Bouleversant. Une petite musique qui s'instille en vous peu à peu et qui ne vous quitte plus, des jours durant. Cet acteur inspiré nous a retourné le cœur et Joachim Trier ne cesse de grandir au cinéma. La promenade à vélo la nuit, qui fait l'affiche du film, paraît exprimer un "ô temps suspends ton vol" spoiler: irréversiblement tragique.
Je n'ai pas vraiment accroché à cette réalisation norvégienne que j'ai trouvée un peu morne et sans grand intérêt. On suit un ex toxico largué, sans véritable espoir et… c'est tout. C'est bien joué de ce côté la rien à redire, mais on ne s'attache pas du tout au personnage principal et c'est un gros problème. spoiler: La fin quand à elle est on ne peut plus prévisible . Du même réalisateur (Joachim Trier ) j'avais bien aimé "Thelma" ( plutôt un film de genre très éloigné de Oslo, 31 Août). Bref j'ai vu pire mais j'ai vu aussi beaucoup mieux dans le cinéma scandinave .
Inspiré du roman « Le feu follet » de Pierre Drieu La Rochelle, cette histoire dramatique d’un toxicomane, de sa souffrance psychique et de ses troubles du comportement, malgré ses vaines tentatives de réhabilitation, émeut beaucoup. Un film prenant, oppressant, déchirant, qui exsude une longue mélancolie et le mal de vivre.
Bonjour Mais comment peut on faire un tel truc (j'allais dire film) comme ça. Certainement un des film les plus "chiant" jamais vu. Il n'y a pas d"histoire, il ne se passe rien. Le personnage principal a l'air complètement endormi et se demande ce qu'il fait là...On se fout complètement de son histoire sans intérêts..Heureusement que cette purge ne dure qu' 1h30...Au secours...fuyez...
La note des spectateurs de 3,8 dans Allociné et les 3 T de Télé 7 jours m’ont poussé à voir le film. Je suis déçue du résultat. Je conseille fortement à ceux qui n’ont pas bien dormi la nuit précédente ou qui ont un problème quelconque de ne pas le regarder. Au mieux, vous vous endormez devant, au pire vous ressortez en pleine déprime.
D' une journée,d' une nuit, l'on suit ce jeune homme sortant de cure, une balade comme une errance, ou se dessine le mal être, brèves rencontres du passé, de l'instant. Tout est à fleur de peau "maudit poison"
L’homme erre dans Oslo comme s’il cherchait des réponses. Comme s’il souhaitait qu’on le sauve. Il parle aux gens pour être sous leur aile. Mais est-il prêt à entendre les bonnes réponses. Le réalisateur cerne bien la complexité de l’homme qui se sent différent des autres de par sa fragilité énorme mais également sa difficulté à faire comme si…. Austère malgré tout mais pas mal du tout.
Joachim Trier a acquis une petite réputation avec Oslo 31 août et Julie en 12 chapitres et n’ayant jamais vu un seul film du monsieur, j’étais curieux de découvrir ça. Et malheureusement, j’ai peu accroché. Il y a une approche mélancolique que j'aime bien dans ce film et qui fonctionne particulièrement durant les 30-40 premières minutes du film, mais ça finit par franchement m’ennuyer à cause du manque de rythme. Très peu de musique et d'effets de mise en scène, ce qui fait que j’ai l’impression de me retrouver devant un film complètement nihiliste et déprimant avec une mise en scène qui ne sauve pas ce point là. Dommage car les acteurs sont bons et le personnage d’Anders reste très touchant avec quelques très bonnes scènes comme celle de l’entretien. J’ai beaucoup plus accroché à d'autres types de films contemplatifs comme le récent Aftersun ou Paterson mais là, sans dire que c'est mauvais (car ça ne l’est pas), ça ne m'a franchement pas transcendé.
On suit une journée d'un homme en fin de cure de désintoxication. De rencontre en rencontre, on découvre le personnage et un peu ce qu'a été sa vie. Autant dire qu'il ne faut rien attendre de bien palpitant, mais les thématiques sur la solitude, le mal-être, la difficulté de sortir de la drogue, sont bien traitées. C'est un film lent et surtout crépusculaire, ce que ne reflète pas son affiche colorée. A ne pas voir en cas de déprime...
Un film exceptionnel. Contemplatif et emouvant. On s’attache assez vite au personnage, un film simple, mais qui sait transformer le reel et la simplicité en touchant.
Un film qui est réussi mais a éviter absolument lorsque l'on est mélancolique. En effet, l'ensemble du film nous emporté dans le mal être d'Anders, ancien toxico qui tente de ce suicider dès les premières minutes du film. Joaquim Trier livre également sa vision d'Oslo, prenant pour modèle des cinéastes comme Woddy Allen. Sa réalisation est d'ailleurs brillante, belle dans sa simplicité et qui laisse vraiment les acteurs déployés leur jeu. Anders Danielsen Lie brille dans ce rôle très touchant et devient instantanément un de mes acteurs nordiques préférés après son retour dans Julie en 12 chapitres. Notre attachement au personnage omniprésent du film porte que plus d'effets sur la fin spoiler: dramatique alors que nous avions peu à peu envisagé comme lui une note d'espoir . Ça fait mal mais c'est beau !
Dans ce film nous suivons la réinsertion dans le milieu ordinaire d'une jeune toxicomane. Le scénario rend compte de la difficulté à se réinsérer lorsque l'on est dans cette situation : spoiler: Jugement de la famille et amis, relation sentimentale compliquée, tentative de rechute, espoirs, déception, recherche de travail ... Un scénario qui a le mérite de traiter un sujet peu mis en lumière au cinéma, malgré quelques scènes un peu longues.
Cette adaptation du roman de Drieu La Rochelle est une réussite. Le jeu des acteurs est sobre. Le héros est tourmenté, courant de déception en déception mais dans une retenue toute nordique qui donne à la fois de la poésie mais aussi de la densité au film. Le tout est soutenu par une belle photographie et un cadrage soigné.
Un film qui dénonce que dans une addiction comme celle-là, il est très difficile de si en échapper, même en essayant avec du courage face à un système corrompu de nos jours, certains réussissent, d'autres ne réussissent pas et préfère laisser la vie dans les bras de Morphée.
La réalisation est frappante, maîtrisé avec efficacité, tant le propos est bien mis en valeur, mené par des dialogues constructif et réaliste, porté par un personnage qui nous porte à coeur et qui nous touche profondément par sa mélancolie.
Le scénario est bien ficelé et géré à la perfection, l'idée de mettre le film en deux partie est très prometteur de leur part, car il prend son temps à nous montré la direction que veut essayer de prendre le personnage, tout en essayant de se reconstruire tant bien que mal jusqu'à sa descente au enfer.
La mise en scène est sans aucun doute la plus grande force du film, le jeu de caméra est bien présente, ( tous cinéphiles ne serons pas déçu ) surtout à la fin du film, 7 minutes de pur plan séquence à souhait, de grand frisson du cinéma émotionnellement correct.