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    Holy Motors
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    3,0
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    601 critiques spectateurs

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    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    328 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 octobre 2013
    Je viens de me repasser ce film pour la 4ème fois avant de faire cette critique…en vain, quelque chose m’échappe, je n’accroche pas. Il est étonnant qu’à 34 ans et après avoir vu des milliers de films, j’arrive encore à être surpris…même si ici, mon sentiment principal est l’incompréhension. Pourtant, je suis assez friand de films considérés comme incompréhensibles ou tordus : "Donnie Darko", "Fight Club", "Pi", "Irréversible", "Brazil", "Southland Tales", "Cube", "Existenz", "L’Echelle de Jacob", "The Fountain", "Nothing", "Enter The Void", "Cosmopolis", "The Box". J’apprécie énormément ce qu’ont réalisé des génies tels que David Lynch ("Lost Highway", "Eraserhead", "Mulholland Drive", "Dune", "Blue Velvet", "Inland Empire"), Takashi Miike ("Gozu", "Izo", "Bird People in China", "Andromedia", "God's Puzzle", la trilogie "Dead Or Alive", "Visitor Q") ou encore Shinya Tsukamoto (la trilogie "Tetsuo", "Gemini", "Bullet Ballet", "Vital", "Nightmare Detective"). Mais là je ne suis pas rentré dans le trip de Carax…enfin si trip il y a. Car soyons franc, même si il n’y a pas spécialement de fil conducteur entre les scènes, rien à l’image ne nous laisse supposer quoique ce soit et même avec une grande connaissance cinématographique (et croyez moi : la mienne n’est pas la plus mauvaise), on a du mal à trouver des références ! Même des films étant totalement dans le « non sens » comme "Rubber" et "Wrong" de Quentin Dupieux sont beaucoup plus abordables et poétiques que ce "Holy Motors". Alors, quand je vois les critiques dithyrambiques (désolé, y’a pas d’autre mot !) de la presse qui évoquent toutes les mêmes arguments tel que l’hommage à divers cinémas par chacun des sketchs, je me dis qu’ils ont bien tous (pour une fois !!) lu le dossier de presse qu’on leur a fourni avant la projection du film. Hypocrites : nous on l’a pas ce foutu papier quand on mate le dvd !! J’ai même l’impression que Léos Carax a fait une blague pour cette presse soi-disante critique, cette même presse qui l’a déjà crucifié sans procès pour ses autres films. Cette presse stupide dont la devise est souvent « J’ai rien compris, c’est donc du génie ! ». Putain, Carax doit bien se marrer en voyant leurs critiques !!! Comme disait Cantona : « Quand les mouettes suivent un chalutier, c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines ! » Voilà le plus bel exemple. Je trouve que c’est même étonnant que "Holy Motors" n’est pas remporté la Palme d’Or à Cannes puisque, depuis quelques années, on la donne souvent au film le plus insignifiant du festival. Mis à part ça, je ne peux rien dire sur la façon dont est filmé le bébé : c’est plutôt bien fait et l’interprétation de Denis Lavant est à saluer (et encore : ce n’est pas sa meilleure, loin de là !!)….mais au service de quoi ?? Une commande masturbatoire et prétentieuse pour des journaleux dépressifs en manque de stupéfiants ? Et puis je vais être franc à 100% : "Holy Motors" peut plaire j’en conçois (j’adore Takashi Miike qui est souvent décrié) mais la note des gens qui l’aime devrait être de 3-4 maxi…j’ai lu dans des critiques « chef-d’œuvre absolu », « l’un des cinq meilleurs films jamais réalisés », « il y aura un avant et un après Holy Motors »…non mais sans déconner, vous avez été payés ou quoi ? Voici une liste de chefs-d’œuvres, et osez me dire que "Holy Motors" est comparable à tous ces films : "Metropolis", "La Grande Evasion", "M Le Maudit", "Barry Lyndon", "Princesse Mononoke", "2001 l’Odysée de l’Espace", "Violent Cop", "Halloween", "Rashômon", "Taxi Driver", "L'Aventure, c'est L'Aventure", "Dracula", "Platoon", "Les 400 Coups", "Un Pont Trop Loin", "Sueurs Froides", "La Sirène du Mississipi", "Le Jour le Plus Long", "Ran", "L’Arnaque", "A Scene at the Sea", "American Beauty", "Amadeus", "Casablanca", "Reservoir Dogs", "A Bittersweet Life", "La Nuit américaine", "Massacre à la Tronçonneuse", "Les Sept Samouraïs", "A bout de souffle", "Les Sentiers de la Gloire", "La Vie est Belle", "Heat", "Chantons sous la Pluie", "Nosferatu", "Le Dictateur", "The Chaser", "Itinéraire d'un Enfant Gâté", "Le Bon, la Brute et le Truand", "Le Cercle des Poètes Disparus", "Midnight Express", "Sonatine", "Orange Mécanique", "Le Voyage de Chihiro", "Scarface", "Old Boy", "West Side Story", "La Grande Vadrouille", "Kagemusha", "Fahrenheit 451", "Apocalypse Now", "Forrest Gump", "Ring", "Jules et Jim", "The Truman Show", "Infernal Affairs", "Entre le Ciel et l'Enfer", "Les Tontons Flingueurs", "Citizen Kane", "Alien", "Psychose", "Blade Runner", "Hana-Bi", "Pulp Fiction", "Un Homme et une femme", "Le Château de l'Araignée", "Le Parrain", "J’ai Rencontré le Diable", "Le Tombeau des Lucioles", "Voyage au bout de l'Enfer", "Les Affranchis", "Pierrot le Fou", "The Man From Nowhere", "Freaks", "Il Etait une Fois dans l’Ouest" , "Rhapsodie en Août", "Les Evadés", "Vol au-dessus d'un Nid de Coucou", "Usual Suspects", "Le Dernier Métro", "12 hommes en Colère"…Je m’arrête sinon ma critique va faire 10 pages, mais bon vous avez compris ce que je voulais dire.
    ferdinand75
    ferdinand75

    563 abonnés 3 896 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Un très beau film de Carax qui est bien sûr le plus grand cinéaste français de sa génération. Très créatif , très ingénieux , Carax nous transporte par sa poèsie et son esthé est ailleurs , il est différent , et c'est dommage que le cinéma français ne l'aide pas plus , ne le récompense pas , ne rebondisse pas à sa créativité. Holy Motors est magnifiquement filmé. Des scènes surprenantes , uniques , a couper le souffle , toute la scène sur le toit de la Samaritaine est remarquable , d'une beauté extrème. "Mauvais Sang" et "Amants du Pont neuf" étaient deux Chef d'oeuvre ,Celui -ci est un peu en dessous , du fait de la destructuration du scénario. Mais tellement au dessus de la production moyenne française.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2012
    A faire si peu de film, carax a intérêt à ne pas se louper... Pari réussi dans ce film ovni qui agit par fulgurances de mise en scène, créativité abstraites, et autres prouesses vocales ( kylie minogue est juste magique). Si on pourra lui reprocher l'inégalité des segments, aucun n'est mauvais mais certains sont moins percuttant ce qui est souligné par la puissance des autres. Au final un film poétique, qui flirte avec lé mélo parfois, s'en éloigne tantot pour mieux danser dans la grande farandole du cinéma où les acteurs sont devenus prisonniers d'eux même. Un prix à cannes n'aurais été pas de trop.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 106 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    Quelle audace, quelle liberté dans cet hommage au 7ème art. La mise en scène truffée de tas de références cinématographiques atteint franchement la perfection. Denis Lavant, véritable show man, est incroyable dans ces 11 rôles si différents, tout à tour drôle, inquiétant ou émouvant. Un film unique, qui peut paraître déroutant mais tellement fascinant et constamment étonnant. On retrouve le Carax de "Mauvais sang" et ça, c'est une bonne nouvelle.
    Pierre Olivier D
    Pierre Olivier D

    11 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2014
    Que dire? Ce film est inclassable. Ses détracteurs considèrent que Léos Carax est un réalisateur narcissique à l'ego démesuré, peut-être?
    Je pense qu'il faut le voir plusieurs fois tant cette oeuvre est riche , intelligente et ultra touchante. Le choix des musiques m'a ému, Denis Lavant, acteur polymorphe, y est exceptionnel, simplement sublime.
    Hugo S
    Hugo S

    9 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Je crie au génie !
    L'amour du cinéma, "la beauté du geste" comme à dit Monsieur Oscar. C'est ce que déclare Leos Carrax.
    La mystérieuse Céline joué par Édith Scob qui conduit Monsieur Oscar à ses rendez-vous jour et nuit. Une oeuvre représentatif du cinéma vu par Leos Carrax, même si le 7ème art est en effet bien plus vaste ! Denis Lavant devient mendiant, tueur, monstre, et même père de famille.
    spoiler: de plus, durant un rendez-vous il assassinera son double.

    Un film qui peut paraître abstrait et sans fond mais dont ce dernier est bien plein. J'ai adoré ce film et je suis triste de voir que des gens n'ont pas compris et apprécié cette vision.
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Bon je vais être courageux, je vais prendre la voie de la lâcheté... "Holy Motors" est très représentatif de son réalisateur, LE cinéaste maudit du cinéma français contemporain Leos Carax, soit on est totalement admiratif, soit on a qu'une envie c'est de le descendre... Moi je vais choisir de me placer entre les deux... D'abord c'est le genre de film, on le comprend comme on a envie de le comprendre ; voilà ça c'est fait... Maintenant de ce contenu, il y a des moments chiants ou du moins creux ou qui apparaissent creux mais il y a aussi de très belles fulgurances à l'instar de la chorégraphie suggestive dans la troisième partie qui se déroule dans un studio d'animation ou des plans de Paris qui est admirablement filmé... Allez purge (ce que je ne pense pas !!!) ou chef d'oeuvre, je vais laisser le temps décider à ma place.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    Resté éloigné des plateaux durant treize ans, Leos Carax interroge la théâtralité des vies, le spectacle qui s'est insidieusement glissé dans les rapports humains. Qui joue ? Qui regarde ? Quand l'homme à la tâche de vin allègue Oscar Wilde (« La beauté est dans l’œil de celui qui regarde »), son exécutant veut continuer pour « la beauté du geste ». Condamné à évoluer dans un monde où l'illusion et la magie ont rendu le temps élastique, le comédien renaît à chaque nouveau rôle, prêtant un instant ses traits à un double qu'il finira par tuer. Qu'importe puisque les autres n'ont plus de nom, ne sont plus que des sites internet gravés sur des pierres tombales ? Quelle conséquence si le 7ème Art se réduit à des hominidés en CGI ? Presque évanescent, mais surtout inventif et libre, le cinéma de Carax, trop longtemps bridé, explose dans ce film nourri de références ("Les Yeux sans visage", "La Foule") et d'auto-citations narcissiques quasiment testamentaires. Faussement nostalgique, le réalisateur fait table rase de tous les longs-métrages avortés dont il a été privé, mettant en abyme l'inlassable addiction de l'acteur et la plus grande envie du créateur : tourner la page avant de revivre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 septembre 2015
    La quintessence du film d'auteur. Un riche homme d'affaire, d'apparence froide, qui au lieu de se rendre au travail le matin, se déguise dans sa limousine et se jette dans la rue sous la peau de différents personnages successifs, qu'il assume jusqu'à l'extrême. La première partie du film, si j'ose dire, traite le thème de façon relativement réaliste. (Ou à tout le moins autant que faire se peut.) On suit le personnage sans comprendre ses motivations. Il y a un vrai plaisir cinématographique à s'embarquer dans une situation potentiellement vraisemblable, mais qui échappe complètement à la psychologie ordinaire. La deuxième partie du film a plus tendance à virer au surréalisme. Les "rencontres" du personnage se muent en des tableaux résolument...oui, surréalistes, dans un cadre qui au passage, devient nocturne. Notons entre autres cette superbe scène à l'accordéon. Le tout aurait facilement pu donner quelque chose de lourd et prétentieux, mais il y a une vraie logique qui soutient la chose tout au long du film. Un film qui parle à une zone profonde de la conscience.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 octobre 2012
    Carax signe ici un film fabuleux. Une fois qu'on pénètre dans son dispositif, on en cerne tous les contours avec délectation. La structure narrative est similaire à celle de "Cosmopolis" mais le film lui est immensément supérieur (déjà parce qu'il ne s'arrête pas à une reflexion sur le monde, Carax entame une réflexion sur la nature même du cinéma et des rôles sociaux dans la société contemporaine).
    Bourré de références (et d'auto références, dont une à "Merde", précédent court-métrage de Carax), le film est parsemé de touches d'humour absurde (la scène finale est tordante mais en même temps si logique).
    Le seul défaut du film pourrait être son hermétisme, car Carax exige l'adhésion à sa structure et demande ainsi au spectateur d'oublier les conventions structurelles de la narration classique. Passé cela, "Holy Motors" est jouissif.
    Un film intelligent donc, qui ne s'arrête pas qu'à son postulat, qui va au delà, creuse sans cesse et questionne, au fur et à mesure des différents rôles du formidable Denis Lavant, avançant toujours plus loin - jusqu'au bout de la nuit, pour mieux recommencer le lendemain. Cohérent, maîtrisé : un vrai bonheur !
    Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/05/holy-motors.html
    willycopresto
    willycopresto

    134 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Je ne qualifierai pas de film cette hérésie cinématographique ! Au nom de la création, on peut décidément faire n'importe quoi : il se trouvera toujours des intellos ou réputés tels pour se prosterner devant l'esbrouffe.
    Le réalisateur, Léos Carax, ne signe de tels longs métrages qu'une fois de temps en temps : heureusement pour nous et dommage pour les psychiatres qui recueillent les spectateurs ayant ingurgité de telles salades. Par chance, dans le cas d'Holy Motors, ils n'ont pas été 200 000 à avoir été contaminés en salles.
    Quant à l'intrigue de ce morne récit, elle se limite à voir un déjanté se promener en limousine blanche de plusieurs mètres (c'est pratique pour stationner à Paris !) dans laquelle il se vêt d'accoutrements plus ou moins ballots ou grottesques, et une mention spéciale pour le pitre qui les endosse et auquel on fait faire n'importe quoi au nom de l'art (comme manger des fleurs, entre autres, dans un cimetière)
    Rien que cette séquence en dit long sur la haute teneur de cette stupide réalisation !
    Lamentable, à vomir !
    willycopresto
    ArnoRuoms
    ArnoRuoms

    22 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2013
    L’OVNI de Cannes 2012. Une œuvre cinématographique hors norme. Tout est sublimé, fou, incompréhensible. Après 9 ans d’absence, c’est un retour grandiose pour Carax. Encore un film injustement oublié au palmarès.
    ER  9395
    ER 9395

    87 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Une oeuvre complètement atypique et irracontable , on adore ou on déteste , je n'ai hélas jamais réussi
    à monter dans le bon wagon , dommage .
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 505 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2020
    J’ai tenté l’expérience "Holy motors", tout en sachant qu’il y avait peu de chance pour que j’apprécie car je n’aime pas ce cinéma qui pense que la narration c’est pour le grand public, que le cinéma d’auteur peut s’en passer. Évidemment, ce film à sketchs, égrainant les neuf vies dans lesquelles se fond Denis Lavant, m’a donc profondément irrité et ennuyé. Il est cependant ponctué de jolies fulgurances.
    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    Génial ! je me suis laissée emporter dans cet univers étrange et onirique, trimballée par une limousine magique d'une histoire à une autre, dans un Paris revisité, Denis Lavant est prodigieux. La musique est superbe, en particulier le concert d’accordéonistes cavalant à grandes enjambées dans une église. Bravo Carax !
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