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    James Bond 007 contre Dr. No
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    431 critiques spectateurs

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    Nicolas S.
    Nicolas S.

    95 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    Dans ce tout 1er James Bond, les bases sont déjà posées : le personnage parcourera le globe pour déjouer des conspirations, avec l'aide de locaux et de femmes fatales.

    Ce Bond sera dragueur et joueur. Un peu casse-cou par moment.

    On me dira que les romans avaient déjà décrit ce personnage. Certes, mais une adaptation ciné n'est pas obligée de reprendre les caractéristiques des personnages (prenez Shining, par exemple, qui propose un Jack Torrance assez différent du livre).

    "James Bond 007 contre Dr No" a été réalisé pour 1 million de dollars seulement. Et pourtant, comme je le disais, on retrouve déjà le sel de la franchise. Cette information m'impressionne quand même beaucoup.

    Cela doit probablement en grande partie à Sean Connery qui semble être LE James Bond. Celui qui s'est approprié le personnage et qui sait retenir l'attention quand il apparaît sur l'écran.

    Cela dit, il ne faut pas en déduire trop vite que le film est un chef d'oeuvre.
    Par exemple, l'histoire est intéressante mais elle tire un peu en longueur. On a de vraies périodes de flottement par moment.

    De même, le film est truffé d'aberrations ou de choses tellement bigger than life que c'en est ridicule. J'ai arrêté de compter le nombre de fois où on a rigolé du film contre lui pendant le visionnage.

    Enfin, le principal défaut réside dans le fait que certains personnages ne servent à rien, et en particulier celui de Ursulla Andress.
    On s'aperçoit vite qu'avec les dernières adaptations, on a fait un grand pas en avant de ce côté là !

    Mais malgré ces critiques, c'est un film agréable, qui a mieux vieilli que ceux avec Pierce Brosnan, et qui est une bonne porte d'entrée dans l'univers de l'agent secret anglais. À voir au moins une fois.
    Aricoshteur
    Aricoshteur

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2020
    James Bond contre Dr No est le James Bond original qui a posé toutes les bases des films suivants. C'est un véritable plaisir de le regarder et j'avoue avoir passer un très bon moment ! Néanmoins j'ai noté un petit défaut m'ayant quelque peu embêté: spoiler: le méchant, Dr No, pour moi on ne le voit pas assez et donc on ne prend pas trop connaissance de lui là où le reste du temps il est simplement évoqué.

    Ce film est quand même plutôt bon, très intéressant et divertissant à regarder, je le conseille vivement !
    Flōrens PAB
    Flōrens PAB

    84 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2020
    Kingston ne répond plus, du coup M (B. Lee) envoi 007 (S. Connery) sur place pour régler le problème a coup de beretta. Et quel problème ! Un faux chinois (J. Wiseman), met la misère au programme spatial des américains, retranché dans son magnifique QG souterrain qui finira par explosé, prélude a tout un tas de scènes du même genre. Encore aujourd'hui je ne comprends pas le rapport entre réacteur en fusion et fusée spatiale, mais pour un premier épisode c'est classe et sans bavure.
    Ritchie B.
    Ritchie B.

    3 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2020
    Je précise avoir vu bon baiser de Russie avant Dr No en croyant que c'était le premier James Bond.
    Donc un peu découvert par hasard car je voulais voir le premier film des aventures de 007.

    Et c'était une bonne surprise comparé au n°2.
    Scénario assez intrigant avec un Sean au top, une James Bond girl "ultimate" (Ursula Andress), des décors travaillés et les prémices des codes de l'espionnage avec quelques gadgets!

    Pour ce premier volet des aventures de Bond c'est réussi!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Forte d'aujourd'hui de 25 épisodes, la saga James Bond créée par Albert R. Broccoli et Harry Saltzman, inspirée par les romans de Ian Fleming ( quatorze au total) et narrant les exploits de l'espion du MI6 au nom de code 007, a pris naissance en 1961. C'est Terence Young qui démarre le tournage à la Jamaïque pour l'adaptation de "Doctor No" paru en 1958 et sixième roman de la saga. Si un temps des acteurs anglais célèbres comme Cary Grant, Richard Burton ou Richard Harris ont été envisagés, c'est finalement Sean Connery encore débutant et quasi inconnu qui endosse le rôle. Lourde responsabilité qui pèse sur les épaules de l'acteur écossais tout d'abord inquiet puis rassuré par les précieux conseils de Terence Young qui l'avait déjà dirigé dans "Au bord du volcan" en 1957. Il faut préciser que Terence Young de par sa nature et son mode de vie se rêvait secrètement dans le rôle de l'agent secret dont il était une sorte d'émule. Une contre-performance de l'acteur ou du réalisateur risquait en effet de faire capoter l'ambition d'une série qui avait déjà germé dans l'esprit de Broccoli. Tout s'est heureusement bien passé avec une critique élogieuse et un box-office mirifique, le film rapportant au final près de 60 fois son budget relativement modeste de 1,2 million de dollars. On connait la suite de la saga qui se poursuivit avec un succès grandissant malgré la succession de sept acteurs dans le rôle titre. A revoir "Doctor No" près de 60 ans après sa sortie à Londres le 5 octobre 1962, on comprend parfaitement qu'il ait pu constituer une parfaite rampe de lancement. Tout d'abord, Sean Connery qui interprétera le fameux espion de sa Majesté à sept reprises est d'emblée en phase avec le héros de Ian Fleming, tout à la fois dilettante, séducteur, un peu mufle et sans état d'âme dans l'action. Un savant dosage qui sera par la suite globalement respecté même si Roger Moore, l'immédiat successeur de Connery accentuera assez nettement le caractère espiègle du personnage alors que Daniel Craig, dernier 007 en date, le gommera complètement. Ce qui fait dire encore à beaucoup que Sean Connery reste à ce jour le plus parfait James Bond de la saga. L'apparition de la sculpturale Ursula Andress en amazone sortant un fusil harpon à la main d'une lagune bleu azur, impose elle aussi d'entrée la nécessité du recours systématique aux James Bond girl dont le casting sera désormais un évènement médiatique à lui seul . Les gadgets encore peu présents feront leur apparition très rapidement au point de devenir parfois un peu envahissants. Le rôle du méchant interprété par Joseph Wiseman sera développé par la suite, constituant l'une des principales curiosité de chaque épisode. L'exotisme est lui aussi clairement exploité grâce aux paysages sublimes de la Jamaïque. Enfin pour couronner le tout, le générique avec sa musique orchestrée par John Barry nous place immédiatement dans l'ambiance. En somme, on ne pouvait rêver meilleur départ. Le scénario, écrit par Richard Maibaum reste prudemment très fidèle au roman en étant tout à fait équilibré et fluide. Du coup, on ne s'ennuie pas une seconde à revoir "Docteur No" qui est désormais teinté d'un soupçon de nostalgie et fortement parfumé "vintage".
    Le fameux canard
    Le fameux canard

    2 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2020
    James Bond contre Dr.No est un nanar. Quand je l'ai vu, je me suis directement dit que c'était OSS 117 qui se prenait au sérieux. C'est un nanar hilarant. Par contre, quand on le prend au premier degré, on remarque quelque chose d'affligeant : c'est incroyable le peu de respect qu'on accordait aux femmes à cette époque-là... Et James Bond, qui est sensé être cool, agresse sexuellement ses conquêtes, en abuse... En fait, chaque fois qu'il croise une femme, il couche avec. Néanmoins, la plus grande qualité du film est ses décors (en particulier ceux de la base du Dr.No).
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 février 2020
    Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de l'avoir regardé.Je n'ai adoré aucun film 007 mais je me suis dit qu'en regardant le tout premier saga ça pourrait être bien.Finalement ce film m'a beaucoup ennuyé malgré une musique très cool et un méchant pas si mal que ça.Bref je trouve ce film pas bon.
    Redzing
    Redzing

    1 121 abonnés 4 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    "Bond. James Bond." Sean Connery envoie cette réplique avec une classe nonchalante, et allume ainsi non seulement un cigarette, mais la mèche d'une franchise cinématographique qui deviendra l'une des plus longues et célèbres sagas de l'Histoire du cinéma ! Les néophytes qui découvriraient les films James Bond dans le désordre seront peut-être surpris par cette première aventure cinématographique de 007, qui n'applique pas encore la vraie "recette" de la franchise. Et pour cause, celle-ci ne sera vraiment au point qu'au troisième film, "Goldfinger". Dans "Dr. No", pas encore de séquence pré-générique, pas de chanson accompagnant un générique très simple, une aventure sérieuse avec de rares touches humoristiques, un budget relativement modeste (on est plus proche de la série B que du blockbuster), et pas de multiples voyages à travers le Monde. Toutefois, il ne faut pas juger le film sur ce qu'il ne contient pas, mais sur ce qu'il propose ! Tout d'abord, Sean Connery s'impose à l'écran comme l'un des mâles alpha des 60's : élégant, viril, machiste, légèrement colonialiste à l'occasion, aimant les femmes, le luxe, l'alcool, et surtout les femmes. Pour l'anecdote, l'acteur, issu d'un milieu ouvrier, était pourtant loin de cet univers, et fut coaché par le réalisateur Terence Young pour être à l'aise en costume ou dans des situations telles que les cercles de jeu huppés. Mais "Dr. No", c'est aussi des décors impressionnants signés Ken Adam, qui se surpassera allègrement par la suite avec des budgets de plus en plus conséquents. Un cadre exotique (la Jamaïque), filmé avec énergie par Terence Young. Et si certaines séquences ont vieilli (la poursuite en voiture filmée par projection...), d'autres sont encore très efficaces : Bond au lit avec une tarentule ; la confrontation avec le professeur Dent, très osée pour l'époque et montrant la froideur de notre héros ; la sortie de la sirène Ursula Andress en bikini sur la plage. Sans oublier le thème principal excellentissime, composée par Monty Norman et orchestré par John Barry, qui reste aujourd'hui l'emblème musical de la franchise, et l'un des thèmes les plus célèbres du cinéma. Enfin, même si sa présence est finalement courte, le fameux Dr. No a tout de même une certaine prestance à l'écran, et s'impose comme l'embryon des méchants mégalomanes que 007 affrontera à de nombreuses reprises. En conclusion, "Dr. No" n'est peut-être pas le film par lequel il faut commencer pour découvrir la franchise James Bond, mais il demeure un très bon film d'aventures.
    Dark Hospital
    Dark Hospital

    7 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2020
    Le tout premier Bond est un culte indémodable avec un Sean Connery parfait et qui colle parfaitement au personnage. La réalisation est soignée, les effets spéciaux sont réussis, l'histoire est intéressante, les décors sont sublimes et le scénario est bien écrit. Quelques longueurs et scènes peu crédibles gâchent une petite partie du film, mais le numéro 1 d'une saga énorme et mythique reste un classique de l'espionnage et une véritable pépite d'or.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    276 abonnés 2 881 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2020
    Bien sûr, le film prend une patine avec les années qui lui confère un charme un peu désuet. Bien sûr, s'agissant d'une première incursion sur grand écran, les éléments sont encore imparfaitement définis et il convient d'installer l'univers. Mais une chose est sûre: 007 commençait sur des bases plutôt solides, appuyé sur un Sean Connery encore quasi inconnu mais très impliqué, tour à tour cynique et charmeur, dans une histoire classique et menée à la baguette. Le gros bémol viendra surtout d'un "méchant" qui fait un peu pâle figure et n'impressionne guère, mais Bond était déjà sur de bons rails.
    Rorechar
    Rorechar

    7 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    Le premier volet d'une saga qui est âgé de plus de 50 ans. C'est le chapitre qui pose les bases de la saga Bond. En effet, James Bond est envoyé en Jamaïque suite à l'assassinat d'un agent. Son enquête va l'emmener sur une île mystérieuse où le Docteur No réalise des expériences. Qui de mieux que Sean Connery pour endosser ce costume. C'est dans ce film où le générique culte du canon de revolver est introduit pour la première fois et qui servira d'ouverture aux autres films de la franchise. Quel prestance de Sean Connery, qui est dévoilé dans les 10 min du film avec une cigarette à une table de jeu de carte. Ce premier 007 nous montre également le thème du voyage, Bond est envoyé en Jamaïque. Le thème de John barry y est révélé pour la première fois. Certes, le film n'est pas parfait et souffre de quelque lenteur, mais il reste l'opus fondateur et c'est un plaisir de déguster ce film ambiance année 60. Un bonne et indulgente première mission.
    youtube champions
    youtube champions

    45 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    James Bond contre Dr No, premier de la série, est ce qu’on peut appeler une bonne adaptation du roman. Tout les grandes parties du roman sont reprise parfois à la phrase près ! Mais ce film en souffre un peu aussi car comme dans le roman, il ne se passe pas grand chose et donc manque d’action. La ou dans un roman ça marche, le film ennuie à certains moments. Certaines cascades assez impressionnantes sont rajoutées. On regrette qu’il y en a aussi peu. Malgré tout, le film est sympathique et divertissant. Il est principalement remonté par les performances de Sean Connery et Ursula Andress. Dr no est un peu effrayant même si il n’apparaît que trop peu à l’écran. La musique est évidemment géniale (faite par John Barry). Pas le meilleur des James Bond mais agréable à regarder !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    690 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Si Dr. No passionne autant, c’est parce que rien en lui ne laissait présager les dizaines de suites à l’origine de ce qui deviendra la plus longue saga de l’histoire du cinéma. Non que le film soit de médiocre qualité : la réalisation est suffisamment propre et efficace pour accompagner l’action et ses nombreux retournements dramatiques, les acteurs campent des personnages hauts en couleur qui ignorent encore leur statut d’icône à venir. Il y a bien sûr ce thème musical qui revient sans cesse – un peu trop d’ailleurs –, travaillant l’inconscient des spectateurs à leur insu. Et le beau Sean ne perd pas une occasion de nous séduire. Cartes, cigarette, regard embrasé au son d’un « Bond, James Bond ». Nous y sommes. Dans une œuvre aux allures de série B de luxe qui ressemble par instants aux productions fantastiques de la Hammer (le versant gothique en moins) : un dragon aux yeux lumineux et qui crache des flammes, un scientifique fou et ses petites mains de blanc vêtues avec combinaison, masques, chambres de quarantaine, un missile sur le panneau de contrôle qui menace et autour duquel se cristallise une intrigue dont on ne comprend pas grand-chose, mais passons. Si Dr. No passionne autant, c’est parce qu’il dispose de la chance du débutant et offre des séquences que la future licence James Bond n’oserait plus produire, comme par exemple celle où le beau Sean rampe dans des canalisations – image d’une périlleuse traversée dans les méandres du secret – au risque de se voir brûlé et aspergé d’eau : se redressant, il apparaît tel un minet que rien ne décoiffera, une figure de virilité aux vêtements déchirés et à la nudité entraperçue. En 1956, James Dean signait La Fureur de Vivre ; en 1962, Sean Connery signe la fureur d’espionner dans un film fort divertissant et doté d’une insouciance ainsi que d’une tranquillité qui ne se retrouveront plus ensuite. Une légende est née, et elle a encore les pieds dans l’eau près de la plage.
    Stephenballade
    Stephenballade

    397 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Il était une fois, un espion britannique imaginé par un romancier de génie : James Bond, créé par Ian Fleming. Au total, ce furent pas moins de 12 romans (dont un publié après sa mort), plus neuf nouvelles réparties sur deux recueils (dont un posthume). On aurait pu croire alors que l’espion le plus charmeur des services secrets britanniques aurait pu mourir aux côtés de son créateur. Que nenni ! Sans en être véritablement conscients, les nombreux auteurs qui reprirent le personnage s’emparèrent de l’héritage laissé par Ian Fleming pour le porter aux nues et gonflèrent ainsi de façon plus que significative l’œuvre dédiée au personnage désormais le plus mythique de la royauté britannique. Comme quoi, un personnage de fiction peut être diaboliquement lucratif. La Bond-mania est donc lancée, et prend encore une tout autre ampleur avec la première adaptation cinéma. Un long métrage qu’on imagine sans peine attendu au tournant si on tient compte des nombreux lecteurs, transformant ainsi le plateau de tournage en échafaud. Appelé sur la chaise inconfortable de l’éventuel condamné, Terence Young est donc le premier à se lancer dans cet exercice périlleux, d’autant plus périlleux que ce n’est même pas le premier roman à être adapté, mais… le sixième ! Peu importe, l’entrée en la matière était suffisamment bonne pour découler sur la franchise telle que nous la connaissons tous aujourd’hui (Young rempilera même l’année suivante). Mieux : l’équipe technique a contribué à renforcer le mythe. Que ce soit Terence Young par une réalisation solide et par un scénario hyper précis qu’il a co-écrit (en effet, il y a bien eu six coups de tirés avant que ce cher James ne le fasse remarquer), par une composition musicale qui sera définie comme étant le thème principal (et qu’on doit à Monty Norman) pour accompagner encore aujourd’hui les James Bond cinéma du XXIème siècle, et par la création d’un générique qui a depuis fait des petits ; vous savez, ce rond à l’intérieur duquel l’homme au costume sur mesure se déplace avant de faire feu vers le spectateur. Entre le personnage emblématique, la musique mondialement connue et le style de générique, la marque de fabrique des James Bond est née sur grand écran, appelant au passage par la suite bon nombre de têtes d’affiches. Pour l’heure, c’est le méconnu Sean Connery qui a eu la lourde tâche d’endosser le costume de 007. Et ma foi, il s’en est parfaitement sorti. Mieux, ça avait l’air d’être pour lui une seconde peau, tant il paraît à l’aise. Et pourtant… dans les faits, il était loin d’être sûr de lui. Toujours est-il que cette première pige fut si convaincante qu’elle a été suivie de cinq autres. Résumer ce film à ce seul acteur serait très réducteur. Le pouvoir de séduction du personnage était tel qu’il fallait bien des femmes… des femmes appelées aujourd’hui James Bond Girls. Et c’est là aussi que "James Bond contre DR. No" est emblématique car rien que dans ce film, elles ne sont pas moins de trois à se succéder, voire quatre si on rajoute (comme j’ai tendance à le faire tant son entente avec Bond semble si particulière) Lois Maxwell en Miss MoneyPenny : d’abord la britannique Eunice Gayson, ensuite la belge Bettina Le Beau (non créditée au générique) et enfin l’helvético-américaine Ursula Andress. C’est par cette dernière que le film devient encore un peu plus incontournable. Car la sortie des eaux de l’actrice en bikini, en ayant fait transpirer de frémissement les spectateurs mâles, la propulse direct en sex-symbol, créant au passage cette notion si une certaine Brigitte Bardot n’était pas déjà venue affoler l’écran avec le fameux "Et Dieu… créa la femme". Et dire que ces deux-là ont multiplié les castings ensemble dans leur jeunesse… quelle belle ironie du sort ! Pour en revenir à "James Bond contre Dr. No", je suis assez surpris qu’il ne bénéficie que d’un 2,9/5. Car malgré quelques erreurs issues de malencontreux faux-raccords, le film est solide et captive l’attention du spectateur jusqu’à la fin. Certes le film a quelque peu vieilli, mais n’oublions pas qu’il date du début des années 60, sans compter qu’il a bénéficié d’un budget minimaliste (1 million de dollars seulement, après dépassement du budget initial). Mais comparé à des œuvres majeures de la même époque, il n’a rien à envier. De plus, il plante bien les choses, en donnant la signification du matricule 00 et en nommant explicitement ce que veut dire ce qui est en réalité un acronyme, j’ai nommé le S.P.E.C.T.R.E. En lisant quelques avis, j’ai vu certains déplorer plus ou moins que ça manquait de gadgets. C’est vrai que c’est un aspect qui s’est considérablement développé par la suite mais pour info, j’ai lu quelque part qu’ils étaient peu nombreux dans les romans de Fleming. En ce qui concerne l’épisode du Dr. No, il semblerait qu’on ait bien un compteur Geiger, mais aussi une montre sauf que cette dernière ne serait pas dotée des fonctions décrites dans l’œuvre littéraire. Je ne peux hélas en dire plus, étant donné que je n’ai eu que rarement l’occasion de lire les écrits de Fleming, pour tout vous dire un seul à ce jour et il y a si longtemps que je ne me souviens même plus de quel bouquin il s’agit ! Alors pour ce qui est de la qualité de l’adaptation, je suis très mal placé pour en parler. Quoiqu’il en soit, j’ai passé un très bon moment devant ce film de cinéma d’un autre temps. Et reconnaissons à ce film d’avoir su révéler au grand public Sean Connery (ça aurait été dommage de s’en passer) et d’Ursula Andress (perso, je suis moins fan), et d’avoir donné naissance à une formidable franchise.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2019
    La naissance de James Bond est le fruit du travail de Terence Young à la mise en scène et de Sean Connery dans le rôle phare. Tous deux ont magnifié les romans de gare d’Ian Fleming pour en faire un divertissement cinéphilique novateur. Aucun studio ne voulait suivre ce projet porté par un réalisateur de série B et un comédien inconnu du grand public après le refus de Roger Moore (starifié par la série « Le Saint ») qui y reviendra plus tard. Le film fût monté avec un petit budget et le tour de force de Young est de faire un film spectaculaire avec peu de moyen en rendant chaque dollar dépensé visible à l’écran. Les scènes d’action sont donc peu nombreuses, peu dispendieuses ; mais font leur effet par leurs chorégraphies ramassées mais brillantes. Sean Connery, pour sa part, s’est investi comme jamais pour donner corps à ce personnage au tempérament si caractéristique ; il déclara même : « C’est comme demander à un petit garçon qui adore les voitures si il voulait qu’on lui offre une Jaguar. Lorsqu’on m’a proposé de jouer Bond, je n’ai pas dormi pendant des jours ! ». Et il créa pour Bond une façon de se mouvoir dans l’espace, de se battre, d’accrocher le regard qui fait de son « Bond » un modèle ; ce personnage guidé uniquement par l’instant présent soit dans un plaisir à prendre (charnel, gustatif, ludique) soit dans un objectif professionnel à réaliser. C’est un épicurien et un homme d’action, pas un cérébral. Rien que sur ce film, tous les éléments distinctifs de Bond sont en place : le Vodka-Martini, le Walter PPK, le costume élégant, le célèbre thème musical de John Barry, le canon de la scène d’ouverture, les décors luxueux, les voyages magiques autour de la planète (là Jamaïque ici), l’enchainement des péripéties, la James Bond girl (Ursula Andress) en petite tenus sexy et plus largement les belle femmes,… Les personnages récurrents principaux dans des fonctions bien précises sont tous en place : M son supérieur avec lequel il entretient des rapports houleux mais respectueux ; Miss Moneypenny qui sur une seule séquence donne le ton (célibataire, folle amoureuse de Bond avec lequel les dialogues à double sens sont souvent savoureux) de ce que sera leur relation, platonique et tout en flirt ; Q qui lui remet son Walter PPK mais qui n’est pas encore le pourvoyeur de gadgets divers et variés à destination de Bond qu’il deviendra dans les prochains opus ;… Donc ces fameux gadgets viendront plus tard tout comme ces fabuleux pré- génériques qui font la renommée des Bond, mais aussi les magnifiques voitures et la chanson du film. Donc les bases sont solides, mais des nouveautés arrivent dans les suivants ; nouveautés permises par le succès de ce premier opus ouvrant la voie aux gros budgets à venir. Au-delà de cette mise en place solide de la franchise Bond ; ce film n’a pas pris une ride car porté par un scénario, quoique linéaire, rythmé et sans faille. Un pur produit d’efficacité et de glamour opérant autour d’une certaine idée du luxe, de l’action et sens du tempo. A revoir avec plaisir.
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