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    Oslo, 31 août
    Note moyenne
    3,8
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    234 critiques spectateurs

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    Trier par :
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Très joli film, dont l’émotion déborde un peu le cadre du dispositif très modeste choisi par le réalisateur (un seul protagoniste, unité de temps, aucun pathos, aucune dramatisation autour de l’enjeu principal du récit). C’est sans doute ce qui explique une réputation si flatteuse. Même si je n’ai pas trouvé le film transcendant, il y a des choses très intéressantes, comme le travail sur le son (qui rappelle régulièrement Les Ailes du désir) et la réalisation, un peu clipesque en apparence mais en fait très précise et subtile.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mai 2018
    Je n'ai jamais entendu parler du film de Louis Malle ni du livre de Drieu la Rochelle dont semble s'inspirer Oslo 21 août. Je me dis que le sujet doit bien être universel et que surement l'originalité de ce film est de le contextualiser dans une époque et société particulières, à travers son fond et sa forme également. Pour moi c'est une réussite à ces deux niveaux. J'ai vu ce film peu de temps après avoir vécu une phase dépressive importante, à un âge se rapprochant de celui du "héros". Ce que j'en ai compris c'est qu'il aborde la difficulté du passage à la vie d'adulte pour certaines personnes plutôt idéalistes, car sensible et intelligente, mais qui n'ont pas forcément appris/intégré le sens des limites (le héros dit lui-même que "ses parents lui ont laissé toute liberté") qui permet de se construire à l'âge adulte. Accepter que la vie n'est pas celle idéalisée qu'on pouvait avoir construite enfant (même si cette vie n'était pas idéale alors). D'où une très grande angoisse du sujet, qui lui se tourne vers la toxicomanie. spoiler: Et qui dans ce cas choisit la régression définitive avec cette scène très symbolique de mort par overdose en position foetale dans sa chambre d'enfant
    . spoiler: J'ai apprécie le regard du réalisateur qui explique les raisons de ce geste sans les juger, tout en suggérant que ce n'est pas l'issue nécessaire
    . Et que c'est un mal qui peut toucher de nombreux jeunes en mal de repères dans nos sociétés occidentales, ce qu'il veut montrer et combattre à travers ce film à mon avis.
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2018
    Après la tourmente et le chaos dans une vie, voici l'après. "Oslo, 31 août" c'est l'histoire d'un mec qui a plongé sévère dans les méandres de la drogue. On sent la souffrance et l'amertume, le vide et la culpabilité. Anders Danielsen Lie incarne un gars qui fait tout pour s'en sortir, en sachant obstinément qu'il ne le fait plus pour lui. Il cherche le bon regard, le bon discours, la bonne écoute, mais personne n'arrivera à le dévier. Une lutte sans fin pour éviter d'étouffer dans une vie qu'il ne désire plus. Joachim Trier dresse un portrait noir et amer d'un homme éteint et résigner. Emprunt d'une solitude qu'il a provoqué, il se laisse dévorer par son mal intérieur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 octobre 2017
    Un magnifique film. le meilleur film norvégien, ou l'un des meilleur film en norvége puisqu'il n'y en a pas beaucoup qui sortent dans le monde entier.
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    107 abonnés 1 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2017
    Hormis 3 séquences (l'intro, la séquence de la brasserie/café, et la conclusion), tout le reste endort facilement, malgré un jeu d'acteur surpuissant et une mise en scène millimétrée. C'est d'autant plus dommage, car on ressent les petits moyens du film, alors que le film voulait se rapprocher encore plus de son personnage principal, il aurait dû d'ailleurs. Ce que le film raconte au final, il était bien parti et il racontait de bonnes choses, mais maladroitement, il n'a pas réussi à aller où il devait aller selon moi.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2017
    Joachim Trier réadapte à l'écran le chef-d'oeuvre de Drieu La Rochelle et replace l'histoire dans le Oslo contemporain. Le résultat est saisissant, d'une grande force émotionnelle, porté de bout en bout par un Anders Danielsen époustouflant de vérité. Toujours sur le fil du rasoir, son interprétation grandiose permet au film de tutoyer les sommets. Un grand film qui doit nous inciter à relire l'œuvre de DLR en faisant abstraction de son positionnement pendant l'occupation allemande... Un très grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 février 2017
    Je ne suis pas passionné des histoires de toxicomanes dépressif, malgré aucune image concrète en rapport avec la drogue. D'ou mon 3. Ce qui est quand même une bonne note.

    Un bon film, repris d'un romain d'un auteur français.
    Le film est d'un côté un peu vide, il ne se passe pas grand chose, pourtant, les 90min passent et on ne se lasse pas. C'est la vie du personnage principal qui est vide, et non, en faite, le film.

    De très belles images filmés sans effet visuelles (façon caméra moderne hd) d'Oslo, ses cafés, et de quelques appartements / maisons. C'est ça qui m'a plus : on y vois, bien que banale, de belles images de la jeune bourgeoisie d'oslo, au sens littérale. Et de belles images d'une façon générale.

    Le film est dramatique, mais d'une manière déboussolante, celle du drame de la toxicomanie.
    On pourrai se dire que ça pourrait nous arriver, et si on est loin de ce milieux, l'histoire du personnage ne la rend que plus triste, sérieusement triste, presque cyniquement, car pour pleurer, il faudrait pouvoir se rattacher à quelque chose de personnel.

    Personellement, je trouve que tout concorde : son "internement" en désintoxication, ses envies de suicide, sa soeur qui ne veut pas le voir, son amis d'enfance qui a changé, et la fin. Il manquerait peux être la famille, mais le personnage ne semble pas avoir de liens très proche avec celle ci.

    TL;DR de belles images d'oslo et des gens beaux, la trentaine,pour la moitité du film, sinon, une histoire noir en dessous, qui ne vaut pas le coup, mais qui après vision, déconcerte.
    Mais c'est sûrement bien fait, l'angle de l'histoire du jeune homme ne pourrait peux être pas être mieux retransmise au spectateur. C'est sûrement ce qui en fait un film avec quelques prix et une bonne moyenne.
    Biloba63
    Biloba63

    54 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    Un sujet si délicat méritait d'être traité avec cette humanité et surtout cette sobriété. Les personnages sont simples et touchants ce qui fait la force de ce film qui ne se noie pas dans le superficiel, l'excès ou des dialogues qui alourdiraient le rendu final.
    Le cinéma nordique regorge de belles œuvres et celle ci en fait partie.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    289 abonnés 3 116 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2016
    Mon avis est mitigé sur ce film !! Ce n'est pas que je l'ai trouvé long ou froid mais c'est que j'ai beaucoup aimé la première partie mais pas du tout la seconde !!! J'ai eu l'impression de changer de film presque !! Et du coup je ne sais pas quoi en penser !! Le début m'a touché par sa noirceur, par le désespoir d'Anders et puis ensuite il ne se passe plus rien ! Juste des soirées à répétitions avec des pensées intérieures sans queue ni tête et j'ai perdu le fil ! Dommage le début était vraiment bouleversant !
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2016
    Oslo, 31 août est une adaptation au cinéma du roman Le feu follet de Pierre Drieu la Rochelle. Joachim Trier s’inspire évidement de l'adaptation faite de ce roman par Louis Malle en 1963 mais aussi de Cléo de 5 à 7, film réalisé par Agnès Varda en 1962.
    Remarquablement écrit et réalisé, le deuxième long métrage de Joachim Trier saisit subtilement les souffrances d'Anders face à ses désillusions et ses échecs. Remémorations dans le flux d'une journée de déambulations dans Oslo, ville qu'Anders ne reconnaît plus et qui ne lui propose pas plus de repères que ses amis qui lui sont devenus étrangers.
    Anders Danielsen Lie incarne le rôle principal et pousse son interprétation à plusieurs reprises jusqu’au bord de l'abîme. Une très grande, rare et bouleversante performance d’acteur.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2016
    Librement adapté de Feu Follet de Pierre Drieu, Oslo 31 Août, signé Joachim Tier, nous fait suivre une journée dans la vie d'Anders, dépressif en fin de cure de désintoxication, qui va renouer avec son passé, sa famille, ses amis et regarder en arrière pour voir ce qu'il a fait de sa vie.

    Tout d'abord, et c'est là le seul (léger) regret qu'il y a à avoir vis-à-vis du film, on peut regretter une première partie parfois un peu maladroite, manquant légèrement d'intérêt et de puissance et se montrant un petit peu trop bavarde. Pourtant, passé ce point, Oslo 31 Août prend assez vite tout son sens et Joachim Trier nous plonge de manières puissantes et immersives au coeur de la journée de ce toxicomane dépressif. Il y retranscrit avec force et intelligence toutes ses désillusions, échecs et le constat de sa propre vie à travers des bilans personnels et/ou des discussions avec d'anciennes connaissances.

    S'ouvrant sur plusieurs fragments d'Oslo accompagnés par diverses voix, Oslo 31 Août met en avant toute la complexité d'Anders, son pessimisme, sa solitude, son rapport à la drogue et sa vision de la vie et de la sienne en particulier. Joachim Trier n'est jamais dans l'excès mais reste sobre dans sa réalisation et mise en scène, braquant sa caméra sur Anders pour en faire ressortir ses sensations et l'émotion. C'est notamment de ce point de vue-là que la dernière partie du film est vraiment remarquable, lorsqu'il nous emmène dans la nuit d'Oslo entre ses rencontres, tentations et échecs. C'est d'ailleurs là qu'étrangement il met en place une atmosphère presque envoutante malgré la dureté du sujet mais sans tomber dans la lourdeur et/ou la facilité.

    La dépression, l'échec et le suicide planent tout le long au-dessus du récit mais sans que Trier ne les abordent maladroitement, préférant passer par les péripéties de son personnage principal. C'est aussi la place que l'on peut avoir dans la société ou dans un cercle plus restreint ainsi que l'importance que l'on y attache qu'il met en valeur. De nombreuses thématiques intelligemment traitées, sachant se placer au coeur du récit sans en faire souffrir l'ambiance ou les personnages. Devant la caméra, les interprétations sont impeccables, toujours dans le vrai et avec le même souci de réalisme que le réalisateur.

    Une oeuvre puissante. Joachim Trier traite de sujet compliqué tels le mal-être, la drogue ou la dépression à travers la journée de cet homme, mais il le fait de manière intelligente, juste, sobre et finalement émouvante. Merci à New_Born pour le conseil.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    294 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2015
    La sobriété et l'intensité de la mise en scène donne à "Oslo, 31 août" un sentiment de réalisme saisissant. L'acteur principal est à cet effet impeccable, à fleur de peau dans un film où il apparaît sur toutes les scènes, hors le tout début et l'extrême fin. Le film brasse le thème du retour d'un camé à la vie "normale", sur une journée. Pas évident mais traité avec une réalisation magnifique, au plus près de sentiments des divers personnages.
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2015
    Avec "Oslo, 31 août", le jeune cinéaste norvégien Joachim Trier signe son deuxième film et raconte une journée de la vie d'un ancien toxico dépressif. La subtilité du film réside dans son ton, grave mais jamais austère, toujours traversé par une légèreté mesurée, qui peut passer soit à travers de brèves touches d'humour, soit à travers une sophistication formelle qui refuse l'austérité. Le film vaut également pour l'interprétation très juste de ses comédiens, avec en particulier celle de Anders Danielsen Lie, qui parvient à jouer une fragilité contenue et apparente. Malgré beaucoup de très bonnes idées, "Oslo, 31 août" donne l'impression d'être inabouti, que ce soit dans la façon dont son propos est mené (le parcours du personnage, même si son aboutissement est clair, est parfois mené avec trop de libertés narratives) ou dans son aspect formel (hésitations entre un style documentaire et un autre plus lyrique). Un film ambitieux mais pas toujours très rigoureux, parfois trop froid mais qui aura au moins révélé un auteur incontestablement talentueux.
    Napoléon
    Napoléon

    142 abonnés 1 565 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2015
    Un bon Andren Danielsen Lie dans un film bien mis en scène mais qui manque de force, d'ampleur et d'émotion surtout au niveau des dialogues. L'histoire quand à elle est assez touchante mais manque de rythme.
    Extremagic
    Extremagic

    68 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2015
    Je suis toujours un peu mitigé face à ce type de cinéma, d'une part il y a des choses que j'adore parce que c'est très vrai, il y a un certain rythme, les personnages sont bien complexes comme il faut, c'est relativement contemplatif, et d'autre part je n'aime pas du tout ces longs dialogues, on a l'impression que les personnages sont psychologisés même si pas complètement. Enfin voilà mais j'ai l'impression du peu que je connais que c'est typique du cinéma nordique. Alors du coup oui j'adhère mais pas complètement. Après le film en lui-même est très chouette, je m'attendais pas à ça, je pensais qu'on allait nous parler des attentats qui avaient eu lieu à l'époque, en fait j'étais à la masse, enfin c'est pas non plus totalement hors de propos parce qu'on parle clairement d'une jeunesse perdue, paumée et c'est vachement beau en fait. Alors je pensais qu'avec cette scène d'intro on serait purement et simplement dans le contemplatif mais passé ça on entre tout de suite dans les dialogues et des dialogues à n'en plus finir, après c'est très bien écrit c'est très juste, je dois dire que l'état dépressif est particulièrement bien rendu même si on a plus l'impression qu'il s'en sort plutôt qu'il est en plein dedans. Quant au discours sur la drogue c'est très subtil, c'est pas lourd, on fait pas du Requiem for a Dream là, c'est pas choc mais c'est tout aussi coup de poing. Ensuite j'ai adoré, vraiment, la scène dans le café où il écoute les conversations des clients c'est tellement vrai, tellement juste, que ce soit le type de conversations où la manière dont il les observe, dont il les écoute et on comprend très bien ce qui se passe dans sa tête sans qu'on ait besoin d'explications et c'est ça que j'attendais, montrer sans démontrer mais les dialogues démontrent, ils psychologisent le personnage. Mais je suis déçu au niveau de la mise-en-scène j'aurais espéré qu'on soit toujours dans le flou autour de lui, pourquoi des fois on voit leur visage et des fois non, j'aurais préféré qu'on ne les voit jamais, je pense qu'on aurait beaucoup plus gagné au niveau du personnage. Après il faut dire que la mise en scène est pas dingue non plus, enfin c'est pas facile de faire des trucs vraiment balèze avec que du dialogue c'est pour ça que la scène d'intro est beaucoup plus intéressante que bien d'autres passages du film. Quoi qu'il en soit c'est un très bon film mais voilà je reste mitigé.
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