qui concerne les scènes de torture qui, sans être de trop ni trop violentes, sont vraiment inutilement longues… En particulier une scène de coup de fouets sur une jeune fille, qui doit bien durer 5-6min, durant lesquelles cette gamine hurle de douleur, tandis que nous voyons ses plaies se dessiner. Au bout d'un moment, ça devient à la limite du torture porn...
Au-delà de la grande beauté des plans dépeignant la Louisiane, la plus grande qualité du film est sans aucun doute sa réalisation. 12 ans d'enfer absolu qu'a vécu Solomon Northup, brillamment interprété par Chiwetel Ejiofor. Ce sont bien là les forces de ce film : les performances d'acteurs. Tous sont parfaits dans leur personnage.

Un film poignant, fort, intense sur un sujet Quia déjà était traité mais je ne pense pas avec une telle réussite. Car cette œuvre aborde l esclavagisme avec un œil acerbe et dénonce le traitement et les violences , la propriété humaine , et ses abus à tous les niveaux.mener par une pléiade d'acteur et un casting dingue ! Notamment l acteur principale est d une grande sensibilité dans ce film face à la folie de Michael fastbender qui est terrifiante..... Le tout est accompagné d une belle bande sonore. Un film référence pour un thème si sensible et si proche dans la culture américaine

Excellent. Tiré d'une histoire vraie. 12 ans d'esclavage pour un homme aisé au départ. On ressent toutes les émotions des personnages. De l'humiliation à la souffrance en passant par l'espoir certes infime dans l'histoire (et l'Histoire), on ressent aussi à contre coeur la perversité de leur "maître" jouée terriblement bien par michael fassbender. Les acteurs sont d'une justesse incroyable et on salue l'apparition et le jeu de Brad pitt qui nous ouvre une porte dans cet enfer avec une élégance et une humanité que l'on attend pas du tout. On en ressort bouleversés ou au moins décontenancés. Le film est réaliste ne joue pas sur des images chocs mais sur ce qui s'est vraiment passé. La scène la plus dure est celle où une esclave jouée par la révélation Lupita Nyong'o se fait fouetté le dos jusqu'à l'évanouissement. Juste insoutenable, âmes sensibles vous êtes prévenues. Bande son magnifique qui reste en tête même après le film.

Pour reconnaitre le talent de ce film, il faut déjà connaitre la cinématographie autour du sujet qu'est "l'esclavage des noirs"!et là, figurez-vous que c'est vite vu! pas grand chose, comme si le sujet demeure tabou_ "12 years a slave" est redoutablement efficace, dure mais honnête !
et quand c'est l'auteur d'Hunger" et "Shame" (ou l'art de filmer l'intimiste bouleversant et suffoquant ) vous raconte l'histoire vraie et rare d'une afro américain mis illégalement en esclavage; dans un pays où règne encore aujourd'hui pas mal d'inégalité après tant de combat! c'est chapeau, attention CHEF-D'OEUVRE ! voici l'un des films les plus émérites du 7ème art sur une partie de l'Histoire qui fait encore bafouiller des descendants!

Très beau film sur l'esclavage basée sur une histoire vraie. L'émotion est bien sûr au rendez-vous, il manque peut-être une montée en puissance dans ce film un peu trop linéaire et classique.

Magnifique, terrible, bouleversant. Il fallait un film de cette teneur pour dénoncer l'abomination qu'a été l'esclavage aux États Unis. Les images sont superbes contrairement au propos. Et que dire du casting ? L'interprétation est poignante. Oui, c'est un chef d'oeuvre.

Un très beau film qui montre (peut être trop) l'horreur de l'esclavage. La seule chose que j'aurais a reprocher est la notion du temps. On a pas réellement l'impression que cette histoire dure douze ans. On voit passer deux années tout au plus grace aux magnifiques plans de la Louisiane ou on voit les saisons défiler ce qui enleverai presque une touche d'horreur a l'histoire (c'est contradictoire...) quoi qu'il en soit, très bon film avec des performances de la part des acteurs incroyable notamment le personnage principal.

Un film qui prends aux tripes, avec un réalisme saisissant, il nous montre l'esclavage sous toutes ces horreurs. Chiwetel Ejiofor est excellent, comme les autres acteurs d'ailleurs. Un film à voir absolument.

ce film est magnifique et montre parfaitement le temps qui passe et qui paraît n'être que peu pour ceux qui n'ont pas vécu l'esclavage !

Dénonciation puissante de l’esclavage, 12 years a slave ressuscite un type de cinéma vu dans les années 70 (Mandingo de Richard Fleischer par exemple) où les cinéastes n’hésitaient pas à employer tous les moyens pour scandaliser le spectateur à grand coup de voyeurisme. Ici, Steve McQueen n’y va pas par quatre chemins et montre les dérives du système esclavagiste du sud des Etats-Unis où la vie humaine n’avait absolument aucune valeur, sinon marchande. Une dérive classique du capitalisme poussé dans ses retranchements les plus détestables. La réalisation est superbe et le cinéaste nous réserve quelques séquences bien dérangeantes qui viennent faire écho au récent Django Unchained dégoupillé par Tarantino. Ce n’est pas toujours léger et les ficelles sont connues, mais que c’est efficace et finalement si proche d’une réalité que beaucoup préfèrent encore ignorer ou minorer. Bref un film d’utilité publique.

Inspiré de sa véritable histoire, le film raconte les 12 atroces années vécues entre 1841 et 53 par Solomon Northup, Noir-Américain de New-York, citoyen libre, mari et père, charpentier de son métier, et violoniste à ses heures. En acceptant la proposition d’aller jouer pour un orchestre à Washington, il se fait enlever par des escrocs, en l’occurrence des « braconniers » chassant le gibier Noir en toute illégalité sur les Etats du Nord.
Il découvrira ce qu’il avait toujours intellectualisé, c'est-à-dire cette réduction animale de sa condition raciale, cette infériorisation à l’état de bétail, d’exutoire des humeurs mesquines ou sadiques des régisseurs comme des propriétaires des plantations ou de leurs épouses, d’objet commercial, licite ou illicite, avec toutes les abominations dégradantes et douloureuses qui s’y subordonnent. Victime ou témoin de changements de maitres, où les meilleurs se distinguent juste quand ils sont affectueux avec leurs bêtes, et où les pires trafiquants ou propriétaires appliquent humiliations, épuisement au travail, séparations de familles, actes de torture, viols et autres joyeusetés. En un mot, l’esclavage. Une infamie légale, encore une, à l’époque.
Témoignage fort et poignant tiré des mémoires que le héros écrivit dans une vie postérieure consacrée à la lutte pour l’abolitionnisme, extraordinairement interprété par Chiwetel Ejiofor, par Lupita Nyong’o qui montre l’étonnante étoffe d’une actrice qui devrait faire parler d’elle, par comme toujours l’excellentissime Michael Fassbender dans le rôle de l’abominable maître psychopathe, tous brillamment secondés par Paul Giamatti, Benedict Cumberbatch, Paul Dano ou Brad Pitt.

Y a des films comme ça, qui ont un succès fou et que je ne vois que quelques années après (j’arrive Wiplash). Entre autres, je laisse passer l’instant de folie et attend que les gens se calment pour voir ce que le film vaut vraiment.
Et que dire… encore un film sur la traite négrière… Mmmmh. Que puis-je donc dire dessus si ce n’est qu’encore une fois, je me suis fait rabâcher pendant deux heures comment les noirs étaient vachement torturés dans la période sombre des USA. C’est sûr que, vu la manière dont je le dis, j’ai l’air de me foutre pas mal de ce sujet. Et pourtant, figurez-vu que cette période de l’histoire m’intéresse beaucoup. Bon pas au point d’aller chercher assidument des témoignages des victimes nègres mais ça ne m’embête pas qu’on me parle de ce sujet pendant deux heures. Comme dans Django Unchained. Voilà ce que j’ai à dire ce 12 Years a Slave, c’est un Django Unchained sans la folie de Tarantino, c’est un Amistad qui se centre sur un seul personnage, bref c’est un film qui répète ce que ses prédécesseurs ont déjà fait. Et voilà ce que je trouve intéressant de vérifier, c’est si ce film, malgré le fait qu’il explore un sujet mille et une fois revisité, trouve sa singularité. Où et comment je sais pas ? On pourrait parler du casting qui pour le coup m’a bluffé (oh Benedict Cumberbatch, Paul Dano, Brad Pitt, pour le coup, je m’attendais pas à vous voir là). Et oui, effectivement, le casting est en or. Autre chose ? Bon le film visuellement est beau et…
Bon, en fait, je pense que je suis déçu parce que je m’attendais à mieux. Je veux dire, quand tu vois cette affiche, dès l’instant où tu la vois tu te dis « il va s’enfuir, il va se passer des choses, des rebondissements, il va y avoir du suspens ! ». Et bah non ! Et c’est là tout ce que je reproche à ce film, il nous montre pendant deux heures ce que les noirs ont subis, et c’est tout ! Et le truc, c’est que j’ai déjà vu ça autre part. J’ai déjà vu ça dans Django Unchained, alors oui, Django Unchained ne se fixait pas particulièrement sur la maltraitance des noirs mais quand il le faisait, ça nous dégoutait, on était choqués. Et c’est ça que je voulais voir dans ce film. Et même dans le côté psychologique, je le trouve plat. Le personnage principal endure, et ne fait rien pour améliorer sa situation. Et on se retrouve dans la même situation que lui, on attend ! Mais si les scénaristes voulaient qu’on souffre avec les personnages, ils auraient pu aller plus loin, là j’ai souffert parce que j’ai attendu le générique ! Je suis désolé pour tous ceux qui ont adorés mais franchement, je le trouve pas intéressant. Et puis, je veux bien croire que c’est une histoire vraie, qu’il y avait des propriétaires gentils. Mais voir Benedict Cumberbatch aux petits soins du personnage principal ça réduit tellement l’aspect dramatique que le film s’efforce d’avoir pour être un tant soit peu intéressent.
Nan franchement là, je suis triste ! Dans un film sans rien à me proposer, je m’en ficherai. Mais là, le film, il avait du potentiel, et c’est pas exploité. Et c’est tellement dommage parce que le film aurait tellement pu nous tenir en haleine, il aurait tellement pu être captivant mais il ne le fait pas !!! Donc, non. C’est dommage mais tant pis.

Film stigmatisé pour récupérer un maximum de récompenses cinématographiques, il est certain que 12 Years A Slave aura son public. On ne pourra effectivement rien reprocher à la photographie qui est exceptionnellement belle, ni à la performance des acteurs qui est efficace. Mais ce qui bloque, c’est le larmoyant présent du début jusqu’au happy-end, que bien sûr tous les américains réclament. On aurait pourtant attendu plus cruel de la part de Steve McQueen. Heureusement, il a gardé son acteur fétiche et à offert à Michael Fassbender l’occasion d’offrir une superbe performance d’un riche propriétaire aux pensées affreuses. Il y a également cette séquence formidable où Solomon à moitié pendu est en train de lutter contre sa mort pendant qu’une vie banale d’esclave se déroule en second plan. Par contre, on reprochera à la séquence du gros plan face à la caméra d’être une pure manipulation du spectateur. 12 Years A Slave est un beau film où on ne s’ennui pas. Cependant, la prise de risque est moindre et tout est fait pour faire désarmer le spectateur et cette influence est exaspérante.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44

Lent et ennuyeux...
bcp de scènes de maltraitances ostentatoirement longues qui sont souvent similaires....du vice, sadisme à toutes les sauces, victimisations....c'est trop...et ça n'apporte rien.
De plus il n'y a pas vraiment d'histoire.

Cependant, la reconstitution est je pense assez fidèle, et le film à une forte valeur historique.

Un film très lourd porté par son sujet chargé qui joue beaucoup sur le côté émotionnel avec une réalisation classique et convenue. C’est cruel de réalisme et d’humanité, assurément touchant du début à la fin mais malheureusement c’est classique au possible dans le traitement et ultra-prévisible. L’ensemble est porté par le côté émotionnel (en voulant trop en faire parfois) au détriment d’une histoire plus complexe dans l’ensemble avec notamment le final et la justice complètement passé sous silence, et notamment le personnage de Brad Pitt quasi inexistant à l’écran et pourtant diablement important. Ce 12 years a slave est bien fait mais sans plus ; après l’éloge par la critique, on se retrouve déçu devant un film où on en attendait plus.