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    Holy Motors
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2020
    Artiste maudit par excellence, Leos Carax est le maître d'oeuvre d'un monumental èdifice filmique, dont "Holy Motor" est en quelque sorte la pierre angulaire! Un film inclassable qui fait appel à la sensation, à tous les sens, et nullement à l'analyse! Emportè dans un voyage kalèidoscopique construit tel un trompe l'oeil, Denis Lavant porte le film à lui seul! On est èbloui devant une telle performance et en même temps tellement indiffèrent quant à l'issue des Cèsars (le grand perdant de l'annèe 2013) [...] 115 minutes durant lesquelles on est promenè dans une capitale à la fois ènigmatique et fascinante, qui bascule peu à peu dans le fantastique, accentuant ainsi le mystère qui enveloppe cet ovni très maîtrisè dans sa rèalisation (cf. la promenade extraordinaire de Lavant au cimetière du Père-Lachaise). Nous sommes ici dans la tête d'un metteur en scène qui ose, amenès à suivre les mèandres d'une pensèe vagabonde! C'est en regardant l’oeuvre entière de Carax que certains mystères de "Holy Motors" sont finalement rèsolus, un film dèdiè à la regrettèe Katarina Gobuleva, l’amour de sa vie qu’on n’oubliera jamais (tout comme son partenaire Guillaume Depardieu) dans « Pola X ». Entre ce film et "Holy Motor", il aura fallu attendre treize longues annèes! On espère qu’il ne faudra pas attendre aussi longtemps pour voir le film suivant de Carax...
    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    "Holy Motors" de Leos Carax, semblait être un chef d'œuvre d'après l'unanimité de l'ensemble de la presse ! Cependant, même si certains y trouvent leur compte et tant mieux, je trouve dommage de laisser une grande partie du public sur le côté, y compris moi même ! Ce cinéma complètement abstrait où Denis Lavant endosse plusieurs personnages est peut-être réservé à des "spectateurs avertis et initiés", quoique je cherche encore comment... ? Mais, pourquoi toujours tendre vers un hermétisme narcissique et prétentieux, certes peut-être revendiqué et intéressant mais tellement vain et ennuyeux pour la plupart d'entre nous... Est-ce bien généreux, est-ce bien le but du cinéma au fond que de vouloir s'isoler ainsi ? Cette autosatisfaction intellectuelle pour le dire gentiment ainsi devient pénible et ne mène à rien de bien constructif... C'est au fond bien dommage ! Il est d'ailleurs intéressant de voir que les critiques de la presse sont en fait écrites avec des mots creux, des généralités ronflantes qui avaient éveillé ma méfiance à juste raison. Les références évoquées entre autre aux films de David Lynch, grand cinéaste aux réalisations exceptionnelles et autrement construites sont ici inappropriées et donc exagérées... Il manque pour le coup un scénario, un fil conducteur auquel se raccrocher, voire s'identifier !
    C'est un peu comme ces concerts de free jazz où les musiciens s'amusent entre eux en oubliant complètement la salle qui s'ennuie en les écoutant ! Et le partage là dedans ?
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2012
    Bon bah... C'est du Léos Carax... Avec tout ce que j'aime, et tout ce que je déteste. Les cinq premières minutes j'étais à fond dedans, bluffé par la force que peut avoir ce film à créer un univers extrêmement fort au niveau des sensations. Et puis, les minutes allant, Carax est resté Carax. Il enchaîne les délires sans vraie logique de rythmique et de narration. Certains hurleront certainement au génie, comme beaucoup le font dès qu'ils n’y comprennent rien (il ne s'agirait pas de passer pour un con non plus...), moi je me contente de mon ressenti. A la première aventure de M. Oscar j'étais capté. A la seconde j'étais intrigué. A la troisième je me suis lassé (Encore M. Merde ?! Non, mais faut qu'il arrête avec ce trip !) La première demi heure passée, le film s'est déjà essoufflé. C'est le problème de ces réalisateurs compulsifs comme j'aimerais à qualifier Carax. Ils donnent tout d'un coup, sur l'instant, et puis leur créativité les laisse sur la touche alors qu'il reste deux-tiers de film à faire. Faute de trouver un sens à cette juxtaposition de ses premiers délires, il s'invente une métaphore de l'acteur face à ses rôles et accomplit le reste de son film en roue libre, sans plus aucune originalité (à part peut-être l'entracte, seul moment de vitalité dans ces deux derniers tiers assommants). Bref, faire un bilan de cet "Holy Motors" n'est pas très flatteur pour la dernière boutade de Léos Carax. Seule la première demi-heure est sauvable d'un reste qui assomme par sa mécanique essoufflée. Or, je tiens aussi à noter que même dans cette première partie le film ne relève même pas pour moi de la grosse claque cinématographique car le film démontre très vite qu'il tourne à vide. Alors voilà, après vous en penserez ce que vous en voudrez, et je peux comprendre que les critiques dithyrambiques de la presse parisienne peuvent vous tenter. Mais franchement, est-il si raisonnable de croire à la sincérité d'hommes et de femmes qui n'ont rien d'autre à faire pour parler de ce film que d'écrire trois lignes de formules alambiquées dans lesquelles ils se contentent juste d'allonger les superlatifs parmi les moins utilisés de la langue française, tout en citant je ne sais combien de peintres ou dramaturges morts depuis des lustres ? A croire qu'ils s'imaginent que nous jugeons leurs critiques comme eux apprécient les films : moins on comprendra, plus on encensera. Peut-être d'ailleurs était-ce le fonctionnement non avoué de Léos Carax pour cet "Holy Motors". A dire vrai, je l'ignore, mais une chose est sûre, c'est qu'en tout cas, moi, en tant que spectateur, ce n'est pas le mien.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juin 2013
    Attention, pour dissiper toute méprise, il faudrait dire tout d'abord que Holy Motors n'est pas un film.
    Non, c'est une succession de sketchs tous plus absurdes et abscons les uns que les autres, où on voit entre autres un clochard manger des fleurs, puis les doigts d'une femme, puis des billets de banque, puis des cheveux, avant de chantonner en bandant devant un mannequin enlevé. Mais on aura droit aussi à de la comédie musicale, quelques meurtres, avant de finir sur "Revivre" de Gérard Manset (le pauvre...!), en compagnie de quelques singes.
    Tout est gratuit ici, provocant, paresseux, enfin tout signe la défaite du cinéma.
    C'est d'autant plus triste venant du réalisateur du très bon "Boy meets girl" et du génial "Mauvais sang".
    On a l'impression d'un cinéaste qui se décompose film après film, par paresse, par prétention?
    Autant le dire, on navigue ici entre le pire de Godard et un Gaspard Noé, autrement dit on balance des images à la tête du spectateur, plus hermétiques les unes que les autres, avec en toile de fond un "projet ambitieux", qui tient en trois lignes de scénario: les gens jouent leur vie, ils changent de personnalité et de rôle au gré de "rendez-vous".
    Franchement vide, et prétentieux au possible.
    Après, comme d'habitude, on peut tout dire de tout: on peut dire que le film est "novateur", que c'est un "bolide", que c'est un "ovni", que Carax est en avance sur son temps, et on peut aussi broder sur le 7e art et faire de la philo de comptoir. Mais on peut aussi être honnête, et accepter le fait que ce film soit tout simplement mauvais, et qu'il prenne le spectateur pour un imbécile.
    Akamaru
    Akamaru

    3 085 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2012
    Un film qui a fait l'unanimité au festival de Cannes 2012,sans pour autant repartir avec un quelconque prix.Leos carax est décidément un cinéaste insaisissable,destabilisant,qui provoque des réactions presque épidermiques."Holy Motors" n'est que ça.Montagnes russes d'émotions,de couleurs,de sons,de personnages;avec un enthousiasme qui suit le même chemin,allant du très haut au très bas.Le principe est complexe,mais une fois qu'on l'a pigé tout devient limpide.Une limousine blanche parcourt Paris de nuit.A son bord,un homme protéiforme,qui a chaque arrêt se transforme en clochard,en chef d'entreprise,en père de famille,en amant déchu,en cascadeur...Au total,12 personnages pour Denis Lavant,la muse de Carax,qui passe son temps à enfiler des masques.Bien sûr,on ressent que Carax rend un hommage à toutes les formes du 7ème art(mélodrame,musical,action,fable...),et nous interroge même sur les ambitions formelles du cinéma.Tourné en numérique,le film est beau,rendant le Paris nocturne très intriguant.Malheureusement,il reste très théorique et imperméable à toute notion d'émotion.Cet objet est donc aussi réfrigérant que virtuose.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juin 2013
    Carax a-t-il voulu concourir pour l'oscar du film le plus original et le plus tordu de l'année ? Le mystère demeure. Mais le plus grand mystère reste l'accueil délirant d'une critique ultra snob. Ce navet prétentieux, qui semble se prendre au sérieux, n'a ni queue ni tête. On s'ennuie ferme, du moins, pour ma part, je me suis ennuyé ferme, et ma compagne aussi. Dommage, car Denis Lavant est un acteur formidable, qu'on préfère mille fois dans son rôle d'ogre du Petit Poucet.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    59 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 novembre 2012
    Seul l'aspect esthétique est réussi, après c'est à ne rien comprendre de ce nanar sans queue ni tête avec des scènes parfois si ridicule, et qui paradoxalement exploite de si grossiers stéréotypes! Pire au bout de 70 minutes ça ralentit et il en devient davantage ennuyeux et plat sans qu'on n'en comprenne plus! Bref un navet utile pour satisfaire l'égo des plus snobs et leur donner un sujet de discussion. Les plus "terre-à-terre" comme nous prêts à perdre 2 heures attendront sans hâte pour observer ce nanar "gratuitement" (soit sur arte soit nul part ailleurs). Soyons francs et assumons sans complexe la note que ce film mérite vraiment (film qui me rappelle la comédie française parodiée par les inconnus).
    Shaigan
    Shaigan

    84 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Caricature du film intellectuel à la française, prétentieux et ennuyeux. L'idée de base de Holy Motors est très intéressante mais elle ne donne malheureusement lieu à aucun développent dans le scénario qui se révèle extrêmement paresseux. Et comme d'habitude dans ce genre de film, pour masquer le manque de créations scénaristiques et la faiblesse de l'ensemble, on enrobe ça d'une réalisation hermétique au possible, toujours la plus lente possible, saupoudrée de poésie de pacotille et de scènes pseudo-subversives. Et cela suffit en général pour émerveiller la critique professionnelle...
    RuleZzZ
    RuleZzZ

    13 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 avril 2013
    Une succession de sketchs grotesques et sordides, qui ne mènent nulle part et ne reposent sur rien. C'est comme essayer de critiquer une flopée de publicités prises en hasard, il vaut mieux ne juste rien en dire, ne rien en penser et essayer de l'oublier le plus vite possible. Nombreux sont ceux à se bousculer au portillon pour revendiquer un "Je n'ai strictement rien compris donc c'est forcément du génie", et bien, désolé mais non.
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    313 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Disparu de la circulation depuis 1999 et Pola X, l'enfant terrible du cinéma français Léos Carax revient à toute allure au volant de cet incroyable bolide qu'est Holy Motors. Fable poétique et onirique, conte fou et farfelu, film expérimental et ultra-inventif, son dernier-né est un chef-d’œuvre kitsch aux images somptueuses, offrant une belle réflexion sur le métier d'acteur et une énorme déclaration d'amour au cinéma, dans lequel Denis Lavant, véritable alter-ego du cinéaste à l'écran, excelle littéralement au travers des nombreux rôles qu'il incarne, croisant aussi bien la route de dinosaures du cinéma français comme Edith Scob et Michel Piccoli, que celle de monstres hollywoodiens comme Eva Mendes et Kylie Minogue. Des croisements improbables donc, comme l'est de toute façon ce film qui ne ressemble à aucun autre, tourbillon mystérieux et alambiqué dont on sort tout retourné, que l'on ai aimé ou détesté. Une chose est sure, on aimerait voir Carax conduire plus souvent et on ne peut s'empêcher de se demander comment le jury du festival de Cannes a fait pour rater la bretelle qui aurait conduit Holy Motors à une Palme d'Or plus que méritée.

    Retrouvez la critique complète, ainsi que d'autres sur des films divers et variés, sur mon blog : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/
    Merci !
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    325 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Pas besoin d'être un bobo intello pour aimer ce film, comme le prétendent certains. Pour aimer Holy Motors, il suffit de savoir apprécier un film qui se détache de ce conformisme cinématographique qui touche 95% des films actuels, d'être sensible à la beauté des images, et d'être conscient du putain de talent de Leos Carax qui nous offre un film qui ne ressemble à rien de déjà existant, chose relativement rare après plus de 100 ans de cinéma. Pour aimer Holy Motors, il ne faut surtout pas le voir comme un seul et même film, avec un début, un milieu et une fin. Holy Motors, se regarde plutôt comme une succession de courts-métrages, séparés par des entractes pendant lesquels on assiste à la préparation de l'acteur principal pour son prochain rôle. Ces "court-métrages" sont très inégaux. Certains sont incompréhensibles, mais incroyablement beaux (la capture de mouvement, et la partie "M. Merde"), d'autres sont franchement réussi. Je peux comprendre que certains détestent ce film, tant il est atypique, mais on est obligé de saluer la réussite totale de Holy Motors, tant dans la réalisation, que dans l'écriture, la photo, les costumes, les décors et bien évidemment la performance d'acteur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 juillet 2012
    Dans ce film, pas de "motors", encore moins de "holy"... tout y est mort-né... un cadavre de film... cinéaste mort-vivant d'une prétention d'outre-tombe... seulement pour les amateurs de fosses... sceptiques.
    CRICOUBA
    CRICOUBA

    7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 août 2013
    impossible de rentrer dans cet univers.
    Où sont les clés ?
    Le film est-il destiné à d'autres qu'à l'auteur lui-même ?
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    On pourra dire ce qu'on veut sur ce film, mais au final, il se relève chiant. le film se construis sur des rendez-vous vous, aux nombres de 9. Ces rendez-vous sont autant de façon pour Mr Oscar,( joué par il est vrai un éblouissant Denis Lavant, l'acteur fétiche de Carax) de changé de vie. Et oui on peut y voir une métaphore évidente sur le fait que dans la vie l'Homme joue plusieurs rôle et qu'au fond la vie n'est ni plus ni moins qu'un film. Mais bon cette métaphore est exploité de façon simpliste et au lieu que le réalisateur démontre vraiment son propos, il préfère construire son film sur des scènes plus ou moins oniriques. Alors bien sur sa fais rêver, mais pas assez, car quand on y pense, il y a peux de très belles scènes qui arrivent à la fois à réunir la forme et le fond. Alors oui le début du film est beau, mais on se dit à quoi bon, à quoi bon, parce qu'au final, tout ce film reste un vaste trip qui ne nous embarque jamais. En effet, aucune scène n'arrive à nous toucher, d'accord on est parfois intrigué, mais après on fatigue, on fatigue par la paresse infinie dont fait preuve le film. Les relations entre personnage sont justes oubliés pour laisser place à cette métaphysique, qui n'a rien de passionnante. Il y a deux scènes qui méritent qu'on s'y attarde. Il s'agit du deuxième rendez-vous très métaphysique, mais qui s'arrête là où on aurait aimé qu'il commence. Et surtout le troisième rendez-vous, avec le personnage de Mr Merde qui est une métaphore de la bête, avec aussi l'apparition de Eva Mendez (non mais sérieux qui est plus belle que Eva dans ce film ?) en métaphore de la belle. Bref cette scène ma fasciner par la cohabitation entre la bête et la belle. Bref au final, un film auquel tout le monde, est ébahis, moi sa m'ébahis pas tellement, les interprétations du film sont simples à comprendre, bref super forme et quelques supers passages,mais ça reste d'un creux infini.
    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    64 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2013
    A trop faire dans le bizarre, on tombe dans l'étrange. C'est sans aucun doute le principal écueil d'Holy Motors qui enchaîne les scènes dignes des planches de théâtre contemporain les plus extrêmes. Le scénario s'y prête bien, certes, mais on a du mal à accrocher.
    A noter l'excellente prestation de Denis Lavant !
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