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Un visiteur
4,5
Publiée le 3 janvier 2013
Une douce saveur qui reste bien en bouche même quelques heures aprés la dégustation, Un titre qui parle de lui-même, un film sincère dans lequel Ken Loach nous montre le meilleur du pire de son Royaume-Uni détestablement adorable !
De manière un peu mécanique les films de Ken Loach et de son compatriote Mike Leigh sont encensés par la critique qui a toujours en mémoire les joyaux de chroniques sociales qu'étaient leurs films des années 1990, largement récompensés dans les festivals. Depuis les deux réalisateurs ont un peu diversifié leurs parcours pour régénérer leur inspiration, la touche humoristique pour Leigh et le thriller politique pour Loach. "La part des anges" est une tentative de retour à la veine sociale qui avait fourni au réalisateur deux de ses plus beaux succès ("Raining Stones", "My name is Joe"). Mais sorti du contexte des années Tatcher qu'il avait su si bien imprimer sur l'écran, Loach semble tout simplement se répéter. Le film est bizarrement coupé en deux comme si Loach n'avait pas su quelle direction donner à son métrage. La première partie assez sombre est sans doute la plus convaincante par le constat amer de ce que sont devenues les banlieues des grandes villes comme Manchester. Alors que le tableau noir brossé par Loach et Paul Laverty, son scénariste attitré, laisse augurer de graves problèmes pour le héros, le ton change brutalement pour virer sur une intrigue un peu potache et fort peu crédible de vol d'un précieux whisky avant sa mise aux enchères. Le problème est que le portrait que Loach a dressé en préambule de ses quatre larrons rend très peu probable leur capacité soudaine à monter une arnaque aussi bien pensée. Enfin comment croire en 2012 que quatre adolescents débarquant de leur banlieue malfamée vont s'immiscer aussi facilement dans le milieu très fermé des ventes de whisky millésimé à plus d'un million de livres ? Pour faire monter la mayonnaise, Loach et Laverty auraient dû nouer l'intrigue beaucoup plus tôt pour avoir le temps nous faire croire à l'évolution de leur personnage qui tient ici du miracle. Faute de n'avoir pas su choisir, leur film est bancal mettant mal à l'aise les acteurs qui ne savent pas trop sur quel registre ils doivent jouer leur partition. Mais Ken Loach étant Ken Loach, le festival de Cannes lui a quand même décerné son Grand Prix du Jury. On ne prête décidément qu'aux riches ! Le grand mérite du film est malgré tout d’apprivoiser doctement les papilles gustatives pour apprécier un bon whisky à la suite de cette « Part des anges » qui vaut surtout pour sa description enjouée et minutieuse du cérémonial qui agrémente les réjouissances des connaisseurs du breuvage écossais.
Habitué de Cannes et des prix, Ken Loach récidive avec un film qui soulage du traintrain social habituel avec humour, légèreté et habileté. Un beau petit film !
Mon dernier coup de coeur, je l'ai vu dans mon vieux canapé avec 2 potes et mon chien, on était mort de rire et on a parlé de voyager après, histoire de prolonger le kiff, c'est ce qui fait un bon film, non?
Un film anglais sur ce que ce pays a le meilleur à nous proposer: le whisky! Un film social dramatique et comique qui traite de l'alcool comme toile de fond (pas seulement) et de la difficulté à réussir. C'est excellent, on devient expert en distillerie après. Les personnages sont attachants et surtout touchants, on a de la peine à croire qu'ils ont été pénitencier. Et surtout la bonne ambiance qui nous fait passer ces 1h40 rapidement, est très agréable. Malheureusement, même si la caméra est plutôt dynamique, le film a tendance à retomber à certains moments, avant de reprendre de plus belle. Un film excellent pour les fins d'années et pour se vanter de sa connaissance niveau alcool.
Robbie, un jeune père écossais bagarreur, passe devant la justice pour violences répétées. Le tribunal, une vraie cour des miracles, statue : pour Robbie, grâce à sa paternité, ce sera des travaux d’intérêts généraux. Le jeune homme n’est pas sauvé pour autant ; la famille des plaignants n’a qu’une seule envie : lui faire la peau. Son beau père veut le voir déguerpir et quitter la vie de sa fille et de son petit fils. Lors des TIG, il côtoie une équipe de bras cassés et un éducateur particulièrement investi de sa mission. Le thème du film : la rédemption. Robbie peut-il se racheter une conduite et redémarrer dans la vie ? Avec ses compères de TIG, des branquignols purs jus, il se lance dans le casse du siècle aux fins fonds de l’Ecosse profonde. Dans une distillerie, un whisky de grande envergure doit se vendre aux enchères. Leur projet est de ponctionner dans le tonneau pour le revendre et de refourguer un nectar basique à la place. Ken Loach sanctionne par là le snobisme bourgeois des experts de whisky qui se font rouler dans la farine par de jeunes banlieusards pas toujours très futés. C’est malin comme victoire de luttes des classes. Le film débute au tribunal. Ce démarrage très vif et ancré dans la réalité sociale comme tout le début du film s’inscrit parfaitement dans le cinéma engagé auprès des plus faibles de Loach. Au milieu du gué, il prend le chemin de la comédie italienne des 50’s par ce projet d’entourloupe surréaliste. 2 films en 1 et deux fois plus de plaisir pour deux fois d’ennui. Les dialogues fleuris et hauts en couleurs sont à l’image de ces Pieds Nickelés. Un grand moment de plaisir et de comédie qui personnellement m’a aussi redonné envie de m’intéresser au whisky.
C'est un film bien cool, on ne s'ennuie pas, les acteurs sont sympas et incompréhensibles (en bref : écossais), mais il n'y a pas grande ambition là-dedans. Vous m'excuserez l'expression mais ça ne va pas ch*er loin. donc film vu avec plaisir mais vite oublié.
Encore un super film anglais! Font toujours super bien dans le social les anglais , pour faire saisir la résilience des êtres humais face à l'inflexible connerie de la société. Merci Monsieur Loach, de ce moment de grâce. Vous nous faîtes rire de l'a dureté du monde, sans vous prendre trop au sérieux, ni nous prendre trop de haut.
Loach nous prouve une nouvelle fois qu'il est le meilleur dans la création d'un héros qui est tout sauf un héros . Les acteurs sont vraiment formidables , mais bon c'est pas non plus un grand film . Une bonne comédie sociale sans plus.
Un beau film plein de messages positifs et qui dégage une joie de vivre. Même si on peut dire pas mal de choses, que pour un Ken Loach c'est un peut facile et qu'il ne nous bouleversera pas comme un Sweet Sixteen ( du même réalisateur ), mais sait une jolie comédie et on passe un agréable moment avec c'est quatre petit "voyou" dont on s'attache très vite.
Ce qui commençait comme un film social à la Loach se transforme à mi-parcours en un film de spoiler: braquage (Ocean's Eleven dans la campagne écossaise). Loach lance beaucoup de pistes intéressantes (spoiler: le rejet par la société de celui qui souhaite se réinsérer, le risque de replonger faute de mieux, la violence familiale, etc. ) mais les abandonne en cours de route pour nous laisser avec une comédie spoiler: à happy end . Mais surtout, le message du film est douteux : c'est par spoiler: la roublardise que l'on s'en sort, ou par spoiler: un don incroyable quasiment tombé du ciel... Cela laisse bien peu d'espoir — et quitte à laisser peu d'espoir, Loach aurait mieux fait de faire un film réaliste, car dans la réalité, son personnage spoiler: serait resté dans la panade .
Film pas terrible, lent, acteurs mediocre, histoire prévisible, je me suis ennuyer.... Passer votre chemin vous allez vous ennuyer... Il est selon moi, anormalement trop bien coté.