Derniers Avis : 12 Years a Slave - Page 18

Un film magnifique relatant avec une grande justesse le point de vue hollywoodien sur l'esclavage (américain) ... Sauf que ce point de vue reste ultra classique et omet certaines des réalités propres à l'esclavage.
Steve McQueen II donne l'impression de maitriser son sujet mais il n'en est rien. Il montre uniquement dans ce film des clichés et une réflexion autour de l'esclavage que l'on peut entendre dans des cours de récréation : l'esclavage est mal, les noirs ont été persécutés et battus pendant des siècles... Le point de vue choisi par le réalisateur n'est pas novateur et ne vous apprendra rien de nouveau que les autres films dans cette catégorie. Pourtant, il doit y avoir tant à raconter sur ce triste épisode des États-Unis qui a tout de même duré plus de 250 ans.
Tout ceux qui veulent voir un film maitrisé (par ses décors, son jeu d'acteurs, son côté dramatique) seront ravis. Les filles verront probablement leurs larmes couler à plusieurs reprises, devant tant de barbarie. Les acteurs tiennent bien leurs rôles respectifs, l'émotion est au rendez-vous et le film passe assez rapidement, bien que le message soit répétitif.

De là à en faire un chef d'oeuvre, il y a peut-être un pas à ne pas franchir !

J'ai trouvé ce film excellent! Cela évoque très bien l'horreur de l'esclavage et ce que ces pauvres gens ont vécu.
Les scènes sont super bien jouées, cela est très touchant.

Le cinéma de Steve McQueen est toujours aussi intense. Porté par des acteurs charismatiques, 12 years a slave comporte son lot de scènes fortes et émouvantes. Toutefois, il me semble un ton en dessous de Hunger et Shame du même réalisateur car plus (trop ?) académique – ceci expliquant peut être l’obtention de l’oscar du meilleur film.

Oscar du meilleur film de l'année mérité!
Histoire vraie touchante, émouvante et intense.
À voir absolument!

12 Years a Slave a cette qualité extraordinaire de nous mettre à la place de son héro. On souffre avec Solomon de ses privations, on tremble pour lui face aux caprices de ses maitres, on rage avec lui de son impuissance (et de la notre devant notre écran) devant les injustices qu'il subit ou dont il est le témoin, on sent avec lui comme il serait aisé de devenir l'animal que tous voit en le regardant, pour enfin relâcher avec lui la tension dans les derniers instants. Steve Mcqueen a réalisé un film idéal pour tous les professeurs d'histoire car il offre à leurs élèves un témoignage d'une force rare sur une des conditions les plus odieuse qu'ait jamais inventé l'humanité sans que les deux heures ne semblent jamais trop longues. Une histoire extraordinaire. Une scène : spoiler: La libération, elle reste longtemps en mémoire.

Très bon jeu d'acteur, sur un thème qui est trop peu répendu dans le monde du cinéma.
On ressent vraiment cette atmosphere de souffrances qui se passait durant l'esclavagisme, avec de l'autre côté, les "blancs" en monde paradisiaque...

En petit point négatif, il aurait fallu, de mon point de vue, raccourcir certaines scènes qui pouvaient être un petit peu trop longues.

En conclusion, ce film est à voir absolument, c'est un film dont vous vous souviendrez . A déconseiller aux jeunes enfants.

Certes on sait que les esclaves étaient traités durement. Mais les horreurs détaillées dans ce film sont gravées dans ma mémoire. En fait, le comportement des négriers m'échappe totalement.
Très belle interprétation de Michael Fassbender ! J'adore cet acteur.

Un très bon film : réalisation impeccable, acteurs convaincants et excellente retranscription de cette période si sombre de notre histoire...
Malheureusement, il manque au film un petit "quelque chose" qui fait que ce n'est, pour moi, pas un excellent film : certes, les scènes sont choquantes et empreintes d'émotion, mais on a clairement pas envie de le revoir une deuxième fois, contrairement à d'autres films (pourtant difficiles psychologiquement).

En réalité, c'est une réalisation très pure, sans artifice : il montre de manière brute et sans "détours" la période esclavagiste.

spoiler: D'ailleurs, il n'y a dans le film, aucune scène "heureuse" (sauf peut-être la fin).


Cela reste néanmoins un film excellent que je conseille à tout le monde.

(...) Twelve Years a Slave est une œuvre majeure d’une grande beauté esthétique, et d’une rare sensibilité, une déclaration prodigieuse à l’encontre du déni de la dignité humaine, une étude sur la résilience face à l'injustice la plus intolérable, et l'épopée plein d’espoir d'une liberté reconquise (...)

Ce film est... tellement poignant. Je n'avais jamais vu un film sur l'esclavage aussi puissant. Je viens juste d'essuyer mes larmes, ce film est tellement dur à supporter, mon cœur battait vite, j'avais mal pour ces esclaves, je souffrais avec eux.. Il est vraiment très dur à regarder, à plusieurs moments je voulais fermer mes yeux ou encore bouché mes oreilles.. De manière général je déteste regarder la violence, et de la violence vous en avez à toutes les doses dans ce film.. Quand j'ai entendu parler de ce film, je pensais qu'il allait être de type "documentaire" sur les esclaves alors il ne m’intéressait pas, mais alors là, j'en ai eu ma claque, je m'attendais pas vraiment à ça.. Ça aurait pu être un chef-d'oeuvre mais selon moi y a beaucoup trop de souffrance, et ça fait mal au cœur de regarder çà pendant deux heures, puisqu'il y a aussi très peu de traces d'espoir. Ce film m'a donc fait penser à l'esclavage, je n'arrive pas à croire que ces choses horribles se sont réellement produites..
Je ne vais pas m'étaler long sur le sujet mais si vous cherché un film qui vous fasse vivre des émotions très fortes et un film traitant de l’esclavage, "12 years a slave" est le film par excellence qui je rajoute au passage est très bien filmé, mis en scène, les acteurs géniaux et le scénario parfait aussi.

1841 : Mr Solomon Northup, musicien, vit à New York avec sa femme et ses deux enfants. Le violoniste est invité à Washington pour jouer de la musique. spoiler: Mais il a été piégé : il est séquestré puis vendu comme esclave.


Le jeu des acteurs est excellent ; l'interprétation de Chiwetel Ejiofor dans le rôle de Mr Northup est magistrale. Son jeu est si réaliste, que l'on peut lire la douleur sur son visage ; il a reçu l'oscar du Meilleur acteur. Michael Fassbender (lui aussi oscarisé) est tout aussi brillant dans le rôle de maitre Epps : patron cruel et tortionnaire. Belle prestation également de Lupita Nyong'o dans le rôle de Patsey : la confidente de Solomon. A remarquer enfin la sympathique participation de Brad Pitt alias Maitre Bass spoiler: et sauveur de Mr Northup.

Le réalisateur nous gratifie de belles images de Louisiane. Le scénario nous montre des scènes très dures, des moments dramatiques ou les bourgeois, en majorité blancs et catholiques, exploitent et maltraitent leurs "employés". Séquence émouvante également, avec le chant des ramasseurs de coton. Un avertissement aux âmes sensibles : tortures, viols, lynchages risquent bouleverser un certain public.

Un film dur et implacable qui mérite bien l'Oscar du Meilleur film. Une magistrale réalisation de Mr Steve McQueen (II).

Une merveille. Une pépite. Un chef d'oeuvre. Voilà ce qu'est "12 Years a Slave". J'attendais vraiment ce long-métrage à sa sortie et je ne fus en aucun cas déçu par ce que j'ai vu. Un film coup de poing à l'ambiance lourde grandiosement mis en scène par Steve McQueen (II). Ce réalisateur à qui l'on doit les trésors que sont "Hunger" et "Shame" nous plonge en pleine Amérique sous esclavage. Sujet déjà traité un an avant sa sortie avec le "Django Unchained" de Tarantino. Mais dans ce film-ci, le sujet est bien mieux abordé et traité, notamment car c'est une histoire vraie. Cette histoire poignante qui m'a tiré une larme et rendue à l'écran avec une grande sobriété est d'une grande qualité d'écriture et nous montre des séquences éprouvantes et douloureuses. Le réalisateur met en scène cette fresque humaine en plaçant sa caméra toujours là où il faut, quitte à laisser place à certaines longueurs. Des longueurs et lenteurs qui nous plongent dans cette ambiance dure. La réalisation est sublime. Elle filme les paysages envoûtants avec des plans lancinants, des travellings superbement cadrés et des plans séquences très travaillés. Les plans fixes sont omniprésents et subliminent l'ambiance lente et profonde. De ce point de vu, la réalisation est une grande qualité. Mais comme je le disais, elle laisse place aux longueurs, bien que peu dérangeantes. Elles atténuent cependant le rythme de ces 12 ans d'esclavages. 12 ans d'enfer absolu qu'a vécu Solomon Northup, brillamment interprété par Chiwetel Ejiofor ("Doctor Strange"). Sa performance est éblouissante. Ce sont bien là les forces de ce film : les performances d'acteurs. Tous sont parfaits dans leurs personnages. Michael Fassbender ("Macbeth") est effrayant en esclavagiste tyrannique et aveuglé par sa soif de respect. C'est bien sa prestation qui apporte au film une plus grande envergure qu'il n'en avait déjà. Il est tout simplement parfait et signe la meilleure prestation de sa carrière. Paul Dano ("Prisoners") est lui aussi convaincant mais il reste dans la peau d'un personnage peureux comme dans malheureusement chaque film ; Benedict Cumberbatch ("Sherlock") nous livre une saisissante prestation dans son rôle protecteur, tout comme Brad Pitt ("World War Z"). L'oscarisée Lupita Nyong'o ("Non-Stop") et Alfre Woodard ("Annabelle") sont quant à elles stupéfiantes ; Paul Giamatti ("The Amazing Spider-Man 2"), Scott McNairy ("Gone Girl"), Garret Dillahunt ("Hand of God") sont eux aussi très performants et Sarah Paulson ("American Horror Story") aussi effarante. C'est au final un casting parfait. Chaque protagoniste, chaque antagoniste est parfait dans son écriture, certains sont particulièrement attachants, d'autres sont littéralement pourvu de notre haine bref ils sont tous dotés d'une certaine psychologie. Le sujet tabou qu'est l'esclavage est lui aussi très bien géré. J'ai rarement vu une oeuvre aborder aussi habilement et simplement ce sujet. Toute la retranscription est parfaitement exploitée et bien formée. Que cela soit les bâtiments tels les vieilles masures au bord des fleuves, les paysages comme les champs de coton ou même la ville et ses élégants logis, tout est bien géré. La musique est elle aussi bien gérée bien que discrête. Hans Zimmer, compositeur de grande renommée, magnifie cette odyssée humaine avec des morceaux qui sont à la fois tout simplement magiques mais aussi monstrueux. Monstrueux dans le sens où ces morceaux sont d'une grande réussite musicale. Quoi de mieux qu'une réussite musicale pour accompagner une réussite visuelle ? Hans Zimmer est un grand compositeur et il nous le prouve une fois de plus. Cette oeuvre touchante, véridique et forte est aussi bien une descente aux enfer qu'une montée eu puissance, telle l'ascension de McQueen (II) au sein des très bons réalisateurs à suivre.

Très agréablement surpris par ce film, unanimement salué par la critique, ce qui est rare en général, et un début qui sent le déjà-vu. Mais l'interprétation, la noirceur et la violence du propos, font passer ces 2h14 agréablement, même s'il reste dur par moments pour certains.

Mais QUELLE DÉCEPTION !!!!! Rien à voir avec le livre, c'est vraiment un manque de respect pour cet homme courageux qui a raconté son histoire. Le film est long et ennuyeux. Aucune notion de temps dans ce film, on ne ressent pas l'émotion de l'acteur principal, qui est censé être un homme meurtri et il est plutôt représenté comme qq'un sur de lui et même un peu provocateur
Bref je vais m'arrêter la pour les critiques tellement il y en a à faire.
Je comprend vraiment pas la note générale qui m'a poussée à regarder le film

Un film techniquement réussi mais qui ne repose, hélas, que sur son sujet qu'est l'esclavage. En l'occurrence, le film n'apporte rien de bien nouveau, rien de surprenant ou de choquant. Certes, la qualité des acteurs permet de faire passer la pilule plus facilement mais sincèrement, quel ennui ! Le réalisateur tente tant bien que mal de nous soutirer des émotions, mais n'y parvient guère. Les personnages sont caricaturaux et donc prévisibles. La bande originale est de qualité mais ne suffit pas à masquer le manque de fond de certaines scènes dont on se demande encore l'utilité. A croire qu'aujourd'hui il suffit de trouver un thème sensible et de savoir filmer en plan-séquence pour obtenir des récompenses...