Derniers Avis sur James Bond 007 contre Dr. No

Premier James Bond de l'histoire, aussi intéressant qu'imparfait, principalement dû au fait qu'il ait assez mal vieilli, mais aussi dû à de nombreuses grossièretés.
J'aime assez l'introduction de James Bond dans le film, joué ici assez sobrement mais déjà très classe par Sean Connery. On comprend assez rapidement son rôle et sa personnalité. D'ailleurs, aussi étonnant que cela puisse paraître, il n'apparaît pas spécialement machiste dans le film, contrairement à dans Goldfinger ou On ne vit que 2 fois. Il se montre ici assez gentleman et respectueux de la gente féminine, ce qui m'a franchement surpris. Même lorsqu'il manipule une femme, il n'agit irrespectueusement. C'est assez étonnant qu'on partait du bon pied et que les films suivants l'ont rendu pas toujours très appréciables à ce sujet.
Par contre, l'intrigue est assez décevante ! L'enquête commence plutôt bien, mais dés qu'on commence à parler de Crab Key, Bond met un temps infini à s'y rendre donc on a juste l'impression que l'intrigue stagne. Et même quand il débarque sur Crab Key, il ne se passe pas grand-chose pendant 20min avant qu'il se fasse capturer (ce qui donne la très désagréable impression de "Tout ça pour ça ?"). Donc le film est vraiment très mal rythmé, ce qui n'est pas aidé par le montage de l'époque, faisant limite du temps réel. Ok, la façon dont spoiler: Bond résout les cas de Mlle Taro et Dent est plutôt bien écrite, mais ça ne change rien au fait qu'on ai l'impression que c'est une quête annexe.

Et il y a quand même certains points de scénario que je trouve très bizarre, comme la photographe qu'on ne revoit pas de tout le film ou le chauffeur qui prend Bond au début, et dont le mystère ne sera jamais résolu. En fait, tout le monde a l'air de savoir qui est Bond sans qu'on comprenne comment. Il y a aussi des trucs un peu idiots comme cette histoire de dragon sur Crab Key qui est un peu ridicule, surtout quand on en fait un mystère. Ou encore pourquoi ils mettent des somnifères dans la tasse de Bond si l'objectif est juste de le laisser tranquillement dormir ?
J'ai aussi un problème avec les personnages de soutient. Félix Leiter est parfaitement introduit et a une bonne dynamique avec Bond, mais passé la première partie, il ne joue plus aucun rôle.
Pareil pour Quarrel, qui a une personnalité plutôt sympa et qui accepte de suivre Bond malgré sa peur, spoiler: mais qui meurt d'une façon presque anecdotique, au point où il ne sera quasiment plus évoqué par la suite. Pourtant, il meurt en partie à cause de Bond, mais ce dernier n'affiche aucune émotion à la mort d'un gars qui lui a été parfaitement loyal.

Et concernant Honey Rider, la principale Bond Girl du film, si je lui reconnais une certaine force de caractère et une intelligence qui la rendent plus intéressante qu'une simple potiche, il n'en demeure pas moins qu'elle n'a aucune utilité à part être la femme en détresse.
Et le fameux Docteur No du titre ? Et bien, je reconnais au film qu'ils ont osé l'introduire très tardivement dans le film. Jusque là, on avait qu'entendu sa voix dans une scène avec Dent (scène hautement dispensable, tant elle pue la mise en scène artificielle) et vu son corps observant Bond dormant (là encore, scène bien inutile). Mais quand on le voit enfin dans son premier face à face avec Bond, il est super classe. Il montre une vraie maitrise de soit, un calme constant, un vrai sens de la répartie, un passif très intrigant et un vrai charisme porté par Joseph Wiseman. Bon, la scène est maladroitement écrite, sert surtout à exposer le plan du méchant et on se demande bien pourquoi No laisse Bond en vie alors qu'il a tenté de le tuer durant tout le film. Mais qu'importe, la scène fait son effet, mais ce sera la seule bonne scène du personnage.
Oui, car le climax est vraiment raté, est bourré de gros clichés spoiler: (genre Bond qui arrive tout pile au moment où le méchant exécute son fameux plan)
et d'énormes facilités scénaristiques spoiler: (personne qui ne regarde en direction de Bond quand il surcharge la centrale).
Tout ça pour offrir une confrontation finale aussi dispensable que peu palpitante. Ce qui fait que tout le charisme que le Dr No avait dans sa première scène est perdu avec ce simple climax.
Concernant la musique, elle a franchement tendance à un peu trop abuser du thème de John Barry, surtout en des moments où il s'intègre pas vraiment. Pareil pour le générique qui a vraiment mal vieilli (alors que celui de Goldfinger est encore incroyable).
Cela dit, le film reste globalement correct, à défaut de souffrir de très gros problème de rythme.

spoiler: C'est l'histoire d'un film en Jamaïque dans lequel on ne voit ni rastaman, ni fumée suspecte. Déroutant.

- Cette critique contient des spoilers -

C'est le Premier 007 d'une longue série et les bases de la légende sont posées: un espion autorisé à tuer, des minettes séduisantes et qui se laissent séduire, un martini secoué non remué, un méchant mégalo associé SPECTRE (Special Executive for Counter Intelligence, Terrorism, Revenge, Extortion) et un "Bond, James Bond" classe et sexy en corps comme en esprit "Are you doing looking for shells ? No I’m just looking".
Sean Connery profite de son énorme temps d'écran pour éprouver son charisme dans des actions du quotidien et se révèle étonnamment sensible :
Honey Ryder: I'm glad your hands are sweating too.
James Bond: Of course, I'm scared too.

J'ai été surpris de constater qu'une des scènes les plus iconiques de la saga m'a moins marqué par la plastique de rêve d'Ursula Andress sortant de l'eau que grâce à la tête ahuri de Sean Connery et sa reprise en choeur de : "Underneath the mango tree".

Mais le film a 20 ans et on frôle parfois la misogynie:
Moneypenny: [...] You've never taken me to dinner looking like this. You've never taken me to dinner... "
James Bond: I would, you know, only "M" would have me court-martialed for... illegal use of government property.
avant de s'y noyer franchement: James à "Honey" "Leave all the talking to me". Le mépris des "minorités" est également particulièrement visible: Son sidekick vouvoie "Mr. Bond", est envoyé par ce dernier "chercher ses chaussures" et fini sacrifié, bêtement.

On n'hésite pas à multiplier les incohérences afin d'assurer le happy end, au premier rang duquel l'évasion via une grille assez large pour y faire passer un sumo japonais ou la présence d'un hors opportunément placé sur le chemin de fuite de nos héros.

C'est surtout les scènes d'actions (l'interminable scène de la mygale, le dragon le plus lent du monde, la fusillade à l'aveugle, le "danger" de la chasse d'eau...) et le rythme général qui paraissent démodés. On se demande bien quel est l'intérêt des scènes dans lesquels Bond insiste pour manger au resto italien (alors qu'on sait qu'il compte piéger son agresseur), joue aux cartes, prend une plombe pour piéger sa chambre alors qu'on le sait espionné, se plaint de son nouveau pistolet etc etc.
Un moment agréable néanmoins.

J’ai un avis assez impopulaire sur ce film ; pour moi, ce premier James Bond de Sean Connery est également son meilleur (oui vraiment, je le mettrais au-dessus des acclamés Bons baisers de Russie et Goldfinger).
Premièrement, c’est ce film qui a installé les codes de la série avec lesquels nous sommes aujourd’hui si familiers. En tant que tel, on trouve une première intrigue policière complexe et travaillée et c’est plutôt agréable.
Connery incarne ici un James Bond plus émotif que dans les autres opus de l’acteur sans pour autant perdre ses aspects suaves et badass. Il est donc plus humain que dans les films suivants et a montré plusieurs émotions comme de la peur (dans la scène de l’araignée ou au moment d’être convoqué par le Dr. No notamment).
Le Dr. No est aussi selon moi un des meilleurs méchants de la saga ; il a des bonnes motivations et quand on prend conscience de son profil (à savoir qu’il est un génie voulant que le monde reconnaisse son talent), on se rend compte qu’on a même une justification au cliché du méchant qui raconte ses plans à Bond (certes, l’excuse comme quoi il voulait proposer à Bond de rejoindre le SPECTRE est un peu bancale mais au moins ils essaient de justifier pourquoi il ne tue pas 007 directement). J’aime aussi beaucoup le fait qu’on sente sa présence tout au long du film malgré le fait qu’il n’apparaisse que dans le climax, il y a une vraie aura de mystère qui règne autour de lui avant qu’on ne le voie et on n'a même pas déçu quand on le voit enfin.
Je serais en revanche moins tendre avec la célèbre Honey Ryder, qui malheureusement n’existe que pour contrebalancer l’illustre virilité de Connery, mais qui a au moins le mérite d’être une femme remarquablement indépendante dont la débrouillardise surprend même Bond lui-même. Les scénaristes ont même repris une partie de son background du roman concernant la mort de son père.
Même le personnage de Sylvia Trench est montré comme une femme entreprenante qui séduit Bond et va jusqu’à se faufiler dans son appartement, ce qui en fait un personnage un peu en avance sur son temps. C’est tellement dommage que les James Bond Girls des films suivants vont tomber si bas !
Également, les Three Blind Mice, injustement non crédités au générique, sont des bons sbires.
Enfin, j’apprécie aussi l’exotisme de ce film et considère la quasi-absence de gadgets et le manque d’ambition des scènes d’action comme des points positifs car elles permettent d’avoir un aspect plus terre-à-terre alors que comme beaucoup le savent, de nombreux films de la saga vont tomber dans la surenchère et le too much.
Pour ce qui est de la musique, certaines sont excellentes et d’autres ont un peu vieilli.
J’ai quand même des petites choses, certes subjectives, à reprocher à ce film, notamment le design du dragon, qui a mal vieilli, et le fait qu’on montre Bond tuer un homme de sang-froid avec nonchalance, ce qui n’est pas très cohérent avec le personnage tel que Fleming l’a écrit.
Mais sans ce premier film, nous n’aurions peut-être pas la série que l’on connaît maintenant si bien.

BOND - JAMES BOND - 007

Un agent secret anglais Bond James Bond est envoyé en Jamaique pour résoudre le mystère de la disparition d'un agent Strangways .

L' EST ET L'OUEST SONT DEUX POINTS CARDINAUX AUSSI STUPIDES L'UN QUE L'AUTRE - DOCTEUR JULIUS NO

spoiler: 1962 Premier James Bond du duo Saltzman Broccoli (jusqu'en 1974) , premier James Bond d'un acteur (presque) inconnu Sean Connery , Ian Fleming n'était pas d'accord sur ce choix , il y reviendra à la suite du succès du film . Premier Bond de Moneypenny Lois Maxwell (jusqu'en 1985) premier Bond de Bernard Lee (jusqu'en 1979 ) dans le rôle de M .

spoiler: Première apparition de Felix Leiter sous les traits de Jack - Hawai Police d'état - Lord , et John Kitzmiller dans le rôle de Quarell .



Unique méchant du film le docteur No Joseph Wiseman confère au rôle une aura d'inquiétude tout en étant classe . Anthony Dawson joue le rôle du professeur Dent .

spoiler: Première James Bond Girls officielle Ursula Andress , sa sortie de l'eau reste mythique , Andress ajoute au rôle un charisme exceptionnelle - discussion avec Bond notamment . A ses côtés Sylvia Trench - Eunice Gayson future compagne de 007 dans le film suivant Bons Baisers de Russie , Dans le rôle de la secretaire Miss Taro la très belle Zena Marshall .


Musique de Monty Norman , pas de pré-générique cette fois ci cela apparaitra dans le film suivant Bons Baisers de Russie .

UN MILLION DE DOLLARS MONSIEUR BOND , VOUS VOUS DEMANDIEZ CE QUE CELA COUTAIT - DOCTEUR NO


spoiler: Un premier James Bond minimaliste dû au budget du film (un million) , une cascade en voiture , une explosion , une course poursuite filature , quelques bagarres . Le plan du méchant est dans l'air du temps de l'époque , interception de fusée américaine .



Cependant les décors sont magnifiques Ken Adam malgré un budget réduit a fait un excellent job . Crab Key .

Pour sa première mission une seule destination après un passage à Londres la Jamaique .


LE CERVEAU CRIMINEL QUI REUSSIT EST TOUJOURS SUPERIEUR - DOCTEUR NO

Succès de l'année 1962 , 60 millions au box-office , ce James Bond contre Docteur No pose les bases d'une saga prometteuse , grande base , bagarre , méchant mégalomane , filles superbes . Le film adopte le rythme des années 60 toute une époque , à revoir . Ursula Andress sortant de l'eau une scène mythologique du cinéma et surtout le premier Bond James Bond de Sean Connery grand acteur qui marquera le cinéma durant les décennies suivantes outre ce rôle celui des Incorruptibles en 1987 , celui du papa de Indiana Jones en 1989 , Sir Auguste de Winter dans le très moyen chapeau melon et Bottes de Cuir 1998 ou encore l' homme qui voulut être roi 1975 ou le Nom de la Rose .

Alors c'est sûr qu'aujourd'hui il a pris un coup dans la nuque mais il reste un des piliers de la saga james bond

Je viens de ressortir de mon grenier mon ancien magnétoscope et les vieilles cassettes de James Bond qui l'accompagnent. Donc, autant commencer par le début et par le tout premier opus de la saga, « James Bond contre Dr. No ». Quand j'étais jeune adulte, j'ai lu l'ensemble des romans écrits par Ian Fleming. Cette première adaptation est celle du sixième roman paru en 1958. Les scénaristes ont visiblement suivi la trame de départ du roman. Donc, on est plus proche d'un film d'espionnage que d'un film d'action à très gros budget. Quelques scènes culte et fondatrices, comme celle du casino où l'on voit James Bond (Sean Connery pour la première fois), la scène de l’araignée venimeuse et celle où la délicieuse Ursula Andress sort de l'eau en bikini. « James Bond contre Dr. No » est un film assez classique, pas très spectaculaire, mais avec de l'humour et qui commence à fixer les codes de la future franchise : James Bond girls, sex-appeal, belles voitures, alcools raffinés et gros méchants typés. Sans oublier le mythique générique. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

Film d'espionnage, réalisé par Terence Young, et adapté du roman de Ian Fleming publié en 1958, James Bond 007 Contre Dr No est un long-métrage possédant de belles qualités. L'histoire nous fait suivre James Bond, un agent secret britannique, envoyé par le chef des services secrets de son pays en Jamaïque afin d'enquêter sur la disparition de deux de ses compères. Sur l'île, il va se retrouver confronté à une organisation qui vise à dominer le monde, personnifiée par le Dr No. Ce scénario nous embarque pendant un peu moins de deux heures dans une intrigue prenante à suivre malgré quelques tares. En effet, la mission manque un peu d'action au détriment de passages verbeux, rendant certaines scènes peu palpitantes. Malgré cela, le récit est efficace et est surtout porté par un personnage principal particulièrement charismatique et élégant, en plus de savoir parfaitement faire face à toutes les mésaventures. Il faut dire que celui-ci est incarné par un Sean Connery endossant le costume à merveille. On retrouve à ses côtés une touche féminine et sexy en la présence d'Ursula Andress. Le reste de la distribution comporte d'autres rôles tout aussi réussis comme ceux joués par Jack Lord, Bernard Lee ou encore John Kitzmiller. L'antagoniste est lui interprété par Joseph Wiseman. Si son aura le précède et plane tout du long sur le métrage comme une épée de Damoclès, il est tout de même regrettable de si peu le voir à l'écran, en plus de devoir attendre la toute dernière partie avant d'enfin voir son visage. Le reste du temps notre héros doit se contenter d'affronter ses sbires. Tous ces individus entretiennent des échanges basés sur la méfiance, soutenus par des dialogues sérieux mais comportant des traits d'humours déclamés avec autant de prestance que de mordant. Sur la forme, la réalisation du cinéaste se veut soignée. Sa mise en scène nous offre de belles séquences et évolue dans un décor paradisiaque bordé par l'océan dans l'archipel des Caraïbes. Ce visuel dépaysant est accompagné par une b.o. aux compositions en totale symbiose avec les situations signée Monty Norman et arrangée par John Barry. De plus, elle possède un thème principal permettant immédiatement d'identifier l'œuvre et de lui donner une véritable personnalité. Cette mission s'achève sur une fin sans surprise mais tout de même satisfaisante, venant mettre un terme à James Bond 007 Contre Dr No, qui, en conclusion, est un film méritant d'être visionné.

Premier film de la franchise avec Sean Connery qui joue très bien. Histoire intéressante et décor plus que varié.
On passe un très bon moment devant le film.
Un poil long à la fin.

Un Sean Connery très charismatique mais le film est assez plat. Pas assez d'action, ni de gadgets à mon goût.

J'ai vu quelques films James Bond, par-ci et par-là, mais jamais encore le premier film de 1962. Pour un premier visionnage, ce film possède déjà tous les ingrédients pour un bon film "James Bond" : un acteur charismatique, un antagoniste inoubliable, des scènes d'action divertissantes et des gadgets surprenants.
Ce film inclut avec brio une musique culte qui va le rester au fil des épisodes, Sean Connery dans son rôle le plus emblématique, et bien sûr les James Bond Girls 😏. Certes les motivations de Dr No peuvent paraître classique aujourd'hui, mais pour un vieux film, on va pas en faire un plat.
En revanche, il a pris un grand coup de vieux et devient lent par moments. Les décors sont parfois impressionnants, mais on remarque que ce sont des maquettes. Les blessures par balles, ça se voit que c'est de la peinture.

"Dr No." a peut-être mal vieilli avec le temps, mais a le mérite d'introduire l'univers du plus célèbre agent secret, d'une bonne et cohérente manière.

Le premier d'une longue série. C'est le premier james bond que j'ai vu et j'ai beaucoup aimé mais objectivement il a un peu vieilli.

Première aventure de James Bond au cinéma (puisque la première, "Casino Royale" de 1954, est un téléfilm), réalisée par Terence Young et sortie en 1963, n'est pas la meilleure mais reste malgré tout mythique ! En effet, le film est rempli de scènes et de plans que l'on connait tous par cœur, même par les spectateurs n'ayant jamais vu le film. Que ce soit la fameuse scène du casino, la scène d'Ursula Andress sur la plage, la scène de la mygale, la scène du repère de Dr. No et j'en passe, tout est devenu culte ! Et même si le film a pris un certain coup de vieux, il reste encore très regardable de nos jours. Alors forcément, ça n'a pas le même rythme que les derniers, nous avons d'ailleurs des scènes un peu longues, notamment sur la fin, mais le film parvient malgré tout à rester divertissant en nous présentant une histoire relativement efficace et bien ficelée. Nous suivons ici 007 qui doit se rendre en Jamaïque suite à la disparition de deux agents du MI6. Là-bas, il y fera la connaissance du fameux Dr. No qui n'est plus à présenter. Le film possède donc quelques longueurs qui sont principalement dues à son époque. Les films d'action n'étaient en effet pas penser de la même manière et on était loin des gros blockbusters actuels ultra-rythmés. Ce qui a pour avantage de créer un peu plus de suspense en mettant en avant des scènes plus travaillées à ce niveau-là. Le problème, c'est qu'en dehors de la scène de la mygale, on n'est jamais trop stressé ni angoissé. Le film donne en effet cette fâcheuse impression d'enchainer simplement les scènes sans grande originalité, surtout que la mise en scène reste très classique et scolaire. Concernant le casting, nous retiendrons principalement Sean Connery qui a toute la classe d'un James Bond ainsi qu'Ursula Andress même si son rôle est très limité. "James Bond 007 contre Dr. No" est donc un film qui se laisse regarder même s'il a plutôt mal vieilli.

La naissance d'un mythe

Adapté par Richard Maibaum, Johanna Harwood et Berkely Mather du roman éponyme de Ian Fleming de 1958, ce premier film de la série a été produit par Harry Saltzman et Albert R. Broccoli – un partenariat qui s'est poursuivi jusqu'en 1975 – et réalisé par Terence Young.

La première interprétation de l'agent secret le plus célèbre du monde, par Sean Connery, conduit 007 à enquêter sur l'assassinat de membres du MI6 en Jamaïque.

Lors de sa mission dans les Caraïbes, James Bond rencontre spoiler: Honey Rider, une plongeuse en quête de coquillages, incarnée avec glamour par Ursula Andress, dont la scène “Sous le manguier” est l'une des plus emblématiques de l'histoire du cinéma
.

Tout en remontant la chaîne de commandement et en échappant aux tentatives de meurtre, James est également spoiler: aidé par Quarrel, un pêcheur local, et par l'agent de la Central Intelligence Agency Felix Leiter
.

Le Dr No est un spoiler: scientifique sino-allemand frustré, boudé à la fois par l'Occident et l'Est, en raison de ses liens avec des organisations criminelles et de son extrémisme, qui vole 10 millions de dollars en or et rejoint l'organisation terroriste SPECTRE (SPecial Executive for Counter-intelligence, Terrorism, Revenge and Extortion)
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En raison de sa soif insatiable de pouvoir, le Dr No a décidé de mettre ses compétences au service de la destruction plutôt que de l'évolution humaine, en spoiler: complotant pour perturber le programme spatial américain avec un faisceau d'ondes atomique
.

4.2/5

Soyons honnêtes, cette première adaptation de James Bond au cinéma cumule pas mal de raisons expliquant sa médiocrité.
Le personnage de James Bond n'est pas encore très connu, personne ne pouvait se douter de son succès populaire, expliquant le budget dérisoire du film (1 million de dollar, soit 250 fois moins du James Bond de 2021), Sean Connery est encore un jeune acteur de seconds rôles, etc.
Du coup le résultat est un film qui ne raconte pas grand chose tout en étalant ce pas grand chose sur 1h45 de film, avec des acteurs alternant entre le surjeu et le mauvais jeu gênant, très peu de personnages et les 3/4 d'entre eux ne servent à rien (surtout les femmes, mention spéciale au personnage d'Ursula Andress qui n'a aucun rapport avec l'histoire, qui a 3 lignes de textes et n'est que spectatrice des dernières 20 minutes du film), très peu de dialogue, quasiment pas d'action, James Bond n'use pas encore de gadget et fabrique des systèmes de sécurité ridicules à base de cheveux collés à la salive entre 2 portes, la mise en scène est molle, dénuée de la moindre ambition créative.
Un film à ne voir que pour les fans de James Bond par pure curiosité, en sachant que le film est objectivement très mauvais vis à vis des standards cinématographiques instaurées par les décennies suivantes de l'histoire du cinéma.

Comme souvent dans les séries de films le premier est le meilleur. Sean Connery endosse parfaitement le rôle de James Bond, les méchants sont charismatiques, l'intrigue est intéressante.