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    Holy Motors
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    3,0
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    601 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    Un film bizarre mais tellement surprenant, toutes les scènes sont vraiment bonnes avec un Denis Lavant vraiment excellent.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    "Holy Motors", long métrage de Leos Carax qui a frollé la Palme d'Or à Cannes, est un pur concentré de mystère où le spectateur perd tous ses repères, entre la réalité et la fiction... Moi qui ne suis pas adepte des films où le réalisateur n'en fait qu'à sa tête, ne pensant pas au spectateur qui le voit pour la première fois et laissant plus d'une question en suspens, j'ai été à la fois servi et emporté par cette narration si particulière. On suit l'itinéraire peu ordinaire d'un personnage dont l'activité principale consiste à revêtir l'apparence et la personnalité d'autres personnes totalement différentes. Voyageant en limousine teintée dans les rues de Paris conduite par la vaillante Céline (Edith Scob), il s'y déguise et y découvre un à un ses rendez-vous de la journée (neuf exactement). Denis Lavant prouve ici son efficacité et sa polyvalence de jeu. C'est un acteur sanguin surprenant qui n'hésite pas à rentrer dans les extrêmes pour choquer et déranger. Son interprétation est d'une grande complexité, carrefour majeur de cette mise en scène, et il aurait mérité la Palme d'interprétation selon moi. Les personnages secondaires sont notamment bien choisis et répondent entièrement à cette notion de mystère dans laquelle trempe l'intrigue. Edith Scob est douce et sereine bien qu'on ne sache rien d'elle. Voir Eva Mendes et Kylie Minogue dans de tels rôles est étonnant et plaisant, même si leur présence ne se qualifie pas de performance... Au départ, le scénario est fluide et on suit les multiples vies que peut aborder le personnage multifonctionnel de Denis Lavant bien qu'on accumule les questions auxquelles on espère une réponse. Malheureusement, beaucoup d'entre elles resteront vaines (comment fait-il pour survivre à la mort ? Qui est-il vraiment ? Quelle est sa vraie nature ? Quel est son but ? A quoi correspond ce surréalisme allant jusqu'à représenter une famille de singes en guise d'humains ? ...) C'est un scénario très personnel, pouvant aller jusqu'au comique (la scène finale dévoile tout l'humour du réalisateur) tout comme l'horreur et la débauche sexuelle. C'est une narration parfois très dérangeante et effrayante mais qui reste lisible dans la chronologie contrairement à tout ce qui se cache derrière ce que l'on voit (qui semble être très réaliste mais qui pour être logique, ne peut être que fantastique). Beaucoup d'éléments viennent perturber le spectateur mais je crois qu'il faut se contenter amèrement de la scène finale, décevante mais tout de même révélatrice de nombreux indices... C'est un univers très particulier qui ne plaira pas à tout le monde mais qui pourra entraîner certains par la force de son acteur principal et par l'atmosphère mystérieuse qui s'en dégage. Enfin de compte, après quelques jours de réflexion, j'ai trouvé ce film beau, doux et onirique, entre le rêve et le cauchemar, bombardé de non-dit et de pourquoi. C'est sans doute le premier film qui me trotte autant dans la tête après visualisation cette année... Bon signe !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Leos Carax, cinéaste sulfureux et controversé revient en 2012 après treize ans d'absence avec "Holy Motors", film extrêmement singulier, complexe, malin et mystérieux.

    Il raconte l'histoire de Oscar (Denis Lavant) un homme exécutant des contrats en jouant différents rôles du quotidien, il enchaîne les prestations diamétralement opposées, la limousine l'emmène aux quatre coins de Paris pour une journée qui ne sera qu'une parmi tant d'autres.
    Le film est construit sous la forme d'un recueil de saynètes sur le théâtre de la vie, Carax l'introduit lui même où il se réveille et ouvre son univers fantasmagorique à un public de fantômes (première provocation puisqu'il soumet l'idée que cette salle est un miroir de nous même, spectateur inerte), il va explorer au fil de son long métrage différents registres, du conte gothique au polar en passant par le drame et la comédie musicale, de l'homme acteur qui s'efforce à devoir continuer pour son art.
    Il aborde une palette de personnages paradoxaux socio-culturellement (homme d'affaires, mendiante, modèle de motion capture, vagabond farfadet, père de famille, accordéoniste, meurtrier et victime ...) et les mets en scène de manière minutieuse évoquant diverses thématiques (la création, la paternité, la sexualité, le dédoublement ...), Denis Lavant est juste exceptionnel et porte tout ses rôles magistralement. Cette mise en abîmes continuelle de l'acteur-acteur de la vie nous force à éluder tout sens plus ou moins réaliste, en gros celui qui y cherchera une quelconque tangibilité sera perdu et mis gentiment sur le bas côté, puisqu'au final rien n'est réel et le film ne se veut certainement pas réaliste et cohérent, il sort tout droit de la tête d'un cinéaste fou qui veut sadiquement s'amuser de son spectateur, le forcer à cogiter, lui bottant le cul pour qu'il s'éveille enfin lui aussi.
    L'homme y est dépeint comme un acteur du quotidien, qui multiplie les rendez vous sans aucuns liens concordants, il alterne les rôles sans envie, juste avec l'ambition d'avancer dans son existence médiocre "pour la beauté du geste", pour revivre à l'infini cette journée en espérant chaque soir que la prochaine trouvera son salut et qu'enfin sa vie change. Les limousines sont les connecteurs qui font tourner le monde, les derniers moteurs au service de l'humanité, des vestiaires de théâtres préparant son sujet à l'aliénation de son statut d'être désincarné et réincarné.
    Carax est véritablement critique de l'être humain et de ce qu'il est devenu, "il ne veut plus regarder", "il ne veut plus d'action", donc il cherche forcément à interpeller son spectateur pour le divertir intellectuellement, il le provoque, on pourra juste d'ailleurs lui reprocher son excès de prétention volontairement excluant, mais une chose est sûre, et c'est au moins qu'il réussi indéniablement une chose, que l'on adhère ou non à son film il ne laisse certainement pas indifférent.

    "Holy Motors" est à les yeux un grand film, sans doute un des meilleurs de ces dernières années, au concept très ambitieux et extraordinairement beau et poétique.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    La vie est un théâtre et nous en sommes tous les acteurs disait Shakespeare. "Holy Motors" marque le grand retour de Leos Carax, que l'on avait perdu de vue depuis l'échec de "Pola X" en 1999. En 2012, le cinéaste nous emmène sur les pas de Monsieur Oscar, un petit être qui voyage d'homme en homme au hasard de la journée. Il est tour à tour, vieil homme en fin de vie, père de famille inquiet pour sa fille adolescente ou créature monstrueuse. Forcément inégal, le résultat constitue néanmoins une expérience à vivre. Magnifiquement photographiés, les segments sont à la drôle et bouleversants. À vrai dire, avec "Holy Motors", Carax fait remarquablement la jonction entre deux traditions de cinéma ; l'une réaliste attribuée aux frères Lumière et l'autre féerique portée par Méliès. Ce mariage constitue la prouesse la plus forte du long-métrage. Dans la peau de chacun de ces personnages, Denis Lavant est exceptionnel et trouve le plus grand rôle de sa carrière. Peut-être est-ce un peu tôt pour crier au chef-d'oeuvre mais l'ensemble va compter pour ces prochaines décennies.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2021
    Film d'une liberté suprême où la beauté des images et l'étrangeté sont irréfutables, mais l'ennui guette parfois.
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2012
    Le jury du festival de Cannes s'est totalement discrédité en n'attribuant aucun prix à ce grand film, en n'attribuant pas le prix d'interprétation masculine à Denis Lavant. C'est une oeuvre extrêmement originale, intelligemment originale et formellement originale. C'est à la fois l'essence du cinéma résumée dans ces deux heures, à la fois la vie elle-même puisqu'elle est formellement moins belle mais forcément toujours la plus inventive. Cet homme qui s'épuise à tenir des rôles différents, à courir après le temps, à tenir bon malgré la fatigue, c'est l'acteur, le réalisateur, mais aussi le cinéma lui-même et chacun d'entre nous dans sa vie. Il y a une intemporalité et une universalité très remarquables dans le propos comme dans l'image. Certes ça se passe à Paris, mais un Paris très mythique, pas un Paris du détail daté. Oscar et sa "beauté du geste" représente un homme qui tient sur l'essentiel dans un monde en voie de disparition ; il représente aussi le cinéma qui continue malgré toutes les techniques apparues depuis et malgré l'endormissement des spectateurs biberonnés à la télévision. Il représente aussi Leos Carax lui-même, la séquence sur la terrasse de la Samaritaine évoquant sans nul doute les Amants du Pont Neuf. C'est un film qu'il est impossible d'appréhender en une vision, qu'il faut voir plusieurs fois pour en saisir la subtilité, l'esthétique et le propos. Denis Lavant est époustouflant. Il ne fait pas une performance Actor's Studio mais il incarne de façon stupéfiante les différents personnages, face à Céline Edith Scob, elle, au contraire, très monolithique, très fixe, ne changeant pas. Deux heures d'essence du cinéma c'est précieux, c'est donc un cadeau à déguster avec gratitude.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    Le (Grand) retour du rêveur mal aimé !

    L'enfant terrible du cinéma Français, Léos Carax est de retour après treize années d'absence (long métrage) sur la grande toile. A la veille du nouveau siècle il avait laissé un mauvais goût aux spectateurs de la croisette cannoise avec son « POLA X », étrange et un peu long, son moins bon film, mais un peu trop injustement humilié et incendié par un grand nombre de personnes.
    Léos Carax avait alors déserté les plateaux de tournage, à l'exception d'une fois, pour « TOKYO », film à sketche dont il avait réalisé un segment intitulé « Merde » (les autres étant réalisé par Michel Gondry et Bong Joon-Ho).
    Pour son nouveau long métrage, qui n'est que son cinquième en prêt de trente années de bons et loyaux service, le cinéaste nous présente une œuvre en encore plus étonnante que ses précédentes.
    Avec « HOLLY MOTORS », il conte la destinée d'un homme appelé Monsieur Oskar, qui est à la fois tout le monde et personne. Traversant Paris dans une limousine blanche conduite par une grande femme blonde d'un certain âge. Ce dernier se rend à des rendez vous plus étrange les uns que les autres, en infiltrant la peau d'un personnage, à chaque fois différent, mais totalement hors du commun, on y retrouve Monsieur Merde, héros du film à sketch réalisé quatre ans auparavant.
    Un fois n'est pas coutume, on se sent loin, comme d'habitude, Carax fait ce qu'il veut, Il prouve ainsi qu'il compte encore dans le paysage cinématographique Français, à l'heure où « MAUVAIS SANG », son second long métrage, est l'un des films les plus cultes du cinéma Francophone.

    suite de la critique:
    http://cinema.cineco.fr/new/fiche-10048/critiques/cineco
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2012
    Pour commencer, ma note de 5 sert surtout a augmenter la moyenne de cette oeuvre. Et aussi car ma note peut-être double. Si je tiens a saluer cet OCNI a sa juste valeur : C'est à dire une oeuvre intemporel qui donne une belle définition du cinéma et son avenir le plus sombre. Je tiens aussi à soulever la nature du film, un recueille de court-métrage. On peut voir Holy Motors par tranche de séquences, sauf qu'ici, un seul et même personnage dérive et se perd dans ses personnages et son industrie. Là est la beauté du film, Denis Lavant, tous bonnement incroyable. La beauté poétique des séquences nous transportes dans une balade fictionelle pour nous perdre dans les méandres du cinéma. Holy Motors est avant tous un film sur le cinéma, l'introduction le montre bien. Niveau casting, on peut féliciter le courage d'Eva Mendes pour tourner la séquences qu'elle a faite (fût sa renommé international, je parle pas de talent). C'est un symbole d'un cast surprenant allant d'une Kylie Minogue à Edith Scob. Ce n'est pour moi un chef d'oeuvre que dans le sens où il est à part dans le paysage cinématographique, touchant, drôle, marquant et avec un acteur principale bluffant. Si on peut rester circonspect le 3/4 du temps, on ne peut rester indifférents.
    matt240490
    matt240490

    85 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, Holy Motors se décrit avant tout par son particularisme et son excentricité. Long-métrage découpé en de multiples petits, mais avec un fil continu qui réserve tant de surprises, cette grande aventure mi-fantastique mi-philosophique en plein coeur de Paris se réserve le droit de vous perdre en cour de route. En effet, l'histoire tire sa force de son excentrique étrangeté, en partie lors de l'axe Père-Lachaise où spoiler: une belle Eva Mendes se fait kidnapper par un personnage rocambolesque et à la présence désagréable, instaurant un malaise qui ne s'absente que tardivement
    . Et que dire de la mise en scène de Leos Carax, empruntant ses codes au psychédélique même ? Aux dialogues perturbants et au cliffhanger indiscutablement toqué ? Rien, la parole est d'argent mais le silence est d'or...
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2012
    Holly motors est un véritable hommage à l'art cinématographique, tant qu'aux grands maîtres qu'à ses éventuelles descendants. Carax multiplie les références sans s'en cacher à Georges Franju, Jean Luc Godard (Le mépris -la maison au début-), Stanley Kubrick (Shining -l'hôtel à la fin-, L'ultime razzia -les mannequins à la Samaritaine-, 2001, Odyssée de l'espace avec le vieil homme alité) voire David Lynch (la voiture la nuit le long des routes sombres). Holly motors, malgré ses faiblesses (certains passages au milieu du film, les dialogues parfois simplistes), n'a pas à pâtir de la comparaison avec ses aînés. La grande force du film tient à la virtuosité de sa mise en scène, la fluidité qui permet la transition souvent réussie entre les différents segments. La beauté de la photographie est indéniable (Paris la nuit, ses routes sombres, les lumières, la magnifique scène de motion capture...) Peu prolixe en musique, Léo Carax sait les distiller aux moments justes, quasi paroxystiques, l'air de Kelly Minogue (bonne actrice lors de la plus belle partie du film, gràce aussi à l'idée de tourner à la Samaritaine) reste ancré dans notre esprit, sans compter la chanson de Danset qui conclue au mieux la trajectoire du personnage en lui donnant, de même qu'au film, une immense humanité. Le cinéma donné ici par Carax est aussi fait de simulacres, que se cache t-il derrière les masque ? et dessous les vêtements ? Denis Lavant fournit une performance inoubliable (oubliée à Cannes), casse gueule, rarement pathétique. Il nous montre aussi des qualités de mime, de gestuelle, de souplesse de corps quasi exceptionnelles. La souplesse d'un corps sauf sa teub, belle érection, lol. Beau rôle aussi pour Edith Scob qui conduit le film et son héros, d'une certaine façon. Piccoli fait une brève mais décisive intervention. Eva Mendes, stoïque, se demande ce qu'elle fait là par contre. A l'inverse de Cosmopolis, aucune prétention ici et une voiture fascinante et vivante ! bien mieux filmée que dans l'insignifiant film de David Cronenberg. D'ailleurs comme le disent Les Cahiers du cinéma, Holly motors apporte à la question "où vont dormir les limousines la nuit ?" évoquée dans Cosmopolis une réponse poétique et sensible. A noter aussi, le prologue du film (l'homme qui se réveille et se retrouve au cinéma) : un des plus beaux moments qui m'a été permis de voir dans une salle de cinéma. Holly motors frôle le chef d'oeuvre (excepté le corps à poil et les fesses de Lavant) !
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2012
    Monsieur Oscar entre dans sa limousine et demande "combien de rendez-vous aujourd'hui, Céline ? "9" lui répond son chauffeur-collaboratrice.
    Léox Carax nous invite à suivre Monsieur Oscar au fil de ses rendez-vous étranges et violents. Un hommage aux comédiens, au cinéma, un constat amer de ce qu'il est en train de devenir : un cinéma à la carte, sans salle, sans caméra et peut-être bientôt sans comédien.
    Un film sombre, nostalgique et violent. Esthétiquement très beau. Déconcertant et prenant.
    http://zabouille.over-blog.com
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    44 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2012
    Prétentieux, vide et raté... un Cosmopolis bis. Je n'ai rien contre les représentations d'art contemporrain, la performance pure, le trip visuel... encore faut-il qu'il y ait une véritable dimension esthétique. Ici, la réalisation, l'image, font très publicitaire... publicité de parfum pour être précis. J'aime aussi le cinéma contestataire, corrosif, pas consensuel, mais encore faut-il que le geste ne soit pas gratuit, que la provoc soit orientée, qu'elle soit une réaction envers une société, une pensée...J'ai l'impression que Carax n'a du rebelle que la posture. Et quand il finit son film sur une famille de singe et des voitures qui parlent façon Bumbo, on a vraiment l'impression que son bras d'honneur il le tend aux spectateurs et aux journalistes. Ces derniers crient au génie? Ca doit sacrément le faire marrer.
    -Vinz-
    -Vinz-

    38 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2012
    Totalement surréaliste! bcp d'audace, pleins de surprises et très déroutant. A force de délire, j'ai tout de même commencé a me languir de voir la fin...
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    Rien à dire ou plutôt trop à dire ....... depuis longtemps un film n'avait suscité tant de questionnements.
    Il est simplement EXCEPTIONNEL.
    Allez le voir ¨!
    incroyable que ce film n'ait rien eu à Cannes.
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Si le pitch pittoresque de cet OVNI cinématographique avait de quoi nous faire craindre une sorte de film de sketchs incohérent, mais cette crainte s’estompe bien vite à la vie de cette beauté plastique et de cette histoire rocambolesque s’avérant une véritable déclaration d’amour au 7ème art. S’inspirant tant du surréalisme que du cinéma d’animation moderne, Leos Carax nous fait observer, pour chaque effet de transformation de son personnage, de nouveaux tableaux picturaux de toute beauté. Autant d’effets visuels donc que de rôles pour Denis Lavant qui nous démontre ainsi un panel de jeux qui semble sans limite. Ne cherchez pas de sens à cette fable farfelue ultra-référencée, laissez vous juste envahir par son lyrisme décapant.
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