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    Holy Motors
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    601 critiques spectateurs

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    artaud
    artaud

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2012
    Il faut suivre ce film avec une thématique dans la tête, c'est-à-dire que le spectateur doit fournir un chemin, un effort pour donner de l'unicité et du symbole. Ma question que j'avais en tête était non pas "Qu'est-ce qu'un artiste ?" ou "Qu'est-ce que le cinéma" mais... "Qu'est-ce qu'un monstre ?". Pour moi, l'artiste est un tyran, un fabricateur d'amour pervers, de culpabilité et de la peur.
    L'"on" dit que Carax est hermétique. L'"on dit qu'il traite la question du public de manière expéditive. Je pense au contraire que Carax tire son avantage de se méfier du public. En effet, on est artiste entre autre pour être vu mais aussi pour échapper à la condition aliénante de l'artiste. Cette aliénation est de séduire mais sans complaire son interlocuteur visuel dans l'orientation de son propre travail. Je trouve pour le coup le regard de Carax pudique tandis que d'autres y verront snobisme : il n'a pas la prétention de parler à la place du public mais il ne s'y risque pas.
    Une position centraliste mais suffisamment motrice pour pondre une limousine qui est un instrument d'unicité mais aussi un symbole sur l'art : c'est beau mais c'est "chiant, pas pratique, pas adapté, tapageur, arrogant" mais c'est beau.
    Faire fi de ce jugement,
    laisser au spectateur ce qui est au spectateur,
    écarter l'audience autant que possible dans son orientation artistique, me plaît énormément car, quel que soit mon jugement, cela ne remet pas en cause, pour Carax, sa condition d'artiste-savant. Carax met tout en oeuvre ici pour séduire et le film ne t'a pas botté l'arrière-train : à mon avis, ce ne peut être que bon signe paradoxalement !
    Oui, Carax se débarrasse de l'influence de ce public qui réagit à chaque fois comme un enfant abandonnique...
    Même au prix qui revient à écarter la critique : dur prix à payer mais aussi - peut-être - le contre-coup de ce qui s'est produit avec Pola X.
    C'est attaquable, en effet.
    Mais bon, le film a plutôt été bien reçu ; "on" a même cru à un prix. Donc si la critique est plutôt bonne, ça ne pose aucun problème et cela passe sous le tapis.

    Quand je suis sorti du film, je me suis sentis comme à la sortie des chefs d'oeuvre : très critique mais étonnement bouleversé, impacté. Puis j'ai vu qu'on était tous le monstre de quelqu'un, là, dans la rue. C'est bien, c'est tout ce qu'on demande à un film et qu'il soit savant semble nettement un avantage.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 avril 2013
    J'ai pourtant été jusqu'au bout afin savoir s'il y avait une clés de lecture pour comprendre cette succession de scènes irréalistes et débiles reliés entres elles en limousines... mais ça se termine comme ça a commercé, sous l'emprise de substances illicites...
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2014
    Après avoir vu ce film à sa sortie, j'avais éprouvé le sentiment rare de ne pas du tout savoir quoi en penser, à tel point que j'avais beaucoup hésité à en faire la critique. À l'époque, j'en louais l'originalité, la beauté esthétique et le jeu de Denis Lavant, mais j'étais plus circonspect quant au caractère décousu du film et plus encore j'avais beaucoup de mal à cerner les ambitions du réalisateur. En effet, l'impression que Leos Carax avait essayé de tirer sur le maximum de ficelles pour faire de "Holy Motors" un chef-d’œuvre m'avait taraudé pendant l'ensemble de la séance. La scène d'ouverture posait déjà la question de la prétention, mais il me semblait aussi assister à une sorte de coquille vide, un film paré de beaux atours mais n'adoptant qu'une posture d'humanité, comme si tout ce qu'on voyait ne pouvait en aucun cas rejoindre des sentiments réels. Tout l'inverse de "Mulholland Drive", chef-d’œuvre passionné et spontané que je venais de découvrir et auquel quelques critiques ahuris avaient comparé le film de Carax. Malgré tout, je concluais sur la nécessité de revoir cette œuvre pour la juger avec plus de certitude.
    C'est chose faite près de deux ans après, et je me rends compte à quel point je me suis trompé. Tout d'abord, ma principale erreur de jugement lors du premier visionnage avait été mon incapacité à considérer le film dans son ensemble. En effet, il est tentant de voir "Holy Motors" comme un film à sketches et de relever les inégalités entre les différentes parties. Pourtant, le tout est très cohérent et acquiert une plus grande valeur quand tous les segments se complètent. Les déambulations de M. Oscar à travers Paris offrent ainsi une rêverie poétique débordant de beauté et d'humanité (eh oui, comme quoi...). Il est vrai que certaines scènes accordent une plus grande place à l'esthétique (cf. la motion-capture) mais l'équilibre se fait grâce à de purs blocs de cinéma, moments sublimes qui parsèment le film. Le retour de M. Merde est ainsi une partie jouissive qui le dynamise et le fait basculer dans l'étrangeté la plus totale, mais la réussite de cette séquence tient surtout à celle qui suit, une conversation déchirante entre père et fille, un retour à la normale qui constitue l'un des moments les plus bouleversants que j'aie eu l'occasion de voir au cinéma. Et après cela vient l'entracte, cette idée de génie qui permet de se remettre de ses émotions et d'accorder à "Holy Motors" son statut de film-monde. Quant à la suite, elle permet de mesurer l'amour de Carax pour le cinéma, grâce à quelques répliques bien senties et des pastiches de scènes stéréotypées, souvent d'une grande beauté (cf. la mélancolique séquence de la Samaritaine). Le paradoxe est que, alors que je réprouvais plus haut l'utilisation du terme « film à sketches » pour cette œuvre, il est évident que chaque changement de costume pourrait faire l'objet d'un court-métrage qui serait tout autant bouleversant sans les autres, mais qui perdrait surtout de se sa puissance s'il était prolongé par une histoire complète et banale qui s'accorderait à elle. Par exemple, y a-t-il besoin de connaître l'histoire de cette fille tétanisée par une boum, ses relations familiales et comment elle s'en remettra pour trouver la scène de la voiture aussi poignante que je l'ai écrit ? Certainement pas, et elle aurait sans doute même été moins mémorable au sein d'un film de ce genre.
    Ainsi, si je ne sais toujours pas si l'intention de départ de Leos Carax était à tout prix de réaliser un chef-d’œuvre, même artificiellement et sans y mettre de passion, je suis en revanche certain que "Holy Motors" en est un.
    ElBlasio
    ElBlasio

    32 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2012
    Ce Holy Motors est vraiment rafraîchissant en terme de proposition cinématographique. Le côté prétentieux qu'aurait pu avoir l'oeuvre et totalement désamorcé par l'humour corrosif qui parsème le film. Certes, tous les tableaux ne sont pas égaux, il y a un petit ventre mou au milieu, mais qui se rattrape avec son final délirant.
    WardStradlater
    WardStradlater

    53 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    Magnifique mise en abime, mais aussi véritable interrogation sur le métier de comédien, Holy Motors est de ces films assez barrés sortant de l'ordinaire. Même si connaissant le passé le Leos Carax, on ne peut tout de même pas s'empêcher de voir dans ce film une certaine vision de la société du spectacle, d'une société hypocrite, basée sur le jeu constant et perpétuel de chacun : en définitif une société fausse ; où tout le monde cherche à se montrer devant des caméras devenues si petites que plus personne ne les voit. Mais aussi où fiction et réalité se confondent à chaque instant, et où le spectacle peut survenir n'importe où n'importe quand, et tout déstabiliser.
    Marie Breton
    Marie Breton

    67 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2021
    Holy Motors est sans aucun doute un film étrange. Mais finalement moins étrange que ce que j'imaginais après avoir lu les bonnes et les mauvaises critiques rédigées ici.
    Pour être honnête, je redoutais de m'ennuyer devant un film d'auteur audacieux et prétentieux. Que ceux qui ont la même appréhension soient rassurés : S'il est vrai qu'il est audacieux (et peut-être prétentieux par moments), on ne s'ennuie pas devant Holy Motors. Il y a de vrais moments de cinéma, et de vraies émotions dans ce road-movie un peu curieux. Mais attention, les émotions ne sont pas celles qui surgissent habituellement devant un film. Pas de tristesse, pas de joie, pas d'emballement ou d'intensité provoquées par un quelconque suspens, pas de hauts le coeur, pas de peur, pas d'effarement ni d'émerveillement. Mais plutôt de la surprise, de la curiosité, des réminiscences infantiles et burlesques, éventuellement un peu d'énervement, et une sensation générale de proximité et d'attachement. De proximité parce que la mise en scène, le jeu, le matériel de capture et de montage, et précisément l'histoire même, font que l'on se sent immédiatement chez soi, et en confiance. Jamais on n'est mis à l'écart, jamais n'a-t-on l'impression de voir ce que l'on ne pourrait jamais voir dans la réalité. Car Leos Carax n'a prévu aucun emballage pour vendre son produit. La brutalité est présentée brute. Il va à l'essentiel pour parler de l'essence. Je ne sais pas si j'ai aimé ce film. Mais je lui reconnais des qualités indéniables, notamment une grande maîtrise de la dualité fond/forme. Si je devais choisir un seul adjectif pour en parler je choisirais "Magnétique". Je ne suis pas intéressée par le propos évident traité dans le film, être un acteur dans sa vie et endosser un costume social et mental différent au cours du temps, ce n'est pas quelque chose qui me touche - mes névroses prennent corps dans d'autres niveaux de lecture intérieure - et pourtant sans être aucunement intéressée par son thème, je n'ai pas levé les yeux de ma télé une seule fois. Je suis restée là, les yeux rivés vers l'écran, sans jamais pouvoir décider de si c'était plaisant ou pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Je suis d'accord avec les critiques presse pour le coup, ce film est un chef-d'oeuvre!
    Tout d'abord le plus évident, le travail visuel est remarquable : les décors, les costumes, la lumière, l'ambiance très étrange etc. Tout cela fonctionne à merveille et l'on ne peut pas s'empêcher d'être happé par l'atmosphère qui s'en dégage.
    Ensuite, le jeu de Denis Lavant est tout simplement prodigieux et pour un film qu'on peut justement interpréter comme une fable sur le métier d'acteur, ça me parait plutôt bienvenu.
    Mais le propos du film n'est pour moi pas en reste. Sans trop réfléchir non plus, je l'ai vu comme une fable sur la contingence des rôles sociaux que l'on joue ou qui peuplent notre imaginaire. Le type devient tour à tour clochard, businessman, vieillard, père etc. A mon sens, c'est un tour d'horizon halluciné des rôles sociaux qui hantent l'inconscient collectif. Et je trouve ça très fort.
    La problématique autour du scénario est pour moi inconsistante. Un scénario ne fait pas un film. Il ya une primauté au scénario dans le cinéma (qui a donné des chefs-d'oeuvre) qui peut et doit être dépassée. Je ne crois pas que ce soit un passage obligé d'un film, une figure imposée. Je crois qu'on peut très bien s'en affranchir sans éliminer un élément vital. Ce film le prouve brillamment à mes yeux!
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2013
    Avec ce film ludique, inventif, drôle, Leos Carax nous offre une belle déclaration d’amour au cinéma, à tous les cinémas. Le personnage principal de « Holy Motors », Monsieur Oscar, au gré de ses transformations multiples, nous transbahutera sans lien apparent vers une réflexion profonde et désabusée sur la vie en général, faite d’espoir, de déception, d’évasions possibles, de déshumanisation. Peut-être un rien trop long, avec quelques relâchements de-ci de-là et des segments moins convaincants (l’épisode dans la chambre d’hôtel par exemple), « Holy Motors » ne démérite pas pour autant et s’inscrit sans faille dans un registre cinématographique où le conventionnalisme et l’absence d’imaginaire sont proscrits. En ces temps douloureux d’uniformisation et du manque d’originalité de la plupart des scripts actuels, cela fait de bien et rassure. En outre, Leos Carax nous restitue un Paris diurne et nocturne comme rarement montré voire inédit - je pense notamment à cette magnifique séquence où intervient Kylie Minogue et qui a pour cadre cet immense vaisseau fantôme qu’est devenue La Samaritaine. Si vous portez des oeillères, ce film n’est assurément pas pour vous.
    Petit-doigt
    Petit-doigt

    27 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2012
    Admirateur de David Lynch devant l'éternel, le film de Leos Carax ne pouvait que me comblé. Film à tiroir énigmatique, métaphore du cinéma et du métier d'artiste, suite de réincarnation et de meurtre du double éreintante. Cependant la pulsion de mort est sans cesse racheté par l'impératif du jeu, sans qu'ils n'altère vraiment l'atmosphère mélancolique qui habille le film de bout en bout. Esthétiquement accompli, l'image est léchée, la mise en scène méthodique et douce à la fois, mais elle laisse apparaître à l'occasion la vision incisive du réalisateur sur notre monde contemporain et ces errements: les mondes virtuels où le sexe est grotesquement simulé et cette sorte de morlock qu'est M. Merde., rejeton dégénéré du capitalisme... Plus qu'un film "original", je le vois comme une œuvre non-conformiste qui interpelle le spectateur.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Voilà un moment que je redoutais depuis fort longtemps (cinq jours, en fait…), celui de devoir rédiger ma chronique sur Holy Motors, un long-métrage qui sépare d’ores et déjà les spectateurs y voyant soit l’arnaque de l’année ou une pure merveille cinématographique. Si je redoutais ce moment, c’est avant tout par peur d’oublier de mentionner certaines qualités du long-métrage qui ont contribué à faire de lui ce qu’il est. Par peur de ne citer que les références les moins certaines. Par peur de délaisser les passages qui seraient moins marquants, bien qu’essentiels. Parce qu’Holy Motors, c’est tout cela à la fois. Un spectacle inédit ou, comme on dit hélas trop souvent, un « ovni » cinématographique (et puis en plus, depuis quand les films sont des objets volants non-identifiés ?). Leos Carax, auteur décrié qui se voudrait volontiers appartenir au rang des poètes maudits, a donc réalisé une œuvre bluffante d’ambition. Un moment fort éprouvant qui saura faire passer le spectateur par de nombreuses émotions que l’on pourrait caractériser d’indescriptibles. Un univers mystérieux où se succèdent différents segments de la vie d’Oscar – des vies d’Oscar, tout du moins –, minutieusement structurés, contrairement aux questionnements subsistant lors du visionnage qui eux, demeurent sans limites. Des questions qui peuvent, à la sortie de la salle, rester sans réponses même en prenant un certain recul. Après tout, il est difficile de savoir totalement ce qu’est Holy Motors, ce film à l’univers futuriste qui semblerait presque se dérouler dans un autre espace temps. Et puis il y a Denis Lavant. Cet acteur qui, tel un caméléon, change de peau une bonne dizaine de fois lors du long-métrage. Cet acteur qui ne prête attention qu’à son seul personnage de façon à le maîtriser de la meilleure façon qui soit. Des performances extraordinaires qui représentent à elles-seules le fondement du film ; lui donnant une tonalité plus ou moins cruelle, plus ou moins dramatique, selon l’allure du personnage ainsi que son rôle dans la société. Un vieillard mourant, une vieille mendiante, un père de famille, un accordéoniste ou encore Monsieur Merde. Cet infâme bonhomme qui pourrait à lui-seul personnifier tous les vices de la race humaine. Cette bête éprise de la belle (interprétée par Eva Mendes, dont le stoïcisme demeure infiniment mystérieux), qui ira jusqu’à kidnapper celle-ci, la prenant sur ses épaules avec l’allure quasi-surhumaine d’un César. Carax cite Cocteau, Carax cite Wiene. En effet, il ne faut pas oublier cette dimension révérencielle du long-métrage. Si le réalisateur lui-même s’en défend, il est pourtant aisé de voir en ce film une parfaite métaphore du cinéma, le retraçant de ses origines jusqu’à maintenant. Ainsi, les courtes séquences N/B qui servent d’intermède aux différents segments du film constitueraient ce commencement ; tout comme la motion-capture incarnerait la dernière grande innovation en date, pour le cinéma. De fait, admettre qu’Oscar est en fait Denis Lavant en personne relève de la pure logique : cette profession futuriste ne serait en fait que le métier d’acteur (d’autant plus que cette perspective est explicitement soulignée par le personnage qu’interprète Piccoli). Bien entendu, cela n’enlève en rien le pur génie qui découle des superbes interprétations de l’acteur. Enfin, la musique tient un rôle très important dans Holy Motors et, plus particulièrement, dans les émotions que celui-ci dégage. Si celle-ci n’est pas forcément des plus présentes, elle est cependant à l’origine de deux des passages les plus éprouvants du film : l’entracte et l’ultime segment de la journée d’Oscar. Deux moments dont je ne révèlerai rien, par sympathie pour les éventuels lecteurs qui n’auraient pas encore vu le long-métrage, si ce n’est qu’ils représentent d’une belle manière toute la puissance qui parvient à se dégager d’une telle œuvre. En conclusion, il n’est pas de mot capable de décrire l’expérience vécue lors du visionnage d’Holy Motors. En revanche, je peux sans mal affirmer que Leos Carax est probablement un génie qui, avec ce long-métrage qui s’ajoute à sa courte filmographie, est parvenu à repousser de nombreuses limites d’un langage cinématographique pourtant déjà bien fourni. En d’autres termes, Holy Motors ne ressemble à rien de connu.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    20 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    Une fois surmontée la perplexité et au fur et à mesure que le film se développe l'on fini par entrer à fond dans l'histoire, ou plutôt dans les histoires, les jeux de rôle qui joue le protagoniste, qui vont du banal père de famille à la mendiante difforme, en passant par le satyre-dingo-mangeur-des-fleurs-du-cimetière ou le criminel vengeur....tous plus surréalistes les uns que les autres. Là, je n'ai même pas envie de donner un sens ou un lien commun à ces histoires. Là, j'ai opté par me régaler des images et vivre par procuration chacune des ces histoires fantastiques... Où les cadreurs, le directeur de photographie, les maquilleurs sont des personnages à part entière. Très bien filmé, très bien joué, avec des superbes vues de Paris, parfois insolites et toujours très
    belles. Comme je disait au début, si l'on arrive à dépasser la perplexité initiale on se réjoui de cet œuvre magnifiquement filmé par Leos Carax. Bravo!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 décembre 2012
    J'adore, j'adore, j'adore!! Holy Motors est un grand hommage au cinéma fait par Léo Carax, un amoureux du cinéma! Le film est géant, nous montrons les divers facettes de cet art apprécié de tous et de la décadence de certains genres. Ce que j'aime bien avec ce genre de film (je pensais aux Kubrick à certains moments), c'est que le spectateur peut se faire son propre avis. On peut penser que c'est un film politique, un hommage ou encore une histoire complètement loufoque. Personnellement, je pencherai pour la critique et sa vision du cinéma actuel, justifiée et intéressante. Niveau casting, on a du lourd: Denis Lavant et Edith stob comme personnages principaux, l'un étant l'acteur talentueux de tous ces sketchs, l'autre étant la chauffeuse de la limousine. Il y a aussi deux-trois autres guest-star: Eva Mendes dans un rôle effrayant mais incroyablement bien réussis ou Kylie Minogue qui nous prête sa voix. Et la scène finale est juste énorme! J'adore.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 260 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2012
    Une homme enchaine des rendez-vous qui l'obligent à être dans chacun un personnage différent. Avec ce film on est chez Bunuel celui de l'age d'or. Les images se bousculent sans aucun sens apparent. Certaines sont vraiment foudroyantes de beauté. Je ne sais pas ce que veux dire Carax, mais cela n'a pas d'importance. Si on se laisse porté par les images on passe un moment délicieux, comme seul le cinéma peut nous offrir. Un grand film qui nécessite abandon et ouverture d'esprit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juin 2014
    Holy Motors c'est le cinéma dans un film. Inutile d'en dire plus
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    "Holy Motors" est un OVNI cinématographique, aussi bizarre que maîtrisé, aussi dingue qu'onirique. Un film punk et anticonformiste qui finalement rend un très bel hommage au 7ème Art. Une oeuvre que le cinéma français n'attendait plus et qui fait un bien fou! Merci Mr Leos Carax!
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