Il arrive parfois que d’un petit film découle un mythe décliné à plusieurs reprises. La saga James Bond en est l’exemple typique. Après une première adaptation du personnage pour la télévision (le Casino Royale de William H. Brown Jr. dans la série anthologique Climax ! où il était interprété par Barry Nelson), les producteurs Harry Saltzman et Albert R. Broccoli arrivent à produire, en 1962, une retranscription pour le grand écran d’un des romans d’Ian Fleming avec James Bond 007 contre Dr. No, réalisé par Terence Young. Le choix de ce roman permet de limiter les risques pour un début car il ne nécessite pas obligatoirement d’un trop gros budget (juste un million de dollars) et pas de beaucoup de décors puisqu’il ne se déroule qu’en Angleterre pour le début et en Jamaïque (on est loin de l’enchaînement de pays différents que l’on connaîtra par la suite). De même, les séquences d’action sont assez limitées : même si le rythme est constant, celles-ci n’ont rien à voir avec celles des épisodes suivants. De même, Bond ne possède pas de gadget : le commandant Boothroyd (qui n’est pas encore appelé Q et qui n’est pas encore interprété par Desmond Llewelyn mais par Peter Burton) n’est là que pour lui donner son Walter PPK (c’était également dans ce roman que le personnage apparaissait pour la première fois). Malgré ces aspects, ce film installe pas mal d’éléments clés de la saga : le premier gunbarrel (même si le James Bond Theme ne lui est pas associé), un générique visuellement travaillé de Maurice Binder (même s’il n’est pas précédé d’un pré-générique et que son style est assez éloigné des suivants : pas de femmes nues ou de symboles d’action…), le James Bond Theme (qui est signé Monty Norman et non John Barry comme beaucoup le pense), la fameuse phrase "My name is Bond, James Bond", les casinos, l’aspect séducteur de Bond, l’existence du Spectre (juste évoqué au cours d’un dialogue) ou encore les personnages de M, de Moneypenny, de Q et de Felix Leiter… James Bond 007 contre Dr. No est ainsi essentiel pour tous ces aspects. Pour ce qui est de l’épisode en lui-même, il ne fait pas partie des meilleurs à cause d’un certain manque de crédibilité (nous sommes dans un James Bond mais quand même !) notamment dans son comportement avec les femmes : on est un peu étonné qu’un agent secret donne directement sa véritable adresse personnelle à Sylvia Trench qu’il vient juste de rencontrer au casino (et qui arrive à pénétrer chez lui sans problème alors qu’il n’y est pas !) et qu’il aborde Honey Rider sans aucune raison autre que son attrait pour le genre féminin alors qu’il a peu de temps pour déjouer les plans du méchant (bien que cela offre une scène mythique). De même, l’arrivée à l’aéroport de Bond parait aujourd’hui un peu ridicule (il est directement pris en chasse par ses ennemis de manière peu discrète) et la partie se déroulant dans la base du Docteur No n’est pas la partie la plus palpitante du film alors qu’elle devrait en être le climax. On est également étonné de découvrir une séquence avec Felix Leiter où Sean Connery surjoue énormément, ce qui n’est pas son habitude. Malgré ces reproches, le film reste, toutefois, très distrayant et fait partie des bons James Bond par sa simplicité, par le charisme de Sean Connery, par l’aspect dépaysant, par son rythme soutenu, par la beauté des James Bond girls (en particulier Ursula Andress malgré un rôle pas très intéressant) et par son utilisation de la musique (outre le célèbre James Bond Theme, on notera l’utilisation à multiples reprises de la chanson Underneath the mango tree). Ainsi, même s’il ne constitue pas le meilleur épisode de la série, James Bond 007 contre Dr. No est un film très divertissant qui permet de lancer, grâce à son succès commercial, une des plus grandes sagas de l’histoire du cinéma.
Sean Connery est le James Bond préféré des cinéphiles. Et c'est vrai qu'il a la classe en costard, cigarette aux lèvres. Jamais dépeigné. La pose toujours digne d'une couverture de magazine. On a également tout ce qui caractérisera James Bond pour les épisodes à venir : le Martini, le Walther PPK, Moneypenny, le thème musical de John Barry, le fameux "Je m'appelle Bond, James Bond". C'est la légende qui se construit. Et les femmes. Bond commencera de suite à les collectionner. En fait, chaque femme qu'il croisera, amie comme ennemie, finira dans son lit. Ursula Andress est restée célèbre pour son fameux bikini et sa sortie de l'eau. Elle a une certaine beauté, c'est sûr. Après, c'est difficile de choisir. Toutes les James Bond girl sont belles. J'ai un faible pour Carole Bouquet dans Rien que pour vos yeux mais c'est une question de goût. James Bond contre Dr. No ne propose pas de scènes d'action folles. Les bagarres sont brèves. James Bond allonge tout le monde d'un simple coup de poing. Terence Young a mis le paquet sur les décors. L'île et la base du Dr. No sont très réussies. Et puis à l'époque, c'est encore un film d'espionnage. On s'épie dans l'ombre. On se cache derrière un poteau ou un journal. On s'infiltre en douce. On se trahit. On ne peut faire confiance à personne. Rien à voir avec l'action pétaradante des James Bond avec Pierce Brosnan. Et je dis ça en tout amitié. Ils ont bercé mon adolescence et je ne les déteste pas. C'est comme ça qu'il faut voir James Bond contre Dr. No. Un film d'espionnage aux décors luxuriants, à la mise en scène raffinée, un méchant mégalo dans son bunker menaçant l'équilibre du monde vingt ans après la guerre et un agent secret avec uniquement sa ruse pour le contrer. Pour les gadgets et la voiture, on attendra encore un peu.
Le premier costume James Bond porté par cet acteur, classe de chez classe, correct et chic, une grande époque de la guerre froide que l'on apprend à connaître cette géopolitique internationale. Des services secrets qui se renseignent pour espionner et contre-espionner l'ennemi d'Est en Ouest, ici présent le Royaume-Uni de Sa Majesté déploie ses employés sous-marins terrestres pour contrecarrer les plans des comploteurs mondiaux. Cet agent d'état aime les plantes vertes mûres de la plage, les années 60 se le permettent, cela n'empêcha la promiscuité qui ne fut pas choquante. Intéressant personnage de super-vilain crée par Ian Fleming, un anglais sujet de la reine en son temps. J'en apprends sur ses origines, moitié-moitié, deux nationalités perçus comme antagoniste dans la fiction d'espion. Ça me fait pensé au personnage de bande dessinée méchante, il a fui la réalité reliée toujours à la géopolitique. Un snob de bonne famille ancienne pour vivre reclus dans sa base secrète, où siège l'énigmatique organisation obscure Spectre, apolitique, troublant et dangereuse criminelle pour la sécurité universelle, c'est le désordre pour tous. Bond, James Bond aimant se répéter son culte, un super-agent à la rescousse en une expédition dans cette réalisation première sur le devant de la scène. La musique bande originale est créative, ça bouge beaucoup en Jamaïque, ancienne colonie britannique créant d'innombrables intrigues d'histoire politique.
Le premier volet de James Bond nous fait entrer dans son univers d'espionnage britannique. Sean Connery joue avec brio un agent secret séducteur de femmes.
Je ne sais pas si pour l'époque le film était bon, moi je le trouve en tout cas bien en prenant en compte son âge, un jeu d'acteur un peu théâtrale exagéré et pas très très bien géré, mais ce film nous plonge dans son époque et met en place le style 007 qui va continuer de s'installer au fur et à mesure des films à venir, peu de gadjet côté gentil.
En bref, un avis mitigé de part l'âge de ce film, qui n'en reste pas moins bon principalement grâce à l'ambiance.
Ah la la qu’il est dommage que le premier James Bond de la franchise ( pas le premier James Bond tout court) soit aussi peu marquant et intéressant. D’accord il pose les bases de ce que sera James Bond avec la phrase culte: « My name is Bond.. James Bond » la scène où Ursula Andress sort de l’eau, et bien sûr la musique totalement culte. Mais pour le reste le film a beaucoup de défauts il y a trop longueurs, le scénario est peu intéressant et le film fait kitsch C’est un film culte a voir certes oui mais il ne faut pas s’attendre à un bon film. Heureusement que les suites ont réussis à s’améliorer
Premier film de la plus grande saga cinématographique de l'histoire Dr No ( titre original ) est une déception. Malheureusement la qualité du film fut écrasée par le poids des années mais aussi par les autres épisodes, la plupart plus maîtrisées . Les qualités du film sont peu nombreuses hormis tout l'impact du film. En gros, ces qualités sont son aspect novateur ( techniquement et artistiquement avec un genre pas très démocratisé à l"époque ) et la découverte d'un très grand monsieur du cinéma, Sean Connery . Sinon, ce qui est du rythme, du scénario , de l'action , du suspense , de la scène de fin, du méchant, ... c'est assez mauvais et mou . Le film est lent mais pourtant en deux heures il ne se passe pas grand-chose. Le scénario est lisse, le méchant plat alors qu'on ne le voit qu'au bout de 1h20. On pourrait s'attendre à un super vilain mais non et on le voit même pas 10 minutes ( spoiler: et il meurt comme une merde ).
Sa note pas catastrophique correspond à ce qu'il à apporté à savoir être le 1er James Bond et ayant fourni quelques codes récurrents par la suite . Sinon, il est très moyen. Cependant, en James bond classique, je vous conseille beaucoup Goldfinger, le 3ème sorti seulement 2 ans plus tard qui lui est bien meilleur .
Voici donc le premier film adapté des aventures de James Bond avec l incomparable Sean Connery. Bien sûr oui tout ça a pris un sérieux coup de vieux mais en 1962 finalement on se rend compte que les préoccupation des méchants sont déjà des détournements de missiles et la domination par le plus puissant !!!! . Une réalisation d époque qui donne un sentiment de nostalgie de ce cinéma qui n a qu' un seul but nous divertir simplement .
On m’a souvent dit que Sean Connery était le meilleur interprète de James Bond donc ça m’a incité à regarder d’anciens épisodes avec lui. J’en suis à mon deuxième et je suis vraiment déçu. Rien n’est crédible et je ne parle même pas des effets spéciaux pour lesquels il faut être indulgent compte tenu de l’époque. Les scènes de combat sont ridicules, les dialogues médiocres, le rythme mou... mais le pire, c’est les petits trucs qui te flinguent un scénario en quelques secondes. J’en prends un seul qui résume tout : Dr No, super cerveau qui maitrise tout enferme la fille et lui attache les chevilles et les poignets au sol. Normal. En revanche James Bond est juste enfermé dans une cellule qui possède une énorme grille sur des conduits de ventilation où on peut passer à 2 et qui mènent directement dans la salle de contrôle des opérations. Le tout, quelques minutes avant le lancement de l’opération. Je vous laisse deviner la suite... Affligeant de naïveté, quelle déception.
Premier film officiel de la saga James Bond, James Bond contre Dr. No lance l'iconique agent secret sur grand écran en la personne de Sean Connery dans la peau de l'espion. Le film garde un certain charme malgré ses 56 ans au compteur. Sean Connery a un charme et un charisme dingue et même si certains dialogues et scènes d'action traversent moins bien les âges, force est de constater que l'on passe un bon moment devant la première aventure de 007.
Même si la lignée des films de James Bond est cultissime, j'ai un peu de mal a accroché, cependant le personnage de James est charmeur avec des gadgets pleins les poches ce qui le rend très cool. La scène d'Ursula Andress sortant de l'eau fait probablement le charme du film mais bon ça peut se discuter ! Je préfère de loin la série avec Pierce Brosman.
Un James Bond important parce qu'il est le premier et que c'est lui qui fera de Sean Connery une star. Si on retrouve la classe du célèbre espion et les bond girls, tout un tas d'élément qui feront la mythologie de 007 sont manquants, par exemple les gadgets. Cependant on a un film assez proche du Bond des romans avec le côté espionnage mis en avant, plus que l'action par exemple. Au fond, en dehors du fait que ce soit le premier de la saga, Dr. No est un épisode assez quelconque au contraire de Bons Baisers de Russie ou Goldfinger (d'ailleurs ce sont ces deux films qui lancent véritablement la saga). Au final on a un bon petit film d'aventure qui sent bon les 60's (voir la fin des 50's) avec de superbes paysages, des filles super canons et une histoire qui arrive à être intéressante malgré un évidant manque de rythme.
"James Bond, 007 contre Dr. No est donc un film assez moyen. Le plus gros problème du film c'est le gros manque de développement du personnage principal (en dehors de ses missions, on sait juste qu'il aime jouer aux cartes, ce qui ne sert à rien dans l'intrigue principale). Les facilités scénaristiques qui rendent plusieurs scènes totalement inutiles n'aident pas non plus le film. Finalement, ce qui sauve le long-métrage de la catastrophe, c'est le rythme et l'ambiance qui sont bien maîtrisés."