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    Holy Motors
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    ml-menke
    ml-menke

    35 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2012
    Que dire à propos d'Holy Motors ? Beaucoup s'interroge. On devrait dire: qu'un film qui fait réfléchir après avoir été vu vaut plus que tout les autres, que tout tourne autour de la beauté et qu'il remet le spectateur à sa place. Mais peut être que Leos Carax a trop appuyé sur la corde sensible des gens. Parce qu'avec une douceur infinie il vous fous une claque dans la gueule.
    Ghibliste
    Ghibliste

    66 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    "Holy Motors", de Leos Carax, est un film à saynètes très original et poétique ! Certains "rôles" endossés par Mr. Oscar tutoient la perfection, d'autres un peu moins mais qu'importe, l'essentiel est là : on est scotchés devant tant d'audace et de créativité - même si je suis un peu moins emballé par le concept autour de la limousine. Denis Lavant, omniprésent, est comme toujours énorme spoiler: (je ne parle pas de son bonheur d'Eva Mendes, hein^^)
    , et s'il est assez difficile de critiquer ce film forcément inégal, une chose est sûre : l'ensemble est d'une qualité assez exceptionnelle. En avance sur son temps.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    Oui au 21ème siècle le cinéma est toujours capable de produire des ofni. Le genre de films qu'on ne sait jamais si on doit l'aimer ou le détester, essayer de le comprendre ou en fuir les questions. Le genre de films qui dans un été peu reluisant en terme de sorties ciné produit une explosion brutale, une claque majeure, un nirvana de l'extase audio-visuelle. Le genre de films pour lequel on reste sans voix jusqu'à la fin du générique, alors que tous les autres films du mois nous pousse à sortir furtivement de la salle à peine les lumières allumées. Oui, avec Holy Motors, on veut que les lumières restent éteintes, que l'illusion perdure encore un peu, ne serait-ce que pour quelques minutes, car on a le sentiment égoïste d'être devant un spectacle si unique qu'on est le seul à en profiter dans l'univers tout entier.

    Heureusement, non, je ne suis pas le seul à avoir découvert ce film, issue de la promotion cannoise et d'une réception critique unanime ; même si, pour beaucoup de spectateurs ahuris, l'art ne doit être ni complexe ni fascinant, se ruant vers la sortie au bout de quelques minutes comme on quitterait une fusée qui file vers l'espace pour retourner à notre Renault Clio. Grand bien leur fasse, peut-être se retrouveront-ils devant Spider-man demain ou après-demain. Enfin, je ne suis pas là pour parler du public, même si Carax joue avec durant tout le film, mais je suis bien là pour parler d'Holy Motors.

    Cet assemblage incohérent de petites scénettes, qui passent du grotesque au sublime en un clin d'œil, est un concentré de tout ce qui fait la beauté du cinéma. D'abord d'une beauté esthétique pure, où les gestes les plus grossiers deviennent des fantasmes visuels, qui font se rejoindre à merveille le génie artistique à l'ironie même du faux, du préparé, du monté, du cinéma. Et surtout d'une émotion qui passe par tout ce que les images et les sons sont capables d'offrir, s'évertuant à transmettre malaise, nostalgie, mélancolie, douleur, tristesse, humour et froideur ; chacun de ses aspects, et bien d'autres encore, parsemant chaque séquence.

    Dans une mise en abîme d'un monde futuriste, où la réalité rejoint l'illusion, où tout devient un théâtre filmé, un ballet de personnages réels ou irréels, Monsieur Oscar, dont le travail est de jouer personnage sur personnage, se transforme, se mutile, pour devenir un corps au service des autres, au service de l'image, du spectacle, du faux. Et c'est ainsi que tout le film en lui-même se base sur la manipulation des corps, devenant des objets comme les autres, qui n'ont d'important que l'aspect visuel, comme si on oubliait soudain toute humanité pour plonger dans le monde matériel le plus insensible possible. Et c'est sûrement ce qui dérange beaucoup de spectateurs, que le film ne soit pas humain, même si autant poétique. Les noms, les visages, les années, les émotions, ils n'ont plus de place dans le réel, laissant la place aux formes et uniquement aux formes. Les corps deviennent des jouets, sexuels, meurtriers, suicidaires, la peau devenant une terre de cicatrices, qui se gomment et se refont, pour l'éternité. Un recommencement interminable se déroule dans cette journée sans fin, au sein de cette limousine qui, semble-t-il, ne s'arrêtera jamais.

    D'un rendez-vous à un autre plane le fantôme de la mort, de la solitude, de l'abandon, et ces sentiments ne sont qu'à peine retransmis par la parole, mais surtout par les gestes, par les corps, encore une fois. D'un corps replié qui s'abandonne au trottoir à un autre fièrement redressé qui s'abandonne à la gloire, le destin est le même : une fixité des membres, une disparition de l'esprit, au profit d'une folie ambiante, presque animale.

    Rien ni personne n'explique quoique ce soit, rien ni personne ne vient contester le schéma qui naît dans ces rues parisiennes, tout est prévu, déterminé, arrangé, pour un seul intérêt, celui du spectacle. Leos Carax en fait de même pour son film, qui devient l'objet-maître de chaque histoire, le référant absolu, en qui se cachent les mystères, les réponses, et dont on ne voit que la forme, pure, belle et éternelle : celle du cinéma. Quand l'écran et les hauts-parleurs sont utilisés avec tant de brio, peu importe de trouver des réponses, la seule chose qui importe étant le ressenti, toujours plus intense, atteignant son point d'orgue quand Gérard Manset commence à résonner dans nos oreilles. Et même en terminant son film avec un extrait de Cars Leos arrive à nous surprendre, même après les deux heures qui se sont écoulées, même après ça. Oui, Holy Motors est un chef-d'œuvre, le chef-d'œuvre d'un génie incompris qui semble avoir enfin su se faire comprendre.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    106 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    enfin , un cinéaste français qui pense et nous propose à penser un peu aussi sur l'humanité , les rôles que chacun peut jouer dans le cirque sociétal comme Denis lavant , magistral , endossant ces personnages .tout est superbe , les cadrages , les couleurs . des références à quelques films , dont " les yeux sans visage"avec la comédienne qui cinquante ans après remet son masque neutre pour "rentrer à la maison ". On y court sans tarder !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 août 2012
    Pas surpris, très ennuyeux même si certaines scènes sont très belles ( celle du début notamment, ou il se met a utilisé une mitraillette sur un tapis roulant dans une salle sombre), ou drôle (au Fouquets).
    Même si avant de voir ce film je savais a quoi m'attendre, je ne suis vraiment pas rentrer dans le trip du réalisateur. Voir l'acteur principal une bonne parti du film dans une limousine, m'a rappelé Cosmopolis, pour au final le même résultat : une envie de dormir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 août 2012
    J'aurais pu mettre toutes les notes entre 3.5 et 5 tellement ce film est déroutant et laisse le spectateur dans un état étrange à la sortie de la salle. Ce que le réalisateur a voulu montrer, c'est finalement une étude sur le métier d'acteur. Il fait des rencontres, bénéficie d'une reconnaissance plus ou moins importante de son travail et connait une carrière qui peut soit être très éphémère, soit s'étendre encore et encore jusqu'à ce le comédien ne prenne plus de plaisir et soit en pilotage automatique, voyant sa vie s'enliser. C'est un film plein de surprises, étonnant, troublant parfois, mais qui mérite vraiment le coup d'oeil car il apporte une nouvelle vision et propose quelques scènes vraiment très intéressantes.
    Thibox_
    Thibox_

    47 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2012
    L'ovni du festival de Cannes! Un film original avec un sens et un but profond qui n'est pas accessible à tout le monde mais ceux qui pourront comprendre ce film passeront un grand moment de cinéma. C'est sûrement pour cette raison qu'il y a tant de critiques opposées. Leos Carax enchaîne les coups de génies dans ce film, porté par un Denis Lavant magistral. A ce sujet, tous les acteurs sont incroyables surtout Edith Scob et Kylie Minogue qui est littéralement bouleversante et impressionnante. Ajoutons Eva Mendes qui apporte une touche sexy. Bravo M. Carax d'avoir réinventé la façon de faire un film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2014
    Leos Carax expose ici le grand théâtre, le grand cinéma qu'est la vie, ou peut-être la vie qu'est le cinéma. Presque impossible de dissocier le vrai du faux dans ce film. Tout est à double sens, à double tranchant, l'acteur ou l'homme ? L'homme ou l'acteur ? Mené par une mise en scène qui bascule doucement du fantastique au dramatique, on ne peut que constater la réflexion de Carax qui mêle fantastique et humanité. Qui est l'acteur ? Qui sommes nous ? Qui est réel ? C'est la bande son qui nous rappelle à l'ordre, qui nous évite de tomber dans la "fausse vérité". C'est dommage que le tout devienne compréhensible à 30 minutes de la fin et après des heures de cogitations, une fois qu'on aura compris on se dit que c'était tout con, mais la réflexion ne s'arrête jamais, comme un miroir face à un autre. Humour sordide au rendez-vous.
    Audrey C
    Audrey C

    13 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juillet 2012
    La curiosité est un mauvais défaut!!! et oui, j'ai été curieuse de voir ce film où l'acteur principal joue 11 rôles, j'ai été curieuse de connaitre ce film car ils en ont parlé à Cannes.... et voilà! je n'ai strictement rien compris ce film mais il m'a pris la tête pour comprendre où le réalisateur voulait en venir! Si pour comprendre ce film, il faut avoir une culture cinématographique incroyable, il faut connaitre les habitudes du réalisateur et ses anciens films, ce n'est pas pour moi! "Ce film est un hommage au 7e art"... c'est écrit dans les critiques. et bien, si c'est pour se prendre le chou à ce point, ce n'est pas la peine. quand on rend hommage, tout le monde doit comprendre!!!
    Sinon, ce film m'a apporté une chose, je n'aime pas le genre de Leos Carrax!
    Blog Be French
    Blog Be French

    33 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2014
    À travers Holy Motors, Leos Carax pose la question de la représentation de l'humain à l'écran. Les différents rôles interprétés par Denis Lavant sont un hommage aux hommes de théâtre et de cinéma, mais représentent aussi l'ensemble de la carrière de Carax. Ainsi, les acteurs peuvent vivre et vieillir mais les personnages qu’ils incarnent restent éternels. Ce film réside presque en une auto-biographie, où le spectateur est autorisé à entrer dans cet univers fantastique, à l'intérieur de l'esprit du réalisateur, et donc à l'intérieur de son cinéma et de ses références.
    Mais Carax est aussi un contemporain qui donne une vision morose de la société qui l'entoure : il fait l'analyse et la critique d'un cinéma qui évolue vite, considérant que ce dernier devra un jour ou l'autre mourir pour commencer une nouvelle ère.
    La même année, Robert Pattinson demandait dans Cosmopolis « Où dorment les limousines le soir ? » Holy Motors y répond par une grande scène finale, mettant en valeur cette notion d'universalité. Car force du cinéma, c'est aussi ça : traduire des idées à travers les images, quelque soit notre langue...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2016
    Chef d'oeuvre ! Bouleversant, sensible, acteurs géniaux. Merci une fois de plus Leos Carax et Denis Lavant !
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Leos Carax revient et disons le tout de suite, de très belle manière. Cela faisait maintenant treize ans que le cinéaste n'avait pas réalisé de long-métrage, faute de moyen. Tourné avec des caméras numériques pour réduire les coûts de production, Holy Motors s'arrête sur une journée vécue par Monsieur Oscar. Riche homme d'affaire, celui-ci se déguise en différents personnages pour aller à ses rendez-vous. Clochard, meurtrier, père de famille, sa limousine le fait voyager dans tout Paris pour qu'il remplisse ses missions. Mais qui est-il vraiment ?
    Cette œuvre est un hommage au Cinéma avec un grand C. Tantôt comédie musicale, film muet, érotique, dramatique, social ou même d'animation, Holy Motors s'impose comme une grande mise en abîme dés la première image. Carax nous met face à notre propre condition de spectateur où la métaphore de l'écran qui serait le miroir de la réalité n'a jamais été aussi vraie.
    Si le charme du septième art opère, c'est qu'il est composé d'artifices et de subterfuges. Lorsque Monsieur Oscar change d'identité, nous voyons ces supercheries (maquillage, perruque) car nous l'accompagnons dans sa loge.

    Bourrée d'inventivités en tout genre (capteurs de mouvements, scène de meurtre, limousines), la mise en scène participe à la grande réussite de ce film. Composé de nombreux plans longs (l'entracte, magnifique), le récit arrive à tenir la cadence malgré des spectateurs qui quitteront rapidement la limousine, n'accrochant pas avec l'univers décalé du réalisateur.

    L'acteur fidèle Denis Lavant (jouant presque dans tous les films de Carax) est le point central d'Holy Motors et signe une magnifique performance en ne jouant pas un mais bien onze rôles dans un même film ! Il y a ici un véritable jeu sur l'identité avec cette image de l'interprète aux personnalités multiples. Incarner des gens différents chaque jour l'épuise, tant pour le corps que pour l'esprit.

    Enfin, le cinéaste nous parle de l'avancée technologique toujours plus rapide. Monsieur Oscar se plaint de ne plus voir les caméras qui le suivent. Mais alors, à quoi bon jouer ? « Pour la beauté du geste » mais aussi pour nous, le public, qui le faisons vivre à travers notre regard.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2012
    un film sur la vie, la mort, l'amour et tout le baratin, mais en vachement bien !!
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    44 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2014
    Holy Motors surprend c'est le moins que l'on puisse dire. Dès la 2ème partie j'ai cru qu'on aurait le droit à un "Pink Flamingos" version soft, avec le léchage d'aisselle, le bouffage de fleurs, la relation glauque avec Eva Mendes. Mais Holy Motors est bien plus complet que ça avec pour commencer une réalisation générale très réussite et un large panel de sentiments possible selon l'interprétation du spectateur. Denis Lavant est parfait en Monsieur Oskar au four et au moulin. J'avoue m'être un peu perdu à un moment avec toutes ses vies mais on reprend vite le fil, la scène avec sa fille de retour de soirée est superbement joué. Avec de bonnes idées ici et là comme le dialogue entre limousines. Holy Motors est très bien voir excellent si l'on veut s'emballer devant tant d'originalité et de créativité.
    ArnoRuoms
    ArnoRuoms

    9 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2013
    L’OVNI de Cannes 2012. Une œuvre cinématographique hors norme. Tout est sublimé, fou, incompréhensible. Après 9 ans d’absence, c’est un retour grandiose pour Carax. Encore un film injustement oublié au palmarès.
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