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    La Part des Anges
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    eldarkstone
    eldarkstone

    217 abonnés 2 073 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    Ken Loach s'essaye à la comédie légère, toujours le plus humain possible, et teinté de fond dramatique. Des personnages attachants, pour un film assez sympa, même si au final un peu simple.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 octobre 2012
    Ken Loach s'adoucirait-il?
    "La Part des Anges" (l'expression en œnologie) : partie du volume d’un alcool qui s’évapore pendant le vieillissement en fût.
    On pourrait en dire de même au sujet du film éponyme de Ken Loach au sein de sa filmographie. Le réalisateur assez connu pour ses peintures dramatiques d'anglais marginalisés par leurs appartenances sociales, territoriales et religieuses (" Le Vent se lève" 2006), nous offre ici un film qui va crescendo vers le positif.
    spoiler: Robbie ( Paul Brannigan interprétant le personnage principal) est un jeune en difficulté de Glasgow. Alors que sa copine est enceinte de lui, il est condamné à faire des TIG (travaux d'intérêts généraux).Ken Loach nous présente la violence subie et engendrée par Robbie ( plans serrés oppressants, plans caméras-épaules très "nerveux") à l'image d'un Glasgow qui maintient les jeunes dans le cercle vicieux de la pauvreté-misère intellectuelle-violence. La voie de la rédemption arrive à travers le personnage d'Henri, l'éducateur qui va inciter Robbie et les autres jeunes condamnés : Albert, Rhino et Mo, à quitter la délinquance et la bibine pour l’œnologie du whisky. La mise en scène est alors très lente voir lourde tout en étant ponctuée de violence par ci par là, celle subie par les autres et le naturel délinquant des jeunes qui revient aussi : Albert - personnage à la fois drôle dans sa stupidité et son "génie"-finit par boire tous les recrachas de la dégustation tel un ivrogne. Robbie se transforme alors en Robin Hood ( Robin des bois) des temps modernes et incite ses comparses à voler un whisky rare afin de le revendre au noir.

    Le film devient alors beaucoup plus drôle et même si il arrive des péripéties qui aurait pu mener les jeunes au drame on apprécie de voir notre antihéros finissant par s'enfuir de la misère dans l'espoir d'un avenir meilleur pour lui et sa famille et c'est bien ce qui surprend le plus dans ce film de Ken Loach : ça finit bien!
    A voir si on a le cœur accroché car la violence y est assez intense et à voir en particulier pour le jeu d'acteur de Paul Brannigan qui interprète de façon très naturelle son rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    Sympa mais vraiment loin de valoir les 4,2 étoiles des téléspectateurs. Le film démarre super bien mais à partir du moment où ils mettent en place le cambriolage, ça devient lent, un peu trop tiré par les cheveux et pas suffisamment drôle. Le "happy ending" final est assez grotesque, je trouve.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 octobre 2012
    Issus d'un milieu social précaire et rattrapé par son passé de délinquant, un jeune homme, tout juste père de famille, se retrouve en travaux d'intérêt généraux. Sans diplômes, ni travail, il n'a jamais trouvé sa voie jusqu'à cette rencontre avec l'éducateur Henri, qui va lui transmettre sa passion du whisky. Avec ses nouveaux amis, il va se lancer dans une entreprise osée, mais jusqu'où ira t-il alors qu'il a promis à sa copine et son fils de ne plus récidiver ? L'esprit de ce film m'a quelque peu rappelé celui de "Hasta La Vista" avec des personnages à forte personnalité, apportant une bonne note d’humour à l'histoire. On aurait aimé que l'aventure des 4 compères ait été plus conséquente dans ce film où cela ne prend à peine que la moitié du récit.
    jd78
    jd78

    7 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2012
    À 75 ans passés, on peu dire que Ken Loach assure encore. La preuve avec son dernier film, La part des anges, prix du jury surprise à Cannes cette année, puisque ce prix « coup de coeur » est généralement destiné à mettre en lumière le talent de jeunes cinéastes ou d’auteurs confidentiels plutôt que celui d’un vieux briscard confirmé… Mais si surprenant que ça, à bien y réfléchir, tant ce nouvel opus de l’auteur du palmé Le vent se lève respire la jeunesse et la fraîcheur. Dans la lignée de Looking for Eric, Loach nous offre une fois encore une comédie légère, mais comme habitude ancrée dans un climat social plutôt lourd, crise oblige.

    Ça débute comme un épisode de Misfits, les super pouvoirs en moins, avec une bande de jeunes plus ou moins délinquants de Glasgow qui écopent de travaux d’intérêt généraux. Parmi eux, le héros Robbie, un jeune père de famille qui échappe de justesse à la prison suite à une violente agression qu’il a commise sous l’emprise de la coke, va découvrir l’univers très fermé de la distillerie par l’intermédiaire de son boss Harry (John Henshaw), un père de substitution pour ce jeune un peu paumé mais plein de ressources.

    Paul Brannigan est une vraie révélation dans ce rôle, hanté par ses démons mais farouchement décidé à s’en sortir pour sa petite amie Leonie (Siobhan Reilly) et son fils Luke, malgré les multiples embûches sur son chemin (ses ennemis qui rêvent de lui faire la peau, son beau-père qui veut l’acheter pour qu’il sorte de la vie de sa fille…). Bien décidé à reprendre sa vie en main, il va se découvrir un talent pour la dégustation du whisky et inventer un stratagème à la ocean’s eleven pour subtiliser quelques bouteilles d’un fût estimé à un million de billets verts. Il entraîne alors ses potes dans une aventure à la fois rocambolesque et souvent hilarante, comme l’illustre par exemple la scène de la rencontre entre nos pieds nickelés déguisés en Écossais en kilt et la police locale après leur larcin.

    Outre des situations de pure comédie et des dialogues qui valent le détour, Loach distille aussi dans ce film beaucoup de tendresse pour ses personnages et une vraie poésie, à l’image de son titre métaphoriques, qui fait référence à l’infime partie du précieux liquide ambré qui s’évapore toujours de son fût pendant sa maturation.

    Elle a beau être assez mineure dans l’œuvre du cinéaste britannique, cette « Part des anges » demeure un vrai feel-good movie duquel on ne peut que ressortir avec un large sourire.
    Lapin-54
    Lapin-54

    11 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2012
    La part des anges nous emporte en écosse dans le pays du whisky d'une manière peu banale.
    Ambiance sympa de jeunes à difficultés qui veulent s'en sortir. A la fois border-line et astucieux, ils vont développer un bel esprit d'équipe et nous faire passer un bon moment au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Bouleversant et attachant

    Voilà les termes les plus appropriés pour désigner « La part des Anges ». Un film qui reste très certainement comme l’un des plus captivant par sa simplicité qui arrive à vous scotcher sur votre siège sans effort. On est là, on admire, et on se prend d’affection pour l’histoire de ces jeunes « délinquants » arrivant de Glasgow.

    Il y a ce petit truc dans l’histoire du film qui vous pousse à vous attacher très facilement… Très certainement ce moment du film où l’on en vient à avoir de la peine pour Robbie, ce jeune père de Luke, qui ne peut voir son fils et se fait tabasser par la belle famille à l’hôpital… On s’imagine dans sa situation, et on ressent la frustration qui doit être la sienne de ne pouvoir être au côté de sa copine… Où alors, les personnages du film, issus des classes défavorisées d’une Angleterre pauvre, mais qui par leur simplicité (surtout Albert) vont vous être sympathiques rapidement.

    Il y a beaucoup de ça je pense pour ma part. Les acteurs. De parfaits inconnus pour ma part, qui m’ont subjugué par leur talent, par leur interprétation, et par ce petit plus qu’il avait à nous faire oublier que nous pouvions être dans une salle de cinéma. C’est vraiment ce point que j’ai trouvé important, m’évader grâce au casting réalisé pour oublier qu’il pouvait s’agir d’un énième film, mais bien d’une histoire qui nous absorbe du début à la fin, sans nous laisser le temps de regretter d’être assis dans notre siège au lieu de prendre la pluie dehors !

    Le scénario n’a rien d’un gros budget hollywoodien avec des effets spéciaux de partout. Et c’est surement là sa réussite principale ! Se détacher des conventions pour marquer les esprits en nous emmenant à nous questionner sur la société anglaise. On alterne facilement entre les scènes émouvantes et plus dramatiques, avec des passages plus légers et souriants, comme ces moments mythiques avec Albert !

    Enfin, on se pose toujours la question du titre du film, on attend le moment où l’un des acteurs va le dire, et là… on devient plus intelligent ! Pour ma part, je n’avais aucune idée de ce que pouvait être « La part des Anges », et me voilà désormais un poil plus cultivé grâce à ce film : Il s’agit de la partie du volume d’un alcool qui s’évapore pendant son vieillissement en fût.

    Mais on comprend ici dans ce film qu’il y a une double signification. Que la « part des anges » peut être aussi assimilée à ces personnes qui offrent une deuxième chance, qui vont vous pousser à réussir malgré les échecs. C’est une belle leçon de vie que l’on reçoit au travers de ce film pour nous montrer que parfois il ne faut pas grande chose pour aider d’autres personnes, qu’une main tendue suffit.

    Vraiment, je comprends pourquoi ce film a reçu le Prix du Jury à Cannes en Mai dernier, et je ne peux que vous conseiller de vous dépêcher d’aller le voir en salle avant qu’il ne soit retiré (au profit de nombreuses autres nullités). Fascinant et émouvant, La Part des Anges offre une bouffée d’air inespérée !
    domido60
    domido60

    10 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    La rédemption dans le whisky, quelle idée gracieuse!

    voyageant entre tristesse et éclat de rire, les anges de l'inspiration ont surement dû se pencher sur cette comédie "so british"
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    La part des anges, c'est la partie du volume d'un alcool qui s'évapore durant son vieillissement en fût. Et puisqu'après "Carla Song", "My Name is Joe", "Sweet sixteen" et "Just a Kiss", Ken Loach a posé sa caméra en Ecosse (patrie de son scénariste Paul Laverty), et plus particulièrement à Glasgow la prolétaire de préférence à Edimbourg la rupine, il s'agira donc de whisky. Pour les bras cassés qui défilent devant le tribunal correctionnel dans la scène d'ouverture et qui vont se retrouver à repeindre des centres sociaux et nettoyer des cimetières, l'alcool n'est pas une découverte, certains d'entre eux lui devant même leurs ennuis judiciaires. Mais il s'agissait plus pour eux jusque là de bière ou d'alcools forts bon marché, et le whisky va rentrer dans leur univers grâce à Harry, leur éducateur.
    Comme on est chez Ken Loach, la dimension culturelle et touristique cache forcément un aspect social, et si nous découvrons les secrets de la fabrication du whisky et les rites de sa dégustation, cela se fait en suivant des personnages clairement situés dans le contexte de la crise sociale qui frappe l'Ecosse industrielle. La scène d'ouverture du tribunal évoquée plus haut est d'ailleurs symptomatique du traitement de l'auteur de "Le Vent se lève" : la caméra reste fixée sur les accusés alors que la voix du procureur égrène hors champ la liste de leur menus larcins, symbolisant d'avantage l'exclusion de leurs propres vies.
    Comme souvent chez Ken Loach, de "Land and Freedom" à "The Navigators", la solidarité du groupe permet de résister à la violence qui frappe ces paumés. Et comme souvent aussi, malgré le parti pris évident du réalisateur, il n'y a pas de manichéisme, juste la démonstration de mécanismes qui broient les hommes. Ainsi Robbie nous est montré alors qu'il a engagé sa rédemption pour garder sa femme et son fils, et nous ne pouvons qu'avoir de la sympathie pour les efforts qu'il fait pour échapper aux conséquences de ses actes passés. Mais sa violence n'est pas occultée, et plutôt que de nous la montrer, on l'évoque à travers une scène où Robbie et sa compagne rencontrent sa victime et sa famille dévastée par l'irruption de cette brutalité, fournissant ainsi l'occasion de décrire la difficulté de Robbie à assumer sa honte et à exprimer ses remords. Et comme souvent encore chez Loach, le personnage fort se révèle être une femme, en l'occurence sa compagne.
    Film moral sans être moralisateur, "La Part des Anges" reste quand même une oeuvre de celui qui a célébré le droit à la révolte, et nos héros vont s'en sortir en dehors de la stricte légalité, en prélevant leur part des anges dans une barrique de whisky à plus d'un million de £. Cette quote-part retenue sur la démesure de la loi du marché respecte la morale de Ken Loach : on ne détruit pas un trésor du patrimoine écossais, on ne fait même que l'exalter en prélevant cet impôt révolutionnaire. Et puis surtout, cela donne matière à des situations cocasses, du fait de l'irruption de ces pieds nickelés dans le monde feutré des aristocrates du whisky.
    Certains critiques évoquent la comédie italienne des années 60 et 70, et ce n'est pas faux. On tretrouve en effet la même capacité à passer du rire à l'émotion, la même place accordée à la truculence parfois un peu exagérée des personnages, le même goût des dialogues frisant par moments l'absurde. Tout le savoir faire, et toute la sincérité du grand Ken Loach permettent ainsi d'habiller une coque un peu vide et de camoufler des ellipses dommageables (comme le traitement juste effleuré du personnage de l'éducateur). Reste donc une fable sociale mineure dans l'oeuvre de Ken Loach mais agréable à déguster, même si à l'heure d'évaluer la finale, celle-ci apparaît quand même assez courte.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    Ken Loach réussit une fois de plus à nous émouvoir avec une comédie sociale. Un scénario barge mais réaliste, des acteurs particulièrement bons, un cours sur la fabrication du whisky. Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 octobre 2012
    j ai adoré même si ça part un peu doucement à mon goût la fin vaut la peine beau film à voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2012
    tres bon film, original et inattendu
    plein de posivité et bonne humeur
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2012
    Ken Loach le réalisateur et son scénariste Paul Laverty nous offrent un formidable moment de cinéma. La mise en scène de l’un comme l’écriture de l’autre sont un pur régal. L’originalité du script assoit parfaitement son équilibre entre dénonciation sociale et filouterie sympathique. Et quels acteurs ! Impossible de ne pas les trouver attachants même si certains personnages qu’ils incarnent sont loin d’être tous des modèles de sainteté. Le Prix du Jury décerné lors du dernier festival de Cannes est amplement mérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    Belle surprise, film drôle et touchant.
    On découvre l'univers du whisky et les beaux paysages decosse.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Une comédie pétillante qui s'inscrit parfaitement bien dans l'oeuvre de Ken Loach.
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