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    Oslo, 31 août
    Note moyenne
    3,8
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    234 critiques spectateurs

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    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2012
    Je savais que j’aurais du voir ce film avant, depuis le temps qu’il me tentait, et avec tout le bien que j’en avais entendu… Un film scandinave qui semble être une pépite, pourquoi ne pas se jeter dessus ?

    Ce film aurait pu être anglais, car il s’agit de cinéma à la fois social et dramatique, traitant d’un sujet parfois tabou, et à la réalisation très réaliste. Mais pourtant il s’agit bien d’un film norvégien. L’ayant présenté à Cannes, Joachim Trier nous embarque avec ce film dans des réflexions sur l’existence, les relations humaines et la reconstruction d’un ex-toxico. Le film commence d’emblée assez mal et nous donne un petit un avant-goût de ce à quoi on va avoir droit. Alors même si ensuite dans les minutes qui suivent ça peut sembler s’améliorer, il ne faut pas se leurrer, ce que nous allons voir résulte bien du tragique.

    C’est alors que nous suivons Anders, qui bénéficie d’une permission de sortie d’un jour de sa cure de désintoxication pour bonne conduite, afin de retrouver vieilles connaissances, famille et de passer un entretien d’embauche. Place alors à de nombreux dialogues qui ne sont pas ennuyeux – contrairement à ce que j’ai pu lire – car plutôt bien écrits et assez intéressants. Les plans sont assez classiques mais agréables dans l’ensemble, alors qu’en revanche la bande-son est divine (Daft Punk, Desire…).

    Malgré sa courte durée il est vrai que le film semble un peu long, car il y a vraiment beaucoup de dialogues. Mais là où le film prend véritablement son envol, c’est dans son dernier tiers, ou Joachim Trier laisse place à différentes séquences sans paroles pour laisser le spectateur se questionner. Alors même si le dénouement semble inévitable, on tente malgré tout de rêver à un sort différent en ce qui concerne Anders.

    Cet Oslo, 31 août fait donc partis des films qui questionnent plutôt de ceux qui proposent des solutions. Il mérite vraiment d’être vu autant pour le message qu’il délivre que pour le divertissement qu’il procure. Un film solide qui fait réfléchir et émeut, sans tomber dans le too much. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2012
    Film complètement hypnotique, "Oslo 31 août" possède un cœur palpitant malgré la noirceur de son propos. Bouleversant.
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 novembre 2012
    Mis à part quelques jolies scènes, c'est un film qui pâtit de son côté somnolent, avec un acteur dont on attends toujours une réaction.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 mai 2013
    Joachim Trier nous livre ici une œuvre très pudique sur la solitude et ses fantômes. La caméra nous immerge vers cette pente glissante en continue et le film ne sombre jamais dans le mélodrame à l'eau de rose. Enfin l'esthétisme est plutôt réussi et les acteurs jouent plutôt bien (regarder le en VOST).Bref, à voir d'urgence, surtout si on est sensible au sujet.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2012
    Pas étonnant que ce film porte comme titre une date, le 31 août, celle de la fin de l'été. En cela, il se réfère à deux films que cite Joachim Trier dans le dossier de presse : "Cléo de 5 à 7", qu'Agnès Varda voulait tourner un 21 mars, pour "capter dans Paris le passage merveilleux de l'hiver au printemps" - et qu'elle réalisa finalement un 21 juin ; et "Le Feu follet", où Maurice Ronet inscrit la date du 23 juillet, celle de son suicide programmé, sur le miroir de sa chambre d'hôtel.
    La référence au film de Louis Malle est évidente, puisque présente au générique, le scénario étant "librement inspiré" du roman de Drieu La Rochelle. Trier raconte l'avoir vu à 33 ans, et avoir été sidéré tant a fait écho en lui le sentiment de solitude d'Alain Leroy. Pourtant, il semble revenir davantage au roman de 1931 qu'au film de 1962 : Anders est toxicomane et non alcoolique, et le conflit qui l'agite est intérieur, à la différence du héros de Louis Malle qui finit par se tirer une balle dans le coeur, poussé par les rencontres de ses anciens amis qui, chacun à sa façon, le renvoient à sa solitude.
    Certes, certain plans dans leur composition font écho à la mise en scène de Louis Malle, comme celle de la discussion avec Thomas sur le banc dans le parc, filmée comme la dernière discussion d'Alain avec Milou. Mais on trouve plus ici l'influence du film d'Agnès Varda ; même s'il n'est pas, lui, tourné en temps réel, "Oslo 31 août" semble accompagner son personnage dans tous ses mouvements, et même ses immobilités, comme cette très belle scène dans le café où Anders entend les conversations des autres consommateurs, et où la façon de filmer souligne combien il n'est déjà plus dans ce monde qui l'entoure sans le concerner.
    La connaissance de la fin du roman n'empêche pas l'émergence d'un certain suspense, à la recherche d'indices qui permettent de prédire la décision finale d'Anders. Les évènements de la journée, les moments d'espoir et les violents retours de boomerang jalonnent son parcours, avec toujours une liberté d'interprétation laissée au spectateur. C'est d'ailleurs ce qu'explique Joachim Trier : "Mon travail ici est d'explorer les mystères qui entourent ce geste et non de leur donner une explication. C'est ce que j'aime dans les films d'Antonioni par exemple. Il laisse le champ libre à différentes interprétations."
    Même si Joachim Trier ne le cite pas dans ses références, on pense aussi à cet autre film sur la dernière journée d'un suicidé : "Last Days", de Gus Van Sant : la scène du début où Anders, hagard, erre dans la forêt de conifères, ou le très lent traveling avant de la scène finale qui évoque le traveling arrière quasi imperceptible de plus de 4 minutes de la caméra qui s'éloigne de la maison de Blake alors que celui se remet à jouer.
    Déjà acteur de "Nouvelle Donne", Anders Danielsen Lie est de tous les plans, sauf l'étrange prologue à la Perec où défile une succession d'images d'Oslo en super 8 ponctuée de souvenirs de personnages dont on ne sait s'ils évoquent le passé d'Anders ou leur propre mémoire, et la fin où la caméra continue à errer dans la ville-personnage, sous la lumière particulière des régions septentrionales.
    Un peu agaçant par sa construction savante parfois trop voyante, "Oslo 31 août" réussit cependant à installer une véritable tension à la poursuite de son personnage en déséquilibre constant, et le choix de ne montrer aucun des proches d'Anders (ni ses parents,, ni sa soeur, ni son amie) s'avère très judicieux, en recentrant le récit sur la coupure progressive des derniers ponts qui relient Anders à son environnement. Remarqué dans la sélection "Un certain Regard" à Cannes, ce film sec mais néanmoins émouvant n'atteint pas la puissance de celui de Louis Malle, mais n'en demeure pas moins une vision poignante d'une ville marquée par une autre date morbide, celle du 22 juillet 2011.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    Plus qu’une énième tentative d’illustrer l’effondrement physique et psychologique lié au manque et à l'addiction, Oslo 31 Août est un très beau film sur la solitude. Solitude de celui dont les repères ont définitivement changé, et dont la tentative de réinsertion est condamnée par le perpétuel mouvement d’une ville qu'il ne reconnaît plus et qu'il traverse tel un fantôme...

    Ma critique complète sur :
    www.generationcinema.over-blog.fr
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    Waow !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Très bon film. Réaliste et poignant. Violent à sa manière.
    Klem_Bauer
    Klem_Bauer

    39 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2012
    Oslo 31 Aout c’est le film d’auteur Cannois antithétique de Apollonide. Dés les premiers instants, l’histoire se pose, le personnage se comprend, est appréhendé, et apprécié. Trier n’a pas besoin de beaucoup d’effet pour faire rentrer immédiatement le spectateur, et c’en est d’ailleurs parfois troublant. Dés les premières scènes, malgré une sobriété affichée (bien aidée tout de même par une mise en scène sobre mais absolument pas fade), le film captive, émeut. L’histoire est assez simple : un mec paumé sortant d’une cure de désintox, un loser de 34 ans, l’âge où tout le monde a déjà dessiné sa trajectoire future, avec enfants et carrière, revient dans sa ville natale. Le synopsis est spleenétique par excellence, et ce sujet s’impose tout le long du récit, porté par l’attachant personnage principal. Un peu comme dans Lost, celui-ci semble être une constante dans l’équation du temps, le seul être qui n’est pas en mouvement, les choses vivent autour de lui (seul dans un café, il écoute toutes les conversations et voit tout le monde bouger a l’extérieur) voire changent autour de lui (le plan où il avance entre les échafaudages, symboles d’une ville qui change). Sauf qu’il est justement sur le point de changer, puisqu’il sort de sa cure de désintox, cette journée du 31 Aout semble représenter l’espoir d’une rédemption. Les dialogues vont s’enchaîner pour lui, des dialogues au ton toujours juste et qui vont le mettre en face de sa propre situation. Le film utilise beaucoup les mots, ce qui est d'ailleurs un de ses défauts, mais cela permet au moins au film de ne jamais dévier de son sujet, et d'y rester toujours collé. On regrettera les 15 dernières minutes qui m'ont laissé un peu perplexe tant elles semblent maladroites, la rédemption impossible étant montrée de manière peu habile étant donné qu'on passe instanément d'un certain bien être lié a un nouveau départ (toutes ces scènes presque oniriques avec la jolie Johanne) à une déchéance totale (la scène finale). Du reste, Oslo 31 Aout est un film juste, émouvant, et jamais pompeux ou contemplatif. Du vrai cinéma d'auteur quoi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Triste poésie lucide sur la vie, ça décape bien du dedans .... =)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    En fin de cure de désintoxication, Anders se rend à Oslo le temps d'une journée. Un drame surprenant, plein de justesse, avec une photographie foudroyante, une mise en scène sereine, une bande-son percutante et un acteur principal vraiment prometteur. Que dire à part qu'il ne s'y passe pas grand chose, soutenu par la lenteur d'un récit qui pourrait faire fuir les amateurs d'action. Mais le génie du réalisateur réside en cela que tout se passe en arrière-plan, dans la maîtrise des non-dits, les faux-semblants. Joachim Trier aborde des thèmes forts et sombres, le tout sans susciter apitoiement et caricature. Un film beau et plein d'espoir, teinté toutefois d'un pessimisme cruel et bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 septembre 2012
    Film lent et fastidieux auquel il est difficile d’accrocher avec l’issue que l’on devine dès le début du film pas terrible !!!
    DarioFulci
    DarioFulci

    103 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2012
    Le film est lent, pas très explicatif, parfois poseur, souvent empreint d'une poésie mélancolique. Le réalisateur compte sur le spectateur pour débusquer au détour des conversations et des rencontres le parcours passé du héros. Une vie grillée qu'il a du mal à assumer. C'est au spectateur de faire l'effort de comprendre l'aspiration de ce road movie urbain. On salue la démarche de ne pas tout expliquer à tout bout de champs, comme si on était incapable de comprendre sans surligner. Le héros renoue avec des connaissances, plus ou moins indulgentes à son égard, dans un périple nocturne parfois heureux. Des lueurs d'espoir qui lui sont tendues alors qu'il s'enfonce dans le renoncement. Ceux qui lui jettent la pierre se posent en moralisateurs vertueux, mais sont incapables d'essayer de sauver une vie. C'est magnifiquement interprété et très bien réalisé. Un poème triste, mais apaisé.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2022
    Librement adapté du Feu follet de Drieu La Rochelle, un drame intime désenchanté et mélancolique, servi par la mise en scène stylée de Joachim Trier, et la prestation émouvante d’Anders Dianelsen.
    7eme critique
    7eme critique

    534 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2012
    "Oslo, 31 août" a du mal à démarrer, c'est un peu mou, et nous donne la sensation d'assister à un film de Gus Van Sant. Heureusement, le niveau s'élève petit à petit en laissant place à des sujets intéressants servies par de très bons dialogues. Une magnifique interprétation de la part de l'acteur principal. Ce film est touchant et nous réserve pas mal de sensations sur des questions existentielles au bien être d'une personne. La peur de voir ce que nous réserve la vie d'adulte, la nostalgie du passé, la naïveté du bonheur et les difficultés d'affronter la réalité de tous les jours, les pensées et les sentiments exprimés dans le film nous pénètrent facilement. Une belle réalisation de Joachim Trier et une jolie interprétation de Anders Danielsen Lie. Intéressant à voir et troublant de réalisme.
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