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Benjamin L
15 abonnés
250 critiques
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5,0
Publiée le 19 février 2015
Magnifique film que ce "12 years a slave". Biensûr, l'on est tous (plus ou moins...) au fait de l'horreur qu'a été l'esclavagisme, inextricable machine à broyer les hommes et les âmes, mais ce scénario inspiré de faits réels est ici servi par un acteur principal magnifique de justesse et de sincérité, ainsi que par une pléiade de très bons second rôles en tête desquels le toujours excellentissime Michael Fassbender. En outre, la dichotomie entre la photographie, magnifiquement esthétique, et la dureté générale du film est tout à fait intéressante. Ames sensibles s'abstenir, tant certaines scènes sont insoutenables. 4,5/5
dur mais au combien nécessaire de rappeler cette page sombre de l'histoire. un noir libre capturé illégalement qui connait l'esclavage 12 années. traité avec une grande pudeur.
Les acteurs livrent des prestations remarquables notamment le duo Michael Fassbender et Lupita Nyong'o qui sont bouleversants. Ce film aurait pu être, selon moi, excellent si certaines scènes avaient été coupées. En effet, la première partie du film est intéressante mais beaucoup trop longue et fait perdre un certain élan qui peut déconcentré. Heureusement, les soixante dernières minutes sont excellentes, intense et rattrape le tout, notamment grâce à des scènes véritablement poignantes. Ce film est un devoir de mémoire.
12 years of slave nous plonge dans une histoire vrai très touchante qui nous démontre l'atrocité de l'esclavage noir américain. Une très beau drame indispensable dans sa vidéothèque.
Je ne partais pas avec un à priori positif, ayant trouvé que le film précédent de Steve McQueen était une belle coquille vide. Shame a pour grand défaut de raconter l'histoire d'un type profondément antipathique dont le sort ne déclenche aucune émotion. 12 years a slave partage la même maîtrise dans la réalisation et la même froideur dans le traitement. Mais ici, l'histoire est bouleversante. Ici, le "héros" est profondément humain et on souffre le martyr de le voir traité ainsi. Et le film est suffisamment intelligent pour éviter tout manichéisme. Il présente froidement une histoire avec son lot de héros et de lâches, dont la nature même est implacablement conditionnée par l'époque et le lieu. Qu'un film puisse mettre en évidence cette perspective intemporelle, en traitant d'une histoire vieille de 150 ans, je trouve ça admirable.
On me l'avait encensé... J'ai été déçue. Le propos dégouline de bons sentiments bien rédempteurs sur fond de pardon historique. Il y a de la caricature derrière chaque personnage, et l'ensemble est épais, lourd à dérouler, faible en émotions sincères: pas de rire, pas de larmes, et pire, pas d'empathie. Dommage.
Après “Hunger” où il retraçait les dernières années de vie du militant de l’IRA Bobby Sands mort d’une grève de la faim dans une prison nord-irlandaise, Steve McQueen reprend ici un autre récit individuel, une autre histoire vraie, pour raconter une époque et dénoncer un système inique : l’esclavagisme. Il raconte donc la vie de Solomon Northrup citoyen noir né libre dans l'état de New-York et violoniste accompli qui trahie par deux futurs employeurs va être kidnappé, réduit à la condition d’esclave et être ainsi prisonnier dans des plantations de Louisiane pendant 12 années jusqu’à une libération qui tient presque du miracle. Si le sujet, quel que soit la qualité de la réalisation et de l’interprétation, vaut déjà à lui seul le coup d’œil, McQueen réussi tout de même à ne pas en faire un film trop classique et par d’habile flashbacks nous replonge dans la vie passée de cet homme pour mieux en dérouler le tragique du destin. Il est, il faut bien l’admettre, bien aidé par une histoire dont la dimension injuste est universelle et qui parle sans mal au public. On suit avec le cœur serré les 12 années d’horreur que cet homme va vivre à la merci de “maîtres” dont le bon vouloir et les humeurs peuvent conduire chaque esclave à la mort où à un destin de favoris à peine plus enviable tant il est précaire. On touche du doigt toute l’horreur de ce système économique sur lequel les états du Sud américain ont bâti leur prospérité et pour lequel les hommes et femmes noirs qui en sont victimes ne sont ni plus ni moins que du bétail que l’on s’échange ou se vend selon les besoins. L’interprétation est elle aussi au diapason de cette histoire et de la belle réalisation de McQueen avec un Chiwetel Ejiofor d’une force et d’une sobriété incroyable dans son interprétation de cet homme cultivé ramené à la plus grande misère et traité comme un objet et qui trouve en Lupita Nyong’o incroyable de force et de fragilité en favorite de son maître martyrisé par lui et sa femme le meilleur des pendant féminin. Un film qui fait écho à l’excellent “Le majordome” qui contait la lente évolution des droits civiques des noirs américains, et qui permet de réaliser de quel état de dénuement ces 10% des citoyens américains sont partis à la fin de la Guerre de Sécession. Une fresque individuelle qui témoigne de la très grande force d’un homme face à l’horreur de l’esclavage tout en peignant une fresque de l’état des afro-américains juste à la veille de leur émancipation par Abraham Lincoln. Il va sans dire qu’il est à voir absolument.
Pour ceux qui considèrent "transformers" et les autres daubes de ce genre comme de super films, je leur suggère de regarder "12 years a slave" pour avoir une idée de ce qu'est un vrai grand film. Certes, il n'y a aucun effet spécial, aucune explosion... Mais tout cinéphile qui se respecte sera d'accord pour dire que ce film symbolise parfaitement le 7è art, c'est-à-dire une œuvre poignante, bouleversante, qui nous met une grosse claque et dont on ne ressort pas indemne. Chiwetel Ejiofor est immense, les décors superbes, l'image magnifique digne d'un Terrence Malick, et l'histoire bouleversante qui plus est tirée d'une histoire vraie au sujet d'un fléau qui n'aurait jamais dû exister. Voilà, nous avons un bel échantillon représentatif du Grand Cinéma. Magistral.
L’année 2013 fut assez intéressante au niveau du cinéma. Et parmi les quelques pépites qu’on pouvait y trouver, il y avait évidemment « 12 Years a Slave ». Une histoire stupéfiante, appuyée par une réalisation exemplaire et des acteurs époustouflants. Chiwetel Ejiofor fait passer rien qu’à travers son regard toute la détresse et les souffrances intérieures de Solomon Northup, Michael Fassbender m’a tout simplement bluffé en planteur tyrannique et psychotique, Benedict Cumberbatch a un rôle assez mineur mais que, comme toujours, il remplit à la perfection, Paul Dano joue là un personnage qui m’a intéressé dès ses premiers mots (sérieusement, dès qu’il se met à pousser la chansonnette, il est génial), et Brad Pitt, bien que discret, attire directement sur lui la sympathie du spectateur puisqu’il semble être le seul être bon dans cet enfer des plantations. Et la scène finale…la scène finale est juste magnifique. Tant d’émotions et tant de souvenirs à rattraper, tout ce qui se trouve dans cette scène fait qu’on ne peut que pleurer, de tristesse mais aussi de soulagement. Que dire de plus ? Simplement qu’avec une réalisation pareille, des acteurs pareils, une histoire pareille, personne ne peut être étonné qu’il ait remporté l’Oscar du meilleur film.
Encore un film surestime a cause de son oscar ... Car non le film ne mérite pas un oscar . Oui il possède des qualités certaines mais encore une fois je pense qu'il fait partit des films que je ne reverrais pas deux fois et qui ne me marqueront pas plus que ça....
Commençons par les points positifs : les acteurs sont très bons (j'aime vraiment beaucoup Michael fassbender) ... Les costumes et les décors sont superbes ... Et le film peut être à certains moments assez touchants et assez violents (
Hummmm très honnêtement je dois le revoir pour l'apprécier et avoir une critique objectif. Vu dans de mauvaises conditions cependant il m'a paru de qualité, scènes frappantes et émouvante ... mais suis restée sur ma fin ... par mon attention perturbée ? Ou par la réalisation du film lui même ?... Of course thématique essentielle à faire ou refaire découvrir aujourd'hui !!! Je le recommande puisque je tiens à le revoir !
Steve McQueen poursuit son étude de l'esclavage, et plus généralement de l'aliénation, dans un long-métrage entretenant, avec ses prédécesseurs, une plus grande parenté que prévu. "Hunger", Caméra d'Or à Cannes en 2008, nous montrait un corps – celui de Michael Fassbender - décharné, utilisé à des fins politiques, broyé pour mieux faire entendre une résignation que l'on aurait voulu faire taire. Quant à "Shame", il était le miroir de l'addiction sexuelle, d'un asservissement que rien ne parvenait à panser. "12 Years A Slave" approfondit ce sillon en délaissant les métaphores. Steve McQueen ne souhaite pas mettre en scène l'injustice, l’innommable soumission, il veut seulement montrer la vérité dans toute sa laideur. La douceur émanant des paysages, où la pureté des plans rappelle le plus beau de Terrence Malick, est un leurre qui finit par s'entrechoquer avec la violence des séquences. Même proches de l'insoutenable, les scènes durent juste le temps qu'il faut, celui au cours duquel elles s'impriment sur la rétine du spectateur, qui sortira épuisé par ce combat, puis disparaissent sans avoir cédé à la démonstration.
Quand l'homme se perpétue en prédateur de l'homme ! Un morceau d'histoire de l'esclavage au 19ème siècle, fort bien interprété avec juste ce qu'il faut de sensibilité pour nous toucher de plein fouet ! Courte apparition de Brad Pitt (au look Amisch), juste et à la forte présence (as usual).
Quelle claque! Quelle puissance dans ce film sur l'esclavage, de mémoire, seul Amistad peut égaler cette histoire. On découvre la brutale réalité de l'esclavage, contrairement aux autres films qui ne font que survoler les peines et les souffrance subies lors de cette période sombre, là, le spectateur n'est pas ménagé et prend en pleine face la violence et le mépris de certains esclavagistes. Pas besoin de souligner la justesse de l'acteur principal et des décors collant parfaitement à la réalité. A voir absolument!